La revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 avril 2021
Avec Les Partenaires de l’APST
Aérien
Les contribuables font un effort, Air France doit faire un effort de son côté ».
Bruno Le Maire le martèle depuis un an. Le soutien de l’État à Air France n’est pas un chèque en blanc. La compagnie aérienne française, qui accusait avant la crise sanitaire un déficit de compétitivité par rapport à ses rivaux européens, doit faire des efforts supplémentaires, selon le ministre des Finances. Il faut « qu’Air France renoue avec des bénéfices (…). Les contribuables font un effort, Air France doit faire un effort de son côté », a déclaré Bruno Le Maire ce dimanche au « Grand Jury » RTL/Le Figaro/LCI.
Interrogé pour savoir s’il réclamait des suppressions d’emplois, Bruno Le Maire a répondu que « l’amélioration de la compétitivité ne passe pas nécessairement par la suppression d’emplois, par la destruction de valeur ».
« C’est au président d’Air France Ben Smith et à l’ensemble de ses équipes de nous faire des propositions pour que l’argent des Français que nous allons mettre en soutien à Air France soit bien placé », a-t-il dit.
https://www.latribune.fr/ 05/04/2021
Air Namibia en liquidation : les voyagistes réclament un fonds de garantie pour rembourser les clients.
La récente faillite de la compagnie aérienne Air Namibia remet à nouveau sur la table la nécessité d’un fonds de garantie pour rembourser les billets déjà émis à des clients.
Sa liquidation a été entérinée le 2 mars par la Cour suprême de justice namibienne, qui a nommé deux administrateurs judiciaires, David John Bruni et Ian Robert McLaren, pour rembourser un tant soit peu les créanciers. Mais qui va rembourser les voyagistes et particuliers détenteurs de réservations sur la compagnie namibienne ? Personne ! A l’heure actuelle, aucun mécanisme juridique n’existe pour couvrir les faillites des compagnies aériennes.
L’Association internationale du transport aérien (IATA), refuse de mettre en place une caisse de garantie, estimant que les grandes compagnies traditionnelles ne mettant pas facilement la clé sous la porte (à l’exemple de la crise sanitaire, elles sont renflouées par les aides publiques), elles n’ont pas à payer une assurance pour les petites compagnies aériennes plus fragiles.
Depuis déjà juin dernier, Air Namibia bloquait les remboursements automatiques via le système de réservation Amadeus comme cela est normalement l’usage en cas de vol annulé. Un voyagiste français témoigne : « Nous avons une trentaine de clients concernés. Malgré nos relances, cette compagnie n’a pas traité nos demandes et à ce jour, nous avons plus de 40 000 euros bloqués. Le contrat de représentation commerciale en France avec la société Aviareps a lui-aussi été suspendu il y a plus de deux mois. La situation est critique et nous sommes harcelés par nos clients qui souhaitent être remboursés « .
Un fonds de garantie est réclamé depuis longtemps par les voyagistes européens représentés par l’Association européenne des agences de voyages et tour-opérateurs (ECTAA). Cette dernière « appelle les décideurs de l’Union européenne à introduire une législation européenne spécifique établissant un mécanisme obligatoire supporté par les transporteurs aériens pour protéger les passagers contre les défaillances des compagnies aériennes, dont le coût serait inclus dans le prix du billet « En France, des voyagistes pressent la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) à intervenir dans ce dossier.
En octobre dernier, le Parlement européen a adopté une résolution appelant à renforcer « la protection des consommateurs « , des fonds de garantie ou des contrats d’assurance des compagnies devraient être inclus dans les règles relatives aux droits des passagers européens. Mais les Etats membres de l’UE tardent toujours à réagir… En attendant, « l’absence de caisse de garanties des compagnies qui atterrissent en Europe, va de nouveau, pénaliser le consommateur et l’éco-système du tourisme « , commente un représentant du vendeur de vols pas chers, Bourse-Des-vols.com.
https://www.air-journal.fr/ 15/04/2021.
