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Revue de presse économique de l’APST du 20 au 30 Avril 2023

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Aérien.

 

 Les compagnies aériennes en appellent aux autorités pour éviter le chaos cet été.

 

Malgré le retour d’une demande de vols au niveau d’avant la pandémie, ce qui réjouit les compagnies aériennes, les acteurs français du transport aérien sont loin d’être sereins. Lors d’un point d’étape avant la saison d’été, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) et de Corsair, n’a pas pris d’engagement sur la capacité du transport aérien à gérer correctement la saison de l’été prochain.

En février dernier, selon les dernières statistiques disponibles, le trafic aérien global en France était revenu à 94 % du niveau atteint avant la pandémie de Covid et tout porte à croire qu’on sera à 100 % cet été, a détaillé Marc Rochet, PDG d’Air Caraïbes. Alors que l’Asie a réouvert en 2023 ses portes au monde extérieur, c’est la « fermeture » française qui inquiète les compagnies. En métropole, le trafic n’était que de 78 % de ce qu’il était en 2019 à cause des grèves.

Un cauchemar

« On vit un cauchemar, avec 34 jours de grèves, soit un jour sur trois depuis le 1er janvier 2023, 3.000 vols annulés par anticipation à la demande de l’Etat à Orly et 500 vols annulés à chaud », a déclaré Alain Battisti, président de Chalair Aviation. Au total, les deux aéroports parisiens ont perdu 470.000 passagers depuis janvier.

Les compagnies réclament une réforme de l’organisation des contrôleurs aériens pour exiger qu’ils mettent en oeuvre des dispositions permettant d’informer en amont les passagers en cas de grève. Au vu du chaos, 17,6 % des vols ont été en retard depuis janvier, soit quasiment un vol sur cinq. Pire, la majorité des annulations n’ont servi à rien, car les menaces de grèves n’ont in fine pas eu lieu, ce qui a toutefois obligé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) à annuler les vols préventivement, sur la base d’avertissement des syndicats minoritaires.

Régime d’exception

Ce chaos (environ 20 % des vols annulés) est cher payé, alors que la FNAM a négocié le maintien en l’état des dispositions du code des transports pour le personnel navigant, si bien que les pilotes pourront toujours partir en retraite à 60 ans. Les contrôleurs aériens, eux, sont toujours autant protégés et peuvent partir à 59 ans avec un régime à taux plein.

« Des discussions ont encore lieu avec l’Etat sur les conséquences du passage de 62 à 64 ans de l’âge à la retraite », a déclaré la FNAM, tout en promettant que la caisse de retraite complémentaire des navigants se chargerait de payer les charges supplémentaires. Il faudra donc vérifier que le budget de l’Etat ne soit pas appelé à la rescousse à l’issue des négociations.

Le transport aérien face à l’envolée des prix des billets

Au vu de cette désorganisation, la FNAM a du mal à promettre un été sans heurts. On sait que le trafic sera soutenu dans les aéroports français dès juin et la FNAM demande à l’Etat de bien mobiliser la police de l’air et des frontières et de mettre en service tous les sas automatiques de franchissement des frontières, alias « Parafe ». Pour l’heure, elle n’a obtenu aucune garantie.

Maintenance, prix, CO2 : des turbulences à gérer

De l’autre côté, la FNAM a confirmé que la désorganisation de la chaîne de production et de maintenance post-Covid de l’aéronautique était loin d’être terminée, ce qui peut troubler la gestion des flottes. « Tout le transport aérien en souffre, réparer un moteur ou une hélice demande facilement six mois de délai », souligne Marc Rochet. Parmi les A220 d’Airbus, certains restent au sol car les moteurs Pratt & Whitney manquent de pièces de rechange.

Enfin, troisième motif potentiel d’insatisfaction pour les clients, les prix. La FNAM reconnaît une hausse moyenne des tarifs de 15 % depuis 2017, mais explique que c’est incompressible, au vu de la hausse des prix du kérosène, des frais de maintenance, des ruptures d’approvisionnement des chaînes logistiques et de la hausse des salaires.

https://www.lesechos.fr/ 22/04/2023.

 

Les compagnies aériennes optimistes pour l’été.

 

Malgré le retour d’une demande de vols au niveau d’avant la pandémie, ce qui réjouit les compagnies aériennes, les acteurs français du transport aérien sont loin d’être sereins. Lors d’un point d’étape avant la saison d’été, Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) et de Corsair, n’a pas pris d’engagement sur la capacité du transport aérien à gérer correctement la saison de l’été prochain.

