La revue de presse économique de l’APST du 20 au 31 janvier 2022
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Aérien
5G : faut-il craindre une perturbation du trafic aérien en France ?
Les compagnies aériennes américaines se sont inquiétées d’un potentiel « chaos » provoqué par l’interférence entre les fréquences de la 5G et certains instruments de bord utilisés dans les avions. Qu’en est-il en France ?
La 5G sème la pagaille dans le ciel américain . Déjà lourdement affectées par l’émergence du variant Omicron , les compagnies aériennes américaines se sont inquiétées du potentiel « chaos » que pourrait provoquer le déploiement du nouveau service de 5G en bande C aux Etats-Unis, avant que celui-ci ne soit une nouvelle fois repoussé aux abords des aéroports. En cause : les risques d’interférence entre les fréquences de cette technologie et certains appareils de bord, notamment les radioaltimètres. Ces instruments permettent de calculer la distance entre le sol et l’avion et servent notamment à l’atterrissage en cas de mauvaise visibilité.
L’agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a ainsi mis en place des restrictions dans plusieurs aéroports et dans certaines conditions météorologiques pour éviter tout risque d’interférence. Depuis, un bras de fer oppose les représentants de l’industrie de l’aviation et du transport aérien d’un côté, et les opérateurs télécoms de l’autre. En France, « le problème a été pris en main il y a plus d’un an », assure Gilles Brégant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
Une alerte dès octobre 2020
Dès octobre 2020, un rapport de la RTCA (Radio Technical Commission for Aeronautics) alerte l’ANFR sur le risque d’éblouissement des radioaltimètres par la 5G, peu avant le lancement de cette technologie en France. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) émet alors des réserves sur l’installation d’antennes 5G à proximité des aéroports, déclenchant la colère des opérateurs qui avaient déjà dépensé près de 3 milliards d’euros dans les enchères des fréquences 5G. « Nous avons alors réuni tous les acteurs autour d’une table et essayé d’identifier des solutions techniques pour minimiser le risque, le temps d’y voir plus clair sur le sujet. Il était question de prendre des mesures transitoires », raconte Gilles Brégant.
L’ANFR est en effet chargée, entre autres, d’assurer « la bonne coexistence de l’ensemble des utilisateurs de fréquences. Elle est garante d’un réseau sans interférence et intervient en cas de brouillage », indique l’agence sur son site. Elle décide alors de mettre en place des mesures de prévention pour éviter tout risque d’interférence, et demande aux opérateurs à ce que les faisceaux des relais 5G ne dépassent pas l’horizontale. « Les opérateurs étaient d’accord, mais c’était une mesure contraignante. Cette limite a été abrogée assez rapidement sur le territoire, en ne la maintenant qu’à proximité de quelques grands aéroports et hélistations », abonde le directeur général de l’ANFR.
« Certaines installations d’antennes ont été suspendues »
Aujourd’hui, tous les doutes concernant l’innocuité de la 5G sur les appareils de navigation des avions n’étant pas levés, l’ANFR continue d’imposer des restrictions aux opérateurs aux abords des aéroports.
Contactée par « Les Echos », la DGAC indique que « des zones de protection ont été mises en place autour de 17 grands aéroports français appliquant des procédures d’atterrissage de précision par tous les temps afin de limiter la puissance d’émission des antennes 5G à proximité immédiate de ces aéroports ». L’organisation précise que ces zones sont respectées par les quatre opérateurs télécoms français. « Nous sommes dans un cadre normal d’atténuation et de prévention des risques », ajoute la DGAC.
La 5G émet un peu plus d’ondes que la 4G, conclut l’ANFR
Désormais, l’ANFR a délimité une zone de précaution, qui correspond à la phase d’approche des avions, et une zone de sécurité, là où les avions touchent la piste, autour des aéroports. L’agence, qui doit « autoriser toutes les mises en oeuvre d’antennes 5G », surveille les demandes d’installation d’antennes qui émettent entre 3,4 et 3,8 GHz, la « bande-coeur » de la 5G qui pose problème pour la navigation aérienne. « Lorsque nous avons une demande d’activation d’antenne en 3,5 GHz dans ces zones, elle est détectée par notre système.
