Revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 Mars 2023

Aérien

 Le torchon brûle entre KLM et son gouvernement

Le torchon brûle décidément par tous les bouts entre KLM et le gouvernement néerlandais. Alors que la compagnie a engagé un recours en justice contre la décision de La Haye d’imposer une réduction des vols à Amsterdam, un rapport officiel accuse KLM de ne plus respecter ses engagements pris en juin 2020, en contrepartie de l’aide de l’État.

Dans ce rapport très critique, transmis au parlement fin février, le représentant de l’État, Jeroen Kremers, chargé de veiller à la bonne application de l’accord-cadre de 2020, reproche notamment à KLM des réductions de coûts insuffisantes en 2023 et 2024. Le rapport estime aussi que la décision de verser une prime de plus de 1 million d’euros au PDG sortant, Pieter Elbers, lors de son départ en 2022, ainsi que le rétablissement d’une participation aux bénéfices pour l’ensemble du personnel en 2023, contreviennent aux engagements de 2020. Ce qui devrait avoir pour première conséquence de limiter à 10 mois au lieu de 12, le calcul de la participation des salariés aux bénéfices, avec le risque d’amplifier des tensions sociales.

Le représentant de l’État, qui en est à son quatrième rapport, reconnaît pourtant que KLM a rempli ses engagements de réductions de coûts en 2021 et 2022. Ce qui lui a permis de réaliser des résultats annuels 2022 « meilleurs que prévus et meilleurs que ceux de nombreux concurrents », souligne-t-il. Mais selon lui, la direction de KLM, confiée à l’ex-patronne des chemins de fers hollandais Marjan Rintel en juillet dernier, serait sortie des clous cette année, avec des réductions de coûts inférieures de 250 millions d’euros aux objectifs du plan de restructuration validé en 2020, qui visait une réduction des coûts « d’au moins 15 % » d’ici à 2025.

L’écart pourrait atteindre 400 millions en 2024 et 475 millions d’euros en 2025, « ce qui ne permettrait pas à l’entreprise de restaurer sa position concurrentielle, ni de justifier l’aide publique », estime le rapporteur. Au total, KLM aurait perçu pour 4,37 milliards d’euros d’aides, indique-t-il, dont « 2 milliards de subventions salariales » non remboursables.

« C’est plus de 70.000 euros par employé », souligne le représentant de l’État, qui regrette, en autres, que KLM n’ait pas imposé plus d’efforts à ses pilotes et n’ait pas pris les mesures nécessaires pour empêcher une partie de ses personnels navigants de résider à l’étranger, à des fins « d’évasion fiscale ». Un sujet déjà dénoncé dans un de ses précédents rapports, qui avait suscité une certaine émotion aux Pays-Bas.

Pour sa défense, KLM fait valoir que si elle a dû renoncer au gel des salaires et des embauches, c’est pour pouvoir faire face à la reprise du trafic et la pénurie de main-d’œuvre au sortir de la crise, ainsi qu’à la flambée inflationniste. Concernant la prime de son ancien PDG, correspondant à sa rémunération variable de 2019, son versement résulte d’une décision de justice, qui vaut aussi pour l’ensemble du haut encadrement, indique la compagnie.

Quant à la lutte contre « l’évasion fiscale », KLM indique avoir trouvé un accord avec ses syndicats, mettant fin à la gratuité systématique des vols pour les personnels résidant à l’étranger.

Cependant, le principal argument de KLM pour s’émanciper des engagements pris en 2020 reste sa promesse d’avoir remboursé la totalité des aides d’État d’ici au mois d’avril. Selon le rapport, KLM devait encore rembourser 1,387 milliard d’euros à fin février, ce qui devrait lui permettre de récupérer sa liberté d’action en matière de salaires et d’emplois.

Mais selon Jeroen Kremers, KLM ne sera pas pour autant dégagé de toutes obligations vis-à-vis de l’État-actionnaire. « Les conditions d’amélioration de la marge bénéficiaire par réduction des coûts et l’amélioration de la productivité, ont été élaborées dans le cadre d’un plan de restructuration allant jusqu’en 2025 inclus », écrit-il. Par ailleurs, l’avenir de KLM continuera de dépendre « de la politique gouvernementale en matière d’environnement », telle que la décision de réduire le trafic d’Amsterdam-Schiphol de 12 % d’ici à 2024, rappelle le rapporteur.

Une décision contestée en justice par KLM, mais qui aurait tout de même dû, selon lui, être intégrée dans les prévisions budgétaires d’ici à 2025.

https://www.lesechos.fr 10/03/2023.

