APST > Actualités > APST > La Revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 novembre 2022

Actualités

mail print
  • 21 novembre 2022
  • Par APST

La Revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 novembre 2022

6 logos des partenaires APST

 Avec Les Partenaires de l’APST

 

 

Economie

Start-up : la bulle a-t-elle éclaté ?

Personne n’est invincible, pas même les géants de la tech. Après la publication des mauvais résultats d’Amazon, Meta et Snap fin octobre, près de 800 milliards de dollars de valeur boursière sont partis en fumée. Les « petits » de la tech subissent aussi le désamour des investisseurs. Sur les trois premiers trimestres de l’année, les start-ups ont levé 366 milliards de dollars dans le monde, soit 26 % de moins qu’à la même période en 2021, d’après le site spécialisé Crunchbase. Le troisième trimestre 2022 a été le plus marquant avec seulement 81,1 milliards levés, contre 171,9 milliards un an auparavant (-53 %).

Les nouvelles licornes, ces start-up valorisées plus d’un milliard de dollars , se font de plus en plus rares : 280 sont apparues depuis le début de l’année, contre 460 sur les trois premiers trimestres de 2021. Ces chiffres sont à relativiser… dans le mauvais sens. Les mégalevées de fonds annoncés au premier trimestre 2022 ont en réalité été bouclées fin 2021. « Le ralentissement des investissements a commencé en mars avril et s’est vraiment senti en juillet », souligne Philippe Botteri, associé chez Accel, une des stars du capital-risque mondial.

De la difficulté de mettre un prix

Les tours de table supérieurs à 100 millions de dollars sont aujourd’hui presque portés disparus tandis que ceux à plusieurs dizaines de millions – les séries B et C dans le jargon – se font sur des valorisations égales ou en dessous de la dernière levée, avec en prime, des clauses qui n’avantagent pas toujours les entrepreneurs. « En série B et C, les investisseurs ne savent plus mettre le prix sur une start-up, du coup aucun deal ne se fait », observe Marc Ménasé, fondateur de Founders Future, fonds français spécialisé dans l’amorçage.

Baisse des valorisations, licenciements, M&A… les nouveaux défis de la French Tech

Les mois à venir ne seront pas plus joyeux si on en croit une partie des fonds et experts du secteur. Mais jusqu’à quand ? « Certains parlent d’un redémarrage en janvier, d’autres en juin. C’est très difficile à dire », observe Sophie Sursock, associée chez Move Capital, un fonds de « growth equity » spécialisé dans les solutions tech pour entreprises. Tous les yeux sont rivés sur les Etats-Unis qui donnent le la sur les tendances mais aucun signe de rebond à l’horizon.

Pour l’instant, du côté des investisseurs américains, européens ou asiatiques, c’est l’attentisme, même ceux qui ont les poches pleines. S’ils se mettent à investir, ils soutiendront d’abord les sociétés de leur portefeuille. Mais ils ne pourront pas le faire pour toutes ! « Si vous êtes au milieu ou à la fin de votre fonds, c’est foutu », estime un investisseur.

Si les financements continuent de se tarir, les start-up bientôt à court de cash n’auront plus beaucoup d’options. « Il y a encore des start-up qui vivent dans une utopie en pensant qu’elles vont trouver de l’argent. Si elles ne prennent pas les mesures nécessaires en termes de restructuration, elles vont exploser en plein vol », estime Marc Ménasé, qui, comme beaucoup d’investisseurs, ne regarde plus seulement la ligne « hypercroissance » dans le dossier d’une start-up mais aussi, et surtout, son

Des tendances qui vont rester

Mais contrairement à une levée de fonds qui se boucle en quelques semaines, une opération de fusion-acquisition prend plusieurs mois. Les effets se feront donc sentir seulement courant 2023. Et plus les mois passeront, plus les prix baisseront, ce qui fera rentrer certains patrons fondateurs avec le portefeuille vide en raison des actions de préférence qui favorisent les derniers investisseurs entrés au capital. Beaucoup de travail pour rien…

Au-delà de ces questions de financement, c’est tout un jeu de cartes qui va être rebattu. « C’est assez sain et ça va permettre de purger, de séparer les bons business des moyens », souligne Marc Ménasé. « Les tendances fondamentales qui ont propulsé l’écosystème tech, comme le cloud et l’automatisation sont là pour durer. De nouvelles belles start-up vont continuer à se créer dans les mois à venir », avance Philippe Botteri. C’est d’ailleurs après la bulle Internet que Facebook a vu le jour, et après la crise de 2008 qu’Uber a été créé.

https://www.lesechos.fr/ 10/11/2022.

