La Revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 Septembre 2020
Avec Les Partenaires de l’APST
Aérien
Une écotaxe de 4 milliards d’euros : le scénario noir qui hante le transport aérien français.
Vent de panique chez tous les acteurs du transport aérien français mais aussi des compagnies étrangères basées dans l’Hexagone. Déjà au fond du trou en raison de l’impact de la Covid-19 sur leur activité, tous craignent la mise en place d’un choc fiscal d’une ampleur sans précédent sur le transport aérien avec la loi sur les sujets de la convention citoyenne pour le climat prévue en novembre. Le calendrier s’accélère en effet. Un projet de loi doit être déposé d’ici à fin septembre et le texte qui sera voté à l’issue du débat parlementaire s’appliquera dès 2021.
Selon nos informations, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) a réuni jeudi 3 septembre les dirigeants des différentes associations professionnelles comme le Board Airlines Representatives (BAR), la Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM), le Syndicat des Compagnies Autonomes (SCARA), l’Union des Aéroports Français (UAF), mais aussi Anne Rigail, la directrice générale d’Air France, pour leur présenter l’étude d’impact qu’elle avait réalisée des sept propositions de la convention citoyenne sur l’aviation. Ils en sont ressortis abasourdis.
La proposition qui vise à augmenter considérablement l’écotaxe sur les passagers aériens engendrerait un alourdissement de la fiscalité sur le secteur de près de 4 milliards d’euros sur la base du trafic passagers enregistré en 2019.
Alors que la taxe varie aujourd’hui entre 1,5 euro en classe économique pour un vol domestique et intra-européen à 18 euros en classe affaires sur un vol hors UE, la convention citoyenne recommande de la faire passer à 30 euros en classe économique et 180 euros en classe affaires sur les vols de moins de 2.000 kilomètres, et à 60 euros en classe économique et 400 euros en classe affaires sur les vols dépassant les 2.000 kilomètres. Les jets privés seraient encore plus touchés : 360 euros pour les vols inférieurs à 2.000 km et 1.200 euros pour les vols plus longs.
Au final, toujours sur la base du trafic 2019, les recettes de cette taxe s’élèveraient à 4,2 milliards d’euros contre 440 millions en 2020 en tenant compte de la majoration prévue en début d’année. Pour rappel, alors que l’écotaxe décidée l’an dernier s’est en fait traduite par une hausse de la taxe de Solidarité (taxe Chirac) pour financer des programmes de santé dans les pays en développement, les montants préconisés par la convention citoyenne s’ajouteraient à la taxation existante, déjà parmi les plus élevées en Europe. Un tel niveau de taxe ferait chuter le trafic de 14 à 19% et provoquerait la suppression de 120.000 à 150.000 emplois, selon l’étude d’impact (…).
Une telle explosion de la fiscalité sur le transport aérien ne serait pas sans conséquence sur la connectivité aérienne des territoires. Encore plus qu’avant la crise, les compagnies aériennes low-cost étrangères choisissent de positionner leurs avions sur les lignes les plus rentables et privilégient des aéroports sur lesquels les coûts au passager sont les plus faibles. Déjà considérés comme chers par rapport à de nombreux voisins européens, les aéroports français risqueraient d’être les grands oubliés de la reprise. C’est pour cela que les acteurs du transport aérien appellent à une baisse des taxes qui sont aujourd’hui parmi les plus élevées en Europe.
« Il y a un risque de destruction massive de la connectivité aérienne pour la France. L’accessibilité aérienne est l’un des critères majeurs des entreprises lorsqu’elles s’installent en région. Si celle-ci diminue ou devient inexistante, il y a un risque de délocalisation », explique Thomas Juin, le président de l’Union des Aéroports Français.
