APST > Actualités > APST > La revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 février 2022

Actualités

mail print
  • 21 février 2022
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 février 2022

Aérien

Vols France – Algérie : les prix « dépassent l’entendement »

Comme on a pu le constater dans les différentes simulations que nous avons effectuées sur les sites et applications officiels des compagnies aériennes présentes sur le marché des vols entre la France et l’Algérie, les prix des billets d’avion connaissent de nouveaux une flambée en cette période.

La hausse des prix des billets d’avion entre la France et l’Algérie s’explique par l’explosion de la demande depuis le début du mois de février. On peut avancer comme principales raisons pour cette flambée la suppression des tests pour les voyageurs vaccinés ainsi que l’approche des vacances en France.

Mais il y a aussi le nombre de vols. Il s’agit de la principale cause des tarifs élevés pratiqués par les différentes compagnies aériennes entre la France et l’Algérie. Actuellement, une cinquantaine de vols sont autorisés chaque semaine entre les deux pays, contre plus de 60 par jour avant la crise sanitaire.

Le problème ne concerne pas uniquement les vols avec la France. Sur tous les créneaux autorisés par le gouvernement algérien, les prix des billets dépassent de très loin les niveaux pratiqués avant la crise sanitaire.

Prix des billets vers l’Algérie : « Toutes les parties se rejettent la balle »

Pour Samir Chaâbna, les « prix des billets d’avion dépassent l’entendement ». « Les prix dépassent l’entendement. Toutes les parties se rejettent la balle. Les compagnies étrangères imputent la hausse des prix à Air Algérie qui se défend à son tour. C’est l’anarchie totale », a expliqué l’ex-député, samedi sur la chaîne El Hayat.

Samir Chaâbna n’arrive pas à comprendre les raisons des prix exorbitants des billets vers l’Algérie en comparaison avec d’autres pays. Il cite en exemple Vueling, compagnie low cost, qui propose des billets moins chers vers des pays lointains comme le Sénégal et le Liban par rapport à ceux qu’elle opère vers l’Algérie.

 « Les autorités doivent intervenir pour réguler ce marché. Le premier venu fixe les prix, sans tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens algériens qu’ils vivent ici ou à l’étranger »

« Les autorités doivent intervenir pour réguler ce marché. Le premier venu fixe les prix, sans tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens algériens qu’ils vivent ici ou à l’étranger », conclut l’ex-parlementaire.

https://www.visa-algerie.com 13/02/2022.

La Chine se coupe du monde pour bloquer Omicron

Air France a annoncé la nouvelle sur son compte chinois Weibo : les vols AF198 Paris-Shanghai du 17 et 24 février sont annulés. La compagnie Air Canada a, elle, annoncé la suspension de son vol AC025 Vancouver-Shanghai pour les deux prochaines semaines. Mêmes annonces du côté de Russian Airlines, Turkish Airlines, Iran Mahan Airlines, China Eastern Airlines, Sichuan Airlines pour des vols à destination des villes chinoises de Canton et Chengdu.

Toutes ces annulations sont les dernières d’une longue série ordonnées par l’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC). La raison ? La découverte de cas positifs au Covid-19 parmi les passagers de vols précédents.

Depuis juin 2020, les autorités chinoises ont mis en place un système de sanctions à l’encontre des compagnies aériennes (chinoises ou étrangères) lorsque celles-ci transportent des passagers détectés positifs au Covid-19 à leur arrivée sur le territoire chinois ou au cours de leur quarantaine. Dans ce cas, le transporteur est sanctionné par des annulations de vols entrants vers la Chine ou par des limitations des taux de remplissage (à 40 ou 50 %), selon le nombre de cas positifs. Concernant Air France, sept passagers ont été testés positifs à leur arrivée à Shanghai le 28 janvier dernier. La sanction a été immédiate.

Avec l’apparition du variant Omicron en Chine, les vacances du Nouvel an lunaire (1er février) et les Jeux Olympiques de Pékin, les autorités chinoises ont multiplié les sanctions au titre de ce mécanisme dit de « circuit breaker ». Cette récente vague d’annulations de vols diminue une liste déjà considérablement réduite pour le trafic aérien entrant en Chine, avec seulement 200 vols internationaux par semaine, soit 2 % du niveau pré-pandémique. Depuis l’été 2020, seuls 6 vols réguliers sont autorisés par la Chine pour assurer la liaison avec la France (3 pour Air France, 3 pour les compagnies chinoises), contre plus d’une centaine avant la pandémie.

