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  • 20 février 2020
  • Par APST

La revue de presse économique de l’APST du 10 au 20 février 2020

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Aérien

 

Trafic Air France-KLM : +2,8% en janvier

Les statistiques d’Air France-KLM pour janvier 2019 indiquent une hausse de 2,7% du trafic en PKT (passager kilomètre transporté), sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en augmentation de 2,3%. Le coefficient d’occupation global du groupe, toutes filiales comprises, progresse de 0,3 point de pourcentage à 86,1%. La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) n’est pas mentionnée dans le communiqué publié lundi ; il précise toutefois que le trafic de Janvier 2020 « est très peu impacté par l’épidémie de Coronavirus. Une première estimation financière de l’impact sur les prochains mois sera donnée lors de la présentation des résultats annuels ».

L’activité passage réseaux, regroupant les compagnies aériennes Air France (HOP incluse) et KLM, a accueilli 6,683 millions de passagers en janvier, un résultat en hausse de 2,8% par rapport à l’année dernière. Le trafic en PKT gagne 3,3% sur des capacités en SKO progressant de 2,9%, pour un coefficient d’occupation à 85,9% (+0,3 point). Le nombre de voyageurs progresse de 4,0% sur le seul long-courrier (2,342 millions de passagers), et en particulier de 8,8% sur l’Amérique du nord, de 2,0% sur l’Amérique latine et de 3,8% vers l’Asie ; il est également en hausse de 1,7% sur l’Afrique et le Moyen-Orient et de 1,6% vers les Caraïbes-Océan Indien. Le coefficient d’occupation moyen sur le long-courrier est de 87,2% (+0,1 point). L’activité court et moyen-courrier est en hausse de 2,1% avec 4,340 millions de passagers, et une occupation à 79,7% (+1,3 points).

– Air France (incluant désormais sa filiale régionale HOP) a accueilli en janvier 4,043 millions de passagers, un résultat en hausse de 2,2%. Le trafic en PKT gagne 3,5% sur des capacités en SKO en hausse de 2,9% ; le coefficient d’occupation progresse de 0,5 point de pourcentage à 85,0%. Le court et moyen-courrier affiche 2,652 millions de passagers (+1,4%), avec une occupation à 78,4% (+1,5 points) ; le long-courrier a transporté 1,391 million de voyageurs (+3,8%), avec une occupation moyenne à 86,5% (+0,2 point).

– KLM Royal Dutch Airlines a de son côté accueilli 2,640 millions de passagers le mois dernier (+3,7%), avec un  trafic en PKT à +2,9% sur des capacités en SKO à +2,9% ; le coefficient d’occupation s’établit à 87,2% (stable). Le court et moyen-courrier affiche 1,688 millions de passagers (+3,3%), avec une occupation à 81,8% (+0,8 point) ; le long-courrier a transporté 952.000 voyageurs (+4,3%), avec une occupation en baisse de 0,1 point à 88,3%.

– Transavia, la filiale low cost du groupe de l’alliance SkyTeam, a accueilli le mois dernier 841.000 passagers (-2,5%), avec une baisse de capacité (-4,9%) supérieure à celle du trafic en PKT (-4,6%) ; le coefficient d’occupation gagne 0,7 point par rapport à janvier 2019, à 89,8%

https://www.air-journal.fr/ 11/02/2020.

Emploi

 

10 000 créations nettes de postes dans le secteur privé en 2019

Malgré une croissance moins bonne que prévue, l’année 2019 a marqué une progression de la création nette de postes dans le secteur privé.

Plus qu’en 2018, moins qu’en 2017

210 000 créations nettes de postes dans le secteur privé en 2019

Le solde de création d’emplois dans le secteur privé est largement positif en 2019. 210 000 emplois nets ont ainsi été créés l’an dernier, soit 1,1% de plus qu’en 2018. Le bilan annuel est donc plus satisfaisant que l’année précédente où le secteur privé avait enregistré 163 000 créations nettes, mais pas aussi bon qu’en 2017 (329 700 postes nets), qui avait marqué la meilleure performance dans ce domaine depuis la crise de 2008. Le résultat pour 2019 est d’autant plus remarquable que la croissance y a été moins forte qu’espéré, avec 1,2% sur l’année, et surtout un inquiétant coup de froid au dernier trimestre (-0,1%).

