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  • 28 février 2022
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 20 au 28 février 2022

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Aérien

Comment Air France-KLM prépare sa prochaine augmentation de capital

Un actionnaire content est un actionnaire qui revient. C’est le cas de l’État-actionnaire français, qui est satisfait des résultats d’Air France-KLM pour 2021 et participera donc à la prochaine recapitalisation du groupe, dans les prochains mois. (…) Mais aussi des autres actionnaires de référence – l’État néerlandais, Delta Airlines et China Eastern – qui, selon nos informations, devraient participer à cette seconde recapitalisation.

Le montant total de cette future levée de fonds est désormais connu. Comme la précédente, l’objectif d’Air France-KLM est de lever « jusqu’à 4 milliards d’euros », en combinant une augmentation de capital et une émission d’obligations perpétuelles convertibles, considérées comme des quasi-fonds propres.

Contrairement à la première opération de 2020, il ne s’agit plus pour Air France-KLM, de dégager en urgence du cash (le groupe disposant de plus de 10 milliards d’euros de liquidités) mais d’accélérer le remboursement des dettes et des aides d’État. Ceci afin de lui permettre de retrouver du crédit sur les marchés financiers, de reverser des dividendes, mais aussi de pouvoir participer à la consolidation du secteur.

La Commission européenne interdit en effet à Air France-KLM d’investir significativement dans une autre compagnie avant d’avoir remboursé la totalité de ses aides d’États. Un interdit qui lui a probablement déjà coûté la possibilité de faire une offre pour la compagnie italienne ITA Airways

L’opération pourrait donc intervenir rapidement, le groupe étant prêt à agir aussitôt que les cours de Bourse du transport aérien rebondiront, comme ce fut le cas en avril 2021, après l’annonce d’un prochain vaccin contre la Covid.

Reste toutefois pour les dirigeants d’Air France-KLM à déterminer le bon équilibre entre augmentation de capital et émissions d’obligations perpétuelles. Contrairement aux actions nouvelles, ces instruments hybrides ont un coût pour l’entreprise, qui doit servir un intérêt sur 5 à 10 ans. Mais plus l’augmentation de capital sera importante et plus les actionnaires actuels verront leur participation diluée. Et plus le cours est bas, plus la quantité d’actions à émettre serait importante.

La dilution des actionnaires actuels présente toutefois un avantage : permettre à l’État français, dont la participation actuelle dépasse 29 %, de remettre au pot sans franchir le seuil des 30 % au-delà duquel il serait obligé de lancer une offre d’achat sur la totalité du capital.

De son côté, l’État néerlandais, qui n’avait pas participé à la première augmentation de capital et avait vu sa participation réduite de 14 % à 9,76 %, a intérêt à participer cette fois-ci, pour ne pas être dilué davantage. Il pourrait le faire sans bourse délier, en convertissant en actions nouvelles, son prêt direct d’un milliard d’euros à KLM.

Même chose pour la compagnie américaine Delta Airlines, qui avait dû se laisser diluer en 2021, à 6,1 %, faute d’avoir le droit d’investir avant d’avoir remboursé ses propres aides d’État . Un droit qu’elle a aujourd’hui récupéré, comme le prouve sa décision de réinvestir dans Virgin Atlantic. Quant à China Eastern, la compagnie de Shanghai avait remis au pot en 2021, et semble prête à faire de même en 2022 pour maintenir sa part à 10 %.

https://www.lesechos.fr 18/02/2022.

Économie

L’Europe veut renouveler la réglementation « télétravail »

L’Union Européenne tablerait-elle sur une nouvelle réglementation concernant le travail à distance ? Le Parlement européen a en effet fait appel à plusieurs cadres supérieurs de chez WeWork ou Zoom afin de donner leur vision et de participer à l’élaboration de nouvelles politiques en matière de travail à distance.

Selon nos confrères de Pagtour, le PDG et cofondateur de Selina, Rafael Museri, se joindra aux responsables politiques de Bruxelles pour participer à une série de « tables rondes privées sur les politiques de l’Union européenne ». Le Parlement veut rendre le travail à distance « plus sain » en surmontant des obstacles tels que l’isolement et les complications fiscales. Le Conseil de l’Union européenne, qui représente les ministres des gouvernements de chaque pays de l’Union européenne, va également se réunir pour discuter, modifier et adopter des lois, et coordonner les politiques.

