La revue de presse économique de l’APST du 1er au 10 octobre 2021
avec les partenaires de l’APST
Aérien
Air France met des avions gros-porteurs sur l’Algérie face à l’envolée de la demande
La reprise du trafic aérien dépasse parfois toutes les attentes. C’est notamment le cas sur les liaisons entre la France et l’Algérie. Depuis la réouverture partielle des frontières entre les deux pays, la demande est si forte qu’Air France et sa filiale low cost Transavia ont décidé d’opérer les plus gros avions long-courriers de la flotte – des Boeing 777-300 de 468 à 472 sièges – en lieu et place des habituels monocouloirs moyen-courriers de type A320 et B737 de moins de 200 sièges. Des appareils densifiés, jusqu’alors réservés à la desserte des Antilles et de La Réunion.
« Pour faire face à la demande, Air France opère déjà 7 vols par semaine en 777-300 entre Roissy-CDG et l’Algérie (6 vols sur Alger et 1 sur Oran), explique-t-on chez Air France. A compter du 5 octobre et jusqu’au 31 octobre, Transavia France va également opérer 3 vols par semaine avec des Boeing 777 affrétés à Air France. »
Une première pour Transavia.
C’est la première fois que Transavia France en vient à utiliser des gros-porteurs long-courriers pour desservir l’une de ses destinations. La flotte de la filiale low cost d’Air France est en effet uniquement composée de Boeing 737-800 de 189 sièges. Ces vols exceptionnels en B777 seront donc opérés par des équipages d’Air France, sous numéro de vol Transavia France, qui dispose des créneaux horaires nécessaires à l’aéroport d’Orly. En 2019, la filiale d’Air France avait en effet récupéré la majorité des créneaux horaires et des droits de trafic pour l’Algérie laissés vacants par la faillite d’Aigle Azur .
Le recours à des gros-porteurs long-courriers entre la France et l’Algérie n’a toutefois pas vocation à perdurer au-delà de la situation générée par la crise du Covid-19. A l’impatience des familles de se retrouver après un an et demi de fermetures des frontières, s’ajoutent les effets de la politique du gouvernement algérien qui continue de limiter le nombre de vols opérés par des compagnies françaises entre la France et l’Algérie. Ceci afin de protéger la rente principale d’Air Algérie.
Concurrence réduite et tarifs élevés.
Combinée à une concurrence limitée à deux compagnies françaises (Air France, Transavia France et ASL Airlines ), cette politique explique le déséquilibre entre l’offre et la demande et le niveau élevé des tarifs. Un billet Paris-Alger pour la mi-octobre sur Air France revient à 1.200 euros l’aller-retour pour un vol de deux heures.
La reprise du transport aérien se généralise.
Avec plus de 4,3 millions de passagers en 2019, l’Algérie est la troisième destination internationale au départ de France, derrière les Etats-Unis (8,8 millions de passagers en 2019) et le Maroc (6,9 millions de passagers). Mais contrairement à ces deux destinations, qui s’appuient largement sur le tourisme et les affaires, le trafic avec l’Algérie repose essentiellement sur une clientèle dite « VFR » (Visit Friends and Relatives) voyageant pour motifs personnels.
Or, comme on a pu le constater un peu partout, c’est ce trafic « VFR », lui-même basé sur les populations immigrées, qui a été le premier à repartir sitôt les frontières rouvertes et qui reste aujourd’hui encore le moteur principal de la reprise du trafic international. De quoi infirmer la thèse de ceux qui ne voient dans l’avion qu’un mode de transport pour les riches et les touristes.
https://www.lesechos.fr 02/10/2021.
Aérien : l’État va cesser d’aider Air France
Estimant que la compagnie aérienne avait été suffisamment aidée par l’État, le ministre chargé des Transports s’est dit opposé, pour l’instant, à un nouveau coup de pouce.
Une nouvelle recapitalisation nécessaire
Comme la plupart des compagnies aériennes, Air France a subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19. Elle est aussi l’une des premières entreprises françaises à avoir bénéficié, dès avril 2020, d’un prêt garanti par l’État de 4 milliards d’euros. Mais alors que la compagnie commence tout doucement à sortir la tête de l’eau après une année catastrophique, il lui faut déjà penser au remboursement de ses dettes : rembourser le prêt de 4 milliards d’euros en 2023 et, avant cette échéance, reconstituer des fonds propres. Mission impossible pour Air France qui va devoir passer par une nouvelle recapitalisation. Levée de fonds, nouveau prêt ou étalement de la dette sur deux années supplémentaires, tout est ouvert. Une chose est certaine en revanche, du côté de l’État, le robinet est fermé.
