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  • 1 décembre 2020
  • Par APST

La Revue de presse économique de l’APST du 20 au 30 Novembre 2020

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Avec Les Partenaires de l’APST

Aérien

 

Norwegian joue son va-tout pour tenter de survivre

Luttant pour sa survie, la troisième low-cost européenne, Norwegian Air Shuttle, a déclaré mercredi deux de ses principales filiales en faillite afin de se mettre à l’abri de ses créanciers, le temps de se restructurer financièrement (…)

Elle a essuyé un (…) revers au début du mois quand le gouvernement norvégien a refusé de remettre la main au portefeuille après lui avoir accordé 3 milliards de couronnes (277 millions d’euros) de garanties avant l’été.

Face aux vents contraires, elle place donc deux filiales majeures en Irlande sous la protection de la loi irlandaise sur les faillites, l’équivalent du chapitre 11 américain : Norwegian Air International, qui opère une partie des vols internationaux de la compagnie, et Arctic Aviation Assets, qui gère sa flotte (…).

Norwegian, qui comptait plus de 10.000 salariés au début de l’année, n’en fait plus travailler que 600 aujourd’hui. Et seuls six avions continuent de voler sur une flotte pré-Covid de 140 appareils.

« Le processus (de restructuration, ndlr) devrait durer jusqu’à cinq mois », a précisé le directeur général M. Schram lors d’une conférence de presse. La compagnie affirme avoir suffisamment de liquidités pour poursuivre ses activités, désormais embryonnaires, pendant cette période.

La perspective de l’arrivée de vaccins a redonné des couleurs en Bourse cette semaine aux acteurs du transport aérien, mais les investisseurs doutent de l’avenir de Norwegian: l’action s’est effondrée de près de 99% depuis le début de l’année.

Victime d’une ambition tous azimuts, l’entreprise est dans le rouge depuis 2017 et ployait fin septembre sous 48,5 milliards de couronnes (4,5 milliards d’euros) de dettes (…).

Source AFP 19/11/2020.

Boeing 737 MAX : l’Europe veut le remettre en service en janvier (AESA)

Le ciel s’éclaircit pour le Boeing 737 MAX en Europe. Après la FAA, l’agence fédérale de l’aviation américaine, qui a donné le 18 novembre son accord pour que l’appareil, cloué au sol depuis mars 2019, puisse revoler, l’Europe s’apprête à en faire de même.

Interrogé à ce sujet lors du Paris Air Forum organisé par La Tribune, Patrick Ky, le directeur exécutif de l’agence européenne de sécurité aérienne (Aesa) a déclaré :

« Nous avons tenu à avoir une analyse totalement indépendante de la sécurité de cet avion donc nous avons fait nos propres analyses, nos propres vols d’essai pour passer au crible tous les comportements de l’appareil. Toutes ces études nous montrent qu’effectivement le Boeing 737 MAX peut être remis en service car l’avion est sûr. Il est vraisemblable que dans le cas de l’Aesa, nous adopterons les décisions qui permettent de le remettre en service dans le courant du mois de janvier, c’est le calendrier. »

Par ailleurs, le régulateur européen compte revoir son processus de certification pour les avions américains.

« Il y a beaucoup d’enseignements à tirer de cette tragédie notamment sur la gestion du risque en matière de certification. Nous ne sommes pas une autorité de certification primaire puisque le Boeing 737 MAX est un avion américain. C’est la FAA qui a ce rôle. Mais désormais nous avons décidé que pour tout ce qui concerne les systèmes critiques en termes de sécurité, nous allons systématiquement, et même si nous ne sommes pas l’autorité primaire, revoir et analyser de manière indépendante le comportement des systèmes critiques », a indiqué Patrick Ky (…)

De son côté, la Chine, premier pays à avoir cloué au sol les 737 MAX, a indiqué vendredi n’avoir « aucun calendrier » pour les autoriser à voler de nouveau.

Source AFP 21/11/2020.

L’Italie annonce les premiers vols «Covid-free» entre Europe et États-Unis.

L’Italie va lancer le premier couloir aérien «Covid-free» entre l’Europe et les États-Unis pour les passagers dont le test de dépistage du Covid-19 est négatif, supprimant ainsi l’obligation de quarantaine pour les nouveaux arrivants. Aeroporti di Roma (ADR), gestionnaire de l’aéroport de Rome Fiumicino, a annoncé jeudi dans un communiqué un accord entre les compagnies aériennes italienne Alitalia et américaine Delta Air Lines pour des vols spéciaux entre certaines villes nord-américaines et la capitale italienne à partir de décembre.

Des couloirs aériens similaires seront également testés entre Rome et les villes allemandes de Munich et Francfort, selon la même source. Cette initiative fait suite au lancement, en septembre, de vols intérieurs Covid-free entre Rome et la capitale financière italienne Milan.

Une généralisation à l’été 2021

« Les nouveaux protocoles de voyage, prévus à titre expérimental sur les vols des États-Unis vers Fiumicino (…), seront progressivement proposés aux passagers dès décembre », selon le communiqué. « La phase expérimentale visera à évaluer l’efficacité et la fonctionnalité du nouveau mode de voyage, dans le but de le rendre plus largement disponible en vue de la saison d’été 2021 », précise ADR.

Le gestionnaire prévoit que les voyageurs arrivant de l’aéroport JFK de New York et ceux de Newark et Atlanta aux États-Unis pourront éviter la quarantaine obligatoire pour les personnes provenant des États-Unis en effectuant un test 48 heures avant le départ et un autre à l’atterrissage à Rome.