Au total, trois tables rondes sont prévues et y seront conviés des intervenants tels que Constance Hadley, maître de conférences et psychologue organisationnelle à l’université de Boston et les membres du Parlement européen Lidia Pereira et Estrella Dura Ferrandis. Ce mouvement mondial de défense des droits a été créé pour représenter les travailleurs à distance et les travailleurs hybrides, et a déjà rassemblé 1,3 million d’adeptes sur les médias sociaux. Selon Skift, Ben Marks veut faire de ce mouvement l’équivalent de Greenpeace pour le travail à distance.

https://www.deplacementspros.com 21/02/2022.

Tourisme

Tourisme : les réservations pour les vacances d’été font déjà le plein

Une tendance corroborée par la fédération nationale des Gîtes de France. Sa directrice, Solange Escure, confirme en effet un fort taux d’anticipation des vacances de juillet et d’août : « selon les départements, nous sommes à un taux de réservation plus élevé de 30 à 40% qu’en 2021, et de 15 à 20% par rapport à 2019. En moyenne, nous avons un mois d’avance sur les niveaux de réservation.» Les données de Campings.com, leader européen de la réservation de camping sur Internet, vont également dans ce sens avec + 145 % de réservations réelles depuis Noël par rapport à la même période en 2021, et + 26% par rapport 2019.

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène d’anticipation. « Les Français sont fatigués de la crise sanitaire et ont envie de vacances et de dépaysement. Ils veulent d’ores et déjà se projeter dans cette période de plaisirs. Ils ont aussi anticipé pour avoir l’assurance de la disponibilité de ce qu’ils souhaitent exactement sans que ce soit trop cher », explique Didier Arino de Protourisme. En effet, ces deux dernières années, à cause des restrictions sanitaires, de nombreux Français ont réservé au dernier moment leurs vacances et ils souhaitent faire différemment cette fois-ci. « À l’été 2020 et 2021, ils n’ont pas toujours eu le choix de leur hébergement et de la localisation précise en réservant au dernier moment. Cette année, ils veulent pouvoir choisir », selon Solange Escure des Gîtes de France.

Un budget en hausse

Grâce à ces réservations anticipées pour la saison estivale, certaines tendances commencent déjà à se dessiner pour les acteurs du tourisme. Il en ressort que les Français ont envie de se faire plaisir. Didier Arino estime une hausse de 150 euros par foyer du budget consacré aux vacances d’été. « Les voyageurs réservent des séjours plus longs, avec des logements plus qualitatifs et prévoient un plus gros budget au niveau des équipements de loisirs », confirme la directrice de la fédération nationale des Gîtes de France qui constate quant à elle une hausse du budget de l’ordre de 10 à 15%. Du côté des campings, 70 % des personnes qui ont déjà réservé leurs vacances se sont tournées vers des établissements 4 et 5 étoiles.

Le type de logement choisi devrait également évoluer cette année alors que la pandémie reflue. D’après Didier Arino, « les deux dernières années, les touristes s’étaient tournés vers des logements individuels par peur du coronavirus. À l’été 2022, il y aura un retour vers les campings et les villages de vacances car les Français ont envie de retrouver les services inhérents à ces structures et ont moins peur du monde. »

Une envie d’étranger pour un tiers des Français

En ce qui concerne les destinations françaises, les clients sont fidèles à leurs habitudes avec un intérêt particulier pour la Bretagne et le Sud de la France, côté Atlantique mais aussi Méditerranée. Et « la Corse retrouve sa position de zone attractive en phase de réservation anticipée », souligne Jérôme Mercier, directeur général de Camping.com.

Cependant, ce fort taux de réservation en avance ne sera pas forcément synonyme d’une année record pour le tourisme français. « 29% des Français envisagent de partir en vacances d’été à l’étranger. Le précédent record était de 30% en 2019, avant le Covid-19 alors que sur les deux dernières années, ils sont en grande majorité restés dans l’Hexagone », affirme Didier Arino du cabinet Protourisme qui précise que les destinations privilégiées sont européennes avec l’Espagne et le Portugal en premier. Des départs à l’international qui seront cependant compensés par la venue des touristes étrangers en France. « Nous percevons un très fort retour des Belges, des Néerlandais, des Suisses et des Allemands. La saison estivale se profile bien, à l’exception de l’Île-de-France à qui les touristes asiatiques vont encore manquer », précise-t-il.