En février dernier, selon les dernières statistiques, le trafic aérien en France était revenu à 94 % du niveau atteint avant la pandémie et tout porte à croire qu’on sera à 100 % cet été. Alors que l’Asie a rouvert en 2023 ses portes c’est la « fermeture » française qui inquiète les compagnies. En métropole, le trafic n’était que de 78 % de ce qu’il était en 2019 à cause des grèves. « On vit un cauchemar, avec 34 jours de grèves, depuis le 1er janvier 2023, 3.000 vols annulés par anticipation à la demande de l’État à Orly et 500 vols annulés à chaud », a déclaré Alain Battisti, président de Chalair Aviation. Les aéroports parisiens ont perdu 470.000 passagers.

Les compagnies réclament une réforme de l’organisation des contrôleurs aériens pour exiger qu’ils mettent en œuvre des dispositions permettant d’informer en amont les passagers en cas de grève. 17,6 % des vols ont été en retard depuis janvier, soit quasiment un vol sur cinq. Pire, la majorité des annulations n’ont servi à rien, car les menaces de grèves n’ont in fine pas eu lieu, ce qui a toutefois obligé la Direction générale de l’aviation civile à annuler les vols préventivement, sur la base d’avertissement des syndicats minoritaires.

Ce chaos (environ 20 % des vols annulés) est cher payé, alors que la FNAM a négocié le maintien des dispositions du code des transports pour le personnel navigant, si bien que les pilotes pourront toujours partir en retraite à 60 ans.

Les contrôleurs aériens, eux, sont toujours autant protégés et peuvent partir à 59 ans avec un régime à taux plein. « Des discussions ont encore lieu avec l’État sur les conséquences du passage de 62 à 64 ans de l’âge à la retraite », a déclaré la FNAM, en promettant que la caisse de retraite complémentaire des navigants se chargerait de payer les charges supplémentaires. Au vu de cette désorganisation, la FNAM a du mal à promettre un été sans heurts. On sait que le trafic sera soutenu dès juin et la FNAM demande à l’État de bien mobiliser la police de l’air et des frontières et de mettre en service tous les sas automatiques de franchissement des frontières. Pour l’heure, elle n’a obtenu aucune garantie.

De l’autre côté, la FNAM a confirmé que la désorganisation de la chaîne de production et de maintenance post-Covid de l’aéronautique était loin d’être terminée. Enfin, troisième motif d’insatisfaction pour les clients, les prix en hausse moyenne de 15 % depuis 2017. Une augmentation justifiée par la hausse du kérosène, des frais de maintenance et de la hausse des salaires. ?

https://www.lesechos.fr/ 2/04/2023.

 

La croissance du trafic aérien pourrait pâtir du manque d’avions et de pièces disponibles.

 

Si le monde de l’aérien se garde bien de tout triomphalisme après la période noire qui vient de s’achever, le fait est que la reprise du trafic est désormais belle et bien confirmée. Si des disparités géographiques persistent, notamment en raison de la levée tardive des restrictions de voyage en Asie, de nombreuses régions du monde retrouvent peu à peu les niveaux d’activité de 2019, année record pour le transport aérien. C’est d’ailleurs le cas pour la France à en croire les représentants de la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) qui tenait une conférence de presse ce jeudi. Pourtant, ils s’accordent de manière unanime pour pointer une menace inattendue qui pèse de plus en plus sur les perspectives de croissance : les ruptures d’approvisionnement en matériel. Avions neufs, pièces de rechange, disponibilité des capacités de maintenance… Les points de blocage sont nombreux et inquiètent les compagnies aériennes.

Le transport aérien est en partie revenu à des problèmes classiques dans cette période post-crise : maîtrise des coûts, gestion de l’inflation, yields et taux de remplissage. Pour preuve, Pascal de Izaguirre, président de la Fnam et PDG de Corsair, n’hésite pas à se réjouir de la « bonne dynamique » actuelle et « des perspectives de trafic qui se présentent sous des augures favorables ». Il est appuyé, chiffres à l’appui, par Marc Rochet. Le directeur général d’Air Caraïbes a indiqué que le trafic français avait récupéré 80 % de ses volumes en 2022 par rapport à 2019, et qu’en ce début d’année le curseur était monté à 91 % en janvier et 94 % en février. « Je pense qu’avant l’été, ou à l’été, nous serons à 100 % par rapport à 2019 », déclare-t-il ainsi.

Pascal de Izaguirre ajoute qu’il s’agit, selon l’analyse collective de la Fnam, d’une tendance « forte et dynamique » et non plus du reliquat de la demande non exprimée pendant la crise.

« C’est réconfortant pour nous, acteurs du secteur aérien de voir qu’il n’y a pas de de boycott, de réticences ou de réserves vis-à-vis de l’aérien, qui reste un mode de transport plébiscité par la clientèle », Pascal de Izaguirre, président de la Fnam.