Malgré tout, la création nette de postes sur les trois derniers mois affiche un très bon résultat : 40 700 postes (+0,2%), après 33 200 au précédent trimestre. C’est le secteur des services marchands qui tire la création vers le haut avec 155 000 postes nets créés sur l’ensemble de l’année, un volume en progression de 1,3% (31 800 postes au dernier trimestre, +0,3%).

Les services marchands en pointe

Le secteur de la construction est à l’origine de 42 200 postes nets (+3 points en 2019), avec une croissance de 0,6% au dernier trimestre. L’emploi industriel affiche quant à lui une progression de 0,3% sur l’année, pour un total de 7 900 créations nettes. Attention cependant à la baisse de -0,1% du dernier trimestre.

L’intérim accuse le coup avec une baisse de 0,8% l’an dernier (-0,9% au dernier trimestre). Les perspectives pour 2020 sont moins réjouissantes : selon la Banque de France, le secteur privé devrait générer 150 000 postes nets cette année, puis 80 000 seulement en 2021 et 2022. La croissance au ralenti que la France risque d’encaisser ne va pas favoriser la création d’emplois.

https://www.journaldeleconomie.fr/ 10/02/2020

Le chômage a baissé de 2,9% en 2019, plus fort recul depuis 2007

Au total, Pôle emploi compte encore 5,740 millions de personnes inscrites en catégories A, B ou C.

Il faut remonter à 2007 pour une baisse plus forte sur une année civile de janvier à décembre. Cette année-là, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans activité) avait diminué de 10,6%, soit 262.000.

Recul plus modéré pour les 50 ans et plus

Dans le détail et pour la seule France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baissé de 1,7 % (–55 700) ce trimestre et de 3,1 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 3,3 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,5 %.

Pour les seniors (50 ans et plus), le recul est plus modéré, à -0,9% (-2,1% sur un an). Point noir français, le chômage de longue durée est en repli: les inscrits (A, B et C) depuis plus d’un an sont en baisse de 1,7% (-2,5% sur un an), soit 2,583 millions de personnes.

Le chômage baisse dans toutes les régions, sauf la Corse (+1,6%). La baisse la plus forte se situe en Centre-Val-de-Loire (-3%) en métropole, et en Guadeloupe (-4,6%) pour l’Outre-mer.

“On a besoin de plus d’emplois pour la même production”

Cette baisse du chômage est la conséquence de créations d’emplois dynamiques et supérieures à l’augmentation de la population active : l’Insee s’attend à 263.000 créations d’emploi nettes sur l’année, dont 215.000 dans le secteur marchand contre 230.000 en 2018.

“Ces créations ont été plus fortes que ce que la croissance (prévue à 1,3%) nous laissait attendre. On a besoin de plus d’emplois pour la même production”, constatait mercredi la directrice de la Dares (services statistiques du ministère du Travail) Selma Mahfouz, devant la commission des Finances de l’Assemblée.

En particulier, la transformation du CICE en allègements de cotisations patronales début 2019 “aurait contribué à enrichir la croissance d’environ 30.000 emplois” selon l’Insee. Selon l’Acoss (la banque de la Sécurité sociale), les déclarations d’embauche de plus d’un mois ont atteint leur plus haut niveau en 2019, même si elles ont “légèrement” baissé de 0,8% au dernier trimestre.

Le taux de chômage, de 8,6% au troisième trimestre, diminuerait à 8,2% mi-2020, son plus bas niveau depuis la fin 2008. Rappelant lundi que Emmanuel Macron avait fixé l’objectif d’arriver à 7% en 2022, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a souhaité être “encore plus ambitieux”. “Mon objectif, c’est le plein emploi. Je ne sais pas à quelle échéance, si c’est en 2025 ou un peu plus loin. C’est-à-dire autour de 5%”, a-t-il déclaré.

Pôle emploi a récemment adopté sa feuille de route jusqu’à 2022 avec l’ambition “d’accélérer au bénéfice de tous les recrutements et les retours à l’emploi durable”.

“La conjoncture s’est améliorée mais nous y voyons aussi le signe que notre action a gagné en efficacité”, a estimé son directeur général Jean Bassères jeudi.

Une progression moins forte en 2020 ?