« Les réservations pour cet été accélèrent déjà, les vacanciers ont envie de France, les professionnels retrouvent le sourire », se réjouit quant à lui Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des Petites et Moyennes Entreprises.

Du côté des de la fédération nationale des Gîtes de France, la modération reste tout de même de rigueur. « En termes de réservation, c’est à la hausse en ce moment même mais ça se lissera sur les prochains mois. L’année dernière, nous avions réalisé une année exceptionnelle avec une hausse de 20% par rapport à 2019. Nous espérons que nous atteindrons au moins ce niveau d’activité », déclare la directrice

https://www.lefigaro.fr 21/03/2022.

Groupe Duval s’affirme comme un poids lourd français du golf

Le golf a désormais son champion français des terrains : Groupe Duval. Déjà propriétaire d’UGOLF, premier exploitant en France, la société familiale diversifiée, active aussi dans l’immobilier, le tourisme et les résidences pour étudiants avec sa filiale Odalys, s’apprête en effet à doubler de taille dans le secteur. Elle va reprendre Bluegreen, le principal concurrent, mis en vente par le groupe de distribution d’eau Saur.

La transaction, qui a fait l’objet d’un accord à la fin de l’année dernière, doit désormais être finalisée au cours du premier semestre, après examen de l’opération par l’Autorité de la concurrence. Elle intervient alors même que la crise sanitaire a donné un coup de fouet à la pratique du golf. En 2021, la Fédération française de golf a, en effet, enregistré un nombre record de licenciés, à 436.846.

Un marché français fragmenté

Un engouement qui suscite l’appétit de Groupe Duval. Il vient, par ailleurs, d’acquérir 6 des 11 terrains de Gaia, une entreprise couvrant l’ensemble des métiers de la filière golf. « Le groupe devient un acteur important mais demeure un petit joueur avec une part de marché d’environ 13 % ​sur un marché fragmenté », tempère le directeur général d’UGOLF, Pierre-André Uhlen. La France compte 740 équipements, selon la Fédération française de golf.

Sur le papier, le nouvel ensemble constitué avec Bluegreen et une partie du réseau de Gaia compte 99 terrains dans l’Hexagone, sous divers modes d’exploitation, de la pleine propriété au fonds de commerce en passant par la délégation de service publique ou le contrat de management. UGOLF exploite aussi deux complexes en Nouvelle-Calédonie et un autre en Polynésie.

La filiale de Groupe Duval dispose, en outre, de 7 terrains en Espagne et d’un autre au Rwanda. Enfin, elle propose à sa clientèle l’accès au réseau de partenaires qu’elle a créé, LeClub Golf, réunissant un millier de terrains, dont une centaine en France.

Sixième acteur mondial

L’intégration de Bluegreen, dont « les modalités restent à définir », indique la directrice générale de Groupe Duval, Pauline Duval, se traduirait aussi par un doublement du chiffre d’affaires du groupe dans le golf, soit un total pro forma de 110 millions d’euros. « Nous devenons le sixième acteur mondial », souligne la dirigeante, qui reste à l’affût d’opportunités pour consolider ce réseau, essentiellement à l’international.

L’objectif du groupe familial est d’entrer dans le Top 3 mondial. Le géant américain Troon comptant plus de 600 greens et le numéro trois 140, selon un classement établi par le groupe d’études de marché Statista. « Groupe Duval se développe en Asie et en Afrique. Cela nous donne une base », constate sa patronne.

Avec une approche de la discipline que cette dernière affirme clairement : « Notre ambition est de démocratiser le golf, de valoriser les territoires. Pour nous, la question environnementale est également centrale, qu’il s’agisse de la question de l’eau, de l’utilisation des engrais. De même, nous avons installé des ruches sur la majorité de nos golfs. » Abeilles et amateurs de swing et de putt cohabitent.

https://www.lesechos.fr 18/02/2022.

La Grèce commencera la saison touristique tôt. Ministre : Il existe une forte demande et une excellente dynamique pour 2022

Le ministre grec du tourisme a annoncé jeudi que la saison touristique de cette année débutera officiellement en mars, plus tôt que les années précédentes, rapporte Reuters.

Selon la source citée, après que la pandémie COVID-19 de 2020 a paralysé les voyages dans le monde entier, le secteur du tourisme grec a connu son année la plus faible jamais enregistrée, avec seulement sept millions de visiteurs rapportant quatre milliards d’euros de recettes.