L’aéroport romain propose déjà des tests antigéniques rapides pour les passagers à l’arrivée, dont le résultat est connu en 30 minutes.

https://www.lefigaro.fr 26/11/2020.

Nouvelles Technologies

 

E-réputation : Les avis en ligne influencent 71 % des consommateurs

À l’heure où la crise confine et pousse à réaliser plus que jamais ses achats sur Internet, la gestion des avis en ligne est cruciale pour qui veut tirer au mieux parti de l’opinion de ses consommateurs. Mais parmi tous ces avis publiés en ligne, lesquels inspirent confiance et desquels devrait-on se méfier ? Quels sont les critères qui distinguent le vrai du faux ?

Pour tenter de répondre à ces questions, la société Capterra a décidé de mener une enquête sur les avis en ligne menée auprès des consommateurs français.

Consulter les avis en ligne est un réflexe naturel

Les avis utilisateurs influencent 71 % des consommateurs interrogés en quête d’une opinion sur un produit ou service. 57 % le sont par les avis de clients en ligne tandis que 14 % par ceux d’experts en ligne, sur des sites spécialisés, par exemple. Ces opinions ont pris le pas sur les recommandations d’amis (seuls 8 % des répondants se font une opinion ainsi) ou la première impression personnelle sur le produit (21 %).

C’est dire si la publication sur Internet tient une place importante dans le succès (ou au contraire l’insuccès) d’un produit ou d’un service. Les avis en ligne semblent renvoyer une certaine objectivité (celle d’un client ayant fait l’expérience ou celle d’un expert qui s’y connaît en son domaine) par rapport à l’opinion de son entourage.

61 % des personnes interrogées lisent des avis avant de réaliser un achat (20 % “toujours” et 41 % “souvent”). L’influence, consciente ou inconsciente sur le choix d’un produit plutôt qu’un autre, est bien réelle. Difficile, en effet, de se détacher de l’opinion de la majorité, même avec la meilleure volonté, surtout si l’avis rédigé est argumenté.

81 % des consommateurs interrogés ont déjà rédigé un ou plusieurs avis

S’ils consultent les avis en ligne, ces mêmes consommateurs prennent aussi parfois leur plume afin de publier le leur, dans un esprit participatif. Parmi les 496 internautes qui ont répondu à l’enquête, ils sont en tout 81 % à avoir déjà publié un ou plusieurs avis sur Internet :

51 % ont déjà publié un avis “quelques fois”.

21 % ont déjà publié un avis “plusieurs fois”.

9 % ont déjà publié un avis “une fois”.

Quels sont les produits/services pour lesquels les avis en ligne ont le plus de poids ?

Certains secteurs bénéficient de l’influence qu’exercent les avis publiés : c’est le cas de l’électronique ou de l’électroménager dont les critères peuvent être évalués objectivement et sont perçus comme tels par les lecteurs.

Le tourisme également peut jouir ou pâtir des avis en ligne : si un voyage (et les aléas qui l’accompagnent) peut sembler une expérience tout à fait subjective , les caractéristiques d’un hôtel peuvent être facilement évaluées : emplacement, propreté, installations…

L’influence toute relative des personnes influentes

Un dernier pan à considérer est celui des avis publiés par les personnalités : l’immense succès des blogs et des réseaux sociaux où les marques sponsorisent plus ou moins discrètement afin de bénéficier d’une visibilité à moindre coût est toujours d’actualité mais frôle la saturation. En effet, les personnes interrogées gardent la tête froide face aux billets sponsorisés : 71 % ne se fient pas aux avis des personnes influentes.

En revanche, quelque 18 % admettent se fier aux influenceurs, 11 % aux blogueurs et 7 % aux stars (acteurs, musiciens, etc.).

En résumé, rien de tel qu’un authentique avis de client vérifié.

https://www.les-infostrateges.com 23/11/2020.

Tourisme

 

Le succès des « voyages immobiles »

À cause de la crise sanitaire, le tourisme vit une profonde fracture. Ainsi, plusieurs sites proposent des « voyages immobiles », une alternative qui permet d’explorer le monde… à travers un écran, depuis son canapé.

Les pyramides monumentales de l’Égypte antique sont des sites impossibles à visiter en ces temps de confinement. Pour continuer à explorer le monde, le voyage immobile est une alternative. En région parisienne, la famille Faure voyage depuis son canapé. Aujourd’hui, ils sont dans le musée du Caire. « C’est sympa de pouvoir s’évader, surtout en ce moment, ça me donne aussi beaucoup envie de programmer un voyage très vite », confie Alix Faure, touriste « virtuelle ». De l’autre côté de l’écran, à 5 000 kilomètres de là, la guide touristique est en direct sur les réseaux sociaux. Elle fait découvrir les trésors intemporels de Toutânkhamon. Une heure de séance privée coûte une vingtaine d’euros.

Des voyages immobiles

Il est aussi possible d’admirer, à distance, les aurores boréales dans le ciel glacial de Laponie, en Finlande. Avant que ce spectacle ne disparaisse, le photographe Alexander Kuznetsov partage leur apparition, gratuitement et en direct. Mais ces voyages immobiles ne sont pas toujours aussi reposants. Amélie Chataignier a investi 200 euros dans un casque de réalité virtuelle et ses parcours pré-enregistrés. Depuis chez elle, elle peut ainsi se téléporter sur la route montagneuse des Crêtes (Vosges).

https://www.francetvinfo.fr 30 /11/2020.

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