Vers une croissance limitée

Pourtant, derrière ce tableau favorable presque inespéré il y a encore un an, se cachent des inquiétudes fortes. Les problèmes macro-économiques et géopolitiques pèsent ainsi dans les esprits, mais c’est surtout l’ensemble des perturbations qui mettent les chaînes logistiques sous tension qui inquiètent les décideurs du transport aérien. « C’est une préoccupation, déclare Pascal de Izaguirre. Nous voyons qu’il y a des difficultés dans la chaîne d’approvisionnement logistique au niveau des équipementiers, au niveau des motoristes et au niveau des constructeurs. »

Celles-ci se font si pressantes qu’elles commencent à se faire sentir dans les opérations et limitent les possibilités pour les compagnies aériennes à mettre en œuvre des capacités supplémentaires. Une sacrée épine dans le pied en pleine reprise du trafic. « Ces problèmes sont maintenant vécus au quotidien. Surtout, nous n’avons pas pour l’instant de délais de résolution pour ces difficultés, ce qui nous inquiète en termes d’exploitation », Alain Battisti, PDG de Chalair Aviation et ancien président de la Fnam. Il évoque ainsi des problématiques « très pointues mais très pénalisantes ».

Un constat partagé par Willie Walsh, au vu de ses déclarations à Reuters en marge d’une conférence à Dublin. « Je ne vois pas d’amélioration réelle ou significative avant 2025 au plus tôt, et cela pourrait même aller au-delà », a déclaré le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (IATA), interrogé par Reuters mercredi.

Le patron de l’IATA va même plus loin et estime que cela pourrait endiguer les prévisions de croissance pour les prochaines années. « Cela signifie que la capacité sera légèrement inférieure aux prévisions de l’industrie », a-t-il ainsi estimé.

Des retards en pagaille

Comme l’indique Reuters, Airbus a commencé à indiquer les reports de livraisons à ses clients pour l’année 2024 pour la famille A320 NEO. Cela fait suite aux difficultés rencontrées par l’avionneur pour faire remonter ses cadences après les coupes claires opérées pendant le Covid. Il avait ainsi indiqué en fin d’année dernière que le retour à la cadence de production de 65 avions par mois – son rythme avant la pandémie – n’était plus attendu avant mi-2024, et la cadence 75 en 2026. Ces difficultés se retrouvent d’ailleurs dans les chiffres de livraison d’Airbus avec 127 avions au premier trimestre 2023 contre 142 à la même période l’an dernier. Et c’est l’A350 qui s’est montré le plus à la peine jusqu’ici.

Boeing ne va guère mieux : le constructeur américain a largement amélioré son bilan de livraisons au premier trimestre, allant même jusqu’à dépasser Airbus avec 152 avions, mais vient d’annoncer être confronté à des problèmes de qualité sur des pièces fournies par Spirit Aerosystems pour son 737 MAX. Ce qui pourrait affecter ses livraisons. L’avionneur américain avait déjà connu de pareils déboires avec son 787 ces dernières années.

Conséquence directe de ces difficultés, Ryanair a indiqué une réduction de son programme de vol pour le mois de juillet pour prévenir des retards de livraison sur une dizaine de 737 MAX. De même, l’inquiétude commence à grandir chez Corsair qui doit encore recevoir quatre A330 NEO d’ici à 2024 pour achever le renouvellement de sa flotte.

Pascal de Izaguirre indique ainsi que « chaque compagnie est en discussion avec Airbus et les sociétés de leasing pour voir s’il y aura un impact sur les livraisons. Est-ce que ça peut soulever des problèmes critiques ? Nous n’en sommes pas encore là d’après les informations que nous avons recueillies, mais nous suivons la situation de près car la capacité de production d’Airbus et de Boeing n’est pas du tout au niveau attendu et les compagnies doivent en tenir compte dans leurs plans de développement. »

Marc Rochet estime tout de même que « toute l’industrie n’est pas touchée de la même façon ». Il cite les moteurs Pratt & Whitney PW1500G de l’Airbus A220, « qui est critique actuellement, avec des avions au sol faute de moteurs ». Les motoristes semblent d’ailleurs les plus touchés par ces difficultés, CFM et Rolls-Royce ayant connu également des retards importants depuis la pandémie.

Cette pression se fait peut-être même davantage ressentir les avions déjà en service avec la saturation des capacités de maintenance et la pénurie de pièces détachées. Alain Battisti prend l’exemple des avions de transport régionaux, avec « un délai de 270 jours pour acquérir un train d’atterrissage neuf chez Safran » et « six mois à un an pour la révision générale d’un train d’atterrissage d’ATR, un avion fabriqué depuis 30 ans, simplement parce que les pièces de rechange qui interviennent dans le processus de révision générale ne sont pas disponibles ». Loin de vouloir pointer du doigt un équipementier plus qu’un autre, le patron de Chalair explique que les problèmes sont identiques pour les moteurs Pratt & Whitney ou les hubs d’hélices de Collins Aerospace avec là aussi des délais de six mois à déplorer.

