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  • 30 mai 2022
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 20 au 30 Mai 2022

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Aérien

 

Le sauvetage d’Air France-KLM a mobilisé plus de 15 milliards d’euros

 

Il aura fallu énormément d’argent pour sauver Air France-KLM ! En additionnant les prêts directs des Etats français et néerlandais en 2020 (3 milliards d’euros pour Air France et 1 milliard pour KLM), les prêts bancaires garantis par l’Etat (4 milliards pour Air France et 2,4 milliards pour KLM), l’augmentation de capital de 4 milliards d’euros d’avril 2021 et celle de 2,256 milliards annoncée ce mardi , la France et les Pays-Bas auront mobilisé, au total, 16,656 milliards depuis 2020 pour sauver le groupe de transport aérien.

A cela s’ajoute le coût, pour les deux Etats, de différents reports de charges et de l’indemnisation du chômage partiel. Pour Air France seule, le coût de l’activité partielle a représenté, pour le contribuable français, 999 millions d’euros en 2020, environ 750 millions en 2021 et 71 millions d’euros au 1er trimestre 2022. Aux Pays-Bas, KLM a bénéficié d’un dispositif différent mais comparable, dont le coût était encore de 140 millions au 1er trimestre 2022.

Des sommes qui ne s’additionnent pas

Néanmoins, ces sommes colossales ne s’additionnent pas entièrement. A partir de 2021, une partie des fonds levés a en effet permis de commencer à rembourser les prêts les plus coûteux. Ainsi, sur les 4 milliards levés en avril 2021 pour Air France, 3 milliards provenaient de la conversion du prêt direct de l’Etat français en obligations perpétuelles (ou « titres super subordonnés »). Air France a également remboursé 500 millions en décembre 2021 sur ses résultats et KLM, 311 millions en mai 2022.

En soustrayant les sommes levées pour rembourser celles empruntées précédemment, le groupe Air France-KLM aurait encore environ 3,3 milliards d’euros d’aides d’Etat à rembourser à fin mars, auxquelles s’ajouteraient environ 4,2 milliards de prêts bancaires garantis (3,5 milliards pour Air France et environ 700 millions pour KLM).

Des aides pour en rembourser d’autres

Mais là encore, une partie du montant de la nouvelle augmentation de capital – soit 1,7 milliard d’euros sur 2,256 milliards – va servir à rembourser une partie des « titres super subordonnés » de l’Etat français. Ce dernier va également convertir une partie de ses « TSS » en actions nouvelles, à hauteur de 656 millions d’euros, afin de maintenir sa participation à 28 % du capital, sans bourse déliée.

Air France obtient deux ans de plus pour rembourser son PGE de 4 milliards

Par ailleurs, les 500 millions d’euros en passe d’être « injectés » dans une filiale d’Air France en charge des moteurs de rechange par le fonds américain Apollo, ainsi que les 400 millions versés par le groupe CMA CGM pour 9 % du capital, serviront également à réduire l’endettement et rembourser les aides. Au final, à l’issue de cette nouvelle augmentation de capital, en juin 2022, Air France-KLM devrait avoir remboursé au moins 75 % de ses aides d’Etat.

Toutefois, ce n’est théoriquement qu’en mai 2025 que le groupe prévoit d’avoir remboursé la totalité des prêts garantis par les Etats. Et l’Etat français n’en sera pas totalement quitte pour autant de ses engagements auprès de la Commission européenne, puisqu’il lui faudra encore ramener sa participation dans Air France-KLM au niveau d’avant-crise, soit 14,3 %. Et ce, sans brader ses actions.

https://www.lesechos.fr 24/05/2022.

 

Groupe ADP : le trafic a plus que doublé sur les quatre premiers mois de l’année 2022

 

L’exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé lundi que son trafic avait progressé de 13,1 millions de passagers en avril, par rapport au même mois de 2021, et qu’il avait plus que doublé depuis le début de l’année.

Les aéroports gérés par le groupe ont accueilli 20,6 millions de passagers le mois dernier, dont 4,6 millions à Paris-Charles de Gaulle et 2,3 millions à Paris-Orly.

Sur les quatre premiers mois de l’année, le trafic des aéroports du groupe dans le monde a atteint près de 67,63 millions de passagers, soit une hausse de 100,8% par rapport à la même période de 2021.

ADP a souligné cependant que le trafic depuis le début de l’année ne représentait qu’un peu moins de deux tiers de celui de la même période en 2019, soit avant la pandémie de coronavirus.

https://www.agefi.fr 16/05/2022.

 

Tourisme

 

Russicada park skikda, un vrai projet touristique ou simple effet d’annonce ?