L’ANFR va ensuite examiner la proposition qui est faite », détaille Gilles Brégant. « Nous évitons surtout que l’antenne envoie de la puissance en direction de l’avion en approche, une contrainte mise en oeuvre par les opérateurs dans la programmation de leurs relais. Dans les zones de sécurité, certaines installations d’antennes ont été suspendues car nous n’arrivions pas à garantir le fait qu’elles n’éblouissent pas l’avion. »
Pas d’incident connu à ce jour
Pour le directeur général de l’ANFR, il existe donc « un système très méticuleux qui consiste à examiner les caractéristiques de chaque antenne pour protéger l’axe d’approche sur les 17 aéroports français. En France, cela garantit qu’il n’y aura jamais d’éblouissement de radioaltimètres par la 5G ». Ainsi, la situation que connaissent actuellement les Etats-Unis ne « risque pas » d’arriver en France, selon ce dernier. La DGAC se veut également rassurante : « A ce stade, aucune perturbation du bon fonctionnement des radioaltimètres par la 5G n’a été rapportée à la DGAC par les opérateurs français.
Ces mesures restent néanmoins « transitoires », selon le directeur de l’ANFR. En effet, « le problème qui se pose n’est pas un problème de 5G mais un problème de mauvaise protection de certains altimètres ». Certains appareils pourraient ainsi capter une bande de fréquence qui n’est pas la leur. « Ce qui serait utile, c’est de connaître ces quelques radioaltimètres trop peu sélectifs, pour comprendre quelle est leur réaction face à la 5G.
Cela fait un an que nous attendons des données dans ce sens. Nous avons lancé des expérimentations pour lever des doutes », conclut Gilles Brégant. La question est aussi « abordée au niveau européen et la France se coordonne étroitement avec l’Agence de sécurité aérienne de l’Union européenne (AESA) », note la DGAC.
Un risque moins élevé en Europe
Au-delà des garde-fous mis en place dans l’Hexagone pour éviter tout incident technique, le risque d’interférence reste moins élevé en Europe. Sur le Vieux continent, la bande-coeur de fréquences pour la 5G a été délimitée entre 3,4 et 3,8 GHz, des fréquences moins proches de celles des radioaltimètres qu’outre-Atlantique. Ces appareils de navigation fonctionnent dans le spectre des 4,2 à 4,4 GHz.
« Ce n’est pas un sujet mondial ou européen, c’est vraiment un sujet spécifique sur l’utilisation de la 5G et sa mise en oeuvre aux Etats-Unis en termes de bandes de fréquences et de puissance », avait assuré le patron d’Airbus Guillaume Faury début janvier. De l’autre côté de l’Atlantique, une solution à plus long terme se fait toujours attendre.
https://www.lesechos.fr/ 20/01/2022
Le trafic aérien : trou noir du rapport Lagleize-Pinel sur l’avenir de l’aéronautique
Les députés Jean-Luc Lagleize (LREM, deuxième circonscription de Haute-Garonne) et Sylvia Pinel (PRG, deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne) ont clôturé leur mission d’information sur l’avenir de l’aéronautique en France. Leur rapport a été présenté le 12 janvier et adopté par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. L’enjeu principal du secteur est bien sûr son impact sur le climat. « Convaincus que c’est le progrès technologique et les capacités d’innovation de la filière aéronautique qui permettront d’accélérer sa transition vers une aviation décarbonée », les deux rapporteurs vantent « la pleine mobilisation » du secteur sur le sujet. Selon eux, la décarbonation du secteur aura lieu grâce au renouvellement des flottes, aux carburants alternatifs et à l’optimisation de la gestion du trafic aérien (procédure de descente continue, écopilotage…). La réduction du trafic aérien, ou du moins la limitation de sa croissance actuelle ne sont pas mentionnées parmi les solutions envisageables.