L’action en justice intentée par les États-Unis pour bloquer la fusion JetBlue-Spirit jette un froid sur les futurs accords entre compagnies aériennes

L’action en justice intentée mardi par le ministère américain de la justice intervient en un temps où les compagnies aériennes américaines peinent à augmenter leur capacité en raison d’une pénurie de pilotes et d’avions. Elles doivent également faire face à des coûts plus élevés en raison de l’augmentation des factures de carburant et de main-d’œuvre.

Les fusions et acquisitions sont un moyen traditionnel pour les entreprises d’augmenter leurs revenus et leurs bénéfices en réduisant leurs coûts. Mais les poursuites engagées par le ministère de la justice pourraient jeter un froid dans les conseils d’administration des compagnies aériennes.

Si le ministère de la justice fait échouer l’accord JetBlue-Spirit, d’une valeur de 3,8 milliards de dollars, les deux compagnies aériennes pourraient envisager d’autres formes de collaboration, notamment des accords de partage de code dans le cadre desquels les compagnies aériennes commercialisent et vendent des billets sur le même vol sous leur propre nom et numéro de vol.

Certains parlementaires démocrates ne sont pas favorables à une nouvelle consolidation du secteur, craignant qu’elle ne nuise aux intérêts des consommateurs. American Airlines, United Airlines, Delta Airlines et Southwest Airlines contrôlent 80 % du marché intérieur.

“Les Américains veulent plus de choix et des prix plus bas pour les billets d’avion, pas une autre fusion géante”, a déclaré la sénatrice américaine Elizabeth Warren sur Twitter mardi.

Selon les analystes, l’action en justice contre l’accord JetBlue-Spirit était largement attendue en raison de la répression par l’administration Biden des grandes transactions entre sociétés cotées en bourse.

En fait, Spirit n’a cessé de la citer comme un risque lorsqu’elle a initialement rejeté les propositions de JetBlue.

JetBlue a fait valoir que l’accord avec Spirit, qui créerait le cinquième transporteur américain avec une part de marché de 9 %, était bon pour la concurrence et lui permettrait de mieux rivaliser avec les grandes compagnies aériennes.

Le ministère de la Justice a déclaré que la fusion envisagée entraînerait “des tarifs plus élevés et moins de sièges, ce qui porterait préjudice à des millions de consommateurs sur des centaines d’itinéraires”.

https://www.reuters.com/ 10/03/2023.

Air France : FO reste le syndicat numéro un, la CGT à nouveau représentative

FO est resté le premier syndicat chez Air France à l’issue d’élections professionnelles marquées par une participation historiquement haute et un retour de la CGT parmi les organisations représentatives, selon des résultats consultés mardi par l’AFP. Le scrutin, qui s’est tenu du 13 février au 6 mars, a connu une participation en hausse par rapport à il y a quatre ans avec 77,83% de votants.

FO, alliée au SNPNC pour les personnels navigants commerciaux (PNC, hôtesses et stewards), a obtenu 20,11% des voix au niveau de l’ensemble de la compagnie, soit une légère baisse par rapport au dernier scrutin (-1,2 point). Suivent la CFDT alliée à l’UNPNC avec 18,55% des voix (+2,1 points), l’Unsa-Aérien avec 16,28% (+3 points) et la CGE-CGC alliée à l’UNAC avec 15,09% (+0,7 point). La CGT, qui n’avait pas réussi à franchir le seuil de représentativité fixé à 10% il y a quatre ans, y est cette fois-ci parvenue avec 10,77% des voix (+1,5 point).

Autre fait notable, le SNGAF, un syndicat de PNC qui avait réussi une percée inattendue avec plus d’un tiers des voix dans le collège des hôtesses et stewards en 2019, a cette fois-ci perdu sa représentativité. Son nombre de voix a été quasiment divisé par deux. Parmi les pilotes, le SNPL garde son écrasante majorité avec 77,35% des voix. Les syndicats SPAF (11,70%) et Alter (10,95%) conservent malgré tout leur représentativité au sein du collège pilotes.

https://www.afp.com/ 07/03/2023.

Tourisme

 L’inflation et la crise du coût de la vie n’empêchent pas les gens de voyager

L’inflation et la hausse du coût de la vie pèsent peut-être sur le porte-monnaie des consommateurs, mais il y a un domaine où beaucoup ne veulent pas réduire leurs dépenses : leur désir de voyager.

Près d’un tiers (31 %) des voyageurs ont déclaré avoir l’intention de dépenser plus en voyages cette année qu’en 2022, selon un rapport récent du Conseil mondial du voyage et du tourisme et du site de réservation Trip.com.

