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  • 20 octobre 2021
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 10 au 30 octobre 2021

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Aérien

 

Le flou sur la réouverture des Etats-Unis tape sur les nerfs des voyageurs européens

Le gouvernement américain joue avec les nerfs des dizaines de milliers de voyageurs, qui attendent la levée des restrictions d’entrée pour revenir aux Etats-Unis. Annoncée fin septembre par un porte-parole de la Maison-Blanche, la levée du « travel ban » pour les voyageurs vaccinés arrivant d’Europe par avion, est toujours prévue pour début novembre, après dix-huit mois de quasi-fermeture. Mais à quinze jours du mois de novembre, aucune date précise n’est encore fixée, pas plus que les conditions sanitaires d’entrée qui seront exigées.

Une situation incompréhensible qui laisse dans l’incertitude les voyageurs venant d’Europe qui prévoyaient de profiter des vacances de la Toussaint pour se rendre aux Etats-Unis. Sans oublier les compagnies aériennes qui avaient ajouté des vols supplémentaires dès le 1er novembre. Certains gros évènements comme le Marathon de New York, le 7 novembre, pourraient également en pâtir.

Casse-tête pour les compagnies aériennes

« Dans l’incertitude, nous risquons de devoir réguler les vols prévus dans les premiers jours de novembre », déplore le président de la compagnie française French Bee, Marc Rochet, qui avait inauguré une desserte de New York au départ d’Orly cet été. « Nous devrons réduire l’offre sur New York si les sportifs ne peuvent se rendre au marathon, explique-t-il. Nous nous demandons également si nous devons continuer à passer par le Canada pour aller à Tahiti, faute d’avoir la certitude de pouvoir aller à San Francisco. »

Selon un porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Paris, joint mercredi par téléphone, une annonce du gouvernement américain interviendra « prochainement » pour fixer la date de réouverture des frontières, pour les passagers arrivant par avion, ainsi que pour ceux entrant par voie terrestre, depuis les frontières du Canada et du Mexique, également fermées.

Une annonce américaine « prochainement »

Cette annonce précisera également les types de vaccin exigés afin de pouvoir entrer aux Etats-Unis sans autorisation spéciale, ni motif impérieux. « Dès que nous aurons les informations, nous l’annoncerons sur le compte Twitter de l’ambassade », assure le porte-parole. Mais pour l’heure, et jusqu’à avis contraire, le « travel ban » reste en vigueur pour les voyageurs en provenance de France et des autres pays de l’espace Schengen, et pourrait se prolonger sur les premiers jours de novembre.

Loin d’être rétablies, les compagnies aériennes devraient perdre 52 milliards cette année

Une prolongation le mois prochain serait d’autant plus désastreuse que l’annonce de la levée des restrictions américaines en novembre avait immédiatement provoqué une explosion des réservations au départ de l’Europe, dès les premiers jours de novembre. Toutes les compagnies aériennes avaient suivi en rajoutant des vols, à commencer par Air France, qui réalisait 40 % de son chiffre d’affaires long-courriers sur les Etats-Unis avant la crise. « Nous reviendrons à une centaine de vols par semaine [sur les Etats-Unis, NDLR] à partir de novembre », annonçait la directrice générale d’Air France, Anne Rigail, le 29 septembre dernier.

« Les passagers avaient compris que la réouverture serait pour le 1er novembre, explique un porte-parole de la compagnie. Nous avons donc augmenté les capacités pour faire face à la demande. Mais pour l’heure, nous ne voyons pas de vague d’annulations, tous nos billets étant toujours flexibles [avec la possibilité de reporter ou d’annuler sans frais, NDLR]. Et malgré la forte hausse des réservations en France, les ventes sur les vols transatlantiques restent très majoritairement tirées par la clientèle américaine »

https://www.lesechos.fr/ 13/10/2021.

 

IATA : « perspectives solides » pour le fret aérien

En 2021, le volume de fret transporté devrait dépasser de 8% celui d’avant la crise sanitaire et le chiffre d’affaires devrait atteindre un niveau record de 175 milliards de dollars, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA).