On pense que l’aide a été suffisante.
Invité sur LCI le 5 octobre, le ministre chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari a estimé que la compagnie aérienne bénéficiait d’une trésorerie suffisante après un été ‘meilleur que celui des voisins européens’. ‘On pense que l’aide a été suffisante’, a-t-il assuré avant d’ajouter ‘à ce stade, nous n’envisageons pas de nouvelles aides. Mais l’actualité nous a appris à être humbles.’ Le ministre a toutefois concédé que la situation était encore loin d’être idéale. ‘On ne voit pas encore revenir [autant] de voyageurs d’affaires. On est toujours dans un contexte très compliqué, avec certaines compagnies aériennes en grande difficulté.’, a-t-il précisé.
https://www.societe.com 07/010/2021.
Englué dans la crise, le secteur aérien réclame une simplification des restrictions pour redécoller
Le secteur aérien s’attend encore à vivre des heures difficiles en raison de la pandémie.
200 milliards de pertes en deux ans.
Selon l’IATA, l’Association internationale du transport aérien, les compagnies devraient essuyer une perte cette année de plus de 51 milliards de dollars (estimation revue à la hausse par rapport à avril) et rester dans le rouge en 2022. Les pertes cumulées de l’aérien entre 2020 et 2022 devraient se chiffrer à plus de 200 milliards de dollars.
Le directeur général l’IATA, Willie Walsh, dénonce la multiplication et la complexité des règles sanitaires à travers le monde qui créent, selon lui, de la confusion chez les voyageurs et freinent la reprise du secteur : « Les gens veulent voyager (…) Mais ceux qui ont voyagé nous disent que les règles sont trop complexes et les formalités administratives trop lourdes. »
Les gens veulent voyager (…) Mais ceux qui ont voyagé nous disent que les règles sont trop complexes et les formalités administratives trop lourdes.
L’IATA réclame la fin des restrictions pour les voyageurs vaccinés
La demande de voyages en avion au niveau mondial devrait se situer cette année à 40% des niveaux de 2019 pour atteindre 61% en 2022 avec de forts contrastes selon les zones d’activité.
Les perspectives sont ainsi positives pour les compagnies américaines, qui s’appuient sur un solide marché intérieur, alors que les compagnies européennes, davantage exposées aux réseaux long-courriers, souffrent des fermetures de frontières et des restrictions.
L’IATA réclame la suppression des restrictions pour les voyageurs vaccinés et la mise en place de protocoles sanitaires communs aux frontières.
https://fr.euronews.com 06/10/2021.
Tourisme
Le tourisme amorce timidement sa reprise
Si le retour à la normale n’est pas pour tout de suite, juillet a enregistré le plus grand nombre de touristes internationaux depuis avril 2020, selon l’OMT. Les réservations faites par les Français entre mai et août sont un peu meilleures que l’an dernier, d’après le Seto. Et de nouvelles destinations s’ouvrent.
A Paris, les conversations en espagnol, allemand ou anglais ont repris près de la Tour Eiffel tandis que des files d’attente se forment à nouveau devant les boutiques de luxe des Champs-Elysées. Le signe que, lentement, mais sûrement, les professionnels voient se dessiner la reprise du tourisme international.
Les chiffres de l’été, portés par la progression de la vaccination et la levée des restrictions, le montrent. En juillet, 54 millions de touristes ont voyagé à l’international, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). C’est le nombre le plus élevé depuis avril 2020 et la généralisation de la crise sanitaire. La hausse est de 58 % par rapport à juillet 2020.
Mais, côté verre à moitié vide, les 164 millions de voyageurs enregistrés en juillet 2019 semblent encore bien loin. Surtout, « 2021 reste une année difficile pour le tourisme mondial, les arrivées internationales de janvier à juillet étant de 80 % inférieures à leur niveau de 2019 », estime l’organisme.
Réservations moins anticipées
Pour sa part, le Seto, le syndicat des tour-opérateurs, constate pour l’été 2021 , de mai à fin août, des réservations faites par les Français correspondant à 52 % de l’activité de 2019 soit un peu plus que les 50 % observés il y a un an. « Dès qu’un pays est ouvert, les clients partent. Mais nous avons aussi dû faire face à des pénuries de destination et à des phénomènes de « stop and go » en fonction des annonces et des mesures prises », regrette René-Marc Chikli, son président.