C’est après que la grande majorité (86 %) des répondants ont déclaré l’année dernière qu’ils augmentaient leurs budgets de voyage 2019.

Les consommateurs « dépensent plus pour les voyages que pour toute autre expérience », a déclaré lundi Julia Simpson, présidente et chef de la direction du WTTC, lors de l’ouverture de la conférence sur les voyages de l’ITB à Berlin.

« Nous sommes maintenant en pleine croissance et revenons aux niveaux de 2019, voire les dépassons », a-t-elle déclaré à propos du secteur du voyage.

Le nombre de personnes prêtes à débourser davantage pour voyager pourrait être encore plus élevé, à mesure que les coûts augmentent.

Il y a une vraie déconnexion entre les voyageurs et l’industrie

Plus de quatre personnes sur 10 (43 %) ont déclaré qu’elles augmenteraient leur budget voyage en 2023, tandis qu’un tiers (31 %) le maintiendraient inchangé, selon Expedia Group. Dernière enquête de 11 000 personnes dans 11 pays trouvés.

« C’est important, compte tenu des vents contraires économiques dont nous entendons parler », a déclaré Jennifer Andre, vice-présidente mondiale du développement commercial chez Expedia Group Media Solutions, lors de la présentation du rapport mercredi à l’ITB Berlin.

Ce chiffre reste néanmoins en deçà des attentes de l’industrie – un professionnel du voyage sur six (58%) avait prévu que les vacanciers dépenseraient plus cette année.

Cette inadéquation pourrait laisser les voyageurs en manque.

« Il y a une véritable déconnexion entre les voyageurs et l’industrie », a déclaré Andre.

Déconnexion entre les voyageurs et l’industrie

Alors que de nombreux consommateurs ont déclaré qu’ils prévoyaient d’allouer une part plus élevée de leur portefeuille aux voyages cette année, l’inflation reste la principale préoccupation ayant un impact sur les projets de voyage au cours des 12 prochains mois, selon l’étude d’Expedia.

De nombreux professionnels de l’industrie n’ont pas reconnu que la douleur, classant les risques pour la santé et la sécurité et les restrictions de voyage comme une préoccupation plus élevée pour les consommateurs.

Plus d’un quart (27%) des consommateurs ont déclaré que trouver des prix de voyage atypiquement bas était leur principal critère de voyage cette année – une tendance identifiée par seulement 15% de l’industrie.

L’inflation et la hausse du coût de la vie pèsent peut-être sur le porte-monnaie des consommateurs, mais beaucoup ne sont pas disposés à réduire leurs voyages.

La déconnexion pourrait signifier que les agences de voyage pourraient ne pas fournir aux consommateurs les offres qu’ils recherchent.

« Les professionnels de l’industrie sous-estiment l’impact de l’inflation et la sensibilité actuelle des consommateurs au prix. Dans tous les modes de voyage, d’hébergement et d’activités, les prix bas font partie des trois principales considérations pour les consommateurs », note le rapport.

En fait, les finances tendues ont déjà un impact sur les habitudes de voyage.

« Le consommateur choisit de protéger ses dépenses de voyage », alors même qu’il est confronté à l’inflation et à la hausse des coûts énergétiques, a déclaré Karelle Lamouche, directrice commerciale mondiale du groupe hôtelier Accor, à CNBC Travel.

« Mais parce que c’est plus cher, ils veulent s’assurer d’en tirer le meilleur parti », a-t-elle déclaré, notant que de nombreux clients optent désormais pour des séjours plus longs lorsqu’ils voyagent.

Il en va de même pour les activités pendant le voyage, selon Johannes Reck, fondateur et directeur général de la plateforme mondiale de réservation de circuits basée à Berlin Get Your Guide.

« Les gens sont très sensibles aux prix », a déclaré Reck à propos des consommateurs, qui appartiennent en grande partie à la tranche d’âge des 30 à 50 ans sur sa plateforme. Les clients réservent également plus à l’avance, a-t-il déclaré, ce qui a incité Get Your Guide à lancer une option de réservation maintenant, payez plus tard pour aider les voyageurs à répartir leurs frais de voyage.

Airbnb a également constaté une augmentation du nombre de personnes utilisant la plateforme pour compléter leurs revenus, avec des annonces de chambres privées en hausse de 30 % sur l’année. Dans l’ensemble, 40 % des personnes ayant des annonces ont déclaré que l’hébergement les aidait à réduire leurs coûts de la vie, a déclaré Kathrin Anselm, directrice générale d’Airbnb.

« Voyage de vengeance » ici pour rester

L’enthousiasme des consommateurs pour les voyages a contribué à la reprise de l’industrie après des années de restrictions.