Le principal indicateur de rentabilité du secteur, le prix de la tonne transportée au kilomètre, devrait augmenter de 15%. Pour 2022, l’IATA s’attend à ce que le volume du fret aérien augmente encore de 5%.

En revanche, le chiffre d’affaires devrait baisser à 169 milliards de dollars en 2022, car le prix de la tonne transportée devrait chuter en raison du retour de capacités induit par la remise en service d’avions de passagers et donc de davantage de soutes disponibles.

Pour le court et le long terme, « les perspectives du fret aérien sont solides « , estime l’IATA. « Des indicateurs comme les niveaux d’inventaires et la production industrielle sont favorables, le commerce international devrait croître de 9,5 % cette année, le commerce en ligne continue à connaître une croissance à deux chiffres, et la demande pour des chargements spécialisés et à forte valeur « , tels les vaccins, augmente.

Avant la pandémie, le fret aérien représentait quelque 15% des recettes des compagnies. Mais sous le double effet d’une hausse de la demande de transport de marchandises et d’un effondrement du nombre de passagers, le cargo, avec une activité de 129 milliards de dollars, a représenté en 2020 « environ un tiers des chiffres d’affaires totaux des compagnies aériennes « , rappelle Brendan Sullivan, responsable du secteur du fret à l’IATA.

Toutefois, « la forte hausse de la demande pour le fret aérien et des rendements attractifs ne sont pas sans créer des complications. Les restrictions dues à la pandémie ont conduit à un grave engorgement des chaînes logistiques « , met en garde le responsable.

https://www.air-journal.fr 15/10/2021

 

De nombreuses compagnies aériennes menacées de faillite prévient l’IATA

L’Association du transport aérien international (IATA) note que les compagnies ont toutefois réduit leurs coûts de façon spectaculaire. Et annoncé de bien meilleures perspectives pour 2022, avec des pertes réduites à 12 milliards de dollars.

Les pertes nettes de l’industrie du transport aérien s’élèveront à 51,8 $Mds en 2021. Les estimations de 2020 ont pour leur part été révisées à la hausse, à 137,7 $Mds. Si l’on ajoute celles prévues pour l’an prochain, soit 12 $Mds, elles atteindront la somme de 201 $Mds sur la période 2020-2022.

« Pour survivre, les compagnies aériennes ont réduit leurs coûts de façon spectaculaire et adapté leurs activités aux opportunités disponibles (…). Bien que de graves problèmes subsistent, la voie de la reprise se dessine. L’aviation démontre une fois de plus sa résilience« , a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA, dans le cadre de l’assemblée générale de l’association à Boston ce lundi,

Les compagnies aériennes ont réalisé des réductions de coûts agressives, ayant réduit leurs dépenses globales de 34% en 2021 par rapport à 2019. Cependant, les coûts augmenteront en 2022 et ne seront inférieurs que de 15 % par rapport aux niveaux d’avant la crise, en raison de l’expansion des opérations et de la hausse des prix du carburant. Ce dernier a été le seul répit pour les compagnies aériennes en 2020. Il est tombé à 46,6 $/baril en 2020, contre 77 $/baril en 2019.

Or, le prix du kérosène a augmenté pour atteindre une moyenne de 74,5 $/baril en 2021 et devrait encore augmenter pour atteindre 77,8 $/baril en 2022. Les coûts unitaires hors combustibles ont pour leur part augmenté de 19 % en 2020 par rapport à 2019, car les coûts fixes ont dû être répartis sur une base de capacité considérablement réduite. Cette tendance s’inversera partiellement en 2021 avec une réduction de 8 % par rapport aux niveaux de 2020.

https://www.deplacementspros.com 10/10/2021

 

Tourisme

 

Du Maroc à la Tunisie, le tourisme frappé par le Covid regarde vers 2022

Soleil, mer et sable chaud, tout est réuni ce matin d’octobre à Hammamet pour le plaisir des touristes. Mais à l’heure des bilans, en Tunisie, au Maroc comme en Algérie, l’humeur est morose : la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur, hôtel situé sur le littoral de la célèbre ville balnéaire tunisienne, depuis plus de vingt ans. Il fait fièrement visiter le domaine doté de piscines et d’une thalasso. « 2021 est mieux que 2020 (…) Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, explique-t-il à l’AFP.