 

Tourisme

 

Tourisme : 19 % des Français envisagent de partir à la montagne cet hiver

Près d’un Français sur cinq prévoit de partir au ski cet hiver, pour un séjour de 8 jours en moyenne. C’est le résultat d’une étude menée par Ginkoia, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels pour le commerce de sport, et publiée lundi 7 novembre.

81% des personnes qui envisagent de partir ambitionnent de modifier leurs habitudes de consommation pour faire face à hausse des prix.

Malgré une situation économique peu favorable, les Français sont enclins à partir à la montagne cet hiver. Selon le baromètre annuel de Ginkoia dédié aux Français et aux sports d’hiver, 19 % des personnes interrogées disent avoir l’intention de partir. C’est tout de même un point de moins par rapport à l’année 2021.

« C’est encore une excellente nouvelle pour le secteur de la montagne, puisque comme l’année passée, les sports d’hiver restent pour les Français un événement incontournable », déclare Thierry Briet, le directeur général de Ginkoia.

Pour la première fois, les vacances de Noël seront particulièrement privilégiées par les amateurs de ski et les familles. Selon le baromètre, 30 % des personnes ayant l’intention de partir à la montagne veulent le faire à ce moment de l’année. Soit neuf points de plus par rapport à l’année précédente.

Concilier pouvoir d’achat et départ en vacances

Alors que l’inflation ne décroît pas, les voyageurs seront particulièrement attentifs à leur budget. 81 % des personnes envisageant de partir disent vouloir modifier leurs habitudes de consommation, pour mieux faire face à la hausse des prix. Parmi eux, 29 % indiquent qu’ils compareront davantage les prix et 28 % seront plus attentifs au respect de leur budget initialement fixé.

Ces restrictions auront probablement des conséquences sur les secteurs de la restauration et des loisirs : 25 % des voyageurs envisagent de dépenser moins en sorties et au restaurant.

https://www.lemessager.fr 10/11/2022.

Maroc terre de lumières, deuxième vague de communication de l’ONMT

Sept mois après le lancement de la campagne « Maroc, Terre de Lumière », l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) donne le coup d’envoi, ce vendredi 11 novembre 2022, à une deuxième vague de communication, 19 pays sont concernés.

Au cours de la présentation de cette campagne publicitaire, qui cible les consommateurs de 19 pays, le directeur général de l’ONMT, Adel El Fakir, a présenté un bilan des performances de la première vague promotionnelle, et tracé les perspectives de la stratégie marketing nationale et territoriale de l’Office. Les post-tests réalisés ont ainsi confirmé que 60% des touristes internationaux ont été exposés à cette campagne publicitaire sur les marchés cibles (jusqu’à 74% et 80%, en Espagne et en France).

Tourisme : le Maroc retrouve ses performances d’avant-Covid

« Ces performances conduisent à un bond spectaculaire de la notoriété de la destination et une amélioration de son image sur trois critères stratégiques : en tant que destination « Tendance » (+5 points), « Exclusive et Luxueuse » (+9) et caractérisée par sa « Sécurité » (+15 points), devenu un facteur décisif pour les voyageurs du monde », indique l’Office dans son communiqué.

La deuxième vague de communication, lancée ce vendredi 11 novembre 2022, s’appuiera sur un plan média TV sur les grandes chaînes internationales mais aussi dans les cinémas et différentes plateformes sur le net. En ce qui concerne l’affichage, les insertions dans la presse écrite et les réseaux sociaux, cette campagne publicitaire intègre « un important focus régional », indique le communiqué de l’ONMT.

Forum international du tourisme à Meknès : Israël, invité d’honneur de la cinquième édition

« »Terre de Lumière » est une campagne unique face à nos concurrents et doit permettre au Maroc de se positionner dans le Top 10 des destinations mondiales les plus convoitées (…) Notre objectif est de créer des Marques-Destinations modernes, globales et distinctives pour exprimer l’ensemble des expériences Maroc. Cette démarche, qui se construit en partenariat avec les acteurs institutionnels et professionnels, sera structurante pour tous », a déclaré Adel El Fakir.

