« Le quoi qu’il en coûte » c’est fini ! Bruno Le Maire ce matin sur RTL
Ce matin sur RTL, Bruno Le Maire a indiqué que l’État restait au chevet des entreprises en difficultés, au cas par cas.
Au cœur de la 5e vague de Covid-19, certaines entreprises se retrouvent face à un possible ralentissement de leur activité, et craignent pour leur avenir. Invité sur RTL ce mardi 5 janvier, Bruno Le Maire a indiqué que le gouvernement resterait au chevet des petites entreprises notamment, qui doivent passer les difficultés actuelles pour profiter ensuite des perspectives de croissance. « On les aide au cas par cas, avec des aides ciblées, rapides et efficaces pour qu’elles puissent passer ce mois de janvier avec le moins de difficulté possible », a indiqué le ministre qui ne veut pas réactiver pour autant le « quoi qu’il en coûte ».
Parmi ces aides, il y a les prêts garantis par l’État. Les fameux « PGE ». Les petites entreprises se trouvent prise de court avec cette nouvelle crise et elles se demandent si elles vont devoir rembourser dès le mois de mars ? « Il y a eu très exactement 697.000 prêts garantis par l’État, des contrats souscrits par les entreprises, note Bruno Le Maire. Donc, ça a été massif. Et c’est ce qui a assuré la protection la plus efficace contre les faillites des entreprises. Il y a aujourd’hui quelques milliers d’entreprises, de très petites entreprises, commerçants, artisans, hôteliers, restaurateurs, personnes qui travaillent dans le bâtiment, dans les travaux publics… C’est pour nous, 25.000 à 30.000 entreprises qui voient arriver l’échéance du printemps prochain en se disant ‘Je ne vais pas arriver à rembourser‘. Nous allons les aider et nous allons leur apporter une solution, promet le ministre.
Et le ministre de donner la marche à suivre pour que ces petites structures soient soutenues plus durablement. « Si elles sont en difficulté, il faut que, très concrètement, elles s’adressent à la Médiation du crédit et qu’elles demandent l’une des deux solutions que nous leur proposons : soit un étalement de leurs prêts garantis par l’État. Normalement, on ne peut pas aller au-delà de six ans. Là, nous avons prévu que l’étalement pour ces entreprises-là pourrait aller jusqu’à dix ans. Et la deuxième possibilité qui leur sera offerte, c’est de commencer à rembourser non pas au printemps prochain, mais six mois plus tard, à la fin de l’année 2022. (…) Je précise que tout ça a été validé par la Commission européenne, par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et par la Fédération bancaire française avec laquelle je signerai un accord en début de semaine ».