Pour le premier semestre 2020, l’Insee prévoit une progression moins forte des créations d’emploi mais toujours supérieure à celle de la population active. Le taux de chômage diminuerait à 8,2% mi-2020, son plus bas niveau depuis la fin 2008.

Rappelant lundi que le président Emmanuel Macron avait fixé l’objectif d’arriver à 7% à la fin de son quinquennat, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a souhaité sur France info être “encore plus ambitieux”. “Mon objectif, c’est le plein emploi. Je ne sais pas à quelle échéance, si c’est en 2025 ou un peu plus loin. C’est-à-dire autour de 5%, ça doit être ça notre objectif partagé”, a-t-il déclaré.

https://www.huffingtonpost.fr/ 13/02/2020.

Sociétal

 

Plus d’un touriste sur quatre en Auvergne-Rhône-Alpes est un habitant de la région

Une étude d’Auvergne-Rhône-Alpes tourisme confirme que les habitants sont les premiers touristes de la région. C’est une bonne nouvelle pour l’Auvergne.

Le tourisme de proximité est paraît-il en train de redevenir tendance. En tout cas, les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sont les premiers « consommateurs » de leur région, puisqu’ils représentent 27 % des parts de marché.

Touristes et excursionnistes

Les Auvergnats et les Rhône-Alpins sont à la fois des touristes (qui restent une ou plusieurs nuits) et des excursionnistes (déplacement sur une journée). Dans les deux cas, les départements les plus peuplés (Rhône, Loire et Isère) sont les principaux pourvoyeurs. Avec les deux premiers, tout proches, c’est une bonne nouvelle pour l’Auvergne, majoritairement receveuse de touristes régionaux. En effet « l’étude montre que les excursionnistes n’hésitent pas à faire plus de 100 kilomètres », note Lionel Flasseur, le directeur d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.

La station de Super Besse (Puy-de-Dôme) s’adapte au manque de neige

Des régionaux plus ouverts mais plus exigeants

Autre bonne nouvelle pour l’Auvergne, les intrarégionaux sortent plus facilement des sentiers battus. Alors que la destination favorite des Français est Savoie-Mont-Blanc (38 %), elle attire seulement 27 % des régionaux, laissant davantage de place pour les autres. La contrepartie, pour les professionnels, est de sortir des sentiers battus, comme le préconise l’agence régionale « en surprenant avec de nouvelles activités, expositions temporaires et autres événementiels ».

Une clientèle du genre opportuniste

La clientèle régionale passe de vraies vacances à deux pas de chez elle, puisque les séjours de trois à quatre nuits ne sont pas rares. Peut-être parce que, dans 67 % des cas, les voyageurs sont logés par des connaissances : 50 % par la famille et des amis, 17 % en résidences secondaires. C’est sept points de plus que les clientèles françaises.

https://www.lamontagne.fr 16/02/2020.

Tourisme

 

Maroc : année record pour le tourisme avec 13 millions de visiteurs

Le Maroc a connu en 2019 un nombre record de touristes, avec 13 millions de visiteurs, soit une hausse de 5,2% par rapport à l’année précédente, dépassant pour la première fois la barre des 12 millions.

Le volume des nuitées dans les établissements classés a augmenté de 5% pour atteindre 25,2 millions de nuitées et ce, pour la majorité des destinations du pays, a annoncé, dans un communiqué, l’Observatoire du tourisme du Maroc.

Destinations phares du royaume, les villes de Marrakech et Agadir ont généré à elles seules 57% du total des nuitées, selon ce bilan officiel. Les recettes touristiques ont, elles, atteint 78,6 milliards de dirhams (7,41 milliards d’euros), contre 73,04 milliards de dirhams (6,89 milliards d’euros) une année auparavant.

Destination Maroc

L’Observatoire attribue cette progression à une « évolution positive portée par les principaux marchés émetteurs de la destination Maroc », au premier rang desquels la France et l’Espagne.

Le nombre de touristes comptabilisés inclut les Marocains de la diaspora, qui représentent chaque année en moyenne la moitié des arrivées.

Le tourisme marocain a bénéficié ces dernières années d’un renforcement de ses liaisons aériennes, avec de nouvelles lignes vers l’Europe lancées par des compagnies à bas coût.