L’industrie, qui représente un cinquième du produit intérieur brut de la Grèce et un pourcentage similaire d’emplois, a commencé à se redresser l’année dernière, cependant, lorsque la saison a officiellement commencé en mai, de sorte que les recettes ont grimpé à 10,5 milliards d’euros, bien en deçà du record historique de 2019, lorsque les recettes touristiques de la Grèce ont dépassé 18 milliards d’euros, rapporte. Agerpres.

« Il y a une grande demande et une excellente dynamique pour le tourisme grec en 2022. Les grands tour-opérateurs, les grandes compagnies aériennes veulent étendre la saison, de mars à décembre. Ce sont des signes solides pour le tourisme grec », a déclaré le ministre du tourisme, Vassilis Kikilias.

Le fait que la saison touristique commence plus tôt signifie que les hôtels qui sont habituellement fermés pendant les mois d’hiver peuvent rouvrir plus tôt et que les tour-opérateurs peuvent commencer à attirer des visiteurs.

L’IOBE, un important groupe de réflexion en Grèce, a prévu le mois dernier que le tourisme aiderait

Selon les prévisions de l’IOBE, en 2022, les recettes touristiques approcheront 80 % à 90 % du niveau record atteint en 2019, lorsque 33 millions de visiteurs ont apporté 18 milliards d’euros au pays.

La Grèce a déjà assoupli les restrictions de voyage imposées pour combattre la propagation du COVID-19 et les visiteurs entièrement vaccinés n’ont plus besoin d’un test négatif pour entrer dans le pays.

« La Grèce est ouverte à tous, dès aujourd’hui. Mais la véritable saison touristique, la saison d’été, commencera pour nous le 1er mars de cette année »

a déclaré M. Kikilias.

Comme la plupart des pays d’Europe, la Grèce a connu une augmentation des infections à coronavirus en janvier, principalement la variante Omicron, mais ces dernières semaines, le nombre d’infections a commencé à diminuer et M. Kikilias indique que les voyageurs sont sollicités.

« Après cette grave crise en termes de santé publique mondiale, les gens ont tendance à vouloir voyager, à profiter des vacances, à dépenser de l’argent et je pense que la Grèce est en pole position », a déclaré le ministre du tourisme

https://theinquirer.fr 21/02/2022.

La Thaïlande relève le niveau d’alerte Covid, consternation dans le tourisme

La Thaïlande a relevé lundi le niveau d’alerte Covid-19 au niveau 4 au motif que le nombre de cas de Covid-19 continuait d’augmenter, suscitant la consternation parmi les professionnels du tourisme et au-delà.

Le ministère thaïlandais de la Santé a fait savoir lundi qu’il avait relevé le niveau d’alerte Covid-19 au niveau 4 suite à une forte augmentation des cas d’infections au variant Omicron dans tout le pays.

Le niveau 4 suppose que les gens sont encouragés à travailler à domicile, à éviter les déplacements interprovinciaux non essentiels, à suspendre les voyages à l’étranger, à fermer les lieux à risque et à éviter les grands rassemblements.

Même si le comité chargé de la gestion de la situation du Covid-19 (CCSA) a indiqué qu’aucun verrouillage n’était envisagé, cela n’a pas empêché la consternation chez les professionnels du tourisme lassés de l’approche du tout sanitaire des autorités qui alimente l’incertitude et fait perdre confiance dans la Thaïlande.

Cesser d’alimenter l’incertitude et l’anxiété

Cité par le Bangkok Post, le président du Conseil du tourisme de Thaïlande, Chamnan Srisawat, a déclaré que l’annonce du passage au niveau 4 allait contribuer à accroître le sentiment d’anxiété chez le gens et exacerber l’inconstance de l’activité commerciale en faisant fluctuer ainsi la demande.

Les Thaïlandais se conforment généralement bien aux demandes officielles et l’on pouvait ressentir mardi les effets de l’annonce dans les rues et les commerces, beaucoup moins animés que les jours précédents, surtout en soirée.

Ce genre d’annonce équivaut à un demi-verrouillage, estime Chamnan Srisawat, qui rappelle que le tourisme repose en bonne partie sur la confiance et nécessite une politique cohérente sans les incessantes volte-face que l’on a pu voir ces derniers mois.

