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  • 10 mai 2021
  • Par APST

La revue de presse économique APST du 1er au 10 mai 2021

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Aérien

Le prix des billets d’avion va augmenter, avec le prix des carburants, estime le patron d’ADP.

Bientôt une reprise du trafic aérien, alors que la vaccination contre le coronavirus progresse dans le monde ? « Le trafic est comme un coureur, il est dans les starting-blocks », a estimé sur franceinfo Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP. « Nous sommes dans l’attente de connaître la dimension de la reprise, mais nous savons qu’elle va exister… ».

Aérien : le niveau de trafic de 2019 pourrait être retrouvé entre 2024… et 2027.

Concernant le niveau de trafic, il « estime que le niveau de 2019 pourrait être rejoint entre 2024 et 2027 ». « Personne ne sait aujourd’hui quelles sont les requêtes sanitaires pour aller dans tel ou tel pays d’Asie… pays d’Asie qui eux-mêmes vont mettre beaucoup de temps à nous accueillir comme touristes », a-t-il expliqué.

Augustin de Romanet a précisé que les comportements ont été profondément modifiés dans le tourisme d’affaires, avec la tenue des réunions en visioconférence qui se déroulent de manière de plus en plus fluide grâce aux améliorations technologiques, ce qui va désormais freiner les voyages.

Les mentalités changent !

« Le code de bonne éducation a changé… Il y a encore deux ans, il était mal élevé de ne pas aller à l’autre bout de la planète pour voir le partenaire avec qui vous alliez signer un contrat. Aujourd’hui, il est mal élevé d’aller émettre du CO2 pour une réunion qui va durer deux heures », a encore expliqué le patron d’ADP.

L’avion plus cher ?

« Il y aura dans les vingt années qui viennent une lutte pour l’énergie dans le monde, pas seulement dans l’aviation… Pour décarboner le monde, il va falloir faire preuve d’innovation, et l’aviation n’y échappera pas… Et comme je ne suis pas ami de l’augmentation des impôts, je suis ami du fait que le consommateur paie ce qu’il utilise. Et comme le consommateur d’avion va devoir avoir recours à des équipements plus onéreux, je pense que le prix de l’avion va légèrement augmenter ».

« Les prix des avions eux-mêmes vont augmenter, avec des technologies plus onéreuses. A partir de là, le carburant va augmenter, puisque les pouvoir publics vont pousser pour plus de biocarburants », a détaillé Augustin de Romanet. Tout cela va faire monter la facture, et « je préfère que ce soit le consommateur qui paie plutôt que le contribuable ! ». « Il faudra donc que l’avion coûte plus cher »…

https://www.boursier.com 7/05/2021.

Trafic aérien en mars : un petit mieux selon l’IATA.

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic passagers était toujours en mars en retrait de 67,2% par rapport à mars 2019, avant la pandémie de Covid-19, mais moins toutefois qu’en février 2021 (-74,9%).

La demande totale de voyages aériens en mars 2021 (mesurée en passagers-kilomètres payants ou RPK) était en baisse de 67,2% par rapport à mars 2019, « une amélioration par rapport à la baisse de 74,9% enregistrée en février 2021 » (toujours par rapport au même mois il y a deux ans, les comparaisons entre les résultats mensuels de 2021 et 2020 étant « faussées par l’impact extraordinaire de la crise sanitaire »). La meilleure performance a été tirée selon l’IATA par les gains sur les marchés intérieurs, en particulier en Chine, tandis que le trafic international est resté « largement restreint ».

La demande intérieure totale a diminué de 32,3% par rapport aux niveaux d’avant la crise (mars 2019), et s’est « grandement améliorée » par rapport à février 2021, lorsque le trafic intérieur était en baisse de 51,2% par rapport à la période 2019. Tous les marchés, à l’exception du Brésil et de l’Inde, ont affiché une amélioration par rapport à février 2021, la Chine étant le principal contributeur.

