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  • 31 mai 2021
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 10 au 31 mai 2021

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Aérien

Le coût du voyage plombé par les tests PCR 

Seule la France est en accord avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui préconise que les États assument le prix des tests Covid-19 pour les voyageurs. C’est ce qu’il résulte d’une étude comparative réalisée par l’IATA, l’association internationale du transport aérien qui craint de voir la reprise du transport aérien freinée par le coût des tests. Ceux-ci sont à multiplier par deux voire quatre avec un avant le départ, un autre à l’arrivée du vol et autant au retour, dans le pire des cas.

Notons que la plupart des pays ne prennent pas encore réellement en compte le vaccin pour exonérer le voyageur de test PCR. Un comportement qui devrait évoluer avec la généralisation du vaccin.

Si on ajoute au prix du billet d’un aller simple de 200 euros, un test PCR à une centaine d’euros, le bilan financier est dissuasif. Un voyage qui aurait coûté 1 600 euros à une famille de quatre enfants, s’élèverait désormais à 3 400 euros, en retenant un coût moyen du test à 100 euros. Dans certains pays (Grande-Bretagne, Japon, Corée du Sud), le prix unitaire du contrôle explose pouvant monter entre 250 et 400 euros. Dans certains cas, les tests pourront coûter plus cher que le voyage lui-même. D’où la multiplication de faux certificats chargés sur Internet.

https://www.lepoint.fr 20/05/2021.

Le patron des aéroports parisiens inquiet d’une « apocalypse de temps d’attente » cet été

Le patron du gestionnaire des aéroports parisiens s’est dit inquiet mardi d’une possible «apocalypse de temps d’attente» à la descente des avions cet été, vu la multiplication des contrôles dus à la situation sanitaire.

« Ce qui me préoccupe moi principalement, c’est la gestion de la multiplicité des contrôles, des tests et du double contrôle de la police aux frontières» , a déclaré Augustin de Romanet, PDG du Groupe Aéroports de Paris (ADP), interrogé lors d’une conférence de presse consacrée aux carburants renouvelables pour l’aviation.

Si les temps d’attente pour les formalités à l’arrivée sont actuellement supportables, l’affluence de l’été les rendrait ingérables vu les contraintes qui se sont empilées depuis le début de la crise du Covid-19, selon ADP.

« Nous avons une addition de contrôles qui sont imposés aux passagers en raison de la situation sanitaire, premier contrôle de police avec les passeports, puis test PCR obligatoire pour les gens qui viennent des pays écarlates (les plus à risque, NDLR), puis deuxième passage devant la police », a énuméré Augustin de Romanet. « Aujourd’hui ce qui est en haut de ma pile de préoccupations, c’est la discussion avec le ministère de l’Intérieur pour éviter que cet été ne soit une apocalypse de temps d’attente pour les passagers », a-t-il insisté.

https://www.afp.com18/05/2021.

AIR FRANCE-KLM, TOTAL, ADP et AIRBUS se mobilisent pour la décarbonation du transport aérien

Air France-KLM, Total, groupe ADP et Airbus ont joint leurs efforts pour réaliser le premier vol long-courrier avec du carburant aérien durable, ou SAF (« Sustainable Aviation Fuel »), produit en France. Le vol Air France 342 a décollé mardi à 15h40 du Terminal 2E de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle à destination de Montréal (Canada) en emportant pour la première fois dans ses réservoirs du carburant aérien durable produit par Total dans ses usines françaises.

Ce vol concrétise l’ambition commune des quatre groupes de décarboner le transport aérien et de développer une filière française de production de carburants aériens durables, prérequis indispensable à la généralisation de leur utilisation dans les aéroports français.

 » Les biocarburants peuvent être incorporés sans qu’aucune modification ne soit apportée ni aux infrastructures logistiques de stockage et de distribution, ni aux avions, ni aux moteurs « , expliquent les groupes.

Leur utilisation progressive à l’échelle mondiale doit permettre de diminuer de façon significative les émissions de CO2 du transport aérien, en lien avec les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.

https://www.afp.com18/05/2021.

Tourisme

La Tunisie tente de sauver sa saison avec le tourisme

Engluée dans la crise sociale, la Tunisie tente de sauver ce qui peut l’être d’une saison touristique qui s’annonce plombée -une de plus- par la mauvaise situation sanitaire.