La convention citoyenne préconise six autres mesures, dont celle d’organiser la fin du trafic aérien sur les vols intérieurs d’ici à la fin 2025 « uniquement sur les lignes où il existe une alternative bas carbone en moins de 4 heures ». Autrement dit d’aller au-delà du seuil de 2h30 décidé par le gouvernement. Sur ce sujet, Emmanuel Macron s’est déjà prononcé. Lors de l’interview du 14 juillet, il a expliqué que l’avion avait toute sa pertinence sur les axes assurés par le train en plus de 2h30.
« Quand vous avez le train qui met 3, 4, 5, 6 heures, est-ce que le vol domestique, la ligne d’avion se justifie ? Oui parce qu’on a besoin d’aller à Brive. On a besoin de continuer à développer à Toulouse, à Pau, de l’industrie. On a besoin de continuer à aller dans des villes qui sont des chefs-lieux de département, elles-mêmes des métropoles, où l’industrie a commencé à se développer. On ne va pas, du jour au lendemain, dire : « on ne fait plus d’avion ». Donc il faut le faire là aussi avec du bon sens », avait déclaré le chef de l’État.
La convention citoyenne pour le climat recommande également d’interdire la construction de nouveaux aéroports et l’extension des aéroports existants, de taxer davantage l’aviation de loisir, de promouvoir l’idée d’une écocontribution européenne, de garantir que les émissions qui ne pourraient être éliminées soient intégralement compensées par des puits de carbone, et en fin de soutenir la recherche & développement d’une filière biocarburants pour les avions.
Face à l’accélération du calendrier, les professionnels du transport aérien seront prochainement entendus par des membres de la convention citoyenne accompagnés de membres de certains ministères.
Même si le projet de loi ne reprendra pas la totalité des recommandations de la convention citoyenne et même si le niveau d’éventuelles nouvelles taxes devait être très en deçà de la proposition de la convention citoyenne, certains craignent qu’elles ne soient inéluctables pour des raisons politiques.
(Source La Tribune) 7 septembre –
Conjoncture
Malgré le rebond du troisième trimestre, la reprise sera lente.
Si le troisième trimestre a été euphorique, la croissance au dernier trimestre devrait retrouver un niveau normal. Pas de quoi sortir la machine économique française du gouffre dans lequel l’a plongée la crise sanitaire.
Troisième trimestre d’exception
Malgré le rebond du troisième trimestre, la reprise sera lente
D’après la note de conjoncture de l’Insee, l’activité économique en France a connu un véritable boom avec une croissance de 17% ! Un indicateur qui confirme la vigueur du rebond associé aux premiers mois de déconfinement, détaille l’institut. À partir du 11 mai, les Français et les entreprises ont pu consommer et investir de nouveau, et visiblement ils ne s’en sont pas privés. Mais ce bond spectaculaire de la croissance au troisième trimestre ne signale pas la sortie du tunnel pour l’économie tricolore, loin de là. La croissance devrait ainsi se limiter à une hausse de 1% au dernier trimestre, tandis que l’activité économique restera toujours en-deçà de son niveau d’avant crise d’ici la fin de l’année, soit -4%.
Résultat : la crise sanitaire ôterait une dizaine de points au total du PIB. L’Insee prévoit ainsi une contraction du produit intérieur brut de 9% : c’est moins que l’hypothèse avancée depuis plusieurs mois par le gouvernement qui est de -11%. Mais l’incertitude sanitaire est telle que la reprise économique va ralentir d’ici la fin de l’année, assure l’institut des statistiques. La progression modeste de la croissance au dernier trimestre reflète « la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d’autres restant déprimés ».
Conséquences visibles de l’épidémie
Certains secteurs d’activité sont toujours pénalisés par les conséquences de l’épidémie : l’événementiel et le transport aérien sont toujours en grande difficulté, malgré le soutien apporté par les pouvoirs publics à l’ensemble de l’économie et le plan de relance de 100 milliards d’euros qui vont « doper » l’activité. L’Insee relève que les entreprises sont nombreuses à craindre des pertes de débouchés : dans l’industrie, les carnets de commandes, en particulier en provenance de l’étranger, ne se regarnissent que « lentement ».