L’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies a déclaré qu’elle s’attend à ce que le marché mondial du tourisme se redresse 80% à 95% des niveaux pré-pandémiques cette année. En 2022, ce chiffre a atteint environ 63 %.

Valence, une destination de vacances populaire sur la côte sud-est de l’Espagne, a enregistré son meilleur mois de janvier pour les arrivées de touristes cette année, selon Ximo Puig, président du gouvernement régional.

« Le tourisme n’est plus un bien d’avoir [thing] », a-t-il déclaré, notant que les visites en 2022 étaient à la hauteur des niveaux de 2019.

« La reprise de Covid a été forte » en Jamaïque, a déclaré le ministre du Tourisme de l’île, Edmund Bartlett, suggérant qu’elle avait atteint 99% des arrivées pré-pandémiques en 2022.

De nouveaux groupes de consommateurs se développent également rapidement ailleurs.

« Les Indiens voyagent en Inde, et ils ne le font pas bon marché – ils dépensent. La classe moyenne indienne a commencé à voyager beaucoup », a déclaré Gopinath Parayil, fondateur de la société de voyages durables basée au Kerala, The Blue Yonder.

Cela rend l’industrie optimiste sur le fait que l’ère des soi-disant voyages de vengeance – dans laquelle les consommateurs ont recommencé à voyager rapidement après l’assouplissement des restrictions de Covid – est là pour rester.

« L’envie de voyager reste forte », a déclaré Olympia Anastasopoulou, secrétaire générale pour la politique et le développement du tourisme au sein du ministère grec du Tourisme. Elle a noté que l’année dernière, le pays avait atteint les niveaux touristiques de 2019, enregistrant des revenus de 18 milliards de dollars. « 2022 a vu la vengeance voyager. 2023 montre qu’elle se poursuit. »

« Le boom des voyages de vengeance va rester », a ajouté Reck.

https://news-24.fr 11/03/2023.

Les français renouent avec le tourisme au Japon

A partir du 11 octobre 2022, les voyageurs de 68 pays et régions ont pu bénéficier des mesures d’exemption de visa. Dans ce sens, le territoire japonais connaît une augmentation très rapide du nombre d’arrivées. Toutefois, ces touristes doivent encore fournir certains documents demandés, outre le visa. En effet, ils doivent présenter :

soit un certificat de vaccination valide (d’au moins 3 doses),

soit un résultat négatif au test PCR. Le test devait être effectué dans les 72 heures précédant le départ.

C’est seulement après la présentation de l’une ou l’autre de ces pièces que les touristes sont autorisés à entrer au Japon.

Tourisme au Japon : une destination de prédilection pour les français

En 2022, le Japon enregistre 3,83 millions de visiteurs, contre 246 000 en 2021. En Europe, Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne sont les premiers pays ayant le plus nombre de touristes au Japon. Au mois de décembre 2022, le taux de touristes ayant visité ce territoire a connu une augmentation de 51,1 % pour le Royaume-Uni, 53,3 % pour la France et 56,5 % pour l’Allemagne face aux chiffres de 2019.

Une collaboration continue avec le secteur touristique du Japon

Il est utile de savoir que tout au long de la pandémie, le JNTO ou l’Office National du Tourisme Japonais avec son département MICE (le Japan Convention Bureau) ont maintenu leurs collaborations avec les professionnels de l’événementiel de tout horizon.

Un exemple de collaboration maintenue.

Le JNTO est en partenariat avec l’Association internationale des organisateurs professionnels de congrès ou IAPCO depuis août 2021. Depuis le début de ce partenariat jusqu’à maintenant, le JNTO échange activement avec le réseau de l’IAPCO. De plus, il s’est entretenu avec d’éminents PCO en leur fournissant des informations sur le potentiel du Japon en tant que destination touristique pour les conférences internationales.

Selon Etsuko Kawasaki, Directrice exécutive du Japan Convention Bureau, le Japon a un fort potentiel académique, technologique et industrielle. Par ailleurs, ce pays est aussi doté de plusieurs ressources. En effet, il possède une belle nature, sa cuisine locale très appréciée et sa culture traditionnelle profondément ancrée. Afin de faire vivre toutes ces facettes du pays, ils ont organisé des voyages de familiarisation en collaboration avec l’IAPCO.

https://www.evenement.com 11/03/2023.

 L’ Algérie, future destination des influenceurs

Ces derniers temps, l’Algérie a commencé se faire connaitre auprès des touristes étrangers qui la découvrent pour la première fois. Agréablement surpris, ces derniers se font du plaisir en partageant leur expérience et les moments forts de leurs séjours en Algérie.