Conséquence directe de la pandémie

Avec la reprise et la remontée de l’activité, « l’industrie aéronautique comme les activités des opérateurs aériens rencontrent des tensions sur les approvisionnements, qui sont d’ailleurs plus logistiques que technologiques, explique Marc Rochet. Nous ne sommes pas le seul secteur, toute l’économie est touchée avec l’automobile, le bâtiment… Cette crise du Covid a secoué très durement et très profondément l’ensemble de l’activité économique humaine et je pense qu’il faudra du temps pour effacer tout ça. »

Cela n’empêche pas le patron d’Air Caraïbes de laisser entendre que cette situation se ressent davantage dans l’aérien : « Dans notre cas, c’est un peu plus sans doute important parce qu’un avion est un ensemble complexe et qu’il suffit qu’il manque une pièce pour qu’il ne puisse plus partir. Il est évident que nous sommes tous très tendus sur ces sujets. »

Il évoque ainsi les tensions sur les effectifs et les difficultés pour réintégrer des personnels sortis du travail en Europe et aux Etats-Unis pendant la pandémie. De même, il pointe des effets d’âge importants pouvant entraîner des baisses d’effectifs conséquentes de « 6,8 voire 10 % » parmi les personnels les plus qualifiés avec les départs à la retraite, d’où une difficulté accrue pour « reconstituer des forces de de production de très bon niveau ».

A cela s’ajoutent des difficultés d’approvisionnement en matières premières comme le titane et l’acier inoxydable, avec « une rupture, pour ne pas dire grave mais presque, des chaînes logistique », toujours selon Marc Rochet. Ce qui se traduit aussi par « une augmentation très forte des coûts de maintenance ».

Enfin, le patron d’Air Caraïbes déplore aussi l’évolution structurel du secteur où, pour supporter les investissements nécessaires, les grands avionneurs ont sous-traité à des équipementiers le développement complet de systèmes importants. « Avant, Airbus avait une compétence moteur et s’en servait avec les motoristes. Airbus comme les autres constructeurs se sont retirés du leadership technique sur ces équipements et cela créait un obstacle. »

Mais, avec une note d’espoir, il déclare que cette situation « ne va pas durer éternellement »

https://www.latribune.fr 25/04/2023.

 

Tourisme.

 Paris 2024 : ce que pourraient rapporter les Jeux olympiques à Airbnb et ses hôtes.

 

À moins de cinq cents jours du coup d’envoi des festivités où sont attendus 12 à 15 millions de visiteurs, beaucoup se posent la question. Là où certains particuliers y voient l’occasion d’arrondir leurs fins de mois, d’autres craignent déjà des dérives et excès, galvaudant l’esprit olympique. Pour Airbnb, l’enjeu est d’autant plus important qu’il s’agit de ses premiers « grands » JO européens : la plate-forme venait à peine d’arriver en Europe pour ceux de Londres en 2012.

C’est dans ce contexte que le site a commandé une étude au cabinet de conseil Deloitte sur les retombées économiques de ces JO pour ses hôtes, et plus globalement pour la région Île-de-France. L’occasion pour le leader de la location saisonnière, partenaire du CIO, de montrer patte blanche, de faire bonne figure après avoir vexé les hôteliers en leur ravissant ce partenariat si convoité ? De faire taire les polémiques en France où son activité reste contestée ?

« Nous avions envie de comprendre à quoi nous attendre et obtenir une information argumentée et objective sur ce que peuvent représenter ces JO », explique son directeur général Europe, Emmanuel Marill. Cette étude d’une trentaine de pages, dont Le Parisien publie les résultats en exclusivité, chiffre précisément les retombées attendues et souligne en creux le poids économique acquis par le mastodonte américain.

Un gain de 2 000 euros brut par hôte.

Selon les calculs de Deloitte, 130 000 logements et donc autant d’hôtes devraient mettre tout ou partie de leur bien en location sur la plate-forme le temps des JO et ainsi héberger 560 000 touristes en France. « Les hôtes Airbnb devraient gagner autour de 2 000 euros brut (avant impôts et frais divers) en louant leur logement dix jours selon nos estimations pendant les Jeux olympiques et paralympiques, révèle Sidy Diop, associé en charge du rapport. Autrement dit, le revenu par nuit devrait être d’environ 200 euros et représenter une hausse moyenne de 70 % par rapport aux prix pratiqués en 2022. »

Pour les seuls Jeux olympiques (hors paralympiques), l’analyste anticipe un revenu brut légèrement supérieur, d’environ 221 euros par nuit en Île-de-France. Soit une hausse de 85 % du revenu moyen pratiqué en 2022 (119 euros). Ce qui correspond à plus d’un mois du salaire médian français (1 837 euros selon l’Insee). Une manne financière qui peut paraître faible pour un événement qui s’annonce comme celui du siècle pour Paris et sa région.

