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  • 30 octobre 2020
  • Par APST

La Revue de presse économique de l’APST du 20 au 30 Octobre 2020

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Aérien

 

Avec la crise, l’État actionnaire devient l’État pompier pour les entreprises stratégiques (Air France-KLM, SNCF…)

Avec la crise, les orientations actionnariales de l’État ont changé. La valeur patrimoniale des entreprises de son portefeuille s’écroulant, le temps des cessions de participations a laissé place à des interventions d’urgence pour sauver des entreprises stratégiques fragilisées par la crise. Une vingtaine d’entre elles ont été identifiées par l’Agence des Participations de l’État (APE) et sont surveillées comme le lait sur le feu. En cas de besoin de liquidités, elles pourront être aidées rapidement comme l’ont été dès le printemps dernier Air France et Renault.

Résultat : simplifiée en 2017, la doctrine de l’APE en matière d’investissements a été revue. Alors qu’elle consistait pour l’État à rester au capital de trois catégories d’entreprises (celles relevant de la souveraineté comme la Défense et le nucléaire, les grandes entreprises de services publics et enfin les entreprises pour lesquelles un soutien était nécessaire, comme Dexia et PSA dans le passé), elle se concentre aujourd’hui sur deux types d’entreprises, a indiqué ce jeudi Martin Vial, le commissaire aux participations de l’État, lors d’une rencontre avec la presse : « celles dont le modèle est profondément et durablement impacté ou modifié par le Covid-19 » comme le sont Air France, ADP ou la SNCF, et « celles qui ont certes été très frappées par la Covid, mais dont le modèle économique n’est pas remis en cause, comme le secteur automobile », a-t-il expliqué.

Pour les entreprises de la première catégorie, l’État est prêt à jouer les pompiers. Sa politique actionnariale se focalisera sur « des opérations de sauvetage », en « renforçant les fonds propres des entreprises qui les ont perdus », et en accompagnant « leur changement de stratégie pour que leur modèle économique puisse rester résilient », a précisé le directeur de l’APE.

Ainsi, des opérations de renforcement de fonds propres sont prévues pour Air France-KLM, lequel a déjà bénéficié au printemps d’un prêt d’actionnaire de 3 milliards d’euros de l’État français et d’une garantie de l’État sur un prêt bancaire de 4 milliards. Mais aussi pour la SNCF.

« Le modèle économique d’Air France-KLM est affecté de différentes manières. La clientèle Premium a quasiment disparu et, avant qu’elle ne revienne de façon massive, il risque de s’écouler du temps, car cette clientèle ne voyage plus. Deuxième évolution, la crise du Covid a aussi renforcé les demandes en matière environnementales. Le groupe s’est endetté de manière massive. A la fin du jour, il faudra bien renforcer les fonds propres du groupe. La très bonne nouvelle est que ces plans de soutien abondent la capacité de liquidités de l’entreprise, et il n’y a pas de sujets (de trésorerie, NDLR) urgent à court terme », a expliqué Martin Vial, en précisant que ces soutiens publics auront un impact sur la gouvernance du groupe.

Pour rappel, celle-ci est extrêmement compliquée depuis l’arrivée brutale début 2019 de l’État néerlandais dans le capital d’Air France-KLM à hauteur de 14%, au niveau de ce la participation de l’État français. Avec cette opération, les Néerlandais revendiquent davantage de droits au sein du groupe pour peser sur ses décisions.

« Très clairement, le poids relatif de l’État français et néerlandais dépendra in fine de l’effort financier fait par les uns et les autres. Dans le renforcement des fonds propres qui sera discuté avec l’entreprise, l’intervention que l’État français et que l’État néerlandais pourront faire déterminera in fine l’évolution de la gouvernance », a ajouté le commissaire de l’APE.

L’aide de la France à Air France a été au printemps le double de celle des Pays-Bas (3,5 milliards d’euros). Selon des analystes, le groupe aura besoin entre 3 et 5 milliards d’euros d’argent frais d’ici à un an.

La SNCF fera également l’objet d’un renforcement de fonds propres. Moins d’un an après avoir repris 25 milliards d’euros de la dette de la SNCF, la seconde tranche de 10 milliards d’euros en 2022 n’est pas remise en cause. Les contreparties demandées par l’État à l’entreprise non plus. Elles sont toujours « pertinentes et valides », selon Martin Vial.

 » La SNCF doit pouvoir dégager des cash-flow libres positifs au niveau du groupe à partir de 2022 et avant 2025 pour ce qui concerne SNCF réseau. Ces deux rendez-vous sont maintenus dans le travail de renforcement des fonds propres et de soutien financier sur lequel nous travaillons avec la SNCF », a-t-il rappelé (…).