Du côté des consommateurs, l’Insee craint un « choc significatif de demande » qui va freiner la consommation. Les ménages ont le moral au plus bas, le niveau est toujours sous le seuil de celui enregistré avant la crise. Conséquence : le chômage va poursuivre son envolée. En fin d’année, il devrait être de 9,5%, soit 1,4 point de plus qu’il y a un an. Le gouvernement prévoit un million de chômeurs supplémentaires d’ici le printemps prochain.
https://www.journaldeleconomie.fr 13/09/2020.
Tourisme
Tourisme : 53 % des destinations dans le monde sont rouvertes aux voyageurs.
53 % des destinations dans le monde ont commencé à assouplir les restrictions sur les voyages mises en place en réponse à la pandémie de Covid-19, selon l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT) des Nations-unies.
Le dernier rapport de l’OMT fait apparaître qu’un total de 115 destinations (53 % de toutes les destinations dans le monde) ont assoupli les restrictions sur les voyages au 10 septembre 2020, soit 28 de plus qu’au décompte précédent au 19 juillet. De ce total de 115 destinations ouvertes, 2 ont levé toutes les restrictions, les 113 autres maintenant certaines restrictions en place.
Les destinations ayant assoupli les restrictions sur les voyages ont généralement une infrastructure sanitaire et d’hygiène de haut ou de très haut niveau. Elles ont aussi tendance à avoir des taux d’infection à la COVID-19 relativement bas. Dans les économies avancées, 79 % des destinations touristiques ont déjà assoupli les restrictions. Dans les économies émergentes, elles sont juste 47 % à l’avoir fait. 64 % des destinations ayant assoupli les restrictions présentent une dépendance moyenne à élever vis-à-vis du transport aérien pour les arrivées de touristes internationaux.
Parallèlement, le rapport de l’OMT montre que de nombreuses destinations partout dans le monde abordent avec une extrême prudence l’assouplissement des restrictions sur les voyages qu’elles ont mises en place en réponse à la pandémie, certaines ayant pris des mesures draconiennes dans un effort pour protéger leurs habitants. On recense 93 destinations (43 % de toutes les destinations dans le monde) gardant leurs frontières complètement fermées au tourisme et 27 parmi elles qui les ont complètement fermées pendant au moins 30 semaines.
En outre, plus de la moitié de toutes les destinations dont les frontières sont complètement fermées au tourisme figurent parmi les pays parmi les plus vulnérables au monde. On y trouve 10 petits États insulaires en développement (PEID), 1 pays parmi les moins avancés (PMA) et 3 pays en développement sans littoral. Plus de la moitié des destinations ayant toujours en place des restrictions totales sont aussi très dépendantes vis-à-vis du transport aérien, qui intervient pour au moins 70 % dans les arrivées de touristes, avec de lourdes conséquences en termes de connectivité pour leurs habitants et leurs économies.
Commentant le rapport, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, déclare : « Un leadership coordonné et une coopération accrue entre les gouvernements font maintenant que le tourisme redémarre, lentement mais sûrement, dans de nombreuses régions du monde. Commencer à lever les restrictions sur les voyages permet aussi de se donner la possibilité de bénéficier de nouveau des retombées socioéconomiques du tourisme. La vigilance et la prudence restent de mise, mais il est préoccupant de constater que certaines destinations maintiennent des restrictions totales sur les voyages, surtout là où le tourisme joue un rôle vital et où le développement économique et social est menacé. »
https://www.air-journal.fr 14/09/2020.
Coronavirus : le tourisme mondial a perdu 460 milliards de dollars au premier semestre.
La fermeture des frontières provoquée par la pandémie de Covid-19 a entraîné une chute de 65% du nombre de touristes internationaux, selon l’OMT.