La demande de passagers internationaux en mars était de 87,8% inférieure à mars 2019, une « très légère amélioration » par rapport à la baisse de 89,0% enregistrée en février 2021 par rapport à il y a deux ans. « La dynamique positive que nous avons observée sur certains marchés intérieurs clés en mars est une indication de la forte reprise que nous prévoyons sur les marchés internationaux avec la levée des restrictions de voyage. Les gens veulent et ont besoin de voler. Et nous pouvons être optimistes qu’ils le feront lorsque les restrictions seront supprimées », a déclaré dans un communiqué Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

Trafic international par régions :

Les compagnies aériennes en Europe ont enregistré une baisse de 88,3% du trafic en mars par rapport à mars 2019, légèrement moins que la baisse de 89,1% en février par rapport au même mois en 2019. La capacité a baissé de 80,0% et le coefficient de remplissage a baissé de 35,0 points de pourcentage à 49,4%.

En Afrique, Le trafic a chuté de 73,7% en mars par rapport à mars il y a deux ans, marquant une détérioration par rapport à une baisse de 72,3% enregistrée en février par rapport à février 2019. La capacité de mars s’est contractée de 61,8% par rapport à mars 2019 et le coefficient d’occupation a chuté de 22,3 points de pourcentage à 49,0%.

La demande des compagnies aériennes du Moyen-Orient a baissé de 81,6% en mars par rapport à mars 2019, s’améliorant par rapport à une baisse de 83,1% de la demande en février, par rapport au même mois en 2019. La capacité a chuté de 67,2% et le coefficient de remplissage a diminué de 32,3 points de pourcentage à 41,3%.

Les transporteurs d’Amérique du nord ont vu le trafic de mars diminuer de 80,9% par rapport à la période de 2019, un gain par rapport à la baisse de 83,4% en février par rapport à il y a deux ans. La capacité a fléchi de 62,6% et le facteur de charge a chuté de 41,0 points de pourcentage à 42,9%.

Les compagnies aériennes en Amérique latine ont connu une baisse de la demande de 82,4% en mars, par rapport au même mois en 2019, une légère amélioration par rapport à la baisse de 83,7% en février par rapport à février 2019. La capacité de mars a diminué de 77,4% par rapport à mars 2019 et le facteur de charge a chuté 18,1 points de pourcentage à 63,6%, « le plus haut parmi les régions pour un sixième mois consécutif » selon l’IATA.

Enfin en Asie-Pacifique, le trafic international des compagnies aériennes en mars était en baisse de 94,8% par rapport à mars 2019, à peine mieux que la baisse de 95,4% enregistrée en février 2021 par rapport à février 2019. La région a continué de souffrir des baisses de trafic les plus fortes pour un neuvième mois consécutif. La capacité a reculé de 87,0% et le coefficient d’occupation a chuté de 48,6 points de pourcentage à 31,9%, « le plus bas parmi les régions »

https://www.air-journal.fr/ 05/05/2021

Juridique

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Cour de cassation : un comité d’entreprise agissant comme un professionnel du tourisme ne peut pas se prévaloir de la garantie financière de l’APST.

Le comité d’entreprise qui agit comme un professionnel du tourisme et non comme un mandataire des salariés ne peut en conséquence, revendiquer le bénéfice de la garantie financière de l’APST.

C’est ce qu’a jugé la Cour de cassation dans l’affaire qui opposait l’Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST) au comité central d’entreprise BNP Paribas.

Le contexte : le comité d’établissement d’une société a conclu un ensemble de contrats avec une agence de voyages pour organiser trois voyages au profit des salariés de la société. Alors qu’il a versé plusieurs acomptes, l’agence de voyages est placée en liquidation judiciaire. La créance du comité d’établissement, déclarée au passif de la procédure collective, n’ayant pu être réglée, le comité sollicite la garantie financière de l’Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST) à laquelle avait adhéré l’agence de voyages.

L’APST refuse sa garantie, considérant le comité comme un professionnel du tourisme et non comme un simple consommateur. L’APST a fait valoir que le comité d’entreprise n’a pas la qualité de consommateur final, puisque ce sont les salariés de la banque qui ont profité du voyage acheté ; elle ne peut donc pas prétendre au bénéfice de la garantie financière.

