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  • 30 septembre 2020
  • Par APST

La Revue de presse économique de l’APST du 20 au 30 Septembre 2020

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Aérien

 

Les consommateurs américains exhortent le DOT à imposer aux compagnies aériennes les normes de sécurité COVID-19.

Consumer Reports a remis plus de 62000 signatures de pétitions à la secrétaire du ministère des Transports, Elaine Chao, l’appelant aujourd’hui à établir des normes de santé et de sécurité obligatoires pour les compagnies aériennes et les aéroports afin de prévenir la propagation du coronavirus. Alors que le DOT a publié des recommandations sur la santé et la sécurité COVID-19 en juillet, les compagnies aériennes et les aéroports ne sont pas tenus de les suivre et les pratiques

« Les Américains hésitent déjà à voyager pendant une pandémie mondiale et méritent de savoir que des précautions de sécurité strictes contre le COVID-19 seront suivies s’ils choisissent de voler », a déclaré William J. McGee, conseiller en aviation pour Consumer Reports. « Nous avons besoin de règles de santé et de sécurité obligatoires et exécutoires afin que chaque compagnie aérienne, aéroport et passager puisse être tenu responsable pour aider à arrêter la propagation de ce virus potentiellement mortel. Les normes obligatoires aideront en fin de compte les compagnies aériennes à se remettre de la crise actuelle en donnant aux Américains plus d’assurance qu’ils seront en sécurité lorsqu’ils voleront.

Dans une lettre accompagnant les signatures de la pétition, Consumer Reports a noté que les Américains étaient confrontés à un patchwork déroutant de politiques de santé et de sécurité contradictoires dans des centaines d’aéroports américains et dans toutes les compagnies aériennes. Les voyageurs ne peuvent pas être sûrs, lorsqu’ils effectuent une réservation, quelles seront les politiques de la compagnie aérienne en matière de voyage sain à la date du décollage de leur vol.

Alors que certaines compagnies aériennes laissent actuellement les sièges du milieu ouverts sur les vols, d’autres transporteurs réservent des passagers sur chaque siège de leurs avions. CR a entendu des voyageurs préoccupés par le surpeuplement des vols et le fait que les exigences relatives aux masques ne sont pas appliquées de manière cohérente.

CR a exhorté le secrétaire Chao à travailler avec d’autres responsables clés de l’administration pour établir des exigences pour les compagnies aériennes, les aéroports et les voyageurs afin de se protéger contre la transmission du COVID-19 pendant les voyages en avion. Le secrétaire Chao a le pouvoir de rendre obligatoires les protocoles de sécurité COVID-19 en utilisant la même autorité d’urgence que le DOT utilisée pour obliger les compagnies aériennes à adopter des mesures de sécurité plus strictes après les attaques terroristes du 11 septembre.

Consumer Reports a également réitéré son appel au secrétaire Chao pour s’assurer que les compagnies aériennes traitent équitablement les passagers en fournissant des remboursements en espèces pour les vols perturbés par la pandémie. La lettre de CR note qu’un nombre record de 55 000 Américains ont déposé plainte auprès du DOT au cours des quatre premiers mois de la crise après s’être vu injustement refuser le remboursement de vols annulés.

https://rencontres-tourisme-culturel.fr 24/09/2020.

 

Tourisme

 

Le WTTC annonce un plan international pour sauver le secteur des voyages.

Le WTTC (World travel and tourism council – Conseil mondial du voyage et du tourisme) espère, au terme d’une campagne de lobbying intense, parvenir à un consensus international pour l’adoption d’un plan destiné sauver l’industrie mondiale du voyage qui traverse la plus grave crise de son existence.