Plusieurs amateurs du voyage s’y intéressent, que ce soit pour ceux qui sont à la recherche dune nouvelle destination et les autres qui ont l’aventure dans l’âme, l’Algérie se révèle comme une destination touristique authentique, avec une riche culture.

En plus du photographe Andrew Studer qui a souligné la ressemblance du Tassili N’ajjer à la planète mars, ou le journaliste britannique Henry Wismayer qui a fait part de quelques instants de son séjour en Algérie, c’est au tour du photographe français Eric Lafforgue, de dévoiler ces plus belles images prises en Algérie.

Eric Lafforgue : « l’Algérie offre une diversité incroyable »

Depuis son premier séjour, à l’âge de 8 ans, à Jibouti, Eric Lafforgue a découvert sa passion pour les voyages vers des pays lointains. En 2006, il décide de partager ses photos prises lors de ses déplacements, sur internet. Un grand pas, grâce à lequel les grands médias et les prestigieux magazines dans le monde ont découvert ce talentueux photographe. Car,en effet, il a été sollicité par de nombreux magazines. Notamment, Nat Geo, Lonly Planet, Geo …

De passage en Algérie, Eric a décidé de partager ces clichés de ce voyage, illustrant quelques merveilles dans ce pays inconnu. SUr son site internet, le photographe français a rappelé que l’Algérie n’était pas un pays touristique, où il a été dangereux de voyager. Aujourd’hui, le pays offre une diversité incroyable et il est sur la voie de devenir la prochaine destination des influenceurs , poursuit Eric Lafforgue dans la description de cet album.

En effet, selon ce dernier, « très bientôt » les influenceurs viendront en Algérie, comme s’ils visitent Socotra et autres destinations populaires. Et ils inonderont le web avec leurs selfies pris dance ce pays, insiste le voyageur français.

https://www.algerie360.com 13/03/2023.

Lviv est prête à accueillir des touristes canadiens, malgré les dangers

Les dirigeants ukrainiens le disent: l’une des plus belles façons d’appuyer l’économie de leur pays mise à mal par l’invasion russe, c’est de venir le visiter, malgré les dangers que cela représente.

« Si vous êtes braves, bienvenus à Lviv », lance le maire Andriy Sadovy, en étendant les bras pour montrer sa magnifique ville.

Le maire a rencontré La Presse Canadienne dans son bureau à l’hôtel de ville, au cœur de la vieille ville.

L’endroit est relativement sûr comparativement au reste du pays. Les rues sont illuminées par les lumières scintillantes provenant des entrées des boutiques indépendantes et des restaurants animés. Des gens déambulent devant les édifices néo-gothiques et de la Renaissance.

Cette charmante vision est interrompue par les signes de la guerre que l’on remarque à tous les coins de rue. L’alarme aérienne sonne presque tous les jours, même si la population y prête moins d’attention. Le couvre-feu a été imposé en vertu de la loi martiale, venant étouffer légèrement la vie nocturne.

Les monuments sont entourés de sacs en jute, placardés et protégés par des obstacles antichars contre d’éventuels obus ennemis. Des sacs de sable sont entreposés le long des fenêtres des caves afin de pouvoir servir d’abris. L’armée a installé des points de contrôle aux entrées de la ville.

En ce dimanche ensoleillé de février, sur la rue principale près de l’opéra de Lviv, un garçon joue à un jeu de carnaval. Il tire sur une photographie du président russe, Vladimir Poutine, avec un fusil-jouet très réaliste.

Malgré les vœux du maire, la municipalité ne peut pas encourager ouvertement les touristes à venir en Ukraine. Il n’existe aucune garantie les prémunissant contre un missile russe, reconnaît Khrystyna Lebed, qui dirige l’office de tourisme local.

Le gouvernement canadien met en garde les Canadiens contre la tentation de se rendre en Ukraine à cause des dangers occasionnés par l’invasion russe. Les assurances-voyages sont difficiles à obtenir et coûtent très cher.

« Cela peut sembler étrange, mais nous invitons les tourismes qui n’auraient pas peur, dit le pdg d’une compagnie ferroviaire, Oleksandr Pertsovsky. L’économie est en difficulté et le tourisme pourrait devenir une source de revenus. »

  1. Pertsovskyi convient que c’est au visiteur de décider s’il se sent assez à l’aise avec le danger. Il souligne que se rendre en Ukraine pourrait être une des meilleures façons pour les Canadiens d’appuyer l’effort de guerre.

« Nous croyons que dès que la situation se stabilisera un tant soit peu, les gens, et les Canadiens en particulier, pourront venir visiter au moins l’ouest de l’Ukraine », souligne-t-il.