Pour pouvoir mener à bien ces sauvetages, l’APE dispose d’une enveloppe de 20 milliards d’euros votée par le Parlement, « une force de frappe extraordinaire », selon Martin Vial. Cette manne sera « utilisée au fur et à mesure des besoins des entreprises, pas seulement du portefeuille mais aussi d’autres qui souhaiteraient le soutien de l’État », a précisé le Commissaire de l’APE. Il pourra intervenir dans le cadre de l’assouplissement provisoire des règles européennes en matière d’aides d’État.

Pour la deuxième catégorie d’entreprises dans lequel l’État continuera d’investir, c’est-à-dire celles qui souffrent mais dont le modèle économique n’est pas remis en cause, il pourra y avoir, selon Martin Vial, « des soutiens financiers ponctuels, mais surtout des soutiens pour du redéploiement, car ces crises ont toujours des périodes de re concentration.

https://www.latribune.fr/ 16/10/2020.

 

Le Boeing 737 MAX est « sûr », selon le patron du gendarme aérien européen.

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) s’estime satisfaite des modifications apportées au Boeing 737 MAX. « Notre analyse montre qu’il est sûr, et que le niveau de sécurité atteint est suffisamment élevé pour nous », a déclaré Patrick Ky, directeur exécutif de l’EASA, dans un entretien avec l’agence Bloomberg vendredi 16 octobre. L’EASA pourrait ainsi publier en novembre un projet de directive de navigabilité sur le 737 MAX. (…)

Le patron de l’EASA a tout de même souligné l’importance de développer un nouveau « capteur synthétique » pour améliorer la redondance des systèmes de l’avion en cas de dysfonctionnement sur les deux sondes d’angle d’attaque. « Nous pourrions atteindre des niveaux de sécurité encore plus élevés », a justifié Patrick Ky. Toutefois, le développement de ce nouveau capteur devrait seulement aboutir en 2022 pour la certification de la version 737 MAX 10.

Aux États-Unis, American Airlines a annoncé le 18 octobre qu’elle prévoyait de remettre en service ses Boeing 737 MAX pour des vols commerciaux d’ici à la fin de l’année 2020. Cette mesure reste soumise à nouvelle autorisation de vol de l’avion aux États-Unis par l’administration fédérale de l’aviation (FAA). (…) La compagnie précise qu’elle préviendra les passagers qu’ils volent à bord d’un 737 MAX.

https://fr.reuters.com/ 19/10/2020.

 

Les grandes compagnies aériennes à bas coût se préparent à un combat impitoyable en Europe.

– Alors que le transport aérien européen poursuit sa descente aux enfers avec une multiplication des restrictions sanitaires sur le Vieux Continent, force est de constater que seules les compagnies à bas coût semblent encore un tant soit peu proactives depuis quelques semaines, quitte même à montrer une certaine audace.

L’exemple de l’arrivée de la compagnie espagnole Vueling sur le marché intérieur français depuis ce vendredi est particulièrement frappant, même si nous avons également pu constater de visu qu’il faudra évidemment du temps pour pouvoir rentabiliser cette initiative au regard du contexte actuel (…).

La logique est évidemment la même chez easyJet, Volotea ou chez Wizz Air, cette dernière venant maintenant s’attaquer au marché intérieur norvégien, au grand dam du gouvernement à Oslo qui appelle même officiellement à son boycott, avec pour excuse l’absence de représentation syndicale, un comble quand on se souvient des conditions sociales avec lesquelles s’était développé le réseau long-courrier de Norwegian ces dernières années.

Quant au leader européen du low-cost, Ryanair, son solide bilan financier lui permet toujours d’anticiper un coup plus loin que ses concurrentes en dépit des difficultés actuelles du marché, même si certains choix stratégiques restent encore difficiles à cerner, en particulier pour les activités cousines de Lauda et Buzz. Une future commande massive de 737 MAX chez Boeing n’a d’ailleurs pas été formellement démentie par son PDG Eddie Wilson, même si la priorité restera encore longtemps de pouvoir absorber les 210 monocouloirs déjà commandés une fois l’autorisation de retour en vol de l’EASA obtenue.

À un moment où les grandes compagnies traditionnelles vont être à nouveau dans une quête de financements supplémentaires pour tenir encore plus longtemps, les grands transporteurs à bas coût sont clairement déjà dans une logique plus stratégique pour augmenter leurs parts de marché dans les prochaines années.

Mais entre les deux modèles, qu’adviendra-t-il des autres ?

https://www.journal-aviation.com 20/10/2020.

 

Tourisme

 

Le tourisme espagnol perdra plus de 100 milliards d’euros en 2020.