Sur la base d’une étude technique et sémantique approfondie sur les atouts et attributs des différentes régions au Maroc, 16 destinations à fort potentiel ont été identifiées. Une première série de dix marques a été créée, six autres sont actuellement en cours d’élaboration, explique l’ONMT.

Les nouvelles identités définies pour chacune des destinations s’attachent notamment à identifier et à valoriser les marqueurs qui constituent l’ADN de chacune de celles-ci: monuments et symboliques, particularismes régionaux, naturel ou humain, couleurs et motifs, images et graphisme…

https://fr.le360.m 12/11/2022.

COP 27 : comment le Bhoutan est devenu le champion du bilan carbone

Ils ne sont que trois au monde à pouvoir se vanter d’un tel bilan : le Panama, le Suriname et le Bhoutan. Ces trois Etats absorbent aujourd’hui plus de gaz à effet de serre qu’ils n’en émettent. Au Bhoutan, petit pays de la taille de la Suisse, coincé entre la Chine et l’Inde, les dirigeants n’ont pas hésité à prendre le risque d’affaiblir le moteur de leur économie pour préserver l’environnement , souligne le quotidien économique japonais « Nikkei ».

Comme partout ailleurs sur la planète, le Bhoutan subit depuis des années le réchauffement climatique : il neige moins, les glaciers fondent, les températures augmentent et des rizières apparaissent dans certaines régions du nord du pays.

Une taxe touristique multipliée par trois

Face à cette situation, et alors même que le tourisme représente la première activité industrielle du pays, les autorités ont pris une décision radicale au moment de rouvrir les frontières aux touristes étrangers, en septembre dernier : tripler le montant de la taxe « développement durable » demandée à toute personne qui souhaite visiter le Bhoutan. De 65 dollars, elle est désormais passée à 200 dollars par nuitée. Un moyen de faire contribuer les touristes à l’effort environnemental.

« La protection de l’environnement à long terme est plus importante que l’économie », a déclaré le ministre des Affaires économiques au journal « Nikkei ». Une politique écologique qui remonte aux années 1970, lorsque le quatrième roi du Bhoutan avait interdit toute déforestation dans un but commercial.

Depuis, de nouvelles réglementations et avancées technologiques ont mis le pays sur la voie d’un bilan carbone négatif. Dès 2008, la Constitution exigeait que les espaces forestiers recouvrent au minimum 60 % du territoire, des drones et des images satellites permettent désormais de contrôler toute déforestation illégale.

Recours à l’énergie hydraulique

Autre argument qui explique ce bilan carbone négatif : le mode de production énergétique. Le Bhoutan produit son électricité grâce à l’énergie hydraulique. Selon la Banque asiatique de développement, l’hydroélectricité représente 32,4 % des exportations du pays et 8 % de son PIB.

Le Bhoutan compte 800.000 habitants, l’équivalent de la préfecture de Saga, au sud du Japon, écrit le quotidien nippon, qui invite son gouvernement à s’inspirer de l’exemple bhoutanais : « Alors que des catastrophes naturelles telles que feux de forêt et inondations menacent de plus en plus l’économie, l’heure est venue de nous imprégner de l’expérience de ces ‘pays développés’ à empreinte carbone négative. »

https://www.lesechos.fr/ 14/11/2022.

Tourisme local : tentes 5 étoiles, l’idée de génie d’un Algérien

L’Algérie dispose d’un fort potentiel touristique, mais il lui reste encore des efforts à fournir pour devenir la prochaine grande destination touristique. Malgré ce, ces derniers temps, de nombreux touristes étrangers sont venus passer quelques jours en Algérie, notamment dans le Sahara algérien.

En effet, le désert algérien a rouvert ses portes aux touristes français, après 14 ans d’interruption, suite à un changement au niveau de la carte du Quai d’Orsay. Désormais, la région de Djanet est passée du rouge à l’orange. Et les voyageurs étrangers peuvent enfin découvrir le Sahara algérien.

Voilà le point de départ de l’idée de Hakim Laib. Cet Algérien a développé une chambre d’hôtel mobile, la première certainement en Algérie. En effet, ce projet innovant vient répondre aux besoins des touristes qui choisissent le désert pour y passer leurs vacances.