Sa compagnie a même créé un itinéraire scénique pour les touristes allant de la Moldavie à Kyiv nommé «Le Train de la victoire». Chaque train est décoré de façon à représenter un territoire occupé par l’armée russe.

L’Office de tourisme de Lviv a réalisé des efforts pour souligner le relatif faible nombre d’attaques à la roquette dans la région par rapport aux autres secteurs du pays, pour indiquer que la ville est située loin des fronts, à environ une distance égale à celle entre Montréal et Washington.

L’agence signale aussi que les hôtels ont leurs propres abris antiaériens.

Le maire Sadovy assure que la population a trouvé des façons innovatrices pour s’adapter aux difficiles circonstances. Ils portent en eux « une résilience, une bravoure et un immense amour de la mère patrie ».

Quand les Russes ont détruit les infrastructures énergétiques, les restaurants et les hôtels ont acheté des génératrices pour poursuivre leurs activités. On peut les apercevoir le long des trottoirs, à l’extérieur de presque toutes les entreprises du cœur de la ville.

De nouveaux restaurants ont ouvert leurs portes dans diverses caves de la ville. Certains établissements sont gérés par des restaurateurs des territoires occupés qui refont leur vie à Lviv.

« Chaque jour, nous avons une nouvelle idée pour démontrer notre résilience », raconte M. Sadovy, qui est maire depuis 17 ans.

Il dit avoir consulté d’autres centres touristiques de pays ayant déjà été confrontés à la guerre, comme la Croatie ou Israël, sur l’art de bien équilibrer l’envie d’attirer des touristes avec les considérations de sécurité liées à la guerre.

Et en échange, ces endroits peuvent aussi tirer des leçons de Lviv. « Aujourd’hui en Ukraine, nous avons des cas très uniques. Notre exemple est très intéressant pour plusieurs maires dans différents pays », avance M. Sadovy.

Et tous ceux qui viennent à Lviv sont «les invités» du maire.

Un an après le début de la guerre, la majorité des touristes viennent des autres régions de l’Ukraine et veulent s’offrir une brève évasion, constate Mme Lebed.

Des Ukrainiens ayant quitté leur domicile, des journalistes internationaux, des travailleurs humanitaires et des délégations politiques venant de pays étrangers, contribuent aussi à l’économie de la ville.

Et le nombre de ses touristes étrangers croît de semaine en semaine.

«[Leur appui est] sans prix», souligne Mme Lebed.

https://www.enbeauce.com 13/03/2023.

La tardive sortie de crise des croisières

Après un retour à la normal tardif, le secteur de la croisière savoure les premiers mois de 2023, et retrouve ses niveaux prépandémiques.

A l’heure d’évoquer le bilan de la crise sanitaire, les mauvais souvenirs remontent à la surface. « Cela a été sanglant pour la croisière », soupire le dirigeant d’une grande compagnie, pas mécontent d’avoir tourné la page. Car, contrairement à d’autres filières touristiques, le retour à la normale a été poussif pour les opérateurs de paquebots, contrariés par les restrictions sanitaires et les réglementations variant d’un pays à l’autre.

Il aura finalement dû attendre le printemps dernier pour que la croisière retrouve son rythme, avec la remise en service progressive de la totalité de sa flotte. Résultat : une année 2022 entravée, des taux de remplissage variant de 60 à 80 % sur l’exercice, et de gros espoirs fondés sur 2023. « Notre objectif est de revenir au niveau prépandémique », résume Luigi Stefanelli, directeur général pour la France de Costa Croisières.

Cela semble bien en prendre le chemin. « Le rythme augmente semaine après semaine, les gens ont vraiment envie de voyager, personne n’en croit ses yeux », s’étonne le dirigeant.

« Merveilleuse surprise »

Même son de cloche du côté de la compagnie norvégienne Hurtigruten qui, malgré la remise en service de toute sa flotte dès le mois de juin 2022, a terminé l’année avec un chiffre d’affaires en baisse de 10 % par rapport à 2019. « Mais la saison d’hiver s’avère exceptionnelle, avec un énorme engouement autour des aurores boréales. Actuellement, les belles semaines s’enchaînent », se réjouit Christine Bois-Beauval, sa directrice pour la France.

Marseille mise désormais sur les croisières de luxe

Le suisse MSC Croisières a lui aussi retrouvé des couleurs. Bénéficiant du soutien de sa maison mère MSC, leader mondial du transport maritime pour qui l’année 2022 a été exceptionnelle, la compagnie a maintenu ses investissements. Elle ressort finalement de la crise avec une flotte dont la capacité a augmenté de plus de 50 %. « Les premiers mois de 2023 sont une merveilleuse surprise », se réjouit Patrick Pourbaix, directeur général pour la France. « Sur la saison d’hiver 2022-2023, nous avons déjà réalisé nos objectifs, soit une hausse de plus de 30 % par rapport à 2019 ».