L’Assemblée nationale vote la décroissance du secteur aérien français.
Avec la fin des vols entre Paris et Bordeaux, l’activité de l’aéroport de Mérignac (sur la photo) va se réduire (Crédits : Regis Duvignau)
L’Assemblée nationale a voté dans le cadre du projet de loi « Climat & Résilience » la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d’alternatives en train de moins de 2H30.
En dépit d’une future décarbonation de l’aviation, l’Assemblée nationale a voté samedi soir en première lecture la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d’alternatives en train de moins de 2H30, après un débat animé et des divergences jusque dans la majorité. Cette mesure emblématique du projet de loi climat vise à supprimer des liaisons entre Paris (Orly) et Nantes, Lyon ou Bordeaux, mais prévoit des exceptions pour les trajets en correspondance. La SNCF est désormais en situation de monopole sur ces liaisons. La Convention citoyenne pour le climat avait réclamé de renoncer aux vols intérieurs en cas d’alternatives de moins de 4h en train, et non 2h30.
Le projet de loi gouvernemental entérine surtout l’existant, puisque le gouvernement avait contraint Air France à renoncer aux liaisons concernées en contrepartie d’un soutien financier en mai 2020. Il interdira aux concurrents de s’engouffrer dans la brèche. « Nous avons choisi (le seuil en train de) 2H30 car 4H ça vient assécher des territoires souvent enclavés comme le grand Massif central… Ce serait inique sur le plan de l’équité des territoires », a argumenté le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
« Casser une filière d’exception »
Mais la mesure a suscité une levée de boucliers de parlementaires de différents bords, souvent élus du Sud Ouest, territoire d’implantation d’Airbus, à Toulouse, et de nombre de ses sous-traitants. Le PS Joël Aviragnet (Haute-Garonne) a fustigé le « coût humain disproportionné » du dispositif et mis en garde contre les pertes d’emplois dans l’aéronautique. Son collègue David Habib a critiqué une mesure de « décroissance » et de « chômage ». A droite, Jean-Marie Sermier et Martial Saddier (LR) ont dénoncé une mesure qui vient « casser une filière d’exception ». En raison du Covid, « on a une filière qui va très mal », a abondé le MoDem Nicolas Turquois, membre de la majorité.
Le ministre Jean-Baptiste Djebbari a voulu « dédramatiser le débat », soulignant « la complémentarité des modes » entre avion et train : « à chaque fois », le développement des TGV a « asséché très rapidement » les lignes aériennes concernées, a-t-il insisté. Ce qui est loin de la vérité.
A l’inverse, écologistes et insoumis ont plaidé pour revenir à la proposition initiale de la Convention citoyenne pour le climat, avec le seuil de 4H00. Mathilde Panot (LFI) a critiqué « l’article vide » du projet de loi actuel. Un seuil de 4H00 permettrait de supprimer les lignes « les plus émettrices » de gaz à effet de serre comme Paris-Nice, Paris-Toulouse et Paris-Marseille, a insisté Danièle Obono (LFI), chantre de la décroissance.
Un texte qui bride la croissance du secteur aérien
Un décret devra préciser la mesure et les éventuelles autres lignes susceptibles d’être concernées comme Paris-Rennes ou Lyon-Marseille. Le projet de loi prévoit également une compensation carbone graduelle des vols intérieurs – Air France l’applique déjà – et l’interdiction de l’agrandissement des installations aéroportuaires par expropriation si elles entraînent une hausse des émissions.
Pour la ministre déléguée en charge de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, il n’y a pas de contradiction dans la politique du gouvernement qui combine un soutien financier à la compagnie aérienne Air France, qui a bénéficié d’une nouvelle aide de l’État pouvant atteindre 4 milliards d’euros,et l’interdiction de certains vols intérieurs. « Ce n’est pas une contradiction, c’est une transition », a assuré Agnès Pannier-Runacher sur Europe 1 et Cnews dimanche. « Nous bâtissons une vision 2030, une vision où à la fois, on aurait moins de carbone et autant d’avions », a-t-elle expliqué.