Un Algérien crée une chambre d’hôtel mobile et revisite le concept de la tente

Gérant également d’une agence de voyage, Hakim Laib qualifie son projet de la « tente merveilleuse », rapporte El Djazeera. Pour offrir un meilleur confort qu’une simple tente, cet Algérien à penser à équiper son projet de toutes les commodités nécessaires pour un séjour touristique idéal. Dont un couchage, un coin d’eau, climatisation, écran connecté…

Grâce à cette idée, Hakim Laib souhaite développer son agence de voyage et produire d’autres « tentes merveilleuses » pour former un hôtel mobile à installer n’importe où en Algérien, dans le désert, mais aussi au niveau des plages algériennes.

Par ailleurs, Hakim Laib, le porteur de ce projet, souhaite que les voyageurs étrangers trouvent, dans son idée, le confort d’un hôtel étoilé dans une infrastructure pratique, à des tarifs raisonnables. Les ambitions de cet Algérien ne s’arrêtent pas à ce niveau, il compte proposer un hôtel mobile qui fonctionne à l’énergie solaire. Avec, notamment, des tentes transformables en salle de sport ou de conférence pour cibler davantage de voyageurs.

https://www.algerie360.com 16/11/2022.

Le projet de taxe d’entrée à Venise de nouveau reporté sine die

La Sérénissime vient d’annoncer le (nouveau) report de son projet de taxe pour les touristes arrivant dans le centre historique. Une mesure particulièrement difficile à mettre en œuvre.

Un véritable serpent de mer. En avril 2022, Venise annonçait par le biais de son adjoint au tourisme Simone Venturini le report de l’instauration de la taxe à destination de ses 30 millions de touristes annuels. Un temps annoncé pour juin 2022, la mesure était décalée au 16 janvier 2023. Cette date vient d’être écartée par la airie et l’échéance reculée à l’été 2023. Contactée par Le Figaro, la municipalité indique que le projet devrait être soumis à un vote avant la période de Noël 2022. Ensuite, six mois devraient être nécessaires à sa mise en application, ce « pour des raisons techniques ».

Cette taxe a de quoi donner du fil à retordre aux autorités : présentée comme un moyen de fluidifier l’accès à la Sérénissime, débordante de touristes, elle se révèle en réalité compliquée à appliquer. Le nœud du problème : le contrôle des billets, particulièrement difficile à opérer. On voit mal la Sérénissime se doter de tourniquets ou de portiques de sécurité à son entrée.

Le montant de cette taxe, en revanche, est déjà défini. Il se situerait entre 3 et 10 euros. Ce prix dépendra de plusieurs facteurs, comme la période de l’année ou le profil du visiteur. Les étudiants, personnes venant rendre visite à un membre de leur famille ou résidents de la région de la Vénétie n’auront pas à sortir leur porte-monnaie. Enfin, les touristes ayant programmé une ou plusieurs nuits dans un établissement hôtelier ou une location vénitienne en seront exemptés, ces derniers devant déjà s’acquitter d’une taxe de séjour lors de leur réservation.

Un QR code et des agents pour contrôler

En fin de compte, seuls les touristes visitant le centre historique de Venise le temps d’une journée seront concernés par cette taxe. La mairie a d’ores et déjà annoncé ses modalités de paiement. Une plateforme de réservation en ligne sera disponible en plusieurs langues. Les futurs visiteurs de la cité des Doges pourront y renseigner leur date d’arrivée. Un billet sous la forme d’un QR code leur sera fourni ; celui-ci pourra être exigé en cas de contrôle par des agents spécialement mandatés par la ville.

Dans tous les cas, malgré les reculs répétés, la mairie ne souhaite pas remettre en cause ce projet. En août 2021, Simone Venturini assurait au Figaro que l’instauration de cette taxe serait «bénéfique pour les restaurateurs et les hôteliers» et que la ville «méritait beaucoup plus qu’une approche “fast-food”» en référence à la surfréquentation touristique. Face aux quelque 40.000 visiteurs journaliers, la ville sort en effet peu à peu les moyens : interdiction des paquebots de plus de 25.000 personnes dans le centre historique en mars 2021 et fermeture des boutiques de souvenirs en avril 2022

https://www.lefigaro.fr 17/11/2022.

Quelles seront les tendances de voyages en 2023 ?

Après deux années marquées par la crise sanitaire, le tourisme est reparti et avec lui de nouvelles envies et de nouveaux comportements émergent. C’est ce que révèle l’étude consacrée aux tendances de voyage pour 2023, menée par Expedia.fr, Hotels.com et Abritel et dévoilée ce jeudi. Parmi elles, le ciné-tourisme, les séjours bien-être originaux et les destinations hors des sentiers battus auront la cote l’année prochaine, comme les capitales culturelles.