Pourtant, plusieurs modélisations montrent que pour parvenir à une baisse des émissions de gaz à effet de serre conforme aux accords de Paris, le trafic ne peut pas continuer de croître. Les associations Supaero Decarbo (composée d’élèves et anciens élèves de l’école toulousaine Isae Supaero) et Shift Project estiment, dans un rapport publié en mars 2021, que « si l’innovation technologique est essentielle à la décarbonation du transport aérien, nous n’identifions aujourd’hui aucune trajectoire, aucun scénario crédible s’insérant dans un budget carbone « 2°C », qui ne soit accompagné d’une limitation de la croissance du trafic ». Le budget carbone est entendu ici comme la part des émissions allouées à l’aérien parmi les émissions totales. En résumé : « Il faut alors soit augmenter le budget, soit revoir à la baisse les hypothèses de trafic ».
Pour les auteurs de l’étude, il est essentiel d’intégrer cet élément dans les trajectoires de décarbonation pour « anticiper les conséquences sur l’emploi du secteur aérien ». « Différer cette modération [de la croissance du trafic, NDLR], en laissant le trafic repartir sur la tendancielle après 2024, permet à court terme d’éviter de nouvelles réductions d’effectifs, mais condamne d’autant plus l’emploi à long terme », prophétisent-ils.
Les deux députés ont eu connaissance de cette étude puisqu’ils la citent dans leur rapport, mais sans en reprendre les conclusions. Jean-Luc Lagleize et Sylvia Pinel ne craignent pas que Toulouse puisse se transformer en Detroit (ville étasunienne sinistrée par la désindustrialisation du secteur automobile). Au contraire, les deux parlementaires estiment que « l’avion de demain » est une opportunité en termes d’embauches et qu’il faut continuer de recruter et de former en conséquence.
https://www.mediacites.fr 18/01/2022.
Escalade entre Airbus et la compagnie Qatar Airways
Airbus a décidé d’annuler un contrat de plus de 5 milliards d’euros avec la compagnie Qatar Airways. Le constructeur européen ne livrera pas 50 A321.
Les images diffusées par Qatar Airways, montrant des airbus A350 dont la peinture s’écaille, ne sont pas rassurantes. La compagnie qatarie a décidé de clouer au sol 21 de ses appareils, craignant des problèmes de sécurité. « Parfois des petites fissures apparaissent, mais elles ne sont pas graves et sont réparées à la demande des compagnies », explique Xavier Tytelman, expert en aéronautique.
Prochaine audience en avril
Mais dans le désert du Qatar, le phénomène s’aggrave à cause des températures extrêmes. La compagnie refuse de prendre livraisons des autres A360 commandés tant que le problème n’est pas réglé. La réaction d’Airbus a été cinglante : en résiliant le contrat portant sur 50 A321 avec Qatar Airways. Une commande à plus de cinq milliards d’euros dont se priverait Airbus. Mais le constructeur européen peut se le permettre, puisqu’il a plusieurs longueurs d’avance sur ses concurrents. La compagnie aérienne qatarie a porté plainte auprès d’Airbus dans les tribunaux britanniques. La prochaine audience aura lieu fin avril.
https://www.francetvinfo.fr 22/01/2022.
Consommation
Les consommateurs bientôt privés d’association pour leur défense ? L’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme. Privée de subventions, la structure est en grande difficulté
L’UFC Que choisir, ou la défense des consommateurs. Une association omniprésente, depuis 1974 dans le paysage Calédonien. Et un créneau brandit comme une profession de foi : au service des plus faibles. « C’est défendre les intérêts individuels et collectifs des consommateurs. Leur donner des droits, à l’information et apporter à certain une aide. Mais plus généralement, agir pour l’ensemble des consommateurs », précise Luce Lorenzin, présidente de l’UFC-Que Choisir.
