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  • 10 septembre 2021
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 1er au 10 septembre 2021

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Aérien

À partir du 8 novembre, Air France met fin à sa liaison Orly-Montpellier au profit de sa filiale Transavia, avec, comme conséquence, une diminution drastique de la fréquence des vols quotidiens. Une mauvaise nouvelle pour les passagers affaires, en grand nombre sur cette ligne.

Dans un communiqué triomphaliste, Transavia annonçait cet été l’ouverture dès le 8 novembre de la ligne Montpellier – Paris-Orly, avec «jusqu’à quatre vols par jour». Une bonne nouvelle, en apparence. En apparence seulement, car l’annonce omettait de dire que s’arrêtait le même jour la navette Air France. Laquelle opérait jusqu’à dix vols par jour sur cette même liaison et transportait 500.000 passagers par an. On revoit ainsi à Montpellier exactement ce à quoi on assistait à Biarritz il y a quelques mois : le transfert de cette ligne vers Paris-Orly à Transavia, assorti d’une baisse drastique du nombre de fréquences quotidiennes.

Pouvait-il en être autrement ? Transavia dispose de Boeing 737 de 149 places, quand Air France peut, selon la demande, employer des avions de 100 à 212 places. Si Biarritz est une destination essentiellement loisirs, Montpellier en revanche a été élevée il y a 5 ans au rang de « navette » comme Nice et Toulouse, en raison de son important trafic affaires. À cette occasion, Air France avait exigé de l’aéroport de Montpellier un certain nombre d’aménagements, comme une file rapide pour les contrôles de sécurité – la « Sky priority » – un salon et un guichet prioritaire pour ses passagers fréquents, comme il est d’usage avec les compagnies adhérentes à Skyteam. Ce parcours au sol rapide avait permis d’augmenter le nombre de passagers de 20%. Mais, avec Transavia, finies les files rapides, fini l’enregistrement prioritaire, fini le salon… Avec trois vols par jour, Transavia se consacrera donc exclusivement au trafic loisirs, délaissant une clientèle affaires pourtant la plus rémunératrice, au profit du TGV, qui, lui, peut aligner jusqu’à dix fréquences quotidiennes.

Dans le même temps, Air France continuera d’assurer la liaison entre Montpellier et Paris-Charles de Gaulle, au rythme de quatre ou cinq liaisons quotidiennes. Si l’on ajoute les vols de Transavia à Orly à ceux d’Air France à Charles de Gaulle, l’offre pourrait être très correcte pour les passagers « affaires ». Mais il y a un bémol de taille : les billets de l’une et de l’autre compagnie ne peuvent être combinés. Ainsi, si vous partez d’Orly vers Montpellier avec Transavia et que vous revenez à Charles de Gaulle avec Air France, votre voyage sera considéré comme deux allers simples. Or, les billets les plus intéressants avec Air France sont toujours des aller-retour…

De même, les abonnés ou les statuts Gold ou Platinum sur Air France auront le droit, à l’aller au départ de Charles de Gaulle, au Sky Priority, au salon et au choix du siège gratuit, mais pas pour le trajet retour vers Orly. Autre écueil, si la taille du bagage cabine a bien été uniformisée entre les deux compagnies, les limites de poids diffèrent toujours : 10 kg chez Transavia contre 12 kg chez Air France en cabine, et 20 kilos pour Transavia contre 23 kilos pour Air France en soute. Enfin, les cartes de réduction Abonné, Week-end, Senior ou Jeune, ne sont évidemment pas acceptées sur Transavia.

De telles dissonances entre deux compagnies appartenant au même groupe ne sont plus de mise de nos jours. Si l’on regarde du côté des trains, la SNCF a, par exemple, mis en place un groupe de travail qui étudiera, à partir de l’année prochaine, les façons de rendre compatibles les billets Ouigo et TGV. Cela est d’autant plus absurde que Transavia est la seule compagnie à offrir des miles et des XP à ses usagers, sans pour autant leur reconnaître les statuts Flying Blue de l’alliance Skyteam.