Après une flambée épidémique en juillet, son établissement de 1 000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout français, allemands et italiens.

Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ».

Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

« Survie »

Avec un hôtel rempli à 30 %, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout.

La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 − année catastrophique avec une régression de 80 % −, on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11 % cette année », confirme à l’AFP Dora Milad, présidente de la Fédération tunisienne d’hôtellerie (FTH). Les bonnes années comme 2019, avec 9 millions de nuitées, le tourisme a représenté jusqu’à 14 % du PIB, faisant vivre 2 millions de Tunisiens.

Également dépendant du secteur, le Maroc a connu après la réouverture des frontières mi-juin une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

« La reprise a été particulièrement bonne dans les villes balnéaires. Mais elle a été ralentie par les restrictions imposées en août », explique à l’AFP Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT).

Sous l’effet d’un pic épidémique, le Maroc a durci les restrictions sanitaires en limitant les déplacements vers les pôles touristiques de Marrakech et Agadir (ouest).

En Algérie, où le tourisme intérieur fournit le plus gros contingent de visiteurs, l’activité des hôtels a « reculé à tout juste 25 % [de la normale] en raison de la pandémie », qui a connu un pic en juillet, selon le président de la Fédération nationale des hôteliers algériens (FNH), Ahmed Oulbachir.

« Repenser le tourisme »

Ces derniers jours, à la faveur d’une forte baisse des contaminations et des décès, la Tunisie a été sortie des listes rouges du Royaume-Uni et de la France, qui a pris une mesure identique pour le Maroc et l’Algérie.

Pour l’hiver 2021, il est « déjà trop tard », estime le directeur du Bel Azur, M. Akrout. Mais « c’est comme un gros paquebot, cela va remettre la machine en route » et permettre de « sauver la saison 2022 : on pourra signer des contrats avec les tour-opérateurs ».

Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ». La Tunisie, « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », considère M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ». A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 1960.

 

Il faut donc redéfinir le secteur, mais sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80 % de la demande mondiale » et sans « éliminer ce qui a été construit », précise la patronne de la fédération tunisienne, pour qui il faut bâtir une nouvelle « vision ».

https://www.lemonde.fr/ 10/10/2021.

 

L’Argentine mise sur le tourisme pour relancer son économie

Les chiffres de ce long week-end sont les plus élevés jamais enregistrés, se réjouit le quotidien La Capital, de Mar del Plata, la station balnéaire la plus importante d’Argentine, située à 400 kilomètres au sud de la capitale, Buenos Aires. Le précédent record date de 2005.”

Sur la côte, mais aussi dans toutes les provinces touristiques du pays, l’afflux de visiteurs profitant du long week-end férié, en commémoration de l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique, a été énorme : 4 millions de personnes, soit près d’un Argentin sur 10, ont voyagé, générant une dépense de 163 millions d’euros.

Une injection d’argent plus que bienvenue dans un des secteurs qui ont été les plus touchés par la pandémie. “C’est une excellente nouvelle de la réactivation économique que nous voyions sur les indicateurs, mais qui se vérifie maintenant concrètement et qui impacte grandement les économies régionales”, s’est réjoui le ministre du Tourisme Matias Lammens, cité par le quotidien El Economista.

Réouverture des frontières

Les frontières du pays étant encore partiellement fermées (seuls les résidents des pays limitrophes peuvent actuellement pénétrer en Argentine), ce sont donc très majoritairement les Argentins qui ont rempli les hôtels, auberges et campings ce week-end. Pour beaucoup, c’était la première fois depuis le début de la pandémie.

À partir du 1er novembre, les frontières devraient rouvrir totalement, et le secteur touristique se prépare à une saison d’été austral exceptionnelle. Pour les étrangers, le taux de change est très favorable en ce moment, et pour les Argentins, le gouvernement a annoncé une série de mesures visant à favoriser les départs en vacances, comme le plan Pré voyage, qui prévoit le remboursement de 50 % des dépenses d’hôtellerie sous la forme d’un bon à utiliser pour une activité touristique courant 2022.