Subventions revues à la baisse
Guerre des prix, lutte contre les marges outrancières mais aussi les tarifs bancaires abusifs… L’UFC c’est aussi les aides et les conseils apportés aux consommateurs en conflit avec un propriétaire, un entrepreneur du BTP ou un garagiste. Ce sont plus de 1 300 dossiers traités en 2021 et plus de 1 200 adhérents les meilleures années.
Un budget de 10 millions de francs CFP, supporté pour moitié par des subventions publiques, principalement celles de la Nouvelle-Calédonie, revues à la baisse ces dernières années. « La Nouvelle-Calédonie a diminué ses subventions sans spécialement de justification. En 2020, elle n’avait versé qu’une partie de ce que nous attendions, en disant que le reste pourrait être utilisé au moment du budget supplémentaire. Ce qui n’a pas été le cas. Et pour 2021, nous n’avons pas eu de subventions », regrette la présidente de l’association.
Verdict début mars
En cause : l’absence de gouvernement et de budget jusqu’en juillet, puis, un confinement début septembre. Le covid, qui a également coupé le lien avec les adhérents. Si rien n’est fait, cette association qui siège dans plus de 50 commissions et autres organismes dont le Conseil économique, social et environnemental jusqu’en 2021, pourrait bel et bien disparaître corps et biens. Le verdict sera donné en début mars, à l’issue de son assemblée générale.
https://la1ere.francetvinfo.fr 22/01/2022.
Tourisme
Tourisme : pas de plein rétablissement du trafic mondial avant 2024
Le nombre d’arrivées de touristes internationaux a augmenté de 4 % l’an dernier, selon l’Organisation mondiale du tourisme. Il est inférieur de 72 % par rapport à son niveau de 2019. Celui-ci ne serait pas atteint avant 2024, estime désormais la majorité des experts de l’OMT.
L’an dernier, les Caraïbes (un complexe de République dominicaine en photo) ont été la région du monde où la reprise du tourisme a été la plus forte par rapport à 2020 (+63 %). En revanche, le trafic a continué de s’effondrer en Asie-Pacifique.
L’an dernier, les Caraïbes (un complexe de République dominicaine en photo) ont été la région du monde où la reprise du tourisme a été la plus forte par rapport à 2020 (+63 %). En revanche, le trafic a continué de s’effondrer en Asie-Pacifique. (Erika Santelices/AFP)
Après le choc de 2020, et son retour à son niveau du début des années 90 , le tourisme mondial a légèrement redémarré l’an dernier, mais le trafic est très en deçà de son niveau d’avant crise. A tel point que l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui a publié mardi son dernier bilan annuel, ne prévoit pas de plein rétablissement avant 2024.
Selon l’OMT, qui est rattachée aux Nations unies, le nombre d’arrivées de touristes internationaux – son indicateur clef – a augmenté de 4 % en 2021 par rapport à 2020, à 415 millions, soit un total inférieur de 72 % à celui de 2019. Pour mémoire, a rappelé l’organisation, 2020 a été « la pire année de l’histoire du tourisme », avec une chute de 73 % des arrivées internationales.
Reprise lente et inégale
Du fait des campagnes de vaccination, de l’assouplissement des restrictions sur les voyages, la baisse du trafic s’est légèrement atténuée au deuxième semestre, la tendance étant à -62 % par rapport à son niveau – à période comparable – d’avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19. Pour autant, constate l’institution, la reprise est non seulement « lente » mais aussi « inégale ».
Ainsi, elle a été la plus forte en Europe et en Amériques avec des progressions du nombre d’arrivées de 19 % et 17 % respectivement par rapport à 2020, sachant que celui-ci est inférieur de 63 % par rapport à 2019. Quand on passe en revue ces deux grandes zones, sortent en particulier du lot les Caraïbes (+63 %), et l’Europe du Sud (+57 %). L’Amérique du Nord fait également bonne figure (+17 %).