Deloitte aurait-il vu « petit » en termes de revenus pour ne pas faire d’ombre ou inquiéter le secteur hôtelier ? « Nous sommes partis sur une hypothèse conservatrice, précise l’analyste. Nous avons choisi de nous appuyer sur une hausse des tarifs de 85 %, hausse égale à l’augmentation des prix hôteliers observée pendant les Jeux olympiques de Londres. »

« Selon l’Ifop, 20 % des Franciliens sont prêts à mettre en location leur bien sur Airbnb, l’offre devrait être si forte que les prix vont s’ajuster et le marché s’autoréguler, souligne Emmanuel Marill. Il y aura des annonces aux prix élevés mais elles ne seront pas réservées. »

Un milliard d’euros de retombées attendues

Les hôtes ne devraient pas être les seuls gagnants. L’économie du pays — celle de la région Île-de-France essentiellement — devrait bénéficier des retombées financières de ces locations records. Les 560 000 touristes hébergés dans des logements Airbnb devraient, toujours selon Deloitte, dépenser, en plus de leur loyer, « près d’un demi-milliard d’euros sur la période des Jeux » dans des restaurants, loisirs et sorties diverses. Cette somme devrait elle-même produire — directement et indirectement — des revenus à d’autres secteurs (commerces, transports…) et créer un effet d’entraînement sur l’économie.

Au final, « les touristes qui séjourneront dans des hébergements loués sur Airbnb pendant les Jeux généreraient un milliard d’euros de chiffre d’affaires, 73 millions d’euros de recettes fiscales (dont 15 millions de taxes de séjour) et devraient permettre la création de près de 7 300 emplois équivalents temps plein dans l’année », évalue l’étude.

De quoi rassurer bon nombre de professionnels œuvrant autour d’Airbnb. « On ne peut qu’espérer que ces estimations soient bonnes », commente Éric Jeunemaître, président du Comité régional du tourisme Paris Île-de-France. Lui-même table sur 200 000 emplois créés dans la région grâce aux JO, notamment dans l’hôtellerie et la restauration, et espère atteindre les 50 millions de visiteurs en 2024 (contre 44 millions en 2022). « Avec la Coupe du monde de rugby en septembre, la France profite d’un alignement des planètes et de deux vitrines exceptionnelles, mais les projections sont difficiles, vu la conjoncture et les tensions actuelles. Bien malin qui peut prédire l’avenir », tempère-t-il.

Du côté des détracteurs de la plate-forme, le regard est plus acerbe. « Cette étude n’a pour but que de dédiaboliser les méfaits du business des meublés de tourisme sur notre territoire et de redorer l’image de l’entreprise, s’agace Vincent Aulnay, membre du collectif ParisvsBnB. Oui, il y aura des retombées économiques fortes durant cette période, mais après ? Va-t-on voir encore une vague d’investisseurs jouer au Monopoly dans nos villes ? Trop de jeunes, de foyers modestes ont énormément de mal à se loger, des quartiers se vident, des classes ferment… » Pas de doute, Airbnb joue gros avec ces JO.

https://www.leparisien.fr/ 22/04/2023.

 

Paris je t’aime – Office de tourisme en première ligne pour un tourisme d’affaires durable.

 

La structure multiplie les initiatives en matière environnementale, notamment à l’approche des Jeux Olympiques qui auront lieu en 2024 dans la capitale française. Les explications de Corinne Menegaux, directrice générale de Paris je t’aime – Office de Tourisme.

Paris est la première destination touristique mondiale. Quelle position tient la capitale française sur le segment du voyage d’affaires ?

Paris est l’une des villes les plus importantes en termes d’accueil avec 1 200 congrès, 450 salons et plus de 110 000 événements d’entreprises par an organisés dans la capitale française, avec une fréquentation en hausse (de l’ordre de +20 %) par rapport aux autres capitales. Ce qui démontre bien toute l’attractivité de Paris. Cet ensemble génère 15 milliards d’euros de retombées annuelles. Aujourd’hui, le tourisme d’affaires représente 50 % de notre économie touristique.

Le tourisme est l’un des secteurs les plus polluants. Comment mieux promouvoir un tourisme d’affaires plus responsable ?