Pour les voyages à forfait en moyen-courrier des Français, les îles grecques sont les grandes gagnantes, devant l’Hexagone, les Baléares et les Canaries. Mais des destinations d’habitude fétiches comme la Tunisie ou le Maroc ont manqué. En long-courrier, au-delà de la fermeture de multiples pays, les restrictions sanitaires ont frappé les Antilles. Conséquence de l’époque, même en très haute saison, la moitié des séjours se réserve d’ailleurs moins de 21 jours avant, contre seulement 39 % en 2019.
Loin d’être rétablies, les compagnies aériennes devraient perdre 52 milliards cette année
La réouverture des destinations se poursuit néanmoins. L’Ile Maurice fait partie des dernières en date, avec la fin des restrictions au 1er octobre. Et les Etats-Unis arrêteront leur « travel ban » début novembre en autorisant l’entrée du pays aux voyageurs vaccinés venant notamment de l’Union européenne ou du Royaume-Uni.
Pour l’hiver 2021-2022, le Seto observe des prises de commandes étales, avec une bonne dynamique de la France liée au goût pour la montagne mais un recul du moyen-courrier par rapport à l’an dernier. « Nous sommes prudents pour la première partie de la saison mais plus positifs sur la deuxième partie. Les gens ont le budget et l’envie de partir », remarque René-Marc Chikli, au Seto.
A plus long terme, l’OMT table, de son côté, sur un rebond du tourisme mondial en 2022 mais n’attend pas un retour au niveau d’avant-crise avant 2023 ou 2024.
https://www.lesechos.fr 05/10/2021.
Decathlon Travel : que vient donc faire l’enseigne sportive dans le tourisme ?
Le leader français de l’équipement sportif propose des voyages autour de l’activité physique, du ski à la randonnée, en France et à l’international.
Le leader français de l’équipement sportif propose des voyages autour de l’activité physique, du ski à la randonnée, en France et à l’international. Photo presse / Decathlon
Lancée à la fin du mois de juillet, cette plateforme digitale, qui s’adresse avant tout aux sportifs débutants, permet à Decathlon d’élargir son offre de services. Tout ce qu’il faut savoir.
Près de vingt ans après une première expérience dans le voyage, avec l’ouverture de six agences qui ont fermé au début des années 2000, le leader de l’équipement sportif français fait son retour dans le domaine du tourisme. Fin juillet, l’entreprise Decathlon a en effet lancé, en partenariat avec la société d’investissement Genairgy, une nouvelle plateforme de réservation de voyages sportifs, baptisée Decathlon Travel. « Nous sommes partis d’un double constat : une inactivité physique grandissante de la population française, comme le montre une étude publiée par Santé Publique France en juin 2020, et une difficulté à organiser des voyages dits actifs », souligne Estelle Verdier, directrice générale de la filiale.
Fidèle à la mission de l’entreprise qui souhaite rendre les bienfaits du sport accessibles à tous, cette plateforme digitale permet à Decathlon d’enrichir son panel de services et d’accompagner ses clients dans la pratique de leurs sports. « Le voyage sportif est aujourd’hui un marché de niche que l’on souhaite rendre plus accessible en sélectionnant les meilleures offres du marché en France, comme à l’international », explique Estelle Verdier.
À ce jour, près de 250 circuits sont référencés dans 22 pays sur les segments randonnée, glisse, vélo, plongée et ski à destination des sportifs débutants et initiés, mais pas forcément experts. Cette plateforme fonctionne sur le modèle d’une marketplace qui met en avant des offres de séjours élaborées par une vingtaine d’acteurs locaux, le client pouvant ajuster ces propositions pour créer ses propres circuits quasiment sur mesure (en particulier sur les destinations de sports d’hiver).
40 % du séjour dédié à une activité physique en extérieur
Si Decathlon Travel possède un agrément d’agence de voyages ainsi qu’une licence Atout France, l’entreprise ne crée pas pour le moment ses propres voyages mais distribue des offres déjà existantes en phase avec l’ADN de l’entreprise. Parmi les séjours proposés, au moins 40% du voyage doit être consacré à une activité physique, notamment en extérieur. « On évite de proposer des circuits avec beaucoup de temps passé dans des musées ou pour des transferts », précise la directrice générale. La responsabilité sociale, économique et environnementale des réceptifs locaux (politique zéro déchet, sensibilisation de la population locale aux questions environnementales, calcul des émissions de CO2, compensation carbone…) fait également partie des critères leur permettant d’être référencés sur la plateforme.