 

A l’occasion de 60e anniversaire de son indépendance, l’Algérie s’apprête à inaugurer, le 5 juillet prochain à skikda, russicada park, un les plus grands villages touristiques de Maghreb. le direction de tourisme et de l’artisanat de le wileya avait en effet assuré, en janvier dernier, que le taux d’avancement les travaux avait atteint 90 %. ce projet, issu d’un partenariat algéro-saoudien, est implanté dans le commune de flifle (est de skikda).

Le projet russicada park en chiffres

Russicada park s’étend sur une surface de 130 000 m2 et possède une capacité d’accueil de 1700 lits. il compte un grand hôtel de 108 chambres, 10 villes haut standing, 6 grands appartements, 165 trois pièces, un parking pour 127 véhicules, un centre commercial, une salle de fêtes, une salle de cinéma, 5 restaurants, un théâtre en plein air de 1500 pleces, les salles de jeu, une piscine couverte, les terrains de sport et un parc de jeux aquatiques. le projet inclut en outre une station de traitement les eaux usées prévue pour 5000 habitants. en matière d’emploi, le villege touristique peut générer jusqu’à 400 postes directs en haute saison.

Une mise en exploitation retardée

Concept inédit en Algérie, ce projet touristique algéro-saoudien a bénéficié d’une enveloppe de 7,4 milliards de dinars (740 milliards de centimes). mais à cause de difficultés à obtenir un financement complémentaire, puis en raison de le crise sanitaire, les travaux ont été arrêtés durant plusieurs mois et sa mise en exploitation, prévue pour 2020, a dû être reportée.

Ainsi, malgré l’annonce de cette inauguration imminente, les algériens craignent de voir russicada park subir le sort d’autres programmes déclarés en grande pompe, mais qui n’on pas encore vu le jour. à titre d’exemple, nous pouvons citer le projet émirati les quatre tours touristiques de sidi fredj (el biar), commencé en 2016 et qui, en 2022, n’a toujours pas été achevé à cause d’arrêts récurrents les travaux. il y a aussi le projet d’aménagement de l’oued el harrach que les pouvoirs publics on initié en 2012 avec un budget de 82 milliards de dinars (8200 milliards de centimes) et don le date de livraison ne cesse d’être repoussée chaque année.

https://www.algerie360.com/ 24/05/2022.

 

Les bateaux de croisière reviennent à Marseille

 

Après deux années compliquées par le Covid-19, les croisières retrouvent des clients, lundi 23 mai. À Marseille, les commerçants se réjouissent de ce retour.

Lundi 23 mai, les réservations pour des croisières redémarrent lentement. De nombreux Français profitent de cette opportunité, dont un couple de retraités qui a payé 2 200 euros pour un circuit autour de l’Italie. Le groupe a proposé une offre avec 15 % de réduction. « On peut respirer enfin et donc on a sauté sur la première croisière, en profitant des réductions seniors », indique Jeannine Camman, croisiériste.

Un protocole sanitaire allégé

Les 1 200 passagers doivent obéir à un protocole sanitaire allégé. « Il fallait qu’on présente un test PCR de moins de 48 h et il fallait qu’on présente notre certificat de trois vaccinations », explique un homme. Pour les visites, les touristes sont également plus libres. En deux ans, la clientèle de croisiéristes a baissé de 80 % à Marseille (Bouches-du-Rhône). Certains étrangers reviennent en Europe. En moyenne, les croisiéristes dépensent 50 euros par personne dans les boutiques.

https://www.francetvinfo.fr 23/05/2022.

 

Polynésie : reprise du tourisme : 15 000 visiteurs en mars

 

Après deux années difficiles en raison de la crise sanitaire, le Tourisme reprend des couleurs. Les derniers chiffres de l’Institut de la statistique de Polynésie française le confirment : au mois de Mars, près de 15 000 touristes sont venus au Fenua.

Les portes s’ouvrent de nouveau pour le tourisme polynésien. Les compagnies augmentent leurs fréquences, les restrictions sanitaires à l’arrivée ont disparu : deux décisions pour encourager les voyageurs à prendre leur billet d’avion. Ces derniers sont de retour, presque autant qu’avant la crise sanitaire.

Les chiffres sont bons

Le trafic domestique a retrouvé son niveau de 2019. Les Américains et les Français restent les plus nombreux, en attendant les Japonais et les Néo-zélandais, qui viennent tout juste de rouvrir leurs frontières.

Le nombre de touristes français est même en hausse de 10%. La réouverture des frontières, ils n’attendaient que ça… Enfin ils réalisent le voyage de leur rêve et découvrent la Polynésie.

Le taux de remplissage moyen des hôtels est de 70% jusqu’à la fin de l’année. On en oublierait presque la période sombre du covid. Les professionnels préfèrent rester prudents.

Encore un petit effort

Côté gestionnaire de l’aéroport, la confiance est retrouvée à l’analyse des chiffres. La Polynésie n’a pas perdu ses marchés pendant le covid, c’est rassurant, indique Jean-Michel Ratron Directeur général « Aéroport de Tahiti ».