Pendant l’été de l’année 2021, nous avons lancé les Assises du Tourisme Durable, notamment dans le domaine des déplacements professionnels. Cela nous a permis de rassembler un certain nombre d’acteurs du secteur autour de grands engagements collectifs.

Il existe, aujourd’hui, une charte d’accueil des grands événements et congrès ; charte approuvée par une soixantaine de signataires. A titre d’exemple, je prendrai celui des signataires issus du secteur de la restauration dont l’engagement comprend l’utilisation de circuits courts, ou bien l’usage du zéro plastique.

Dans le même temps, Paris, en tant que destination, s’inscrit désormais dans la logique du GDS Index, leader des classements internationaux d’analyse et d’amélioration des performances de durabilité des destinations. En 2021, nous y étions classés 55e. En 2022, nous avons gagné 30 places. Notre engagement en matière de durabilité est donc total. La capitale française est fortement mobilisée sur ces sujets.

Qu’en est-il du « Manifeste de l’Hospitalité » que vous êtes en train de  lancer ?

C’est une nouvelle initiative qui s’inscrit dans la suite du travail accompli par la charte des grands événements dont nous avons parlé précédemment. Nous voulons passer de 60 signataires à 1 600, soit globalement l’ensemble de nos adhérents, en faveur d’engagements forts en matière de durabilité et de facilitation du parcours visiteur (depuis le temps d’attente aux douanes aux modes de transport, en passant par la qualité de l’hébergement, une restauration plus durable, etc.). Une première liste d’engagements concrets devrait être publiée au début de l’été.

Les Jeux Olympiques sont organisés à Paris en 2024. A cet effet, d’autres initiatives sont-elles en train de voir le jour ?

Outre le « Manifeste de l’Hospitalité » qui représente un grand enjeu, nous travaillons sur le tourisme d’affaires en conjonction avec l’organisation des Jeux Olympiques. Il est évident que cet événement mondial représente un formidable levier d’attractivité pour Paris et sa région. Il repose sur des valeurs sportives fortes, comme l’inclusion, que nous portons également. Nous accompagnons ce mouvement auprès des organisateurs d’événements étrangers en termes éditoriaux, notamment via le site convention.parisjetaime. Nous avons également créé la plateforme en ligne BienVenue 2024 sous l’égide de la ville. On y trouve une sélection de lieux iconiques qui répondent aux besoins des entreprises souhaitant organiser des événements au moment, ou à proximité temporelle des Jeux Olympiques et paralympiques.

Combien de personnes sont attendues dans la capitale française à l’occasion des JO ?

Nous attendons environ 15 millions de personnes, dont 20% d’étrangers.

https://www.latribune.fr 24/04/2023.

 

 « Entre économie et valeurs, l’indispensable transformation du tourisme ».

 

la tribune de Daniel Fasquelle.

La crise de la Covid-19, entre autres bouleversements, a contribué de manière conséquente au déclenchement d’une nouvelle révolution touristique. Les enjeux de durabilité et la notion de responsabilité ont en effet provoqué une véritable prise de conscience, tant chez les voyageurs que chez les professionnels du secteur. Résultat de ces évolutions sociologiques : les modes de consommation ont souvent radicalement changé. En témoignent les séjours des Français en 2022 : ils sont restés majoritairement dans l’hexagone.

Avec une meilleure compréhension des besoins et une approche holistique du voyageur, les professionnels du secteur ont dû repenser et adapter leurs offres, afin de proposer des séjours qui répondent aux nouvelles préoccupations d’évasion à proximité et de ressourcement de leurs clients. Cette approche a contribué à la bascule de l’économie touristique : autrefois consacrée à l’addition de prestations standardisées, elle est désormais – et inéluctablement – liée à la garantie de la transformation du visiteur : assurer qu’il repartira différent après son séjour, plus reposé, plus riche de découvertes, plus émerveillé, plus inspiré, plus relié avec ceux qui l’accompagnent, plus en lien avec ceux qui l’accueillent.

Résilience. La préoccupation sociale et environnementale constitue dorénavant un critère fondamental dans le choix de la destination : réduction de l’empreinte carbone, adoption de pratiques durables en matière d’énergie, d’eau ou de gestion des déchets… De leur côté, en vue de préserver les environnements naturels des effets nocifs du tourisme, les gouvernements ont mis en place des politiques durables et résilientes, capables de faire face aux futurs défis : la régulation des flux touristiques favorise ainsi l’équilibre et la préservation des paysages.

Mieux consommer : ce credo responsabilise et attire les clients, tout en répondant à leur besoin d’évasion et d’émerveillement. Ils profitent aussi des innovations technologiques, pour personnaliser et réserver en toute autonomie leur séjour. Le voyageur est bien devenu acteur dans l’élaboration de son voyage, qu’il souhaite unique.