En 2023, les envies des voyageurs seront variées. Les villes dynamiques comme les destinations plus confidentielles en campagne et les escapades cocooning innovantes auront les faveurs des vacanciers, décrypte cette étude qui réunit pour la première fois les données des trois marques du groupe Expedia. Des voyageurs qui sont, par ailleurs, de plus en plus inspirés par les films et les séries qu’ils regardent pour arrêter leur choix.

LES CAPITALES CULTURELLES ONT LA COTE

Le tourisme urbain dans les capitales culturelles opère son retour. Après avoir été délaissées ces dernières années au profit des grands espaces, les villes reviennent sur le devant de la scène touristique. «Les voyageurs ont faim d’effervescence urbaine», souligne cette étude qui a constaté, à l’échelle mondiale, une forte demande pour les destinations citadines culturelles bouillonnantes. Certaines sortent du lot. Édimbourg arrive ainsi sur la première marche des destinations les plus recherchées, talonnée par Lisbonne et Tokyo. Dublin et New York viennent compléter ce top cinq suivies de Sydney, Dubaï, Montréal, Munich et Bangkok.

LE CINÉ ET LES SÉRIES INSPIRENT LES VOYAGEURS

Les lieux de tournage attirent de plus en plus. Alors que traditionnellement, ils puisent leurs inspirations de voyages auprès de leurs proches, les habitudes évoluent. L’impact des documentaires, films et séries en streaming est de plus en plus important au point qu’ils sont devenus la deuxième plus grande source d’inspiration pour partir en voyage (20 %), devant les réseaux sociaux.

Plus d’un tiers des Français interrogés (61%) ont ainsi envisagé de visiter une destination après l’avoir vue dans une série télévisée ou un film en streaming, souligne l’étude. Et 40 % d’entre eux ont même sauté le pas. Une tendance qui ne fera que croître en 2023, avec notamment en ligne de mire le Royaume-Uni, l’Islande et la Nouvelle-Zélande, lieux de décors de «The Crown» ou encore «Le hobbit».

LES SÉJOURS BIEN ÊTRE ORIGINAUX : TENDANCE FORTE

Prendre soin de soi figure également parmi les envies des voyageurs. Ainsi en  2022, les séjours bien-être ont connu une hausse des réservations de 30 %. Une tendance qui perdure mais mise plus que jamais en 2023 sur l’originalité.  Pour preuve, la sylvothérapie, le doga – yoga effectué avec un chiot – la thérapie par le rire ou la récolte de fruits ont vu leur cote de popularité grimper par rapport à des escapades plus classiques, à l’instar des traditionnelles séances de méditation ou le coaching sportif, souligne l’étude.

LES DESTINATIONS HORS DES SENTIERS BATTUS SÉDUISENT

Faut-il y voir une conséquence du Covid ? Certainement. Alors que de nombreux Français ont cherché à fuir les lieux bondés après la crise sanitaire, redécouvrant notamment la campagne, les destinations hors de sentiers battus séduisent de plus en plus.

https://www.cnews.fr 17/11/2022.

Transition écologique du tourisme : les outils proposés par l’Ademe

Faire de la France la première destination touristique durable d’ici 2030. C’est un des objectifs ambitieux du plan Destination France lancé par le gouvernement en 2021, et un véritable défi pour un secteur qui a un fort impact sur l’environnement. Très consommateur d’énergie et d’eau, gros producteur de déchets, le tourisme est aussi à l’origine de 11% des émissions de gaz à effet de serre en France (liées au transport pour les trois quarts).

Des outils destinés aux entreprises du tourisme

L’Ademe, Agence de la transition écologique, qui dispose d’un site pour accompagner la transition écologique de tous les acteurs, Agir*, propose également des solutions dédiées aux entreprises du tourisme. Accompagnement méthodologique (outils, guides, retours d’expérience), partage d’expertise (études, labels), soutien financier… Au cours d’un webinaire organisé par l’Académie du Medef en partenariat avec l’Ademe, la coordinatrice nationale Tourisme durable de l’Agence, Aude Andrup, a présenté les outils mis à disposition des professionnels du tourisme et l’ensemble des leviers qui peuvent être actionnés pour s’engager dans cette transition.