En cause, une chute de 65% du nombre de touristes internationaux sur la période, marquée par les fermetures de frontières et les restrictions pour les voyageurs, a détaillé cet organisme des Nations unies basé à Madrid dans un communiqué.
Ce plongeon de l’activité a généré des pertes qui « multiplient par cinq celles enregistrées durant la crise économique et financière de 2009 », a estimé l’OMT. « C’est un secteur dont dépendent des millions de personnes pour gagner leur vie », a alerté le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, cité dans le communiqué.
Selon l’OMT, l’évolution du tourisme au mois d’août laisse prévoir « une baisse de la demande proche de 70% » pour toute l’année 2020 alors que certaines régions du monde comme l’Europe connaissent depuis cet été un rebond de l’épidémie conduisant à de nouvelles restrictions pour les voyageurs. « Le retour au niveau de 2019 en termes d’arrivées de touristes prendra entre 2 et 4 ans », a ajouté l’OMT.
https://www.lefigaro.fr 15/09/2020.
Le nombre de touristes internationaux a baissé de 65% durant le premier semestre 2020 (OMT).
Selon le dernier numéro du Baromètre du tourisme mondial de l’OMT, les arrivées de touristes internationaux ont diminué de 65% au cours du premier semestre 2020. Ce qui constitue une baisse sans précédent.
Ces dernières semaines, des destinations toujours plus nombreuses se rouvrent aux touristes internationaux. Selon l’OMT, au début du mois de septembre, 53% des destinations avaient assoupli leurs restrictions sur les voyages. Néanmoins, de nombreux gouvernements restent prudents, et ce dernier rapport montre que les mesures de confinement introduites durant le premier semestre ont eu un impact massif sur le tourisme international. La baisse brutale et soudaine des arrivées a mis en danger des millions d’emplois et d’innombrables entreprises.
Comptabilisation du coût économique
Selon l’OMT, la demande de voyages internationaux sur la période janvier-juin 2020 a fortement chuté, entraînant une perte de 440 millions d’arrivées internationales et d’environ 460 milliards de dollars de recettes (exportations du tourisme international). Cela représente environ cinq fois la perte en termes de recettes du tourisme international enregistrée en 2009 pendant la crise économique et financière mondiale.
Selon le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, «le tout dernier Baromètre du tourisme mondial montre l’impact profond que cette pandémie a eu sur le tourisme, un secteur dont des millions de personnes dépendent pour leur subsistance. Toutefois, il est désormais possible de voyager de manière sûre et responsable dans de nombreuses régions du monde, et il est impératif que les gouvernements travaillent en étroite collaboration avec le secteur privé pour relancer le tourisme mondial. Une action coordonnée est essentielle ».
Toutes les régions du monde sont durement touchées
Malgré la réouverture progressive de nombreuses destinations depuis la seconde moitié du mois de mai, l’amélioration attendue des chiffres du tourisme international pendant la haute saison estivale dans l’hémisphère nord ne s’est pas concrétisée.
L’Europe a été la deuxième région la plus touchée de toutes les régions du monde, avec une baisse de 66% des arrivées de touristes au cours du premier semestre 2020.
Les Amériques (-55%), l’Afrique et le Moyen-Orient (-57% chacun) ont également souffert. Cependant, l’Asie et le Pacifique, première région à ressentir l’impact de la Covid-19 sur le tourisme, a été la plus touchée, avec une baisse de 72 % des touristes pour la période de six mois.
Au niveau sous-régional, l’Asie du Nord-Est (-83%) et l’Europe du Sud de la Méditerranée (-72%) ont subi les plus fortes baisses. Toutes les régions et sous-régions du monde ont enregistré des baisses de plus de 50% des arrivées au cours de la période janvier-juin 2020. La contraction de la demande internationale se traduit aussi par des baisses à deux chiffres des dépenses touristiques internationales sur les grands marchés. Les principaux marchés émetteurs, tels que les États-Unis et la Chine, restent au point mort, bien que certains marchés, comme la France et l’Allemagne, aient connu une certaine amélioration en juin.