Cela marque aussi la fin progressive des correspondances à Orly vers les DOM TOM, New York et les autres villes en régions. Transavia, comme toute compagnie low-cost, n’assure pas les correspondances. Ni entre ses vols ni avec ceux d’Air France. Par exemple, un passager qui ferait un Toulon-Brest via Orly avec deux vols Transavia sera obligé de se débrouiller lui-même, de réenregistrer ses bagages et de refaire le parcours de sûreté. Même chose pour un passager partant de Biarritz pour un vol vers les Antilles ou La Réunion avec un premier vol Transavia suivi d’un vol long-courrier sur Air France. Vous avez dit compliqué ?

https://www.lefigaro.fr 06/09/2021.

Lufthansa ne compte pas sur un assouplissement de l’interdiction d’entrée aux États-Unis avant Noël

La compagnie aérienne allemande Lufthansa ne s’attend pas à ce que l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les voyageurs européens soit levée avant Noël. Un assouplissement des restrictions d’entrée n’est pas attendu de manière réaliste avant la fin du quatrième trimestre, a déclaré Harry Hohmeister, membre du conseil d’administration, lors d’une conférence en ligne organisée par le magazine TravelTalk de fvw.

Chez Lufthansa, on espérait que l’interdiction des voyages non essentiels, en vigueur depuis mars dernier en raison de la pandémie de corona, serait levée en juillet de cette année. Le directeur général de Lufthansa, Carsten Spohr, a alors fixé son objectif pour septembre, mais a rapidement indiqué qu’il ne se sentait plus capable de faire des prédictions.

L’Union européenne a levé ses restrictions sur les voyageurs américains en juin. M. Hohmeister a déclaré ne pas comprendre la logique qui sous-tend la décision des États-Unis de maintenir une interdiction d’entrée pour les Européens, étant donné que les taux de vaccination aux États-Unis et dans de nombreux pays d’Europe sont à des niveaux similaires.

Le fait que les vols au départ des États-Unis restent rentables pour Lufthansa, malgré la faiblesse de la demande, n’est pas seulement dû aux citoyens américains qui effectuent des vols transatlantiques, mais aussi à un boom dans le secteur du fret aérien. Lufthansa remplit ses avions de passagers « à ras bord avec du fret », déclare M. Hohmeister.

Il y a quelques jours, M. Spohr a prédit un « hiver long et froid » pour le groupe aérien, d’autant que la Chine ne devrait pas non plus assouplir les restrictions sur les voyages avant le deuxième trimestre de l’année prochaine. En temps normal, Lufthansa tire une grande partie de ses bénéfices des vols long-courriers vers l’Amérique du Nord et l’Asie.

Le trafic aérien européen atteint 71 % du niveau de 2019.

Le trafic aérien européen a atteint en août 2021 71 % du niveau de 2019, au-delà des prévisions les plus optimistes, selon l’organisme de surveillance du trafic Eurocontrol. En juillet, le trafic passagers dans la zone couverte par Eurocontrol s’était établi à 65 % des volumes de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19.

L’été 2021 marque donc une nette amélioration par rapport à 2020, quand le trafic n’avait pas dépassé 45 % de 2019 en moyenne. Et les 71 % constatés en août sont supérieurs au scénario le plus rose défini par Eurocontrol, à 69 % de 2019. Ce dernier prévoit une montée graduelle jusqu’à 79 % en décembre.

Des professionnels soulignent néanmoins que l’incertitude règne sur l’appétence pour les voyages aériens après l’été. Le PDG du gestionnaire des aéroports de Paris, Augustin de Romanet, a évoqué une « visibilité sur l’hiver et sur l’automne […] pas très grande », à la merci de nouvelles restrictions de déplacement.

Si les déplacements intra-européens ont repris, à la faveur des campagnes de vaccination et des pass sanitaires, le trafic long-courrier reste encore très faible, victime des fermetures de frontières. Ce constat est partagé au niveau mondial par l’Association internationale du transport aérien (Iata), qui a dévoilé ses statistiques pour juillet, reflétant une amélioration due aux déplacements estivaux.