Voyages scolaires pris en charge

La province de Buenos Aires a également annoncé qu’elle prendrait totalement en charge les traditionnels voyages de fin de lycée de ses étudiants. Toutefois, afin de limiter l’impact de ces mesures sur une inflation déjà galopante, le ministre du Tourisme a tenu à préciser, dans El Economista :

Nous contrôlons les prix des prestataires. Si l’un d’eux augmente ses tarifs au-delà des chiffres de l’inflation, il est automatiquement exclu du programme, ce qui représente un coup très fort puisque, aujourd’hui, la quasi-totalité de la demande est soutenue par Pré voyage.”

Dans un contexte de crise terrible (48,4 % d’inflation, 46,7 % d’Argentins vivant sous le seuil de pauvreté) et après dix-huit mois de paralysie totale, le secteur du tourisme se voit chargé de la dure mission d’apporter un peu d’air à l’économie argentine qui en manque cruellement

https://www.courrierinternational.com 13/10/2021.

 

Le tourisme amorce timidement sa reprise

Si le retour à la normale n’est pas pour tout de suite, juillet a enregistré le plus grand nombre de touristes internationaux depuis avril 2020, selon l’OMT. Les réservations faites par les Français entre mai et août sont un peu meilleures que l’an dernier, d’après le Seto. Et de nouvelles destinations s’ouvrent.

A Paris, les conversations en espagnol, allemand ou anglais ont repris près de la Tour Eiffel tandis que des files d’attente se forment à nouveau devant les boutiques de luxe des Champs-Elysées. Le signe que, lentement, mais sûrement, les professionnels voient se dessiner la reprise du tourisme international.

Les chiffres de l’été, portés par la progression de la vaccination et la levée des restrictions, le montrent. En juillet, 54 millions de touristes ont voyagé à l’international, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). C’est le nombre le plus élevé depuis avril 2020 et la généralisation de la crise sanitaire. La hausse est de 58 % par rapport à juillet 2020.

Mais, côté verre à moitié vide, les 164 millions de voyageurs enregistrés en juillet 2019 semblent encore bien loin. Surtout, « 2021 reste une année difficile pour le tourisme mondial, les arrivées internationales de janvier à juillet étant de 80 % inférieures à leur niveau de 2019 », estime l’organisme.

Réservations moins anticipées

Pour sa part, le Seto, le syndicat des tour-opérateurs, constate pour l’été 2021 , de mai à fin août, des réservations faites par les Français correspondant à 52 % de l’activité de 2019 soit un peu plus que les 50 % observés il y a un an. « Dès qu’un pays est ouvert, les clients partent. Mais nous avons aussi dû faire face à des pénuries de destination et à des phénomènes de « stop and go » en fonction des annonces et des mesures prises », regrette René-Marc Chikli, son président.

Pour les voyages à forfait en moyen-courrier des Français, les îles grecques sont les grandes gagnantes, devant l’Hexagone, les Baléares et les Canaries. Mais des destinations d’habitude fétiches comme la Tunisie ou le Maroc ont manqué. En long-courrier, au-delà de la fermeture de multiples pays, les restrictions sanitaires ont frappé les Antilles. Conséquence de l’époque, même en très haute saison, la moitié des séjours se réserve d’ailleurs moins de 21 jours avant, contre seulement 39 % en 2019.

La réouverture des destinations se poursuit néanmoins. L’Ile Maurice fait partie des dernières en date, avec la fin des restrictions au 1er octobre. Et les Etats-Unis arrêteront leur « travel ban » début novembre en autorisant l’entrée du pays aux voyageurs vaccinés venant notamment de l’Union européenne ou du Royaume-Uni.

Pour l’hiver 2021-2022, le Seto observe des prises de commandes étales, avec une bonne dynamique de la France liée au goût pour la montagne mais un recul du moyen-courrier par rapport à l’an dernier. « Nous sommes prudents pour la première partie de la saison mais plus positifs sur la deuxième partie. Les gens ont le budget et l’envie de partir », remarque René-Marc Chikli, au Seto.

A plus long terme, l’OMT table, de son côté, sur un rebond du tourisme mondial en 2022 mais n’attend pas un retour au niveau d’avant-crise avant 2023 ou 2024.

https://www.lesechos.fr 05/10/2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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