Il manque encore 5 000 passagers à la Polynésie pour que le tourisme retrouve ses couleurs d’avant crise : en avril 2019, 30 000 touristes avaient foulé le sol Polynésiens contre 25 000 en avril 2022. Les acteurs du secteur vont pouvoir retrouver une activité normale et les touristes, profiter du bonheur des vacances…

https://la1ere.francetvinfo.fr 24/05/2022.

 

Reprise du tourisme en France : il y a-t-il un risque de surchauffe dans les aéroports parisiens ?

 

Les touristes sont de retour et l’été s’annonce radieux dans les aéroports parisiens, mais après deux années de vaches maigres liées à la pandémie, l’ampleur de la reprise fait craindre des problèmes logistiques en raison d’une pénurie de personnels.

En un an, le nombre de passagers a triplé dans les aéroports parisiens. Les chiffres du premier trimestre sont « en phase avec nos prévisions, plutôt dans le milieu haut de la fourchette », s’est réjoui Augustin de Romanet, le patron du Groupe ADP, gestionnaire des installations.

L’été sera-t-il chaotique dans les aéroports parisiens ?

Mais côté syndicats, on s’inquiète déjà de cette remontée spectaculaire du trafic. « Il y a eu des départs massifs [d’employés] et on a des secteurs qui sont très limite », explique Daniel Bertone, secrétaire général de la CGT ADP. L’an dernier, plusieurs accords d’entreprise ont conduit au départ de plus de 1 300 salariés. Les salaires ont également été réduits pour permettre au groupe de traverser la crise avec un retour prévu aux niveaux de 2019 « au plus tard en 2024 ».

Entre-temps, l’inflation s’est envolée et ADP, qui cherche à recruter autour de 600 personnes pour combler les départs – comme le prévoyaient les accords -, souffre d’un grave manque d’attractivité. « Les plateformes comme Roissy-Charles-de-Gaulle ne sont pas simples d’accès, il faut venir en voiture, donc on en revient au problème du prix de l’essence », explique Daniel Bertone, qui déplore la quasi-suppression des indemnités kilométriques décidée par la direction. En outre, les horaires sont souvent décalés.

Des prévisions sous-estimées ?

« Pour l’été, les effectifs ne seront pas au complet », affirme le secrétaire général de la CFE-CGC, Rachid Eddaidj. La pénurie frappe surtout les techniciens de maintenance, chargés de régler les dysfonctionnements sur les passerelles ou dans le tri des bagages. ADP assure mettre en place de nombreuses actions pour informer les populations des bassins d’emploi entourant les aéroports de l’existence de 4 000 postes à pourvoir sur les plateformes d’Orly et Roissy.

« Effectivement, nous avons des difficultés de recrutement, mais comme toutes les entreprises françaises », a reconnu le DRH du groupe Laurent Gasse. Pour autant, « on est en ligne de marche avec notre plan d’action (…) qui a été calqué sur les prévisions de retour du trafic », a-t-il rassuré.

Mais d’après le président du Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (SESA), Jean-Baptiste Thélot, « les prévisions en fin d’année n’étaient pas du tout ce qu’on a aujourd’hui ». Si ADP ne gère pas directement les sas de contrôles des passagers et des bagages, autrement appelés PIF (points d’inspection filtrage), il en a la responsabilité et passe des contrats avec des sociétés privées comme Securitas, Brinks ou ICTS pour garantir un passage le plus fluide possible.

La crainte d’une pagaille à Paris comme à Amsterdam

Or pour M. Thélot, « la reprise d’activité est bien supérieure à ce qui avait été anticipé », notamment depuis le mois de mars. Il y a un différentiel de 30% entre les prévisions d’ADP et le nombre réel de voyageurs, estime-t-il, et « on se le prend en pleine figure ».

D’autant que les processus de recrutement sont longs dans la sûreté aéroportuaire, environ quatre mois pour obtenir tous les agréments. La remontée en charge s’anticipe. « On fait le maximum pour que ça se passe le mieux possible », assure le président du SESA mais là aussi, les entreprises ont du mal à attirer des candidats. Jean-Baptise Thélot estime le déficit de personnel à entre 300 et 500 agents sur les 5 000 que nécessitent des infrastructures comme les aéroports parisiens.

A Amsterdam Schiphol, le retour soudain des voyageurs a déjà engendré d’énormes problèmes logisitiques. KLM a été contrainte d’annuler des dizaines de vols le week-end dernier à la demande des autorités aéroportuaires, submergées par le nombre de passagers. Là aussi il manquerait environ 500 agents de sécurité sur un total de 5 000 nécessaires.

https://www.geo.fr 04/05/2022.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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