Si l’on se projette dans l’avenir, Il semble probable que la réduction de la demande de voyages et de la confiance des consommateurs continuera à avoir un impact sur les résultats pour le reste de l’année. En mai, l’OMT a esquissé trois scénarios possibles, qui prévoient une baisse de 58 % à 78 % des arrivées de touristes internationaux en 2020. Les tendances actuelles jusqu’en août indiquent une baisse de la demande plus proche de 70 % (scénario 2), d’autant plus que certaines destinations réintroduisent actuellement des restrictions sur les voyages.
La prolongation des scénarios jusqu’en 2021 laisse entrevoir un changement de tendance l’année prochaine, sur la base des hypothèses d’une levée progressive et linéaire des restrictions sur les voyages, de la disponibilité d’un vaccin ou d’un traitement et d’un retour de la confiance des voyageurs. Toutefois, malgré cela, le retour aux niveaux de 2019 en termes d’arrivées de touristes devrait prendre deux à quatre ans.
https://www.webmanagercenter.com/ 16/09/2020.
Anne Hidalgo : « il faut relancer le tourisme à Paris, mais sur un autre modèle ».
Anne Hidalgo, la maire de Paris, invitée mercredi de Mathieu Beliard sur Europe 1, en direct de la tour Eiffel, a soutenu que le tourisme prendrait une part prépondérante dans le plan de relance économique de la capitale, « mais sur un autre modèle ».
En direct de la tour Eiffel, « le plus bel endroit de la plus belle ville du monde », Anne Hidalgo est revenue mercredi sur Europe 1 sur le plan de relance historique annoncé suite à la crise du coronavirus. La maire socialiste a rappelé que les élus parisiens avaient voté un ensemble de mesures de soutien destinées à faire repartir l’économie de la capitale. Elle a aussi rappelé que le tourisme en bénéficiera en grande partie pour éviter la faillite de beaucoup d’entreprises du secteur.
« Il va falloir relancer le tourisme mais pas sous les mêmes formes », a prévenu Anne Hidalgo, profitant du contexte pour réinventer un secteur vital pour la capitale. « Il faut absolument que l’on en profite pour revoir le modèle tout en soutenant les entreprises et les entrepreneurs. », a affirmé la maire affiliée au Parti socialiste.
« Le tourisme perturbe parfois la ville parce qu’il y est trop nombreux », a-t-elle ajouté, avant d’égrainer plusieurs sujets de réflexion selon elle. « L’organisation des Jeux olympiques, nettoyer la Seine pour pouvoir nager dedans, rénover la flotte de taxis parisiens pour qu’elles soit moins polluante. »
« Ça va être très long »
La maire de Paris depuis 2014 a rappelé que l’absence des « Américains et des Asiatiques » depuis le mois de mars avait eu « des conséquences en chaîne pour l’hôtellerie, les bars et restaurants » et que le conseil de Paris avait fait en sorte qu’ils « ne mettent pas la clé sous la porte ».
Une situation qui risque pourtant de s’éterniser puisque le secteur aérien n’annonce pas une reprise avant 2023. Anne Hidalgo a tenu à rappeler que la capitale avait déjà connu cette situation lors des attentats de 2015. « A l’époque j’avais déjà fait un travail auprès des tours-operators pour le demander de revenir et on avait réussi à rétablir la situation. Mais ça va être très long. »
Pour parvenir à cette relance, Anne Hidalgo appelle l’Etat à mieux travailler avec les collectivités. « Le seul levier des communes n’est pas assez suffisant. 70% d’investissement public est porté par les collectivités locales et s’il y a un frein à cet investissement il ne pourra pas y avoir de relance », a-t-elle conclu
https://www.europe1.fr 16/09/2020.