La France prend également des mesures similaires à l’encontre des compagnies chinoises, « en rétorsion des sanctions frappant Air France, jugées incompatibles avec les dispositions de l’accord bilatéral sur les services aériens ».

La situation est inédite depuis le début de l’épidémie il y a deux ans. A l’époque de l’émergence du virus à Wuhan, de nombreuses compagnies avaient décidé de suspendre leurs vols à destination de la Chine, au grand dam de Pékin qui condamnait fermement ces annulations. Aujourd’hui, c’est la Chine qui repousse les vols internationaux par peur du retour de l’épidémie. La Chine, qui a largement endigué l’épidémie sur son sol, pratique une politique de zéro cas et fait la chasse aux cas dit « importés ». La reprise du trafic international n’est pas prévue avant 2024/2025, ont déjà fait savoir les autorités chinoises.

https://www.lesechos.fr 10/02/2022

Spirit Airlines et Frontier Airlines fusionnent pour créer la deuxième low-cost américaine derrière Southwest

Les crises sont souvent vectrices de consolidation, notamment dans le ciel américain. A l’instar des rapprochements de Continental Airlines et United Airlines en 2010 ou d’American Airlines et US Airways en 2013, Spirit Airlines et Frontier Airlines ont annoncé leur fusion. Les deux compagnies à bas coût vont créer un champion du low-cost aux États-Unis, qui se positionnera directement au cinquième rang des opérateurs américains au niveau de JetBlue Airways et d’Alaska Airlines, voire légèrement devant. Il restera néanmoins encore loin derrière des groupes majeurs tels que Delta Airlines, United Airlines et American Airlines, ou encore du géant du low-cost, Southwest Airlines.

En se référant aux résultats de 2021, la future « compagnie combinée » représente un chiffre d’affaires potentiel de 5,3 milliards de dollars et un solde de trésorerie d’environ 2,4 milliards (hors coûts de transaction). Le potentiel de synergies est estimé à 500 millions de dollars par an, principalement grâce à des économies d’échelle et le groupement des achats. Celui-ci sera atteint une fois la fusion pleinement mise en place, ce qui nécessitera l’engagement de coûts ponctuels à hauteur de 400 millions de dollars.

Une fois rapprochées, les deux compagnies vont offrir une flotte combinée de 283 avions, entièrement composée d’Airbus des familles A320 et A320 NEO (version remotorisée du moyen-courrier). Fort des commandes géantes passées par Frontier Airlines – au sein du consortium Indigo Partners – et Spirit Airlines, le futur ensemble possède un plan de flotte pour atteindre 493 avions à l’horizon 2026.

L’ultra low-cost repose également sur la constitution d’un large réseau point-à-point permettant de maximiser le nombre de vols. Et sur ce point, Frontier et Spirit disposent de réseaux relativement complémentaires : la première va apporter son réseau dans l’Ouest et le Midwest, tandis que la seconde amènera ses destinations caribéennes et latino-américaines.

Le montant total de la transaction s’élève à 6,6 milliards de dollars en tenant compte de la prise en charge de la dette nette et du passif des contrats de location opérationnelle.

Le conseil d’administration (…) sera présidé par William Franke, l’actuel président de Frontier mais aussi directeur général d’Indigo Partners, la maison-mère de la compagnie aérienne.

Indigo Partners possède déjà une histoire commune avec Spirit, pionnier du modèle ultra low-cost. Le fonds d’investissement a ainsi détenu une part de la compagnie entre 2006 et 2013, avant de la revendre pour s’engager dans Frontier (qu’il détient à près de 83 %). William Franke était déjà aux manettes à l’époque, et a occupé la présidence de Spirit pendant ces sept années.

Rendu célèbre par ses énormes commandes groupées pour plusieurs compagnies, Indigo Partners est également impliqué dans Jetsmart (Chili), Volaris (Mexique) et Wizz Air (Hongrie).synergie sur les couts, on oublie les synergies sur les recettes,

https://www.latribune.fr/ 13/02/2022.

