La Revue de presse économique de l’APST du 20 au 28 février 2021
Avec Les Partenaires de l’APST
Aérien
Date de la reprise des vols internationaux : Voici les prévisions d’Air France
La compagnie aérienne a annoncé, jeudi 18 février, son bilan annuel. Les résultats sont désastreux, avec un trafic passager en recul de 67,3% l’an dernier, et un chiffre d’affaires qui a chuté de 59% à 11,1 milliards d’euros.
Le groupe franco-néerlandais a enregistré une perte nette de 7,1 milliards d’euros à cause de la pandémie en 2020. La compagnie s’attend à un premier trimestre « difficile » et à un niveau d’activité qui resterait 40 % en dessous de celui d’avant la crise. Le directeur général du groupe, Ben Smith, a rappelé que la pandémie était « la crise la plus grave qu’ait jamais vécue l’industrie du transport aérien ».
Une reprise du trafic aérien au cours des deuxième et troisième trimestres 2021
Pour autant, Air France table sur une reprise du trafic aérien au cours des deuxième et troisième trimestres 2021 grâce au déploiement du vaccin. En effet, malgré les lourdes pertes liées à la pandémie de Covid-19, le groupe aérien Air France-KLM fait preuve d’un optimisme, quoique prudent, pour les prochains mois. Il s’agira surtout de vérifier si les campagnes de vaccination ont l’effet espéré sur les restrictions de voyage.
La compagnie prévoit donc un premier trimestre 2021 toujours difficile et lors duquel la visibilité sur la reprise de la demande resterait « limitée ». Mais le groupe aérien s’attend à une augmentation progressive de sa capacité jusqu’à l’été et une reprise du trafic « au cours des deuxième et troisième trimestres grâce au déploiement du vaccin ».
Les experts, eux, « sont moins optimistes », aussi bien sur l’efficacité de la campagne de vaccination que sur les échéances de levée des restrictions pour le voyage aérien.
https://www.observalgerie.com/ 19/02/21.
Reprise des vols internationaux en France : L’IATA propose son « Travel Pass ».
Le ministre français délégué en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, s’est dit favorable à la mise en place d’un « Travel Pass » pour faciliter la reprise vols internationaux en France. Cette nouvelle application doit permettre la réouverture des frontières. Selon les professionnels, c’est un moyen de relancer plus rapidement le secteur aérien.
Le gouvernement français se montre favorable à l’« IATA Travel Pass ». C’est une norme instaurée par l’Association internationale du transport aérien (IATA), qui sera déployée auprès de certaines compagnies aériennes dès la fin mars.
En établissant une distinction avec le passeport vaccinal, dont le débat n’est pas encore tranché, le « Travel Pass » promu par l’IATA prend la forme d’une application mobile sécurisée et destinée aux passagers qui pourraient ainsi gérer leurs voyages en fonction des exigences gouvernementales relatives aux tests et aux vaccins. La plateforme numérique permet de regrouper aussi bien les documents classiques nécessaires aux voyages que les résultats de tests PCR ou les preuves de vaccination.
Cette norme pourrait permettre de « produire une information certifiée et redonner confiance aux États », assure le directeur général de l’IATA, Alexandre de Juniac. De son côté, le ministre délégué en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a assuré à RMC que le gouvernement français était favorable au Travel Pass : « Le gouvernement n’en pense que du bien », a-t-il affirmé.
L’« IATA Travel Pass » a été déjà testé auprès des passagers du groupe British Airways, Iberia et Singapore Airlines. Pour l’heure, 18 compagnies aériennes, dont Emirates, Etihad et Qatar Airways, ont déjà signé des protocoles d’utilisation. Au total, l’Association internationale du transport aérien regroupe 290 compagnies aériennes agréées qui assurent 82 % du trafic aérien mondial.
https://www.observalgerie.com/ 21/02/21.
Lufthansa au chevet d’Alitalia ?
Le nouveau gouvernement italien dirigé par Mario Draghi envisage un nouveau plan pour relancer la compagnie Alitalia, avec l’aide de Lufthansa, rapporte la presse transalpine.
« Alitalia se dirige vers la cession d’actifs d’abord à l’État et ensuite à Lufthansa« , résume le quotidien La Repubblica. Giuseppe Leogrande, le commissaire à la tête d’Alitalia depuis quatorze mois, « a demandé 150 millions d’euros supplémentaires et a annoncé qu’il ne serait pas en mesure de payer les salaires de février sans l’apport des fonds anti-Covid, sur lesquels doit se prononcer Bruxelles« , rappelle de son côté le journal La Stampa.