Forte reprise pour le haut de gamme

D’une manière générale, « on assiste à une reprise forte, avec un retour au même niveau, voire supérieur à 2019 », résume Marie-Caroline Laurent, directrice générale Europe de la Cruise Lines International Association (Clia).

Comme dans d’autres filières touristiques, c’est sans doute encore plus vrai dans le haut de gamme. « Sur les deux premiers mois de 2023, nous observons une hausse de 90 % de notre chiffre d’affaires par rapport à 2019, qui était déjà une année exceptionnelle », selon Hervé Gastinel, patron de la compagnie de luxe Ponant. Même si cette hausse comprend en partie les voyages additionnels (avion, hôtel) qu’elle propose désormais.

https://www.lesechos.fr 14/03/2023.

Etats Unis : le tourisme repart, mais toujours en dessous de ses niveaux pré-pandémie

L’an passé, plus de 50,8 millions de personnes ont visité le pays, en hausse de 128% par rapport à 2021, année où le tourisme était encore largement touché par les limitations des déplacements du fait de la pandémie de Covid.

Le tourisme en provenance et à destination des États-Unis a peu à peu repris ses droits en 2022 sans pour autant revenir à ses niveaux d’avant la pandémie, selon les données publiées mardi par le ministère du Commerce.

Sur l’ensemble de l’année, plus de 50,8 millions de personnes ont visité les États-Unis, en hausse de 128% par rapport à 2021, année où le tourisme était encore largement touché par les limitations des déplacements du fait de la pandémie de Covid-19.

Le total ne représente cependant qu’un peu moins des deux tiers du nombre de visiteurs venus aux Etats-Unis en 2019, dernière année avant le début de la pandémie.

Le niveau de visiteurs se rapproche malgré tout peu à peu de ses niveaux de 2019, puisque les nombre d’entrées en décembre 2022 représente pour sa part près des trois quarts du niveau observé en décembre 2019.

Le tourisme en provenance d’Europe de l’Ouest est celui qui a connu la plus forte hausse

Les Américains se sont en revanche déplacés plus largement à l’étranger, avec un peu plus de 80 millions de départs pour des courts séjours sur l’ensemble de l’année écoulée, soit plus de 80% du niveau observé en 2019, et une hausse de plus de 65% sur un an.

En décembre, le niveau des départs est quasiment revenu à ses niveaux pré-pandémiques, puisque les 8,3 millions de sorties du territoire représentent près de 94% du nombre d’Américains partis en vacances en décembre 2019.

Les Américains ont en effet largement profité des économies qu’ils ont accumulé durant la pandémie et qui continuent de soutenir l’économie américaine malgré la hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed) afin de faire baisser l’inflation, encore à 6% sur un an en février.

Les touristes Américains ont privilégié les pays d’Amérique du Nord et des Caraïbes

Dans le détail, les pays limitrophes des États-Unis, Mexique et Canada, sont les premiers pourvoyeurs et destinataires de courts séjours.

Du côté des visiteurs, outre les deux autres pays nord-américains, le Royaume-Uni, le Brésil et la France sont les principaux pays d’origine des touristes se rendant aux États-Unis.

Le tourisme en provenance d’Europe de l’Ouest est d’ailleurs celui qui a connu la plus forte hausse, avec une multiplication par presque cinq plus d’entrees qu’en 2021, à mesure que les restrictions aux déplacements se sont assouplies.

Les touristes américains ont eux largement privilégié les pays d’Amérique du Nord et des Caraïbes pour partir en vacances (plus de 50% des sorties), devant l’Europe de l’Ouest (20%), à destination de laquelle le tourisme américain a été multiplié par trois sur un an.

https://www.bfmtv.com 15/03/2023.

La Feuille de route du tourisme 2023-2026 permettra de positionner la destination Maroc parmi les plus grandes mondialement

La Feuille de Route stratégique du tourisme 2023-2026, dotée d’une enveloppe budgétaire de 6,1 milliards de dirhams (MMDH), permettra de positionner la destination Maroc parmi les plus grandes mondialement, a affirmé, vendredi à Rabat, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor.

Intervenant à l’occasion de la cérémonie de signature de la convention-cadre pour le déploiement de la feuille de route stratégique du tourisme 2023-2026, présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, Mme Ammor a noté qu’au vu de l’importance que revêt l’expérience client dans la fidélisation des touristes, cette feuille de route devrait permettre un saut quantitatif et qualitatif garantissant une expérience client irréprochable et de positionner la destination Maroc parmi les plus grandes mondialement.