Pas de retour à la normale avant 2023

En passagers-kilomètres payants (RPK), les liaisons intérieures accusent une baisse du trafic de seulement 15,6 % par rapport à juillet 2019 contre 22,7 % en juin, mais la chute atteint encore 73,6 % pour les vols internationaux (80,9 % en juin). Au total, le trafic aérien mondial s’est replié de 53,9 % en juillet par rapport au même mois de 2019. En juin, ce recul était de 60,1%.

« Les statistiques de juillet traduisent le souhait de voyager pendant l’été de l’hémisphère nord. Le trafic intérieur est revenu à 85 % du niveau d’avant-crise, mais l’international n’a retrouvé qu’un quart de ses volumes de 2019 », a développé le directeur général de l’Iata, Willie Walsh.

Pour une reprise du secteur aérien et touristique, « les gouvernements doivent rétablir la liberté de voyager. Au minimum, il faudrait que les voyageurs vaccinés ne subissent pas de restrictions », a ajouté Willie Walsh.

Le secteur a été très durement touché par les restrictions de déplacement prises par les États face à la pandémie : 126 milliards de dollars de pertes cumulées pour les compagnies en 2020, et encore 47,7 milliards prévus cette année par l’Iata, qui ne table pas sur un retour au trafic mondial de 2019 avant 2023.

https://www.lantenne.com 07/09/2021.

Tourisme

Les voyageurs « locaux » ont sauvé la saison en Europe.

« En juillet et en août, nous avons dépassé les 2 millions de visiteurs, une chose que nous n’avions pas vu depuis 2019 », s’est ainsi réjoui Haris Theocharis, ministre du Tourisme grec jusqu’au remaniement fin août.

Au cœur du quartier touristique de Plaka à Athènes, Napoléon, propriétaire d’une taverne, a « dépassé de plus de 50% » ses objectifs.

Zimi Mistiopoulos, cogérant de l’hôtel Byron, estime cependant être encore en deçà de 2019, avec seulement une dizaine de jours complets contre l’ensemble de la saison il y a deux ans.

« Même si les touristes étaient là, ils n’ont pas acheté tant que ça », remarque aussi Dimitris Papachristodoulou, patron de plusieurs boutiques de souvenirs. Il déplore notamment l’absence des Américains et Chinois, « ceux qui consomment le plus ».

Américains et Chinois n’étaient pas non plus en Italie où Walter Pecoraro, propriétaire de l’hôtel Cosmopolita dans le centre de Rome et président de l’association des hôteliers du Latium, la région autour de la capitale, a « en moyenne trois ou cinq chambres occupées sur les 82 de l’hôtel ».

« Le tourisme romain, c’est 80% d’étrangers, dont 80% d’Américains et d’Asiatiques », explique-t-il à l’AFP. Selon l’association hôtelière, 600 hôtels sur 1.200 étaient ouverts cet été à Rome, avec un taux

« Un peu d’oxygène »

4,4 millions de touristes, 78% de plus qu’en 2020, selon son Institut national de statistiques, mais loin des 9,9 millions d’avant pandémie en 2019.

La saison estivale a apporté « un peu d’oxygène » aux acteurs du tourisme mais principalement grâce « au marché national », a souligné Carlos Abella, secrétaire général de l’association de professionnels du tourisme Mesa del Turismo, sur la radio Intereconomia.

La côte méditerranéenne a été favorisée, notamment en Catalogne où les établissements ont enregistré un taux d’occupation proche de 95% en août. Les Français ont été les plus nombreux (874.000 entrées) devant les Allemands (707.000) et les Britanniques (555.000), qui représentaient auparavant le premier contingent de visiteurs étrangers.

Ces derniers ont opté pour des séjours chez eux, effrayés par les changements constants de restrictions sur les voyages à l’étranger et par le coût des tests Covid à faire, selon la fédération britannique des agents de voyage ABTA.

Ceux qui ont malgré tout décidé de partir ont opté essentiellement pour les îles espagnoles et la Grèce, comme les Français qui étaient notamment plus de 450.000 en Grèce.