« Si nous ne travaillons pas, nous mourrons de faim », souligne Aymen, lunettes de soleil et masque. Ce maître-nageur trentenaire est soulagé de reprendre après huit mois sans travail dans une industrie qui n’en finit plus d’essuyer les tempêtes depuis une décennie.

Le 29 avril, le pays a rouvert ses frontières aux tours opérateurs, qui transportent la majorité des vacanciers séjournant en Tunisie. Pourtant, les décès liés au COVID-19 venaient d’atteindre un pic, et la hausse des hospitalisations laissait craindre une pénurie d’oxygène, au point que le pays a décrété un nouveau confinement d’une semaine début mai.

Depuis, jusqu’à dix vols par semaine atterrissent à l’aéroport d’Enfidha, qui dessert les villes touristiques comme Hammamet et Sousse, essentiellement en provenance de Russie et d’Europe de l’Est.

D’ordinaire marginale par rapport aux contingents d’Europe occidentale, cette clientèle avait déjà joué les bouées de sauvetage après les attentats de 2015 au musée du Bardo et à Sousse (60 morts dont 59 touristes), qui avaient mis à genou ce secteur crucial de l’économie.

Mais on est encore bien loin du compte : les recettes globales ont baissé de 54% par rapport à la même période de l’an dernier, pourtant déjà marquée par la pandémie. L’écart est de plus de 60% par rapport à 2019, avec 144 millions d’euros au 10 mai, contre 404 millions d’euros il y a deux ans.

« C’est vide »

« D’habitude, toute la plage est remplie, là c’est vide », abonde Aymen.

Les hôtels ne sont autorisés à fonctionner qu’à 50% de leur capacité, et peinent à atteindre cette jauge.

« Avec une occupation de l’hôtel à seulement 30%, il n’y a pas de gain », déplore Adel Mlayah, directeur adjoint du Mouradi Palace.

L’hôtel, qui embauche habituellement 260 à 270 employés, n’en a recruté cette année que 110 à 120.

Si certains pays d’Europe de l’Ouest ont mis en place des restrictions de voyages, des touristes russes, tchèques ou polonais font fi de la pandémie.

« Il n’y a pas tant de pays où nous pouvons aller. La Turquie a fermé ses frontières, c’est pourquoi nous avons choisi la Tunisie », explique Andrej Radiokove, arrivé de Moscou.

Il n’est pas vacciné, comme la plupart de ses compagnons de voyage, mais « nous avons eu le COVID il y a deux mois, nous n’avons pas peur », explique-t-il.

La Tunisie débute cette saison avec plus de 12.000 décès, sur une population de 12 millions d’habitants -mais les vacanciers semblent peu au fait de la situation sanitaire.

« Moins regardante »

Près de la piscine du Mouradi, une poignée d’entre eux se déhanchent au rythme de musiques électroniques russes, galvanisés par trois animateurs.

« La clientèle d’Europe de l’Est est moins réticente, moins regardante sur la maîtrise de la pandémie », confirme Zied Maghrebi, directeur marketing de l’hôtel Movenpick voisin. « Nous nous sommes rabattus sur ces clients car ils n’ont pas peur de voyager ».

« Les restrictions (sanitaires) ne sont pas aussi strictes que dans d’autres pays », se réjouit Serafim Stoynovski, étudiant en droit de nationalité bulgare. « Nous avons choisi la Tunisie pour ces raisons. On peut sortir pour une promenade, aller au restaurant ou boire un café comme on veut ».

Contrairement aux autres voyageurs, soumis à un isolement de cinq à sept jours à leurs frais, les touristes voyageant via les tours opérateurs doivent seulement présenter un test PCR négatif.

Leurs sorties sont néanmoins encadrées. « Ils peuvent participer à des excursions, mais elle sont organisées (…) par les agences de voyages de l’hôtel afin qu’elles respectent le protocole sanitaire », souligne le commissaire régional du tourisme de Sousse, Taoufik Gaied.

Seul espoir pour revenir à une fréquentation plus large : la vaccination, qui avance en Europe mais reste balbutiante en Tunisie, où environ 2% de la population est vaccinée.

« Nous nous accrochons à tout espoir », dit M. Gaied, qui espère voir arriver un million de touristes cette année, contre neuf millions en 2019.

https://www.lecourrier.vn 25/05/2021.

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