Ce que confirme la Cour de Cassation : « Il résulte de l’article R. 211-26 du code du tourisme, dans sa rédaction issue du décret n° 2010-1223 du 11 octobre 2010, applicable au litige, que la garantie financière spécialement affectée au remboursement en principal des fonds reçus par l’opérateur de voyages au titre des engagements qu’il a contractés à l’égard de sa clientèle, ne bénéficie qu’aux consommateurs finaux, de sorte qu’un comité d’entreprise qui intervient en qualité d’organisateur ou de revendeur de voyages, et non en seule qualité de mandataire des salariés auprès d’une agence de voyages, ne peut en bénéficier ».

A noter qu’une décision allant dans le même sens avait déjà été rendue (Cour de cassation, civile, Chambre civile 1. 22 janvier 2020, pourvoi n° 18-21.155)

Ayant relevé que les contrats signés avec la société Consult voyages avaient été conclus par le comité d’entreprise qui s’était comporté comme un vendeur direct à l’égard de ses membres et d’autres comités d’établissements, la Cour d’Appel en a déduit à juste titre « que le comité d’entreprise avait agi comme un professionnel du tourisme et non comme un mandataire des salariés et qu’il ne pouvait, en conséquence, revendiquer le bénéfice de la garantie financière de l’APST».

La cour de cassation confirme l’arrêt rendu le 27 juin 2019 par la cour d’appel de Paris et rejette le pourvoi formé par le comité central d’entreprise BNP Paribas.

Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 24 mars 2021, 19-21.629

https://www.tourisme-espaces.com 03/05/2021.

Tourisme

Voyage d’affaires : le marché reste cloué au sol.

Cloués au sol depuis mars 2020, les voyageurs d’affaires ne sont pas près de redécoller. Même lorsqu’ils auront tous été vaccinés contre le Covid-19, tant ils ont appris à travailler différemment. Longtemps habitués à vivre entre deux avions, dirigeants et cadres ont enchaîné les téléconférences ; les commerciaux ont géré à distance les relations avec leurs clients ; même les chantiers ont été supervisés par écrans interposés…

Pour le secteur des voyages d’affaires, rien ne sera plus comme avant. Alors que le tourisme de loisirs devrait vite repartir, les déplacements professionnels mettront du temps à redécoller et ne retrouveront jamais leur niveau de 2019. Selon le cabinet Oliver Wyman, le Covid-19 va faire disparaître 10 à 15 % du marché. «Avant de chuter, les voyages d’affaires progressaient en moyenne de 3 % par an, depuis une dizaine d’années, rappelle Bruno Despujol, associé chez Oliver Wyman. 40 % des voyages sont des réunions internes amenées à être drastiquement remaniées.»

La remise en route sera lente et progressive. Les réunions en visioconférence ont prouvé leur efficacité. Certaines multinationales ont accéléré leur décentralisation: elles ont supprimé des échelons régionaux et ont réduit le contrôle physique depuis le siège central. Limiter les frais de déplacement est devenu un argument de bonne gestion. Les budgets voyages sont réduits au strict nécessaire.

La première classe en berne

Dans le cadre de son plan d’économies Mimosa de 500 millions d’euros lancé l’année dernière, EDF a supprimé l’accès à la première classe aux cadres qui y avaient encore droit. Total a réalisé 150 millions d’euros d’économies sur les déplacements. De nombreux dirigeants (à commencer par les membres des comités exécutifs) ont pris la résolution de ne plus voyager autant qu’avant. «Nous estimons que 5-10 % des rendez-vous externes et 15-20 % des séminaires et réunions internes se tiendront désormais en distanciel», prévient Jean-Jacques Morin, directeur général adjoint d’Accor.

La levée des contraintes, espérée à la rentrée de septembre, ne s’accompagnera pas d’un boom des réservations. Les voyages d’affaires long-courriers sont durablement plombés ; en Europe, ils mettront un certain temps à redémarrer. Seuls les voyages franco-français pourraient vite repartir. «Cette année, les déplacements sont surtout domestiques», confirme Yorick Charveriat, président d’Amex Global Business Travel France, qui s’attend à une année 2021 moins bonne que 2020. Dans tous les cas, les déplacements professionnels hors de France seront organisés différemment: plus question de faire la navette Paris-Toulouse dans la journée comme avant, encore moins l’aller-retour Paris-New York.