« La particularité de cet été, c’est que très peu de destinations étaient ouvertes », explique à l’AFP Ana Domenech, directrice France du site de réservations lastminute.com. « La Grèce a clairement été la nouvelle destination de l’été avec 79% de voyageurs de plus qu’en 2019. »

Le tourisme hexagonal a lui aussi connu « un bel été » dit à l’AFP Sébastien Manceau, associé expert du tourisme au sein du cabinet Roland Berger.

Et c’est surtout grâce aux Français : sur les 37 millions partis en vacances cet été, 85% sont restés au pays, selon Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’Etat chargé du tourisme.

« Comme il y a eu une météo capricieuse, des régions ont souffert comme la Bretagne et la Normandie », au profit du sud de la France, selon Sébastien Manceau.

Au camping Les Sablères de Vieux-Boucau, sur la côte landaise (sud-ouest), les 500 emplacements ont ainsi fait le plein de mi-juillet à fin août, et il a même fallu refuser jusqu’à 150 demandes par jour. On « a retrouvé les niveaux de 2019, si ce n’est mieux », selon son directeur Hervé Labarthe.

Et les étrangers sont revenus : Belges, Néerlandais, Allemands, « mais on n’a toujours pas les Britanniques », déplore Sébastien Monceau.

https://www.ouest-france.fr 06/09/2021.

Où vont partir les Français pour l’arrière-saison de septembre ?

Si ce début de mois de septembre rime avec la rentrée pour beaucoup d’enfants et leurs parents, d’autres en profitent pour partir en vacances. Moins de touristes, des prix plus abordables, la sensation de vivre un bel été indien… Et l’arrière-saison s’annonce plutôt bonne.

La rentrée ? Pas pour tout le monde ! Certes, après un été tourné vers l’Hexagone, des millions de Français ont retrouvé le chemin du travail ou de l’école en ce début de mois de septembre, qui oscille entre morosité et soleil toujours présent. Et après un an et demi de pandémie, nombreux sont ceux qui ont envie de prolonger l’été. Selon ADN Tourisme, l’organisme qui regroupe tous les Offices de Tourisme, plus de deux Français sur cinq ont prévu de partir en vacances ou en week-end en septembre et autant en octobre !

« Une clientèle assez régionale »

Du côté des Gîtes de France, par exemple, le taux d’occupation atteint 50% en septembre, 13 points de plus qu’en 2019. Cela pourrait encore grimper. « Aujourd’hui, plus que jamais, les gens réservent vraiment à la dernière minute, ils attendent de voir la météo et les conditions de circulation », assure Sylvie Pellegrin, présidente des Gîtes de France. « On a donc une clientèle assez régionale, ce qui est nouveau. On a quand même des Bretons qui vont dans le sud de la France, et inversement, mais on a découvert une clientèle assez locale, qui va à seulement 100 ou 200 kilomètres de chez elle pour changer d’air. »

Dunkerque, Le Havre…

Après un été passé majoritairement à la plage, pour septembre, les Français optent plutôt pour les villes. Parmi les destinations les plus prisées sur Airbnb pour les prochaines semaines, à côté d’Anglet et Dieppe, figurent des villes comme Dunkerque, Béthune, Roanne, Le Havre ou encore Chalon-sur-Saône.

https://www.europe1.fr 07/09/2021.

L’Espagne, plébiscitée par les Français

En juillet, l’Espagne a reçu 4,4 millions de touristes étrangers, soit une hausse de 78,3% par rapport au même mois de 2020, fortement affecté par l’épidémie de Covid-19, selon l’Institut national de la statistique (INE) espagnol.

Les Français ont formés le premier contingent de touristes en Espagne, avec 874.000 arrivées en juillet, en hausse de 46,6% sur un an. Ont suivi les Allemands avec 707.000 visiteurs (+64,5%) et les Britanniques, avec 555.000 visiteurs (+46,5%). Les îles Baléares ont été la principale destination des visiteurs étrangers (30% des entrées), devant la Catalogne (18,5%). Les dépenses des touristes ont par ailleurs atteint 5,2 milliards d’euros, en hausse de 112% par rapport à 2020.