Tourisme

Pourquoi les entreprises limiteront durablement les voyages d’affaires

Très affaiblis, les voyages d’affaires découvrent qu’ils sont touchés par un Covid long. Le retour à la normale n’est toujours pas en ligne de mire, et certains assurent qu’il n’arrivera jamais. Les commerciaux et les techniciens, indispensables au business, sont certes repartis sur les routes, mais pas toujours au même rythme. Les top managers (en particulier les PDG) ne voyagent plus autant qu’avant. Déplacements domestiques, européens ou intercontinentaux… Plus la distance est importante, plus l’écart avec les niveaux d’avant-crise est important. L’an passé déjà, Bill Gates prédisait que 50 % des voyages d’affaires allaient disparaître. Plus optimistes, certains affirment que seuls 25 % des voyages long-courriers seraient perdus. Si le diagnostic est difficile, tout le monde reconnaît que le manque à gagner est colossal. Des pans entiers de l’économie sont touchés. Opérateurs de transports (compagnies ferroviaires, loueurs de voitures, compagnies aériennes), hôteliers, restaurateurs, organisateurs de congrès, agences de voyages… Une myriade d’entreprises tentent de tenir et de s’adapter.

En première ligne, les compagnies aériennes. Aux États-Unis, le 23 janvier, les ventes hebdomadaires de billets d’avion aux entreprises accusaient une chute de 63 % par rapport à 2019. «C’est un coup très dur. S’ils ne représentent que 25 % des passagers, les voyageurs d’affaires, qui prennent des tickets flexibles et plutôt en business class, génèrent 55 % à 75 % des profits des compagnies aériennes», explique Xavier Tytelman, spécialiste de l’aéronautique au cabinet de conseil Starburst.

Les compagnies généralistes (Air France, Lufthansa, United Airlines…) sont plus touchées que les low cost (Ryanair, WizzAir…), centrées sur la clientèle loisir. La SNCF, qui engrangeait 40 % de ses revenus sur le TGV avec les professionnels, est aussi en grande souffrance. «Au mois de janvier, 75 % des professionnels ne sont plus dans les trains», constate Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Depuis la levée de l’obligation du télétravail, le recul des voyageurs d’affaires sur le rail est encore de… 60 %. Pour les inciter à revenir, la SNCF multiplie les petits prix pour les entreprises. Elle espère se rattraper en prenant des parts de marché à l’avion et à la voiture.

En attendant que les multinationales réenclenchent la machine des voyages, les agences de voyages cherchent, pour leur part, à attirer davantage de petites entreprises – qui ont besoin de se déplacer en France. Pour beaucoup de grandes entreprises encore (Sanofi…), seuls les déplacements jugés essentiels au business («business critical») sont autorisés, à l’étranger. Chez Nestlé France, ils doivent être validés par le président, et ce jusqu’au 31 mars.

Chez JPMorgan, les banquiers ne se déplacent à l’étranger – en Europe ou aux États-Unis – que pour rencontrer des clients. Les réunions à Londres avec des membres de la banque ne sont pas d’actualité. «Notre activité est à 35 % de ses niveaux d’avant-crise, déplore Yorick Charveriat, président d’Amex Global Business Travel France. Nous espérons revenir à 70 % d’ici la fin de l’année.» Actuellement, ses équipes vendent des billets de train, des nuits d’hôtel et très peu de vols, pour des PME, des entreprises du BTP et des marchés publics.

«Malgré une reprise fin janvier, les réservations des voyageurs d’affaires accusent encore 45 % à 50 % de recul depuis le début de l’année»

Les hôteliers se désespèrent d’avoir perdu leur clientèle la plus fidèle. «Malgré une reprise fin janvier, les réservations des voyageurs d’affaires accusent encore 45 % à 50 % de recul depuis le début de l’année», confie Olivier Cohn, directeur général de Best Western France (300 hôtels). Pour diversifier les sources de revenus, la plupart des grandes chaînes aménagent des espaces de coworking et ciblent les vacanciers. Avant la crise, 60 % de l’activité d’Accor provenait des voyageurs d’affaires. Le groupe mise comme jamais sur ses marques lifestyle (Mamma Shelter, Jo&Joe…) pour faire venir des familles, des étudiants…

Saint-Gobain veut réduire de moitié ses voyages

En deux ans, les visioconférences, sur Teams et autres Zoom, sont entrées dans les mœurs, à tous les niveaux de responsabilités. Elles ne disparaîtront pas avec la fin de la pandémie. Chez Carrefour, les comités exécutifs se déroulent en partie en visio ; au Crédit agricole Consumer Finance, les réunions de conseil d’administration ne sont plus systématiquement en présentiel. «Les entreprises, qui préparent l’après-crise, partent de ce constat: 60 % des voyageurs d’affaires sont à l’aise avec les visioconférences et la productivité des réunions est satisfaisante, qu’il s’agisse de développement commercial ou de relations internes», précise Bruno Despujol, associé chez Oliver Wyman.