Exceltur a de nouveau revu en baisse ses prévisions pour l’année, en raison des nouvelles restrictions imposées ces dernières semaines en Espagne pour lutter contre la deuxième vague de la pandémie, qui incluent un bouclage partiel de Madrid et de plusieurs grandes villes, ainsi que la fermeture pour deux semaines des bars et restaurants en Catalogne. L’organisation évalue à près de 7,5 milliards d’euros supplémentaires l’effet de ces nouvelles mesures, pour une perte totale de 106 milliards d’euros en fin d’année.

Le chiffre d’affaires global du tourisme fin 2020 serait ainsi inférieur de 70% à celui enregistré en 2019, après un été désastreux où les touristes étrangers ont massivement boudé l’Espagne. Le tourisme, secteur stratégique pour l’Espagne, pèse 12% du PIB et 13% de l’emploi. Mais le gouvernement ne fait pas « une lecture correcte » de l’ampleur des dégâts à venir, a estimé José Luis Zoreda.

Il réclame un « plan urgent de sauvetage du secteur », constitué d’« aides directes» non remboursables, à l’image de ce qui fut fait pour les banques lors de la crise financière. Fin juin, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez avait annoncé un plan de 4,2 milliards d’euros, mais la somme correspond principalement à des prêts garantis par l’État. Et même si l’Espagne sera l’un des principaux bénéficiaires du méga plan de relance européen, avec environ 140 milliards d’euros répartis pour moitié entre subventions et prêts, «le secteur touristique ne semble pas clairement prioritaire pour l’instant » dans la répartition de cet argent, a regretté José Luis Zoreda.

Le gouvernement Sanchez compte consacrer environ 70% des fonds européens à des investissements à moyen ou long terme dans l’environnement et le numérique. Mais pour le tourisme, « le défi fondamental aujourd’hui est de tenir jusqu’à la fin du mois. Pour pouvoir investir demain, nous devons d’abord survivre aujourd’hui », a souligné José Luis Zoreda. Exceltur demande aussi la prolongation jusqu’à la fin de 2021 du financement du chômage partiel, pour l’instant acquise jusqu’au 31 janvier, et surtout la suppression de l’obligation pour les entreprises bénéficiaires de ne pas licencier pendant six mois.

Avec quelque 35.000 morts et près d’un million de cas, l’Espagne est l’un des pays européens les plus touchés par la pandémie de Covid-19. Elle subira également la pire récession parmi les pays occidentaux en 2020, avec un recul de 12,8% du PIB selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international.

https://www.lefigaro.fr 21/10/2020.

 

Québec : Plus grave crise de son histoire, l’industrie touristique se mobilise.

Aux prises avec la crise la plus importante de son histoire, alors que l’industrie touristique est le secteur économique le plus durement frappé au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, les acteurs en tourisme continuent de se mobiliser et d’agir de façon proactive avec la mise sur pied de la Conférence économique de l’industrie touristique québécoise.

Monsieur Raymond Bachand agira à titre de président de la Conférence, formée de 12 femmes et hommes, propriétaires et dirigeants d’entreprises touristiques, possédant une vaste expérience opérationnelle et alliant des expertises complémentaires acquises au sein de ce secteur économique. Leurs connaissances des réalités régionales, nationales, internationales, des divers secteurs d’activités et de la réalité des entreprises de toutes tailles qui composent l’industrie touristique serviront avec pertinence la mission de la Conférence.

Un peu plus tôt monsieur Bachand déclarait : « Je crois singulièrement à l’impact socioéconomique de ce secteur qui contribue grandement à la vitalité du Québec et de ses régions. En tant qu’ancien membre du conseil d’administration de Tourisme Montréal, ainsi qu’ancien ministre du Tourisme et ministre des Finances, j’ai choisi de m’impliquer avec les autres membres de la Conférence afin de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter la déstructuration d’un pan complet de notre économie. »

Au cours des derniers jours, plusieurs rencontres auprès d’instances gouvernementales ont déjà eu lieu afin de proposer des solutions concrètes et d’éviter la déstructuration du tourisme, secteur essentiel de la vitalité économique du Québec et de ses régions.

Une conférence économique des plus pertinentes en cette période difficile.

Industrie durement frappée

Au printemps 2020, le tourisme a été l’une des premières industries à être frappée de plein fouet par la pandémie actuelle. Bien que certaines zones des 22 régions touristiques du Québec ont pu bénéficier d’une courte période d’affluence accrue lors de la saison estivale, les centres urbains et pôles régionaux ont, quant à eux, été désertés. De plus, les entreprises touristiques québécoises ont dû s’adapter, de façon importante, à la réalité particulière de l’opération en période de COVID-19. De même, l’automne, qui suscite habituellement une forte présence de touristes internationaux, en plus d’être la période par excellence pour la tenue d’événements d’affaires et pour le tourisme scolaire ou sportif partout en province, est pour ainsi dire réduit à néant avec la deuxième vague de la pandémie. Les prévisions sont peu reluisantes quant à une éventuelle reprise : selon de nombreux experts, il faudra plusieurs années pour que le tourisme se remette de cette crise sans précédent.