Le contexte inflationniste dans lequel nous évoluons n’est pas le seul défi auquel sont aujourd’hui confrontés les professionnels du tourisme. Ils doivent surtout répondre à une quête de sens inédite, qui demande la proposition d’offres, non plus standardisées, mais segmentées, personnalisables et transformatrices. Pour l’économie touristique, l’heure est clairement à la réinvention. Celle-ci est en marche, même si le chemin sera long et escarpé.

Daniel Fasquelle est président de Hauts-de-France Tourisme (Comité régional du tourisme et des congrès des Hauts-de-France), maire du Touquet-Paris-Plage.

https://www.lopinion.fr/ 24/04/2023.

 

Le Maroc de plus en plus ouvert sur le tourisme sportif en organisant de grands événements sportifs.

 

Répondant à une question sur « la politique nationale du tourisme » lors de la séance mensuelle des questions orales, Akhannouch a indiqué que les infrastructures sportives et logistiques dont dispose le Royaume, sous la conduite du Roi Mohammed VI, constituent un modèle à suivre au niveau continental, soulignant que le Maroc organise régulièrement, dans le cadre de la Haute sollicitude dont le Roi entoure le sport et les sportifs, un certain nombre de grands événements sportifs continentaux et internationaux.

Ces différents évènements, dont la plus récente fut la Coupe du monde des clubs organisée dans les villes de Rabat et Tanger, ont été couronnés par « un succès sans précédent au niveau de l’organisation, en plus d’une affluence record du public, faisant bénéficier notre pays de la confiance des fédérations sportives au niveau continental et international ».

Après s’être félicité de l’annonce par le Roi, dans Son message adressé aux participants à la cérémonie de remise du prix « Excellence » de la Confédération Africaine de Football, de la candidature du Maroc conjointement avec l’Espagne et le Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 de football, le chef du gouvernement a assuré que cette candidature tripartite porte le titre de trait d’union entre l’Afrique et l’Europe, augure d’un nouvel horizon dans le partenariat stratégique, consacre une nouvelle génération de coopération et de partenariats et traduit l’unification des efforts et des capacités des continents africain et européen.

La candidature tripartite sera aussi, comme l’affirme le message du Roi, « une candidature de rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens », a tenu à rappeler Akhannouch, notant que le gouvernement, toutes composantes confondues, « s’engage à adhérer à ce processus engagé par le Roi, fort en cela de sa ferme conviction dans la grande importance du sport, en tant que porte d’entrée vers la réalisation du développement, terrain fertile pour l’investissement et mécanisme de promotion du Royaume en tant que destination touristique ».

https://www.msn.com/fr 26/04/2023.

 

Le tourisme de montagne peut être bénéfique pour les écosystèmes et les communautés

 

Le tourisme de montagne a le potentiel d’augmenter les revenus des communautés locales et de contribuer à la préservation de leurs ressources naturelles et de leur culture, s’il est géré de manière durable, selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et du Partenariat de la montagne.

« Mesurer le volume de visiteurs dans les montagnes est la première étape essentielle que nous devons franchir », ont noté QU Dongyu, Directeur général de la FAO, et Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT, dans l’avant-propos du rapport, qui souligne que les  données et indicateurs disponibles sont très limités .

Les deux chefs d’agence ont précisé qu’« avec les bonnes données, nous pouvons mieux contrôler la dispersion des flux de visiteurs, soutenir une planification adéquate, construire des produits durables conformes aux besoins des consommateurs et créer des politiques appropriées qui favoriseront le développement durable et veilleront à ce que les activités touristiques profitent aux communautés locales ».

Le tourisme, bouée de sauvetage pour les communautés de régions montagneuses

L’étude indique que, selon dernières données disponibles (2019), le tourisme international de montagne devrait représenter entre 9% et 16% des arrivées de touristes internationaux dans le monde, soit entre 195 et 375 millions de touristes.

La rareté des données relatives au tourisme domestique n’a toutefois pas permis d’estimer la contribution de ce segment important.

Les montagnes abritent environ 1,1 milliard de personnes dont certaines comptent parmi les plus pauvres et les plus isolées du monde

Les montagnes abritent environ 1,1 milliard de personnes, dont certaines comptent parmi les plus pauvres et les plus isolées du monde.

Parallèlement, les montagnes attirent depuis longtemps les amateurs de randonnée, d’escalade et de sports d’hiver.

Elles attirent également les visiteurs pour leurs paysages spectaculaires, leur riche biodiversité et leurs cultures locales dynamiques.

Pourtant, en 2019, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles, les 10 pays les plus montagneux (en termes d’altitude moyenne au-dessus du niveau de la mer) n’ont reçu que 8 % des arrivées de touristes internationaux dans le monde, signale le rapport, intitulé Comprendre et quantifier le tourisme de montagne.