Saint-Gobain veut réduire de moitié ses voyages par rapport à 2019. «Nous avons appris à être efficaces en travaillant à distance. Nous allons capitaliser sur cette expérience en mélangeant digital et présentiel, afin de limiter les voyages à ce qui est critique», précise le spécialiste des matériaux de construction. «Les réunions à distance et les visioconférences ont démontré qu’elles fonctionnaient très bien dans de nombreux cas», ajoute-t-on au Crédit agricole. Efficaces, économiques, elles permettent en plus aux entreprises de concrétiser leurs «ambitions de décarbonation».

Chez Thalès, en plus de recourir plus systématiquement aux outils de communication à distance, les réservations sont privilégiées à bord d’avions moins gourmands en carburant, donc moins polluants. «Après les salaires, le budget voyages représente souvent le deuxième ou troisième poste de dépenses, rappelle Jean-Pierre Lorente, PDG de Selectour Bleu Voyages, qui compte sept centres d’appel dédiés au voyage d’affaires. Avant la pandémie, elles regardaient peu le retour sur investissement des voyages. C’est fini.» Chez Kellogg’s (Frosties, Pringles…), les limitations de voyages et de réunions pour les managers et les commerciaux ont contribué à faire baisser de 20 % les frais généraux et administratifs. Faire sa valise va devenir d’autant plus rare que les tarifs augmentent, en particulier ceux du pétrole.

https://www.lefigaro.fr 13/02/2022.

Faire du tourisme une «priorité nationale» : l’appel au secours du secteur aux candidats à la présidentielle

Pour que la France conserve son titre de première destination touristique mondiale, de grands noms du secteur appellent à mettre l’accent sur le numérique et les formations d’excellence.

Alliance France Tourisme (AFT), association qui regroupe une vingtaine de grands groupes du secteur (Accor, Homair, Pierre et Vacances, GL Events…) interpelle les candidats à la présidentielle avec une dizaine de propositions pour «souligner l’enjeu national que représente le tourisme». «C’est un des secteurs les plus importants de l’économie, le plus créateur d’emplois et le plus touché par la crise Covid », a expliqué à l’AFP Dominique Marcel, président de l’association. Le secteur du tourisme représentait, en 2019 avant la pandémie, 7,4% du PIB en 2019 et 9,5% des emplois.

Maintenir la France au premier rang

Parmi la dizaine de propositions tirées du livre blanc que l’association a publié en octobre, les professionnels du secteur estiment «urgent» de restructurer «la dette Covid» sur 10 ans à taux fixe afin de «sauvegarder la relance». «Beaucoup d’entreprises sont dans des situations très difficiles», selon M. Marcel et «la concurrence avec les autres pays va s’exacerber». «La France n’est déjà plus le premier pays en termes de dépenses touristiques», prévient-il.

Autre proposition «urgente» selon Alliance France Tourisme : la souveraineté numérique. «Le secteur du tourisme numérique doit faire l’objet de régulation et les données doivent être recueillies pour être traitées comme une question stratégique pour l’économie française.» Les entreprises touristiques sont en effet de plus en plus dépendantes de la visibilité en ligne et pour faire face aux «professionnels étrangers de l’e-tourisme rémunérés par des commissions conséquentes», l’AFT qui demande la «mobilisation des moyens de l’État (Insee, Banque de France, ministère de l’Économie) alliés aux Régions et grandes entreprises du secteur».

À plus long terme, l’association met l’accent sur la formation et l’apprentissage et demande la «création d’un pôle éducatif d’excellence trans-sectoriel visant à attirer les talents du monde entier et exporter un savoir-faire en termes de formation en tourisme».

Les instances du secteur du tourisme doivent également être repensées, estime l’AFT. «Le tourisme a besoin d’une approche globale et d’une stratégie collective», estime M. Marcel. Pour l’association les Régions pourraient être un bon relais de cette stratégie. «Il ne faut pas perdre de temps, lance Dominique Marcel, il ne faut pas croire que parce que nous avons une forte reprise, les problèmes seraient réglés. Il faut investir».

https://www.lefigaro.fr 10/02/2022.

Amiens, troisième meilleure destination touristique d’Europe

Amiens vient d’être reconnue troisième meilleure destination touristique d’Europe. Elle devance même des capitales comme Londres, Rome ou Athènes.

C’est ce que l’on appelle un vrai coup de projecteur : la ville d’Amiens (Somme) vient d’être élue troisième meilleure destination touristique d’Europe par le site European Best Destination, un site de voyage qui fait la promotion de la culture et du tourisme sur le vieux continent. L’annonce a été faite par la Région Hauts-de-France.