Des pans entiers de l’économie sont affectés par ces nouvelles pratiques: compagnies aériennes, hôtels, agences de voyages, taxis et restaurants sont privés d’une clientèle importante et dépensière. Sans compter les organisateurs de salons professionnels (lire ci-contre). Dans l’hôtellerie, certains gros établissements s’interrogent sur leur avenir. Pour les compagnies aériennes, c’est un cataclysme.

Toutes les études le confirment: les déplacements professionnels en avion ne reprendront pas au même rythme effréné qu’avant la crise sanitaire. «Plus de 50 % des voyages d’affaires vont disparaître», estimait Bill Gates fin 2020. Jeffrey Goh, le patron de Star Alliance (Lufthansa, United Airlines, Air China…), table sur une baisse de 30 %. Selon un sondage réalisé auprès de voyageurs d’affaires dans sept pays européens, 45 % d’entre eux affirment qu’ils prendront moins l’avion, et ce même quand tout redeviendra possible.

Or, cette clientèle remplit les classes affaires et achète des billets flexibles générateurs de fortes marges. Aux États-Unis, les transporteurs aériens comptaient avant la crise 30 % de voyageurs d’affaires, mais cela représentait 50 % de leur chiffre d’affaires. Selon nos informations, chez Air France, les professionnels génèrent 40 % des revenus alors qu’ils achètent 25 % des billets. Air France a beau rappeler que moins d’un passager sur deux dans sa classe affaires fait un voyage d’affaires, la chute de cette clientèle aura des impacts. «Sur beaucoup de lignes des compagnies historiques, la classe affaires génère la quasi-totalité des profits, estime Xavier Tytelman, consultant chez Starbust. La réduction des voyages professionnels met en grand danger le modèle économique des compagnies traditionnelles.»

«Il n’y a plus de chiffre d’affaires»

Tout un écosystème vacille et se presse de trouver de nouvelles sources de revenus. Chez Accor, les déplacements professionnels généraient 60 % des revenus du groupe avant la crise. «La baisse des voyages d’affaires pourrait durablement priver Accor de 5 à 10 % de ses revenus», prévient Jean-Jacques Morin. Depuis quelques mois, le groupe développe une offre à destination des travailleurs nomades: location de chambres, bureaux ou espaces partagés à l’hôtel. Mais cela ne suffira pas à compenser pas le manque de voyageurs d’affaires.

L’agence de voyages Amex GBT pousse les abonnements annuels à la carte (suivi commercial…). «Une partie de nos revenus provient de commissions perçues sur des transactions (achat de billet d’avion, nuit d’hôtel, location de voiture…) effectuées pour nos clients, explique Yorick Charveriat. En l’absence de transaction, il n’y a plus de chiffre d’affaires.» Les transporteurs aériens s’adaptent à la demande. «Sur nos 70 Boeing 777 long-courriers, 32 ont une cabine modulable, explique Sébastien Guyot, directeur ventes globales et partenariats chez Air France-KLM. Avec une équipe de douze personnes, nous pouvons changer en dix heures le ratio de sièges affaires.»

«Les compagnies aériennes baisseront forcément les prix de leur classe affaires d’à peu près 15 %, offriront plus de miles pour un même voyage et abaisseront les seuils pour avoir des avantages avec les cartes de fidélité», ajoute Marc Rochet, vice-président d’Air Caraïbes et président de French Bee. Se posera aussi la question de maintenir certaines lignes. Par exemple les vols exploités par British Airways, Lufthansa et Air France de l’Europe vers Seattle, une ville sans attrait particulier pour les touristes mais siège d’énormes groupes (Amazon, Microsoft, Boeing, Starbucks…).

À la SNCF, où les voyageurs d’affaires assuraient 40 % des revenus du TGV, le problème est le même: les cadres sup et les patrons ne sont pas remontés dans le train depuis plus d’un an. Pour l’instant, l’opérateur ferroviaire s’attache à reconquérir les passagers «loisirs» grâce à une politique de petits prix. Il est moins pressé sur la clientèle professionnelle, qui voyage peu l’été. «La preuve que ce n’est pas la priorité du moment, le site Oui Pro réservé aux PME a fermé en mars et n’a pas été remplacé», souligne Arn 06aud Aymé, consultant spécialiste des transports au sein du cabinet Sia.

https://www.lefigaro.fr/ 06/05/2021.

 Faute de moyens, près d’un tiers des Français ne partiront pas cet été.