Par ailleurs, l’OMT fait état d’une hausse de 12 % pour l’Afrique, le nombre d’arrivées étant en retrait de 74 % par rapport à 2019. En parallèle, le trafic a fléchi au Moyen-Orient l’an dernier (-24 %) et s’est même encore effondré en Asie-Pacifique, reculant de 65 %, soit un niveau en retrait de 94 % par rapport à 2019. La zone est, il est vrai, restée pour l’essentiel repliée sur elle-même, avec une politique de restrictions drastique notamment en Chine et au Japon.
Confiance en baisse
Bien entendu, cette molle reprise se traduit par l’accroissement modéré de la contribution économique du tourisme que l’OMT estime à 1900 milliards de dollars, soit 300 millions de plus qu’en 2020, mais quasiment deux fois moins qu’en 2019 (3500 milliards).
S’agissant de 2022, l’Organisation mondiale du tourisme indique que plus de la moitié des experts qu’elle consulte s’attend à un rebond, essentiellement au troisième trimestre. Par ailleurs, 64 % d’entre eux considèrent désormais que « le retour des arrivées internationales aux niveaux de 2019 n’interviendra qu’en 2024 ou après », alors qu’ils étaient 45 % dans la précédente enquête, en septembre. La baisse de confiance porte sur la période janvier-avril, précise aussi l’OMT. Un détail qui a de quoi renforcer la morosité des hôteliers français dont beaucoup, notamment à Paris , estiment déjà que « le premier trimestre est foutu ».
Covid : l’hôtellerie française a encore du vague à l’âme
Dans un contexte incertain, l’institution balaie large, une fois de plus, en termes de prévisions. Elle annonce en effet une croissance du nombre d’arrivées de touristes internationaux allant de 30 % à 78 % par rapport à 2021… Soit des totaux inférieurs de 50 % à 63 % avant la crise sanitaire. Afin de dynamiser la reprise, l’OMT réitère ses préconisations d’amplifier et de mondialiser la vaccination, de généraliser la levée des restrictions, de mieux se coordonner aussi.
https://www.lesechos.fr/ 18/01/2022.
La crise sanitaire plonge Essaouira dans le désarroi
À l’instar de nombreuses villes touristiques marocaines, Essaouira souffre des effets de la crise sanitaire. Des hôtels et restaurants on fait faillite, plongeant les professionnels et les employés dans le désarroi.
La persistance de la crise due la propagation du variant Omicron, entrainant les récentes restrictions sanitaires, ont replongé ces acteurs touristiques dans l’incertitude. Certains restaurateurs ont cessé leur activité, d’autres par contre espèrent l’aide de l’État annoncée par le ministre de tutelle, rapporte L’Opinion.
Sur les réseaux sociaux, des commerçants, restaurateurs, hôteliers, artisans et artistes crient à l’aide, appelant les autorités à parer au plus vite, pour éviter la mort du secteur dans la ville. On pouvait ainsi lire : « Les restaurants sont à l’agonie, aidez-nous et partagez », ou encore « Avec toute la bonne volonté du monde, la réalité nous rattrape ! ». Pire encore « Comment s’acquitter du loyer ? », ou « Comment nourrir ma famille ? », etc.
Interrogés sur la situation par le journal, la plupart de ces acteurs ont évoqué les dernières restrictions ayant conduit à l’annulation de nombreuses réservations, ce qui a porté un coup dur à leurs chiffres d’affaires.
Pour sa part, le président de l’Association de l’Industrie Hôtelière, Mohammed Saouti, a affirmé qu’il n’y avait pas encore de « relance effective dans le secteur de l’hôtellerie, ni de reprise d’ailleurs ».
Et d’ajouter : « qu’en tant qu’hôteliers, nous avons commencé à peine à respirer que certaines restrictions sont tombées telles que les annonces de suspension de vols avec certains pays, l’instauration du passe vaccinal et l’annulation de l’organisation de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme qui devait avoir lieu à Marrakech ».
https://www.bladi.net/ 22/01/2022.