Le World Travel & Tourism Council est un forum pour l’industrie du voyage et du tourisme. Il est composé de membres de la communauté mondiale des affaires et travaille avec les gouvernements pour sensibiliser à l’industrie du voyage et du tourisme. Et ces derniers mois, le WTTC n’a pas ménagé ses efforts. Après de nombreuses réunions avec les gouvernements du monde entier et une lettre, signée par 120 patrons de grandes entreprises privées, adressée aux chefs d’État du G7, un accord international pourrait voir le jour afin de sauver le secteur. Cela porte, en premier lieu, sur les contrôles aux frontières, les tests de dépistage et les mises en quarantaine. Le Conseil souligne l’urgence d’un consensus international sur les tests rapides pour les voyageurs, afin de rétablir la confiance et la sécurité.

L’Union européenne devrait approuver un accord international lors de la réunion des ministres du tourisme de la région le 28 septembre, et plus largement au sein du groupe des pays du G20 début octobre.

L’accord devra définir un consensus international sur les protocoles de tests pour les passagers, avant le départ et leur non mise en quarantaine. Une norme commune de niveaux d’alerte fait également partie des priorités afin classifier les destinations en fonction du nombre de cas de Covid-19. L’accord devra également faciliter la mise en place de « bulles de voyage » pour relancer les vols internationaux et les voyages d’affaires.

Chaque année, les voyages d’affaires internationaux représentent plus de 272 milliards de dollars. Les compagnies aériennes internationales et les entreprises du secteur du voyage et du tourisme sont fortement dépendantes de ces déplacements professionnels, en particulier sur les liaisons transatlantiques très compétitives.

Pour Gloria Guevara Manzo, présidente et directrice générale du WTTC, des « protocoles internationaux convenus sur les tests des voyageurs au départ pourraient être la clé de la suppression des restrictions de voyage dévastatrices, qui ont affecté la confiance des consommateurs dans les voyages et entravé les espoirs d’une relance économique qui est nécessaire de toute urgence. »

https://www.deplacementspros.com 23/09/2020.

 

Coronavirus : l’Autriche ouvrira ses stations, mais sans l’ambiance festive.

Les autorités autrichiennes ont annoncé aujourd’hui vouloir sacrifier les « après-skis », ces fêtes arrosées au pied des pistes ayant contribué à la propagation de la pandémie, pour maintenir ouvertes les stations cet hiver.

« Il ne sera pas possible d’avoir des après-skis comme nous en avions l’habitude, car le risque d’infection est trop élevé. Le plaisir du ski oui, mais pas l’après-ski », a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz en conférence de presse. « Mieux vaut prendre des mesures plus sévères et permettre à la saison d’avoir lieu », a ajouté le gouverneur de la région touristique du Tyrol Günther Platter.

Dans le monde germanique, l’expression « après-ski » désigne des fêtes au pieds des pistes, près d’échoppes diffusant une forte musique populaire.

Des milliers de vacanciers, notamment allemands et scandinaves, passent pour avoir attrapé le nouveau coronavirus durant leur séjour au Tyrol en février et mars. Trois d’entre eux, ainsi que la famille d’un Autrichien décédé du coronavirus, ont déposé une plainte mercredi à Vienne pour établir les responsabilités concernant ces contaminations.

La saison prochaine, les touristes devront se tenir à au moins un mètre de distance les uns des autres en permanence et porter des masques dans les remontées mécaniques. Les bars et les restaurants ne serviront des boissons et de la nourriture qu’aux clients assis. Les marchés de Noël auront lieu dans tout le pays, dans le respect des normes sanitaires.

À partir de lundi, les consommateurs fréquentant des bars et restaurants à Vienne devront laisser leurs coordonnées afin de faciliter le traçage des contaminations, a indiqué la municipalité.

L’Autriche est fortement tributaire du tourisme, et les récents avertissements aux voyageurs émis à l’étranger concernant certaines de ses régions, ont durement frappé le secteur.

De son côté, le ministère autrichien des Affaires étrangères a déconseillé aux Autrichiens de se rendre en Île-de-France, à Prague et en Israël. Il a retiré la Suède, l’Australie et le Japon de la liste des pays à risque.

L’Autriche, qui compte 8,8 millions d’habitants, enregistrait dans la journée plus de 41 000 cas de contamination au nouveau coronavirus. 783 décès sont imputés à la maladie Covid-19.

https://www.laprovence.com 24/09/2020.