Le tourisme s’est avéré être une bouée de sauvetage pour de nombreuses communautés dans les régions montagneuses.

Exploiter la contribution du tourisme à un avenir plus durable

Le secteur peut jouer un rôle de premier plan dans la protection des moyens d’existence adaptés à ces écosystèmes fragiles, qui sont confrontés à des menaces permanentes liées au changement climatique et à la surexploitation.

Alors que le secteur se remet de l’impact sans précédent de la pandémie de Covid-19, il est possible de repenser le tourisme de montagne et son impact sur les ressources naturelles et les moyens de subsistance, mais aussi de mieux le gérer et d’exploiter sa contribution à un avenir plus résilient, plus inclusif et plus durable.

Une planification et une gestion efficaces du tourisme de montagne nécessitent une meilleure compréhension de sa taille et de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux.

L’importance socio-économique du tourisme en montagne

Le rapport fournit d’ailleurs des exemples d’approches innovantes pour mesurer le tourisme de montagne et planifier et gérer ses impacts.

Il recommande un effort collectif, impliquant les acteurs publics et privés de l’ensemble de la chaîne de valeur, pour améliorer la collecte, afin d’obtenir une évaluation plus complète du tourisme de montagne.

Il appelle également à un travail concerté pour aider à sensibiliser à l’importance socio-économique du tourisme en montagne et à des politiques ciblées pour créer des emplois, soutenir les petites et moyennes entreprises et attirer des investissements verts dans les infrastructures et la numérisation des services touristiques.

À ce jour, les données disponibles sont très limitées. En effet, tous les pays n’ont pas été inclus dans l’étude. Au total, 46 pays ont été étudiés, notamment les pays considérés comme pertinents pour l’estimation des volumes mondiaux et régionaux de touristes de montagne, y compris en fonction de leurs plus hauts sommets et de leurs chaînes de montagnes les plus importantes.

https://news.un.org/fr 25/04/2023.

 

En Thaïlande, le projet de taxe touristique (encore) reporté.

 

 

Le royaume s’attend à recevoir 30 millions de visiteurs étrangers en 2023. Ici dans la province de Krabi.

Le royaume s’attend à recevoir 30 millions de visiteurs étrangers en 2023. Ici dans la province de Krabi. Adobe Stock

La mise en place de cette contribution était attendue pour janvier puis juin 2023. Les modalités viennent d’être précisées par le gouvernement.

Enième report de la taxe touristique que souhaite mettre en place la Thaïlande. D’abord prévue pour janvier puis juin 2023, elle devrait finalement prendre effet à partir du 1er septembre 2023, a confirmé le 26 avril le ministre du Tourisme, Phiphat Ratchakitprakarn. Le projet, approuvé le 14 février par le gouvernement, prévoit la création d’une taxe de 300 bahts (8 €) pour les voyageurs arrivant en avion et de 150 bahts (4 €) pour ceux arrivant par voie terrestre et maritime.

Tous les étrangers devront s’acquitter de ce droit d’entrée, quel que soit le statut de leur visa. Des exceptions seront accordées aux étrangers résidents ou titulaires d’un permis de travail, aux titulaires d’un passeport thaïlandais ainsi qu’aux touristes transitant dans le pays sur la journée sans y séjourner.

Les frais seront ajoutés au prix du billet d’avion lors de la réservation. «Les discussions se poursuivent avec les compagnies aériennes pour déterminer la méthode de collecte appropriée, conformément aux règles de l’Association du transport aérien international (IATA)», précise le gouvernement thaïlandais sur Twitter. Néanmoins, la méthode de collecte pour les arrivées par voie terrestre et maritime n’a pas encore été dévoilée.

Manne financière importante

Cette annonce intervient alors que le Pays du Sourire connaît depuis le début d’année un rebond de son activité touristique, poussée notamment par le retour des touristes chinois désormais autorisés à voyager hors de Chine. Le royaume s’attend à recevoir 30 millions de voyageurs cette année, contre 11,2 en 2022. La nouvelle taxe devrait rapporter 1,9 milliard de baths (108 millions d’euros) cette année.

Cette somme financera notamment le développement d’activités touristiques durables ainsi qu’une assurance pour les étrangers couvrant les risques d’accident, d’émeute, d’attentat terroriste et de catastrophe naturelle à hauteur de 500.000 bahts (environ 13.700 €). Les risques liés aux Covid-19 et d’autres maladies n’entrent pas en ligne de compte et doivent faire l’objet d’une assurance voyage facultative avant le départ

https://www.lefigaro.fr/ 27/04/2023.

 

 

 

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