L’opération envisagée se déroulerait en trois étapes : Alitalia passerait sous le contrôle de Cityliner, sa filiale à bas coût, puis le ministère de l’Économie (qui a transfusé à Alitalia 1,3 milliard d’euros depuis 2017) prendrait le contrôle de Cityliner (70 appareils et 5.500 salariés), au capital de laquelle Lufthansa entrerait à travers une augmentation de capital.
Grâce à ce plan, les prêts consentis par l’État italien à la compagnie nationale seront restitués au travers de Cityliner, ce qui devrait satisfaire Bruxelles. La nouvelle Alitalia pourrait ainsi décoller d’ici quelques mois avec une flotte de 55 à 70 appareils. La réalisation de ce plan signifierait aussi la sortie d’Alitalia de SkyTeam, l’alliance dont font partie notamment les compagnies Air France-KLM et Delta Airlines, pour rejoindre Star Alliance menée par le groupe Lufthansa.
https://www.air-journal.fr/ 21/02/2021.
Tourisme
Reprise du tourisme : un Français sur dix penserait à l’Asie.
Une analyse des intentions de voyages des Français et de l’image des destinations de la zone Asie-
dans Actualité, Perspective, Tourisme – 3 commentaires
Une analyse des intentions de voyages des Français et de l’image des destinations de la zone Asie-Pacifique délivrent selon PATA « un message optimiste aux acteurs touristiques de la zone Asie-Pacifique ».
Le 11 février 2021, la PATA (Pacific-Asia Travel Association) a organisé en collaboration avec la société d’études TCI Research un webinaire sur le thème de l’évolution de l’image de la zone Asie-Pacifique dans un contexte concurrentiel mondial. Olivier Henry-Biabaud, CEO de TCI Research, a partagé les résultats d’une enquête internationale réalisée en décembre 2020 auprès de 8240 voyageurs dont 521 Français : les intentions de voyage des Français pour l’étranger, malgré les incertitudes sanitaires et financières liées à la pandémie de Covid-19, incitent selon PATA « à l’optimisme ».
https://www.air-journal.fr/ 19/02/2021.
Pour le PATA France et l’institut TCI Research : des tendances positives pour la zone Asie-Pacifique
Le 11 février 2021, la PATA (Pacific-Asia Travel Association) a organisé en collaboration avec la société d’études TCI Research un webinaire sur le thème de l’évolution de l’image de la zone APAC dans un contexte concurrentiel mondial.
Olivier Henry-Biabaud, CEO de TCI Research, a partagé les résultats d’une enquête internationale réalisée en décembre 2020 auprès de 8 240 voyageurs dont 521 Français : les intentions de voyage des Français pour l’étranger, malgré les incertitudes sanitaires et financières, incitent à l’optimisme.
Les intentions de voyage à l’étranger restent fort : près de 8 Français sur 10 l’envisagent certainement ou probablement en 2021, dont près de 40% vers des destinations moyen ou long-courrier.
2/3 des intentionnistes ne sont pas encore tout à fait décidés sur le choix de leur destination : la compétition, pour le long-courrier notamment, reste très ouverte.
1 intentionniste sur 10 envisage l’Asie.
Par ailleurs, 7% des voyageurs indiquent que leur pouvoir d’achat a été impacté négativement par la crise.
Analysant l’image des destinations de la zone Asie-Pacifique à travers une étude des conversations sociales sur le web, Olivier Henry-Biabaud considère que la zone bénéficie d’un avantage concurrentiel en termes de réputation, un enjeu important dans un contexte où les consommateurs seront en recherche de confiance dans le choix de leur prochaine destination.
Sur la période février 2020-février 2021, la zone Asie a bénéficié en effet d’un indice d’e-réputation supérieur à celui de l’Europe et des USA, avec une tonalité des conversations sociales positive et qui a favorablement rebondi ces derniers mois.
Sur les six derniers mois, l’image des destinations de la zone Asie-Pacifique est globalement positive, avec des situations disparates, depuis les pays bénéficiant d’une e-réputation compétitive jusqu’aux pays dont la e-réputation a été plus exposée.
L’importance des conversations liées à la Covid-19 a un impact fort sur l’attractivité des destinations telle qu’elle s’exprime sur le web social. Certaines destinations ont vu leur image saturée par des informations d’ordre sanitaire, alors que d’autres ont bénéficié d’une diversité de thématiques favorables « hors covid ».