« C’est à dire que nous prenons nos responsabilités en matière d’écologie mais nous les prenons de manière proportionnée. Nous accompagnons les entreprises qui doivent changer de modèle. En l’occurrence, s’agissant du transport aérien, on sait que c’est un des facteurs d’émission de CO2, et nous devons massivement réduire les émissions de CO2 pour des raisons de changement du climat qui sont des raisons majeures. »
https://www.latribune.fr/ 11/04/2021.
Tourisme
Des inquiétudes pour le tourisme sur la Côte d’Azur pour les prochaines semaines
Les professionnels du tourisme sont « très inquiets » car sur la Côte d’Azur les touristes ne semblent pas vouloir revenir dans les prochaines semaines. Pour le mois de mars qui vient de se terminer, le taux d’occupation moyen était de 20% dans l’hôtellerie soit trois points de moins qu’en mars 2020 déjà fortement affecté.
– Vague d’annulations des réservations
Les professionnels s’inquiètent pour les prochaines semaines car ils observent « une vague d’annulations supérieure aux nouvelles réservations pour les mois de mai et juin prochains. Seulement 8% des chambres sont à ce jour réservées pour le mois de mai, et pour le mois de juin seules 12% des chambres sont déjà réservées selon une étude de l’Observatoire du Tourisme du CRT Côte d’Azur France en collaboration avec MKG Consulting.
– David Lisnard demande un soutien
David Lisnard le maire de Cannes et Président du CRT CÔTE D’AZUR FRANCE demande un soutien au gouvernement. « Au moment où nous percevons une potentielle sortie de crise par la vaccination, nous observons au contraire une vague d’annulations dans les hébergements azuréens (…)
Face à la détresse économique de nos professionnels du tourisme, je n’ai eu de cesse d’en appeler au Gouvernement afin qu’il leur garantisse les perspectives nécessaires à cette relance de l’économie touristique. Je réitère aujourd’hui cet appel afin de réactiver la demande. Autour de protocoles sanitaires stricts et adaptés ( …) »
https://www.francebleu.fr/14/04/2021.
L’incroyable offre des Maldives pour faire revenir les touristes
L’archipel aux 26 atolls souhaiterait suivre la stratégie des « 3V » et offrir à ses futurs voyageurs un forfait incluant deux doses de vaccins.
La stratégie des « 3V » va-t-elle voir le jour dans les semaines à venir aux Maldives ? C’est en tout cas le souhait du pays de l’Océan indien, rapporte CNN, afin de faire revenir ses touristes, alors que l’archipel aux 26 atolls en dépend énormément. La stratégie « 3V3 c’est : voyage, vaccin et vacances. « L’idée est de proposer une offre touristique avec le moins d’inconvénients », explique à CNBC le ministre du tourisme Abdulla Mausoom. Une fois que le pays sera totalement vacciné, nous pourrons nous tourner vers cette stratégie du ‘3V' », ajoute-t-il.
Cette offre n’est donc pas pour les jours à venir, cependant, les Maldives ont déjà vacciné 53% de leur population (avec la première dose) estimée à 550.000 habitants et 90% du personnel qui travaille dans le tourisme. Pour le ministre du tourisme, le but serait d’offrir deux doses de vaccin aux visiteurs ce qui signifierait que ces derniers devront rester un petit moment sur le territoire. Grâce à cela, il espère également accroître le nombre de visites dans l’archipel alors qu’il accueillait plus d’1,7 millions de visiteurs par an. A titre de comparaison, en 2020, le pays n’a reçu qu’un peu plus de 550.000 visiteurs.