La même tendance est observée depuis le début de l’année et aussi durant toute l’année dernière, la proximité géographique entre deux pays ayant certainement motivé les Français, faisant d’eux les plus nombreux à visiter l’Espagne, devant les habituels Britanniques et Allemands. Sur les sept premiers mois de l’années 2021, au total 9,8 millions de touristes sont arrivés dans la péninsule ibérique, contre 47,9 millions sur la même période de 2019. Les dépenses cumulées ont atteint 11,9 milliards, contre 40,3 milliards en 2019.

Loin du niveau d’avant la pandémie

Ces chiffres témoignent d’une amélioration de la situation pour le secteur touristique espagnol, dont dépendent 13% des emplois. Ils sont néanmoins très éloignés de ceux d’avant la pandémie et laissent planer le doute sur la capacité du secteur à retrouver son rythme de croisière à court terme. terme. Le gouvernement de Madrid s’est fixé pour objectif d’attirer près de 45 millions de touristes étrangers cette année.

En 2019, période d’avant-Covid, l’Espagne (83,7 millions de visiteurs pour 92 milliards d’euros de chiffre d’affaires) était la deuxième destination touristique mondiale après la France (90 millions de visiteurs pour 57,9 milliards d’euros de recettes).

https://www.air-journal.fr 04/09/2021.

Coronavirus : Cuba rouvrira ses frontières aux touristes à partir du 15 novembre.

La promesse de plages de sable doré pour les touristes fortunés… et de sortie de crise pour l’île ? Cuba rouvrira progressivement ses frontières aux touristes à partir du 15 novembre, sans exiger de tests PCR à l’arrivée comme il le fait actuellement, afin de relancer une activité économique vitale pour l’île, a annoncé ce lundi le ministère du Tourisme.

Espoir d’avoir vacciné 90 % de la population vaccinée

« Compte tenu de l’avancée du processus de vaccination à Cuba, de son efficacité prouvée et de la perspective que plus de 90 % de la population sera pleinement vaccinée en novembre, nous préparons les conditions pour ouvrir progressivement les frontières du pays à partir du 15 novembre », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Depuis de nombreux mois, la quantité de vols arrivant à Cuba est très limitée et seuls quelques charters de touristes russes et canadiens arrivent régulièrement dans certaines stations balnéaires du pays réservées à cet effet.

Les autorités exigent des voyageurs d’arriver avec un test PCR négatif, puis d’en réaliser un nouveau à l’aéroport à l’arrivée et d’être en quarantaine jusqu’aux résultats d’un deuxième test effectué cinq jours plus tard.

Le PCR ne sera plus exigé à l’arrivée

A la réouverture complète des frontières, « les protocoles hygiéniques et sanitaires à l’arrivée des voyageurs seront assouplis, avec une surveillance des patients symptomatiques et la prise de température », précise ce lundi le ministère.

« En outre, des tests de diagnostic seront effectués de manière aléatoire, le PCR ne sera pas exigé à l’arrivée et le certificat de vaccination des voyageurs sera reconnu », ajoute-t-il.

Pénuries d’aliments et de médicaments pour les Cubains

Le tourisme, l’une des principales sources de devises du gouvernement cubain, s’est effondré avec la pandémie de coronavirus, qui a forcé l’île à fermer partiellement ses frontières depuis fin mars 2020. Entre janvier et juillet, le pays a accueilli 270.639 touristes étrangers, à peine un quart (21,8 %) des arrivées sur la même période de 2020 (1.239.099).

Privées des devises du tourisme, les autorités ont réduit drastiquement les importations du pays, aggravant les pénuries d’aliments et de médicaments pour les Cubains.

Vaccins made in Cuba

Le pays a développé ses propres vaccins contre le coronavirus, Abdala et Soberana, et espère avoir vacciné 92,6 % de la population d’ici novembre, contre environ un tiers actuellement.

Confronté à une forte hausse des cas depuis des mois, il a aussi lancé une campagne de vaccination des enfants et adolescents de deux à 18 ans, condition qu’il a fixée pour rouvrir les écoles.

Non reconnus par l’OMS, les vaccins cubains reposent sur une protéine recombinante, la même technique sur laquelle travaillent la société américaine Novavax et le Français Sanofi.

https://www.20minutes.fr 07/09/2021.

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