Les Français ont besoin d’air après une année si particulière. Avec Ipsos, l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations leur a demandé à quoi ressemblerait leur week-end idéal. Etat des lieux de leurs envies, mais aussi des difficultés d’organisation…

Cap sur une destination française

Première destination touristique mondiale, l’Hexagone est une pépite. Mer, montagne, campagne, la qualité et la diversité de ses sites et paysages font l’unanimité. Chez les Français aussi, qui sont 70 % chaque année à faire le choix de la France pour leurs vacances.

Interrogés par Ipsos, ils sont en ce moment 97 % à citer la France comme destination privilégiée pour un potentiel week-end. Le plus grand nombre souhaiterait mettre le cap sur le littoral (81 %) : le bord de mer devançant la campagne (69 %) et la montagne (65 %). L’âge et la situation professionnelle apportent quelques nuances. Ainsi, du côté des étudiants, la campagne est moins prisée : ils ne sont plus que 40 % à choisir les verts pâturages quand 75 % des retraités les plébiscitent.

À noter également que l’idée d’un week-end à l’étranger conserve tout de même ses adeptes, notamment chez les moins de 35 ans et pour les plus hauts revenus (plus de 3000 euros mensuels), qui sont 57 % à souhaiter franchir les frontières pour rejoindre le bord de la mer.

En famille, pour un bol d’air

Après des mois de restrictions dans leurs relations sociales, l’idée de partir un week-end en famille s’impose pour ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans (71 %), mais il a aussi la préférence de l’ensemble des personnes interrogées (41 %), et cela devant le weekend en couple (36 %). Pour 14 % des interrogés, l’envie serait plutôt de partir avec des amis, notamment chez les moins de 35 ans (20%) et plus particulièrement chez les étudiants (44 %) !

Partir seul en week-end ne suit, en revanche, que 9 % des Français interrogés pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations…

Au programme, évasion et bol d’air : les activités nature, randonnées et balades remportent la majorité des suffrages (55 %). Suivent les activités plaisir, cuisine, restaurants et gastronomie, qui feraient le bonheur de 43 % des répondants ; devant les activités culturelles, visites ou musées, particulièrement appréciées des retraités (39 %) – une catégorie de la population qui est aussi celle qui aimerait le plus… ne rien faire (pour 16 % d’entre eux) !

Des freins subsistent…

Rêver, c’est déjà partir un peu. Pour certains, choisir sa destination, ses activités, trouver un logement… constituent les prémices agréables du départ. Pourtant, trouver la bonne formule peut parfois s’avérer compliqué. Ainsi, les Français – qui sont 53 % à préférer la location d’une maison, d’un appartement ou encore à aller à l’hôtel – sont plus de la moitié à considérer que trouver le bon logement constitue une réelle contrainte dans l’organisation de leur week-end. Un ressenti que les moins de 35 ans sont même 64 % à partager. Lister les restaurants et trouver où faire ses courses réclament également des efforts, tout particulièrement pour les familles avec enfants (63 %).

82% des Français estiment que le coût est le principal frein à l’organisation d’un week-end

La question du coût reste pour tous la principale contrainte : 82 % des Français estiment que c’est le principal frein à l’organisation d’un week-end. Elle est notamment citée par 90 % des Français qui disposent de moins de 2000 euros mensuels, et reste un point central pour 72 % des plus hauts revenus, avec plus de 3000 euros par mois.

Autre difficulté : le risque d’annulation. La situation sanitaire incertaine et les contraintes de circulation qui subsistent sont dans toutes les têtes, et quelle que soit l’évolution de la situation dans les semaines ou mois qui viennent, le risque d’annulation est aujourd’hui un puissant frein au départ pour 71 % des Français interrogés.

À noter que si la question de l’annulation est particulièrement d’actualité, les difficultés que peuvent rencontrer les Français dans l’organisation d’un séjour ne sont pas nouvelles. C’est d’ailleurs sur leur capacité à proposer des offres de séjours « clés en mains » et modifiables, que le marché des coffrets ou box prépayés s‘est développé depuis le début des années 2000. Une aide pour ceux qui veulent partir l’esprit léger ?

https://nouvellesconso.leclerc/ 06/05/2021.

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