Atténuer son empreinte carbone

« En tant qu’entreprise, la première chose à faire pour réduire son empreinte carbone est de réaliser un bilan des émissions de gaz à effets de serre de son organisation », a-t-elle expliqué. Il existe des méthodes génériques pour établir ce bilan, mais aussi des méthodologies sectorielles, dont relate le guide récemment publié par l’Ademe pour la filière Sport, Montagne et Tourisme. L’Agence propose également un centre de ressources dédié en ligne**. « Une fois que l’état des lieux est fait, nous proposons une méthode appelée ACT Initiative » pour aider les entreprises à construire leur trajectoire de décarbonation, puis à l’évaluer. Dans le cadre du Plan Destination France, l’Ademe a été spécialement missionnée par le gouvernement pour expérimenter cette méthodologie pour le secteur du tourisme en 2023-2024.

S’adapter au changement climatique

« Le tourisme est un secteur très peu sensibilisé au changement climatique, alors qu’il est très exposé et très vulnérable aux évolutions du climat », a poursuivi Aude Andrup. Hausse des températures, précipitations, élévation du niveau de la mer, feux de forêt, inondations, modification du paysage, risques sanitaires… On observe « une dégradation du confort touristique en France », qui se traduit par « une dégradation du Sud au profit du Nord et de l’Ouest ». D’où la nécessité « d’anticiper les questions que vont poser la migration spatiale des touristes ».

Quid des emplois, des infrastructures, et du tissu économique des territoires du Sud qui ont basé une bonne part de leur économie sur l’activité touristique ? Comment les collectivités, les entreprises, les sites touristiques et le patrimoine naturel vont-ils pouvoir accueillir ce flux de touristes dans les territoires du Nord et de l’Ouest ? Pour les acteurs du tourisme qui veulent s’engager dans l’adaptation au changement climatique, l’Ademe propose un centre de ressources en ligne et deux modules d’e-learning, ainsi qu’un accompagnement pour réaliser un premier diagnostic, appelé Climadiag.

Agir sur la mobilité et les transports

« L’avion et la voiture sont les principales sources de gaz à effet de serre dans le tourisme », a rappelé la coordinatrice, et il existe aussi des pistes pour agir sur ce terrain. Il est ainsi possible de proposer « des mesures commerciales incitatives », « des informations voyageurs » (sur l’accessibilité en train, par exemple) ou un « accueil vélo » aux voyageurs qui se rendent sur leur lieu de séjour, d’instaurer « le forfait mobilités durables et une politique en faveur des déplacements actifs et partagés » pour les collaborateurs de l’entreprise. Ou encore de promouvoir auprès des fournisseurs «la cyclo logistique pour les livraisons », et de proposer « une offre de service vélo et mobilités partagées et une information sur l’offre de transport disponible » pour les clients pendant leur séjour. Là encore, l’Ademe a publié un guide spécifique sur «la mobilité durable de sa clientèle ».

Investir dans les énergies renouvelables

Réussir sa transition écologique peut également passer par un plus grand recours aux sources d’énergies renouvelables, ce qui permet aussi de réduire sa facture énergétique et ses émissions de CO2. L’Ademe est chargé de la gestion du Fonds Chaleur, « un fonds mal connu par le secteur du tourisme, alors que c’est un outil essentiel », a souligné Aude Andrup, « sachant que la production de chaleur représente 50% de la consommation d’énergie » en France. Ce fonds, qui cible l’habitat collectif, les collectivités et les entreprises, fournit une aide à l’accompagnement de projet et à l’investissement. Pour en bénéficier, «il faut se rapprocher des directions régionales de l’Ademe».

Tenter l’écoconception

L’Ademe dispose aussi d’un service dédié à l’écoconception, qui vise à concevoir un produit ou un service de sorte qu’il soit écoresponsable sur tout son cycle de vie. « C’est une démarche vertueuse qui pousse à être innovant et à se différentier des autres ». L’Agence propose une méthodologie, des aides financières, des aides à la certification « Ecolabel européen Hébergement touristique » et, à partir de janvier 2023, un « Diag Ecoconception », avec Bpifrance

https://www.gazettenpdc.fr 18/11/2022.

 

 

 

Nos adhérents

Rechercher un adhérent

Consultez la liste des professionnels du Tourisme Adhérents de l'APST.
Utilisez le moteur de recherche pour accéder à leurs coordonnées.

ARCHIVES