Un rouage important de l’économie

Avant la pandémie, le tourisme québécois contribuait à l’économie du Québec à hauteur de 16 G$ annuellement, tout en représentant plus de 400 000 emplois. En outre, en termes d’entrées de devises étrangères dans l’économie québécoise, le tourisme représentait l’équivalent du cinquième secteur d’exportation du Québec puisque les quelque 9,3 millions de touristes provenant de l’extérieur du Québec généraient 5,8 G$ de dépenses touristiques sur le territoire québécois.

Les impacts de la crise actuelle sur le tourisme et sur l’économie québécoise sont majeurs. Selon une récente étude effectuée en septembre 2020 par RCGT Horwarth HTL, des pertes de revenus de 3,4 G$ sont à prévoir pour l’année 2020-2021, soit une baisse de 61% du chiffre d’affaires pour seuls les secteurs de l’hébergement, des attraits et des services touristiques, une prévision qui ne comprend pas les pertes de revenus de la restauration touristique et du sous-secteur des transports.

Une vision globale, une voix forte et unie

Au sein de la Conférence, les membres ne représentent pas leur entreprise, leur région ou leur secteur spécifique, mais plutôt le Québec dans son ensemble ainsi qu’une diversité de secteurs d’activités et de tailles d’entreprises

https://journallesoir.ca 25/10/2020.

 

Le tourisme mondial en baisse de 70% entre janvier et août.

Les mois d’été, habituellement haute saison touristique dans l’hémisphère nord, ont été catastrophiques : -81% de touristes en juillet sur un an, et -79% en août, précise cette agence des Nations unies basée à Madrid.

Cette chute représente 700 millions d’arrivées de touristes en moins, et une perte de 730 milliards de dollars pour le secteur touristique mondial, « soit plus de huit fois la perte enregistrée après la crise financière mondiale de 2009 », précise l’OMT dans son communiqué.

La région Asie-Pacifique la plus touchée

L’Asie-Pacifique, atteinte en premier par la pandémie, est la plus durement frappée (-79%), suivie par l’Afrique et le Moyen-Orient (-69%), l’Europe (-68%) et le continent américain (-65%).

La chute des arrivées estivales en Europe a été légèrement moins forte qu’ailleurs (-72% en juillet et -69% en août), mais « cette reprise a été de courte durée car de nouvelles restrictions de voyage ont été réintroduites sur fond de rebond des contagions », souligne l’OMT.

Pour l’ensemble de 2020, l’OMT table sur un recul de 70% sur un an des arrivées de voyageurs, et ne prévoit pas de rebond avant la fin 2021. Environ 20% des experts interrogés par l’agence envisagent un rebond « seulement en 2022 ».

Pour l’OMT, ce plongeon du tourisme est à mettre sur le compte de la lenteur à endiguer le virus, du manque de réponse coordonnée des différents pays pour la mise au point de protocoles communs ainsi que de la détérioration du contexte économique.

En 2019, le tourisme mondial avait connu une croissance de 4% des arrivées. La France avait été la destination numéro un devant l’Espagne et les États-Unis.

https://www.lefigaro.fr 22/10/220.

 

Écologie : le tourisme vers de nouveaux modèles

Le tourisme fait partie des secteurs énergivores en quête de nouveaux modèles qui leur permettraient de diminuer leur empreinte carbone. A lui seul, il représente en effet 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Avec 90 millions de visiteurs chaque année, la France a un rôle majeur à jouer dans ce domaine. Elle représente en effet la première destination touristique au monde. Les propositions de tourisme responsable, solidaire, équitable ou communautaire se multiplient.

Plusieurs initiatives permettent au tourisme d’entamer sa transformation écologique. Des éco-sites montrent notamment l’exemple en proposant des solutions d’hébergement en totale autonomie énergétique. Les participants peuvent ainsi dormir dans des tentes munies de panneaux solaires qui serviront à éclairer leur campement.

D’autres projets innovants devraient bientôt voir le jour et permettre au secteur d’accélérer sa transition énergétique. Des start-ups ont par exemple imaginé des micro-hôtels autosuffisants et mobiles qui n’auraient pas d’impact sur leur environnement et permettraient de ne pas épuiser les ressources locales.

Futuriste mais peut-être plus « réaliste » qu’on ne le croit, l’Hyperloop pourrait aussi changer la donne. S’il est mis en place, ce train à très grande vitesse sera peut-être LE moyen de transport touristique « zéro carbone » de demain…

https://www.lesechos.fr/ 28/10/2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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