La lettre des adhérents – Janvier 2020
Le mot de la Présidente
Chères Amies, Chers Amis,
Avant tout, laissez-moi vous présenter, ainsi qu’à votre famille et vos proches, tous mes vœux de bonheur, santé et réussite pour l’année 2020.
Cette année 2020 va être capitale pour la pérennité de l’Association. Qu’ils soient justifiés ou non, le temps des commentaires et des explications est passé. Aujourd’hui, nous sommes dans le temps de l’action et rien ne doit nous faire dévier de notre but : ‘’remettre à flot’’ les finances de l’APST, lui donner les outils nécessaires pour y parvenir et à terme assurer sa pérennité. Ne nous le cachons pas cela sera difficile, n’oublions pas que, comme nos confrères européens, nous avons dû subir le plus important sinistre qu’ait connu notre caisse de garantie et la profession. Il est de notre devoir d’assurer l’existence de l’Association. La disparition de celle-ci entraînerait inévitablement ces conséquences suivantes :
- Un certain nombre de nos Adhérents, notamment les TPE/PE ne retrouveraient pas ou auraient beaucoup de difficultés à trouver un nouveau garant financier, sachant que ceux-ci sont encore plus frileux et exigeants après la défaillance de Thomas Cook. De plus, certains adhérents ayant déjà des cautions mobilisées pour IATA et la SNCF ne disposent pas forcement d’une trésorerie suffisamment importante pour demander à la banque des contre-garanties financières que ne manqueraient pas de leur être exigées par les dits garants pour poursuivre leurs activités.
- Une telle situation impliquerait la fermeture de plusieurs centaines d’agences, avec les conséquences que cela pourrait entraîner en termes d’emplois (2 à 3 personnes en moyenne par agence).Rendrait quasiment impossible l’accès d’un jeune à la profession (ce sont 300 à 400 dossiers de jeunes qui sont acceptés en moyenne par an par l’APST).
- Le prêt bancaire, pour autant qu’il l’obtienne, servirait ainsi au jeune et nouvel entrepreneur de contre-garantie pour obtenir sa garantie financière. Il ne pourrait ainsi sans doute plus obtenir de crédit supplémentaire, notamment pour pouvoir fonctionner et pouvoir démarrer normalement son activité.
En fonction des biens dont il dispose, le jeune et nouvel entrepreneur pourrait ou non prétendre à exercer son métier. « Selon que l’on soit riche ou pauvre…. ».
- Enfin la question qui se pose avec une éventuelle disparition de l’APST, notamment dans cette période de concentration des entreprises de notre secteur, est celle de savoir quel autre garant aurait été et serait capable de traiter un sinistre tel que Thomas Cook France à savoir : le rapatriement de 11 000 clients en quasiment 10 jours et la prise en service de 25 000 clients à faire partir. Pour information, en 10 ans l’Association aura fait partir plus de 70 000 clients sans ‘’tapage’’ médiatique et donc sans conséquence sur l’image de la Profession.
Ce sont ces conséquences que nous allons présenter très prochainement aux Pouvoirs Publics(DGE) et au Ministre des Finances afin qu’ils nous soutiennent et nous aident dans nos démarches pour pérenniser notre Association.
D’ores et déjà, je remercie les membres qui ont payé leurs cotisations 2020 et ne saurait trop inciter les retardataires à faire de même. Il en va de l’avenir de notre Association et de notre Profession et du respect de notre principe fédérateur : la Solidarité.
Les Membres du Conseil et moi-même comptons sur votre appui et votre soutien.
Bien sincèrement,
Alix Philipon