Afin de rassurer et d’accompagner ses clients, Decathlon Travel se pose « en tiers de confiance », l’entreprise s’engageant à repositionner le voyageur sur un autre séjour ou à le rembourser si le partenaire n’est pas à la hauteur de ses attentes. Concrètement, lorsqu’un internaute sélectionne un circuit, il reçoit un devis sur son espace personnel sur la plateforme de la part du partenaire local. Lorsqu’il le valide, il règle les frais de son séjour sur Decathlon Travel qui se charge ensuite de rémunérer le réceptif.
« Nous travaillons avec des acteurs du voyage sportif qui ne sont pas forcément connus en France et auprès de qui les voyageurs pourraient hésiter à réserver directement un circuit », souligne Estelle Verdier. Basée sur un modèle économique d’affiliation, la plateforme devrait s’enrichir ces prochains mois d’avantages pour les clients qui pourraient se voir accorder des réductions sur des équipements ou des programmes de fidélité. Avec pour objectif d’apporter de plus en plus de valeur à l’expérience client et de développer des synergies avec l’univers Decathlon.
https://www.lefigaro.fr 06/10/2021.
La confiance remonte en Thaïlande alors que le virus s’essouffle
La confiance des ménages thaïlandais s’est redressée en septembre, semblant confirmer les espoirs de voir un début de reprise économique au quatrième trimestre nourris par les autorités du pays.
La confiance des ménages thaïlandais s’est redressée en septembre grâce à l’assouplissement de certaines restrictions sanitaires, a révélé jeudi un indice de l’Université de la Chambre de commerce thaïlandaise (UTCC).
L’indice de confiance des consommateurs de l’UTCC est passé à 41,4 en septembre, contre 39,6 en août, niveau historiquement bas, a indiqué l’UTCC dans un communiqué.
L’indice de confiance des consommateurs (CCI) en Thaïlande mesure les perspectives des consommateurs au regard des conditions économiques présentes et à venir, les perspectives d’emploi et les prévisions de revenus. L’indice est basé sur une enquête auprès d’environ 2.440 ménages. Un indice supérieur à 100 indique une perception d’amélioration des conditions économiques et en dessous de 100 une perspective de détérioration de ces des conditions.
Sur le chemin de la reprise économique
Jeudi, le vice-Premier ministre Supattanapong Punmeechaow a réaffirmé que l’économie thaïlandaise devrait continuer de s’améliorer au dernier trimestre grâce aux mesures d’aides et de relance du gouvernement et après l’assouplissement en septembre de certaines mesures sanitaires strictes qui étouffaient l’activité sociale et commerçante dans une trentaine de provinces du pays.
La Thaïlande est à la lutte depuis avril avec une troisième poussée épidémique bien plus forte et persistante que les deux précédentes, qui a amené les autorités à imposer en juillet et août sur Bangkok et d’autres provinces du pays des mesures plus strictes telles qu’un couvre-feu nocturne, la fermeture des écoles, des restaurants, et d’autres activités.
Mais le pire semble être passé. Le nombre de décès quotidiens dus au Covid-19 est passé la semaine dernière sous la barre symbolique des 100, illustrant un essoufflement de l’épidémie depuis la fin août qui avait vu un pic avec plus de 20.000 cas d’infection et 312 décès le 18 août.
Malgré tout, la situation budgétaire du gouvernement reste solide, il reste une bonne marge de manœuvre pour davantage de mesures, a déclaré Supattanapong Punmeechaow.
Si le tourisme et la consommation domestique sont en berne, les exportations se portent bien, a souligné le vice-ministre en charge des questions économiques, ajoutant que les demandes d’investissement privé se sont montées à 450 milliards de bahts (11,52 milliards d’euros) entre janvier et août, soit déjà plus du double des chiffres de l’année dernière.
5% de croissance en 2022 ?
La banque centrale prévoit une croissance économique de 0,7% cette année et 3,9% pour 2022. L’économie s’est contractée de 6,1% l’année dernière un secteur du tourisme laminé par les mesures sanitaires qui ont étranglé un flux de voyageurs déjà réduit par la crise mondiale du Covid-19.