Alors que certaines destinations de la zone ont déjà pu bénéficier d’un contexte volontariste d’accueil des touristes (Dubai, Maldives), de nombreuses autres destinations préparent actuellement leur politique d’ouverture des frontières. Dans ce contexte, la PATA envisage une reprise particulièrement forte de la zone.
Afin de bénéficier de cette reprise du tourisme, la PATA incite ses membres à suivre les bonnes pratiques suivantes en 2021 :
Continuer à faire rêver les intentionnistes à travers une politique de communication active axée à la fois sur les emblèmes et les secrets de la destination (expériences de niches et segments précis comme le workation, les solo travellers, les passionnés de plongée, les foodies…).
Ne pas polariser les messages sur les seuls aspects sanitaires tout en garantissant les protocoles de sécurité et en communicant de manière claire et transparente.
Adapter son offre et proposer des voyages durables et respectueux de l’environnement, deux sujets particulièrement importants pour les voyageurs français.
Véhiculer des messages d’hospitalité des habitants afin de rassurer sur la qualité de l’accueil.
Proposer une expérience de voyage non dégradée
https://www.tendancehotellerie.fr/19/02/2021.
Easyjet, Intercontinental : le secteur britannique du tourisme voit la reprise.
La compagnie aérienne britannique Easyjet a enregistré une envolée spectaculaire des réservations depuis le Royaume-Uni dans les heures ayant suivi les annonces gouvernementales sur la réouverture de l’économie, tandis que le groupe Intercontinental Hotels, tombé dans le rouge en 2020 à cause de la pandémie, se dit optimiste sur la capacité du secteur du tourisme à rebondir.
« Nous avons observé la persistance d’une réserve de demande pour les voyages et ce bond des réservations montre que le signal du gouvernement, qui prévoit de rouvrir les voyages (internationaux), était ce que les consommateurs attendaient », a commenté Johan Lundgren, directeur général de la compagnie à bas coûts.
Easyjet note dans son communiqué publié tard lundi soir que les réservations pour des vols ont flambé de 337% en quelques heures comparé à leur niveau d’une semaine plus tôt, et de 630% des séjours grâce à des clients qui veulent « rattraper le temps perdu ».
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dit lundi ambitionner un retour à la quasi normale pour l’été, en présentant une stratégie de déconfinement qu’il veut « prudente » mais « irréversible » et qui commencera par la réouverture des écoles début mars.
Les actions du secteur des voyages et du tourisme étaient en forte hausse mardi à la Bourse de Londres dans la foulée de ces annonces.
Le secteur aérien a été l’un des plus durement touchés par la pandémie et les mesures de restrictions à l’activité pour l’endiguer, qui se sont traduites par un effondrement du trafic depuis mars dernier, avec une brève reprise au cours de l’été été.
Easyjet avait enregistré une chute de son chiffre d’affaires au premier trimestre de son exercice décalé et prévoit de n’utiliser que 10% de ses capacités sur le trimestre en cours, à cause du confinement en Angleterre et des multiples restrictions aux déplacements internationaux.
Pays d’Europe le plus endeuillé avec près de 121.000 morts, le Royaume-Uni s’est confiné pour la troisième fois en début d’année, face à une explosion de l’épidémie due à un variant plus contagieux apparu dans le sud de l’Angleterre, qui a conduit les hôpitaux au bord de la submersion.
De son côté, la chaîne britannique Intercontinental Hotels a dévoilé mardi une perte part du groupe de 260 millions de dollars sur l’année terminée le 31 décembre, contre un bénéfice de 385 millions un an auparavant, avant le choc de la pandémie.
Elle a enregistré une chute de 53% de son revenu par chambre l’an dernier à cause des restrictions aux voyages, avec une reprise plus avancée en Chine où le revenu par chambre au quatrième trimestre est seulement en repli de 18,2% sur un an contre 50% pour les Amériques et 71% en Europe Moyen Orient et Afrique.
« 2020 a été clairement l’année la plus difficile de notre histoire » et le secteur ne devrait bénéficier d’une reprise solide que « plus tard dans l’année en fonction de l’avancée des campagnes de vaccination dans le monde et de l’allègement des restrictions à l’activité », commente le groupe dans un communiqué.
Si le rythme de la reprise va varier selon les continents et régions, Intercontinental se dit optimiste pour le tourisme : « l’impact de la pandémie de Covid-19 a été fort mais notre industrie a rebondi fortement » après de précédentes contractions cycliques ou des événements extérieurs, comme des attentats ou la pandémie actuelle.
Le groupe ajoute que le virus n’a pas changé « l’attractivité à long terme de notre secteur et son potentiel de croissance ».
https://www.ouest-france.fr 23/02/2021.