 

Avoirs, billets d’avion… le nombre de saisines du Médiateur du tourisme bondit «de 150% »

INTERVIEW – Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, le Médiateur du tourisme et du voyage croule sous les litiges, constate son secrétaire général, Khalid El Wardi.

LE FIGARO. – Pour quels types de litiges le Médiateur du voyage et du tourisme est-il saisi depuis le début de la crise sanitaire ?

Khalid EL WARDI. – Les demandes de médiation que nous recevons depuis mars portent presque exclusivement sur deux sujets : les remboursements de vols secs auprès de compagnies aériennes et les remboursements de voyages à forfait auprès de voyagistes. En raison du ralentissement de l’activité touristique, les types de griefs sont beaucoup moins variés depuis six mois. En temps normal, les saisines concernent principalement les retards et les annulations de vols, ou une insatisfaction dans le déroulement d’un séjour.

Entre mars et septembre, nous avons reçu près de 10.000 saisines, contre 4000 par rapport à la même période l’année dernière, soit une augmentation de 150%. C’est du jamais-vu depuis la création de notre entité en 2011. En plus d’avoir renforcé nos équipes, nous avons mené un travail de pédagogie avec les professionnels afin que les litiges puissent être réglés en amont. Par ailleurs, nous nous sommes concertés avec d’autres organismes de médiation, dont le Centre européen des consommateurs, compétent pour les litiges transfrontaliers.

LE FIGARO Le dispositif des avoirs, qui autorisait les agences de voyage à proposer un à-valoir au lieu d’un remboursement, a pris fin le 15 septembre. A-t-il été efficace ?

Khalid EL WARDI. L’ordonnance du 25 mars 2020 relatif au remboursement des forfaits touristiques a instauré une équité entre les voyageurs et les voyagistes. Les uns n’ont pas subi de perte d’argent, les autres ont été protégés de la faillite. Il ne m’aurait pas paru déraisonnable de prolonger ce régime, compte tenu des restrictions de voyage encore en vigueur. Au début, le dispositif était incompris, voire méconnu des voyageurs. Beaucoup de consommateurs ont donc pensé que leur agence cherchait à les « arnaquer » en ne leur proposant pas de remboursement. Il faut rappeler qu’un tel système n’avait jamais été mis en place auparavant. Un travail de pédagogie a donc été nécessaire pour faire accepter auprès des touristes ce dispositif temporaire et exceptionnel.

Pour certaines personnes, en difficulté financière à la suite d’un licenciement par exemple, le fait d’attendre 18 mois avant d’être remboursé des sommes versées peut être très pénalisant. Le Médiateur a donc mis en place une commission paritaire, composée d’associations de consommateurs et de professionnels du tourisme, afin d’étudier ces cas exceptionnels. Certains de ces litiges ont été réglés par le remboursement immédiat des sommes versées.

LE FIGARO Comment la crise va-t-elle modifier notre manière de réserver un vol, une nuit d’hôtel ou un séjour ?

Khalid EL WARDI. Avant de réserver, les voyageurs vont être beaucoup plus vigilants vis-à-vis des garanties et des conditions d’annulation. Bien lire les « petites lignes » des conditions générales de vente d’un billet d’avion ou d’un séjour à forfait est le meilleur moyen d’éviter tout litige et toute mauvaise surprise. En cela, il est important de rappeler que la simple peur de partir ne peut justifier l’annulation sans frais d’un séjour.

Le contexte devrait également inciter de plus en plus de voyageurs à souscrire une assurance voyage. La crise a poussé la plupart des assureurs à proposer de nouveaux modèles incluant par exemple des cas de force majeure non couverts jusqu’à présent. De plus en plus d’assureurs prennent désormais en charge le « risque Covid » en couvrant par exemple les frais liés aux tests, aux soins médicaux ou à l’hébergement en cas de quarantaine.

https://www.lefigaro.fr 29/09/2020.

 

 

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