Secteur clé de l’économie marocaine, le tourisme représente environ 10% de la richesse du royaume. Avec les exportations et les transferts financiers des Marocains vivant à l’étranger, il est l’une des principales sources de devises du pays.

https://www.francetvinfo.fr/ 09/02/2020

Les Français ont soutenu l’activité touristique dans l’Hexagone en 2019

Alors même que le coronavirus inquiète les professionnels du tourisme, le dernier bilan de l’année touristique 2019 en France paraît a priori positif. Et ce en dépit du mouvement des « gilets jaunes », qui a perturbé l’activité au début de l’année, et des grèves dures à la SNCF et à la RATP contre la réforme des retraites, qui l’ont affectée en décembre. 2019 a été également marquée, positivement, par le succès de la Coupe du monde de football féminin, dont ont bien profité les villes hôtes de province.

La fréquentation des hébergements collectifs touristiques (hôtels, campings, résidences de tourisme…) a été soutenue par une consommation domestique en hausse, selon les chiffres de l’Insee, tandis que l’apport des visiteurs étrangers a fléchi. Le nombre total de nuitées a ainsi augmenté de 1,3 % en 2019 par rapport à 2018, à 441,9 millions, grâce à la hausse de 2,4 % des nuitées enregistrées au titre de la clientèle de résidents – ceux qui vivent en France -, à 306,6 millions. En parallèle, le nombre de nuitées des non-résidents a diminué de 1,1 %, à 135,3 millions.

Année porteuse dans les campings

Ces évolutions contradictoires valent essentiellement pour l’hôtellerie, avec une croissance de 2,6 % des nuitées de la clientèle domestique (à 138,2 millions), alors que le volume au titre des visiteurs étrangers a diminué de 2,3 % (à 76,4 millions). A contrario, 2019 a été porteuse pour les exploitants de campings avec une augmentation de leur activité tant pour les Français (+3,7 %, 88,4 millions de nuitées) que pour les touristes étrangers (+1,05 %, 40,1 millions de nuitées). La fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques s’est, elle, légèrement accrue (+0,4 %), grâce, là encore, à la clientèle domestique.

S’agissant de l’hôtellerie, des études complémentaires montrent que 2019 a été correcte. La branche Tourisme, Culture & Hôtellerie du cabinet In Extenso a publié lundi un état des lieux pour décembre et l’ensemble de l’année. Il corrobore le constat de son confrère MKG : la rentabilité opérationnelle du secteur a été bien plus tirée par la hausse des prix que par le taux d’occupation. Le revenu moyen par chambre disponible (RevPAR), indicateur clé, a ainsi crû de 1,6 % l’an dernier par rapport à 2018 (+1,8 %, selon MKG), compte tenu d’une hausse de 1,3 % du prix moyen (+1,5 % pour MKG). Le taux d’occupation est resté quasiment stable (+0,3 %, et +0,2 % pour MKG).

Paris chahuté

Cependant, pour Philippe Gauguier, l’un des responsables du pôle Tourisme, Culture & Hôtellerie d’In Extenso, « l’année 2019 est décevante. Paris devait jouer un rôle de locomotive pour en faire une année record. Seules les régions, et en particulier la Côte d’Azur, présentent des progressions de qualité. Les régions sont désormais des marchés résilients et Paris reste chahuté et incertain. »

Sur l’ensemble de l’année, précise le cabinet, le taux d’occupation des hôtels parisiens a reculé de 2,5 % en moyenne, et la baisse atteint même 6,5 % pour la catégorie luxe et palaces. En outre, chez In Extenso comme chez MKG, on souligne que le mois de juin aura été particulièrement porteur, grâce notamment au salon Paris Air Show, et « a sauvé l’année ».

Le rebond attendu de décembre, un an après l’impact du mouvement des « gilets jaunes » sur l’activité hôtelière parisienne à la fin 2018, a été contrecarré par la conjonction des grèves à la SNCF et à la RATP. Les performances sont même négatives dans l’hôtellerie économique, et, souligne In Extenso, la fréquentation en hausse sur les catégories supérieures doit être largement nuancée par les médiocres performances réalisées en 2018. Cette hausse témoigne néanmoins d’un retour des visiteurs étrangers qui avaient déserté Paris fin 2018.

Toutes ces données mériteraient d’être complétées par l’activité des plateformes de type Airbnb, cette dernière société réalise 60 % de son activité en France avec sa clientèle… française

https://www.lesechos.fr/ 11/02/2020

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