Vers une réouverture en juillet
Selon l’université du Michigan, le tourisme représente 28% des recettes des Maldives, soit un des totaux les plus importants dans le monde. « Notre gros avantage est notre environnement géographique », disait encore Thoyyib Mohame le directeur du marketing et PR Corporation des Maldives, avec l’avantage d’offrir de nombreuses îles donc une destination sociale naturelle. Aujourd’hui, 500 hôtels sont ouverts dans l’archipel, mais les déplacements dans la capitale, Malé, sont toujours limités. Les frontières ont été refermées en mars mais les autorités envisagent de les rouvrir sans restriction au mois de juillet. Seules 65 personnes sont décédées du Covid-19 dans l’archipel depuis le début de la pandémie.
https://www.capital.fr/ 16/04/2021.
Et si le Maroc prenait le virage du tourisme spirituel ?
Aujourd’hui dans le monde, environ 600 millions de personnes voyagent pour des raisons religieuses ou spirituelles, a indiqué à la MAP, l’expert en tourisme et développement durable, Hassan Aboutayeb, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Ainsi, avec son grand potentiel culturel et son héritage sacré, le Maroc peut devenir l’une des destinations prisées du tourisme spirituel au monde, fait savoir la Map. Pour Aboutayeb, le développement de ce filon pourrait être pour le Maroc « l’un des leviers et catalyseurs à même d’assurer une relance touristique pérenne tant attendue ».
Les amateurs du tourisme spirituel prennent plus en compte les aspects de la spiritualité, peu importe leur croyance, car « le tourisme spirituel dans ses différentes dimensions, va au-delà de la pratique religieuse », a-t-il souligné, précisant qu’avec les atouts du Maroc, cette alternative peut faciliter la promotion des hauts lieux spirituels du royaume comme la mosquée de Tinmel ou la Zaouia de Tamegrout, Zaouia Mghimima à Tata ou les Zaouias du Sahara ou celle du Cheikh Maelainine à Es-Smara.
Par ailleurs, « nos montagnes, nos plages, nos oasis, nos déserts, nos sources thermales purifiantes sont autant de lieux propices à la paix de l’esprit et de l’âme, aux marches contemplatives, à la méditation et à l’introspection », a martelé l’expert en tourisme et développement durable. Toutefois, « spiritualité ne rime pas toujours avec frugalité », a-t-il ajouté, estimant que « l’offre doit, dès lors, être structurée et bien conçue afin de répondre aux normes de confort internationales ».
De plus, « il est tout à fait possible de faire du tourisme expérientiel à travers un pèlerinage ou une retraite de jeûne thérapeutique tout en bénéficiant de la qualité et du confort d’un établissement hôtelier. La motivation du voyageur reste la même et le fait de diversifier l’offre va donc permettre de toucher des segments de marché plus larges », a-t-il proposé, soulignant que cela pourrait permettre au Maroc d’avoir un très bon résultat surtout en termes d’attractivité touristique pour une offre et une relance de qualité.
https://www.bladi.net/ 17/04/2021.
Le plan de réouverture de la Thaïlande au tourisme pourrait être décalé.
La nouvelle épidémie de Covid-19 menace le plan de réouverture de la Thaïlande au tourisme, car Phuket risque de ne plus avoir assez de vaccins.
Le ministère du Tourisme et des Sports doit revoir le calendrier de réouverture de Phuket car la province pourrait ne pas disposer de suffisamment de doses de vaccin suite à la nouvelle propagation du virus à l’échelle nationale.
Le ministre du tourisme, Phiphat Ratchakitprakarn, a déclaré que la semaine prochaine, le ministère prévoyait de rencontrer toutes les agences concernées pour discuter du plan de réouverture, précédemment fixé au 1er juillet de cette année, qui nécessite une révision majeure en raison du pic des nouvelles infections quotidiennes.
Le facteur déterminant est l’insuffisance de vaccins pour les destinations pilotes, a déclaré M. Phiphat.
Avant la troisième vague, Phuket avait déjà obtenu plus de 100 000 doses et devait recevoir 930 000 doses supplémentaires pour 70 % de la population afin d’atteindre une immunité collective d’ici juin.
Mais le pic des cas de Covid-19 dans de nombreux endroits a interrompu ce plan, car un nombre limité de vaccins doit également être distribué à d’autres provinces, ce qui rend difficile l’attribution d’un lot important à une seule province.