Au classement, la ville d’Amiens, qui a collecté 58 114 votes, est seulement devancée par Ljubljana en Slovénie qui a obtenu 75 642 voix et Marbella, station balnéaire de la Costa Del Sol, dans le sud de l’Espagne, qui ne récolte que 3 000 voix supplémentaires (61 401 votes).

Mais surtout, la capitale amiénoise devance des villes dont il n’est plus nécessaire de faire la promotion comme Londres (Angleterre) qui termine à la septième place (38 116 voix), Istanbul en Turquie (10e, 29 414), Prague en République Tchèque (12e, 11 089), Rome (Italie) (13e, 10 963) ou bien encore Athènes (Grèce) (15e, 5 024).

A noter également qu’Amiens est la seule ville française qui a obtenu des suffrages parmi les vingt premières destinations titrées. Excusez du peu.

Et comme une récompense n’arrive jamais seule, Amiens a été reconnue comme meilleure escapade familiale en ville. Joyau caché au cœur de la ville, les Hortillonnages ne sont pas en reste et ont été élus plus beau parc urbain en Europe.

https://actu.fr 13/02/2022.

Les box séjour et week-end ont-elles toujours la cote auprès des Français ?

  • Malgré des chiffres de vente en baisse pendant les vagues de fortes contaminations au Covid-19, le coffret cadeau week-end/séjour conserve son attractivité.
  • Désormais, les Français plébiscitent les périples nature.
  • L’envie de partager un moment convivial et de se retrouver à plusieurs se fait ressentir après des mois difficiles.

A quelques jours de la Saint-Valentin, ils sont nombreux à avoir pensé offrir un coffret week-ends/séjour à leur moitié. Sans compter qu’ils peuvent aussi profiter du cadeau de l’autre ! D’ailleurs, selon Wonderbox, 70 % des acheteurs sont des acheteuses, âgées de 20 à 45 ans, qui offrent un coffret à leur conjoint, ou à leur famille.

Mais force est de constater que depuis le début de la crise sanitaire, ce type de présent est moins souvent offert. « Si l’on compare à 2019, les ventes de coffrets cadeaux ont chuté de 32 % en 2020, et de 11 % en 2021 », détaille Fabrice Lépine, Directeur Général de Wonderbox. La baisse est plus flagrante lorsqu’on se focalise sur les ventes en magasin, avec « 45 % de baisse en 2020, et 18 % en 2021 ». Pour autant, les ventes de coffrets sur Internet n’ont jamais battu de l’aile. « On a observé une croissance en 2020 de 40 % par rapport à 2019, et une croissance en 2021 de 30 % par rapport à 2020 », constate Fabrice Lépine. Tendance que confirme Stéphanie Bodak, témoignant d’un « changement de comportements d’achat avec un développement des achats en ligne ». Pour Guy Raffour, Directeur du cabinet d’études marketing Raffour interactif et expert tourisme, l’utilisation de coffrets cadeaux séjours n’était « pas adaptée à cette période de pandémie ». Les consommateurs ont été frileux à l’idée d’investir dans un coffret « au moyen et long terme », à cause d’une visibilité trop mauvaise.

 « Les gens cherchent la campagne, la montagne, à s’éloigner des centres-villes »

Mais la donne pourrait changer lors des prochains mois, l’épidémie de  Covid allant peut-être laisser aux Français un peu de répit, en leur redonnant la fibre voyageuse. Et le marché du coffret cadeau week-end/séjour en France pourrait à nouveau surfer sur une vague d’acheteurs en quête d’une nouvelle manière de dépenser ses jours off. « On a constaté une grande attractivité des séjours avec une thématique Insolite. Dans le top 10 des ventes, trois des produits le sont, comme les nuits dans des yourtes, tipis, roulottes, cabanes… », explique Stéphanie Bodak, chief brand officer chez Smartbox. « Le coffret n° 1 des ventes, avant-première vague de coronavirus et après quatrième vague, ce sont les nuits en cabanes, yourtes, bulles transparentes… », confirme Fabrice Lépine. « On va dans des lieux où on n’est pas contraints puisqu’on veut sortir, se changer les idées et être autonome ; les priorités ont changé », explique Guy Raffour. Parallèlement à ces tendances, l’appel de la nature se fait également ressentir. « Les gens cherchent la campagne, la montagne, à s’éloigner des centres-villes », complète l’expert tourisme.