Mais les acteurs du tourisme ne sont pas les seuls à émettre des réserves vis-à-vis de l’annonce du ministère de la Santé. La Chambre de commerce thaïlandaise a prévenu que cela allait miner la confiance des consommateurs, tandis que la Fédération des Industriels thaïlandais a indiqué qu’elle n’approuverait pas de nouvelles mesures de confinement, faisant remarquer que le nombre de formes graves et de décès générés par le variant Omicron n’avaient rien d’exceptionnel.

Se concentrer sur les cas graves et les décès

Avec l’émergence du variant Omicron, le nombre de tests positifs au coronavirus a dépassé les 18.000 cas quotidiens ces derniers jours et le nombre de morts du Covid-19 a atteint 35 décès lundi, soit trois fois plus qu’en janvier. Toutefois, cette situation n’a rien de comparable à celle du mois d’août dernier avec le variant Delta, lorsque le royaume comptait plus de 23.000 cas et 300 morts par jour.

C’est d’ailleurs ce qui amène le président de l’Association du tourisme domestique, Thanapol Cheewarattanaporn, à appeler le gouvernement à se concentrer sur le nombre de décès et de cas graves, et à déployer une politique de santé publique concrète pour apaiser l’anxiété du public.

La Thaïlande comme beaucoup d’autres pays base depuis deux ans sa réponse sanitaire non pas sur le nombre de malades, comme c’était généralement le cas avant la pandémie, mais sur le nombre de cas positifs aux tests, dont une grande majorité se produit en l’absence totale de symptômes chez la personne testée.

Toutefois, la porte-parole du CCSA, Apisamai Srirangson, a déclaré lundi que le CCSA se concentrerait à partir de mercredi sur le nombre de décès et de cas graves, plutôt que sur le nombre de tests positifs.

La semaine dernière, des professionnels de l’hôtellerie et du tourisme avaient appelé le gouvernement à rouvrir complètement le pays aux voyageurs en levant les restrictions sanitaires à partir du mois prochain, estimant que la prolongation des mesures actuellement en place risquent de rendre la reprise difficile et de faire perdre à la Thaïlande de sa compétitivité alors que d’autres pays de la région rouvrent leurs frontières.

https://lepetitjournal.com 23/02/2022.

 

Reprise progressive pour le Tourisme en France

La dernière note de conjoncture d’Atout France dresse le bilan de l’année 2021 pour l’économie touristique. Certes, tous les voyants ne sont pas encore au vert mais l’organisme constate un lent redressement de l’activité et certains signes de reprise incitent à l’optimisme. Ainsi, la France conserve, au niveau des recettes internationales, sa position de leader européen devant l’Espagne et l’Italie. En cumul sur les 11 premiers mois de 2021, les recettes touristiques internationales s’élèvent à 31,4 Md€, contre 26 Md€ en Espagne et 20,6 Md€ en Italie. L’écart par rapport à 2019 est de -40,4 % en France, contre -61,4 % en Espagne et -50,9 % en Italie, ce qui reflète une meilleure capacité de résilience du secteur en France. Par ailleurs, même si le niveau d’avant-crise n’est pas encore retrouvé, l’écart par rapport à 2019 se réduit de mois en mois : -35,5 % en juillet 2021 vs juillet 2019, -25,4 % sur septembre, -16,5 % sur octobre, -10,3 % sur novembre. Côté demande, le tourisme intérieur a été la planche du salut du secteur pour l’Hexagone.

Les Français au rendez-vous

Les volumes de nuitées touristiques marchandes de la clientèle domestique sont ainsi en progression de +12,6 % vs 2020 (en cumul sur les 11 premiers mois) et en retrait de seulement -7,5 % vs 2019. Comparé à 2020, l’ensemble des destinations ont connu une progression des nuitées domestiques, à l’exception des zones de montagne en raison de la fermeture des retombées mécaniques. Au niveau des modes d’hébergement, l’hôtellerie affiche un bilan moins favorable compte tenu de sa plus forte dépendance à la clientèle internationale et aux déplacements d’affaires. L’hôtellerie française a ainsi clôturé l’année sur un recul de son revenu par chambre disponible (RevPar) de 43 % par rapport à 2019 selon le bilan MKG Consulting. Mais, là encore, il faut souligner que la France est le pays européen qui a le mieux résisté (recul du RevPar de 63 % en Allemagne, 72 % aux Pays-Bas, 77 % en Tchéquie).

https://www.lesechos.fr 22/02/2022.

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