« Nous sommes préoccupés par le calendrier de réouverture […] »
Nous devons encore discuter du plan d’administration des vaccins.
Si l’objectif d’immunité collective ne peut être atteint, nous devrons peut-être envisager de n’ouvrir que certaines zones de Phuket », a-t-il déclaré.
Cependant, il ne sera pas facile de poursuivre le même plan, même avec des zones restreintes, tant que le pays connaîtra une augmentation des nouvelles infections quotidiennes, a déclaré M. Phiphat.
« Le plus important est que les autres pays avec lesquels nous avons déjà entamé des négociations sur les bulles de voyage nous fassent part de leur confiance dans le même calendrier », a-t-il ajouté.
Les perspectives de recettes touristiques pour cette année pourraient devoir être réajustées, car le tourisme intérieur a été affecté par l’épidémie, a déclaré M. Phiphat.
Il a annoncé que la réunion de la semaine prochaine devrait offrir un scénario plus clair, avec le secteur privé faisant la lumière sur la situation après les vacances de Songkran cette semaine.
Les hôtels du Nord ont signalé des annulations de plus de 70 %, l’épicentre du virus étant situé à Chiang Mai.
Avant la pandémie, la province était une destination de choix pour célébrer le Nouvel An thaïlandais.
- Phiphat, également en quarantaine après avoir été en contact étroit avec le ministre des Transports Saksayam Chidchob, qui a été diagnostiqué avec la Covid-19, a déclaré qu’il sera prêt à passer un troisième test par écouvillonnage la semaine prochaine lorsqu’il aura terminé sa période d’isolement.
Il prévoit d’organiser une réunion au ministère dès que les résultats seront clairs.
https://toutelathailande.fr/ 17/04/2021.
Etats-Unis : la demande repart dans le tourisme et les loisirs.
« Les rapports sur le tourisme sont plus optimistes, grâce à une hausse de la demande pour les loisirs et les voyages », relève la Fed dans son Livre beige publié mercredi, une étude réalisée auprès des entreprises du pays interrogées entre fin février et le 5 avril. Elles attribuent l’amélioration de la situation dans ce secteur particulièrement touché par la pandémie, entre autres aux vacances de printemps, mais aussi à des restrictions assouplies face au Covid, à la campagne de vaccination en cours, et aux chèques versés à de nombreux ménages américains en mars dans le cadre du plan de relance du gouvernement.
Les entreprises de la région de Boston ont ainsi observé que «les vols programmés sont déjà en augmentation. Les réservations d’hôtel et les locations à court terme pour les séjours d’été sont en forte hausse par rapport à leurs niveaux habituels d’avril». Par conséquent, «les taux d’occupation, les tarifs des chambres d’hôtel et les tarifs des locations à court terme sont en bonne voie pour battre des records cet été».
Difficultés d’approvisionnement
Tous secteurs d’activité confondus,. cependant, les entreprises font face à des difficultés d’approvisionnement, en raison des perturbations mondiales dans la fabrication et la livraison. Et elles ont vu grimper les coûts des matières premières et des pièces détachées, ce qui a été « exacerbé » par les fortes chutes de neige qui ont paralysé une partie des Etats-Unis en février. Les coûts «ont augmenté dans tous les domaines, mais surtout dans les secteurs de la fabrication, de la construction, de la vente au détail et des transports», relève le Livre Beige, citant notamment métaux, bois, aliments
Il s’agit d’une prémisse à l’inflation qui a commencé à se manifester en mars, et devrait durer plusieurs mois. En répercussion au progrès des coûts de fabrication, les entreprises interrogées ont « largement » fait état d’une hausse des prix auxquels elles ont vendu leurs produits. Ainsi, les entreprises des secteurs de la manufacture et de la distribution interrogées dans la région de New York ont vu «de larges augmentations de leurs prix de vente et de leurs prévisions d’augmentation des prix dans les mois à venir »
https://www.lefigaro.fr/ 14/04/2021.