Ainsi, elle a rappelé que grâce à la mobilisation générale de l’ensemble des acteurs et les actions offensives menées en matière d’aérien et de promotion, le Royaume a attiré environ 11 millions de touristes en 2022, soit un taux de récupération de 84% des arrivées de 2019, dépassant la moyenne mondiale de 63%.

“Le secteur a, par ailleurs, récupéré 116% des recettes de voyage en devises par rapport à 2019”, a précisé Mme Ammor, soulignant que cette période de relance a permis de mener une réflexion de fond sur le tourisme marocain de demain, et de se fixer ainsi la vision ambitieuse de doubler le nombre d’arrivées à 26 millions à horizon 2030.

Pour sa part, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé l’engagement de l’exécutif pour le secteur touristique, eu égard le contexte régional et mondial. Il a également fait remarquer que la généralisation de la sécurité sociale constitue une opportunité à saisir par le secteur en tant que potentiel de création d’emplois stables.

De son côté, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, a relevé que le secteur du transport aérien joue un rôle important dans la mise en œuvre de cette feuille de route.

Ainsi, il a souligné l’importance d’adapter les aéroports du Royaume pour accueillir les touristes dans les meilleures conditions.

Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a insisté sur la valorisation du patrimoine culturel riche du Royaume.

Pour le président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), Hamid Bentahar, cette feuille de

“Il s’agit d’une nouvelle étape offensive”, a estimé M. Bentahar dans une déclaration à la presse, affirmant la volonté des professionnels de travailler main dans la main avec le gouvernement pour réussir ce défi et faire du Maroc un champion régional et continental.

Cette feuille de route ambitionne, à l’horizon 2026, d’attirer 17,5 millions de touristes, d’atteindre 120 milliards de recettes en devises, de créer 80.000 emplois directs et 120.000 indirects, en plus de repositionner le tourisme comme secteur clé dans l’économie nationale.

Pour atteindre ces objectifs, cette feuille de route entend transformer le secteur du tourisme en agissant sur tous les leviers essentiels à savoir une nouvelle logique de l’offre articulée autour de l’expérience client et structurée autour de 9 filières thématiques et 5 filières transverses, un plan offensif pour doubler la capacité aérienne et le renforcement de la promotion et du marketing, avec une importance particulière accordée au digital.

Il s’agit également de la diversification des produits d’animations culturelles et de loisirs avec l’émergence d’un tissu de petites et moyennes entreprises (PME) dynamiques et modernes, la mise à niveau du parc hôtelier existant et la création de nouvelles capacités hôtelières et le renforcement du capital humain, grâce à un cadre attractif de formation et de gestion des ressources humaines, pour améliorer la qualité du secteur et offrir de meilleures perspectives de carrière aux jeunes.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, Mme Ammor, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, M. Bensaid, M. Lekjaa et M. Bentahar.

Cette cérémonie a été marquée notamment par la présence de la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, le directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), Adel El Fakir et le président du Directoire de la société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), Imad Barrakad.

https://consonews.ma 18/03/2023.

Le Sultanat d’Oman sans visa pour les français

Afin de revitaliser son secteur touristique et de diversifier son économie, le sultanat d’Oman a annoncé l’exemption de visa pour les touristes de plus de 103 pays -dont la France.

Les citoyens de ces 103 pays (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, membres de l’Union européenne, Japon, Corée du sud, etc.) ont désormais la possibilité de séjourner sans visa à Oman pendant 14 jours. Ils peuvent prolonger leur séjour jusqu’à 30 jours en faisant en ligne une demande de e-visa. Enfin, ils peuvent également demander un visa à entrées multiples valable un an, à condition que leur séjour à chaque visite ne dépasse pas un mois.

Prenant exemple de Dubaï et autres pays arabes, le sultanat d’Oman s’efforce de développer son secteur touristique dans le but de diversifier son économie et de réduire sa dépendance aux revenus pétroliers. Oman travaille ainsi à l’amélioration de ses infrastructures et au développement de nouvelles attractions touristiques, telles que des complexes de luxe, des musées et des sites patrimoniaux. Sa compagnie aérienne Oman Air renforce continuellement son réseau à l’international. Pour cette saison hivernale, elle propose cinq vols par semaine entre sa base de Mascate et l’aéroport de Paris-CDG, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner.

Le sultanat a accueilli 2,9 millions de visiteurs étrangers en 2022 (contre toutefois 4,1 millions en 2019, avant la pandémie de Covid).

https://www.air-journal.fr 19/03/2023