En début de semaine, Supattapong Punmeechaow avait indiqué que le gouvernement visait une croissance d’environ 5% en 2022, compte tenu du fait que la Thaïlande allait bientôt rouvrir à davantage de visiteurs étrangers.
Selon le gouverneur de l’Autorité du tourisme de Thaïlande (TAT), Yuthasak Supasorn, le « Pays du sourire » ne devrait accueillir que 100.000 visiteurs étrangers cette année, une fraction des quelque 40 millions de voyageurs venus en 2019 et qui ont dépensé 1.910 milliards de bahts.
Le tourisme local a généré 1.100 milliards de bahts l’année dernière.
L’année prochaine, le gouvernement vise 1.490 milliards de bahts de recettes, touristes domestiques et internationaux confondus, a déclaré Yuthasak Supasorn, sans donner de chiffres prévisionnels pour la fréquentation touristique étrangère.
La quatorzaine obligatoire imposée depuis avril 2020, qui est l’un des principaux freins au retour des voyageurs internationaux, a été réduite de moitié la semaine dernière et devrait être supprimée à partir du mois prochain pour les personnes vaccinées.
https://lepetitjournal.com 08/10/2021.
Tourisme : l’attraction des pôles
Le tourisme polaire est en plein développement, dans des régions autrefois inaccessibles. Un dépaysement de luxe rendu possible par le réchauffement climatique.
Toujours plus loin, jusqu’au bout du monde, toujours plus près d’une nature sauvage et fragile. Le 6 septembre dernier, pour la première fois, un navire de croisière français, le Commandant-Charcot, atteint le pôle nord. Le réchauffement climatique est passé par-là, en rendant plus accessible des territoires autrefois réservés aux aventuriers.
Un tourisme en plein essor qui s’attend à une croissance de plus de 10% cette année. L’environnement immaculé et unique séduit. Alors doit-on laisser sa trace sur une banquise fragilisée ? Beaucoup défendent cette activité.
« Je suis en faveur d’emmener encore plus de gens ici, qu’ils comprennent quels sont les problèmes typiques pour cette région. Une région polaire n’est pas différente d’une région saharienne, par exemple ou la forêt en Bornéo ou en Amazonie », explique Gérald Brodelez, organisateur d’expéditions polaires.
Aujourd’hui, plus besoin d’être un explorateur, il faut juste une bonne condition physique et un très gros pouvoir d’achat. Les tarifs peuvent varier de 7 à plus de 20 000 euros pour planter son kayak dans la banquise. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
https://www.lefigaro.fr 06/10/2021.
Voici le classement 2021 des passeports les plus puissants du monde
Un nouveau classement des passeports les plus puissants au monde vient d’être dévoilé par la société de conseil anglais Henley & Partners pour l’année 2021. La pandémie de Covid-19 a fortement influencé la liste, avec des mutations touristiques et la multiplication de restrictions sanitaires.
À la tête de ce classement, on trouve deux pays asiatiques : le Japon et Singapour, rapporte CNN relayé par Capital. Les passeports de ces pays permettent de se rendre dans 192 territoires étrangers. Viennent ensuite les passeports allemand, sud-coréen, autrichien et danois.
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis rétrogradés
La France occupe la 5e place, ex aequo avec l’Irlande, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède. Ces passeports permettent d’entrer dans 187 pays. Le classement est ainsi majoritairement occupé par des pays européens. On trouve à la sixième place la Nouvelle-Zélande, suivie du Royaume-Uni et des États-Unis.
Les deux pays anglophones n’occupent « que » la 7e place à cause du Brexit pour l’un et du coronavirus pour les deux. Selon Henley & Partners des « inégalités croissantes » ont été relevées et certaines politiques « restrictives » mises en place pour endiguer la pandémie ont été maintenues pour limiter les flux de personnes, causant la rétrogradation du passeport de ces pays.
Concernant la fin du classement, la dernière place est occupée par l’Afghanistan, qui ne permet d’aller que dans 26 pays. L’Etat vient de passer aux mains des talibans, et sortir du pays est quasiment impossible désormais. Juste au-dessus, on trouve l’Irak, la Syrie, le Pakistan, le Yémen et la Corée du Nord.
https://www.20minutes.fr 05/10/2021.