Du côté des destinations, le groupe Wonderbox avance que 95 % des ventes de coffrets cadeaux concernent des voyages en France. Et sans surprise, ce sont les régions françaises où regorgent la faune et la flore qui sont plébiscitées. Celles aussi où les Français sont le plus susceptibles de trouver de la tranquillité. « Toute la façade Ouest, Normandie, Bretagne, jusqu’en Aquitaine, est très prisée, commente Fabrice Lépine. Tout comme la Nouvelle-Aquitaine, ou l’Auvergne ». Des régions, comme la Normandie ou la Bretagne, qui sont toujours attractives pour les parisiens, étant « dans la zone à 2-3 heures de Paris », rajoute le Directeur Général de Wonderbox. « Nous avons d’ailleurs sorti en 2020 une gamme très régionale, que nous avons renforcée en 2021, constatant l’engouement pour le tourisme local ».

Partir pour se retrouver

Au-delà du choix de la destination, les Français sont également en recherche d’occasions pour se retrouver et se faire plaisir. « Il y a un besoin vital de partir », explique Guy Raffour. En effet, « passer du temps avec leur famille, aller au restaurant et partir pour un week-end est le top 3 des choses que les Français ont le plus envie de faire après le Covid-19 », selon Stéphanie Durak. Pour répondre à cette demande, un coffret « séjour tout compris » a été lancé en octobre 2021 par Wonderbox, proposant « la nuit, le petit-déjeuner, la restauration et l’activité », d’après son Directeur Général. Smartbox, quant à lui, a développé sa gamme « séjours gourmands », comprenant « le séjour et la dégustation de vins ».

Et pour ceux qui n’ont pas encore pu profiter de leur coffret à cause du Covid-19, pas de panique, puisque les deux groupes confirment faire preuve de souplesse quant aux durées de validité. « Ayant constaté plus de demandes de prolongation de validité, nous avons fait preuve de flexibilité et ajusté nos conditions », assure Stéphanie Bodak. Quant à Wonderbox, Fabrice Lépine garantit que les clients « peuvent avoir un coffret qui a 10 ans dans les mains ».

https://www.20minutes.fr 14/02/2022.

Les Baléares gèlent leur parc hôtelier pendant quatre ans pour éviter la saturation touristique

Le gouvernement régional des Baléares (Espagne) a adopté vendredi une loi interdisant d’augmenter le nombre de chambres d’hôtels ou de logements touristiques pendant quatre ans. L’objectif est de limiter le risque de saturation touristique lorsque la crise liée au Covid-19 aura pris fin.

Ce texte rend ainsi impossible la création de nouvelles chambres d’hôtel et la commercialisation de nouveaux logements touristiques dans l’archipel espagnol jusqu’en 2026. Passé ce délai, il reviendra aux conseils insulaires des quatre îles des Baléares (Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera) de fixer leurs limites.

Une mesure critiquée par l’opposition

L’objectif est de « miser sur la qualité » de l’offre touristique plus que sur sa quantité, a assuré sur Twitter la présidente socialiste de la région, Francina Armengol, en défendant une mesure tournée « vers l’avenir ». Il faut penser « non seulement aux visiteurs mais aussi aux habitants, aux travailleurs et au territoire », a insisté l’élue, jugeant nécessaire de ne pas revenir au modèle de l’avant pandémie, une fois passée la crise sanitaire.

Cette mesure a cependant été critiquée par l’opposition, à l’image du Parti Populaire (droite), qui a regretté que le gouvernement régional l’ait adoptée par voie de décret, « sans débat public » au parlement régional.

La deuxième région touristique d’Espagne

Les Baléares, connues pour leurs eaux cristallines et leurs criques paradisiaques en Méditerranée, sont la deuxième région touristique d’Espagne derrière la Catalogne. Elles ont reçu en 2019 près de 16,4 millions de visiteurs, un record historique. Avec l’épidémie de Covid-19, le nombre de visiteurs s’est depuis effondré de moitié (8,7 millions en 2021), ébranlant l’économie de l’archipel tout en poussant les autorités à réfléchir à un modèle de tourisme plus durable.

Fin décembre, l’île de Majorque a ainsi limité le nombre de navires de croisière autorisés à y jeter l’ancre, une mesure réclamée depuis longtemps par les habitants.

https://www.20minutes.fr 16/02/2022.

Nos adhérents

Rechercher un adhérent

Consultez la liste des professionnels du Tourisme Adhérents de l'APST.
Utilisez le moteur de recherche pour accéder à leurs coordonnées.

ARCHIVES