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  • 20 décembre 2019
  • Par APST

La dernière revue de presse économique de l’année, du 10 au 20 décembre 2019

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La Revue de presse économique de l’APST 

vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et vous retrouvera le 10 janvier 2020

 

Aérien

Le transport aérien ne croit pas à une récession en 2020

Et de dix ! Pour la dixième année consécutive, le transport aérien international a généré de solides profits en 2019, avec un bénéfice net estimé de 25,9 milliards de dollars (contre 27,3 milliards en 2018), pour un chiffre d’affaires cumulé de 838 milliards. Selon les dernières prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA) dévoilées ce mercredi à Genève, cette décennie de profits devrait se prolonger en 2020, avec un bénéfice net attendu en hausse, à 29,3 milliards. (…)

Les compagnies européennes sont, dans l’ensemble, loin d’être les plus performantes financièrement. Leurs profits cumulés en 2019 (6,2 milliards de dollars) sont presque trois fois inférieurs à ceux de compagnies nord-américaines (16,9 milliards de dollars). Leur marge moyenne reste faible (3,6 %). Et la situation ne devrait pas être très différente l’an prochain. Une différence que l’IATA attribue aux coûts sociaux et aux taxes plus élevées en Europe qu’ailleurs.

Toutefois, cette divergence géographique masque une divergence plus grande encore entre le groupe de tête des compagnies aériennes internationales et le reste du peloton. « Une trentaine de compagnies sont à l’origine de l’essentiel des profits, tandis qu’une très grande majorité n’a enregistré aucune amélioration de la performance financière. Un nombre important est même resté dans le rouge », souligne Brian Pearce.

Cette catégorie des canards boiteux comprend une quarantaine de petites compagnies européennes, dont la part de marché dépasse rarement 1 % et qui semblent condamnées à être rachetées ou à disparaître. Mais elle inclut également la quasi-totalité des compagnies africaines, un certain nombre de compagnies asiatiques et même les compagnies du Moyen-Orient, qui restent globalement dans le rouge.

https://www.lesechos.fr 11/12/2019.

 

Banque

HSBC fait un pas de plus vers la cession de sa banque de détail en France

La filiale du groupe sino-britannique est prête à entamer des discussions avec les candidats, français et étrangers, intéressés par son activité. Outre la banque pour les particuliers, le groupe inclut aussi l’activité des petites entreprises dans la corbeille. Le périmètre concerne environ 4. 000 salariés.

La  revue stratégique en cours chez HSBC France entre dans une nouvelle phase. A l’occasion d’une réunion avec les représentants du personnel ce lundi après-midi, la direction de la banque en France a indiqué que la cession de l’activité banque de détail devenait une priorité pour le groupe. « C’était présenté comme le plan B auparavant ; c’est désormais officiellement le plan A », commente un syndicaliste présent à la réunion.

A partir de ce mardi, HSBC France va entamer des discussions avec les banques qui ont manifesté leur intérêt ces derniers mois pour cette activité. Selon nos informations, des acteurs français et étrangers seraient intéressés. Pas question d’ouvrir complètement le capot, mais les candidats intéressés pourront en savoir plus sur les comptes de la banque en France et discuter plus en détail avec les dirigeants, qui ont notamment mandaté la banque Lazard pour les accompagner dans cette démarche.

Interrogée par « Les Echos », HSBC France a simplement « confirmé qu’elle [était] en train de procéder à un examen stratégique de ses activités de banque de détail en France. Nous étudions actuellement toutes les options et l’examen est toujours en cours, aucune décision n’ayant été prise ».

La banque souhaite pourtant aller vite. Selon plusieurs sources, la direction aurait fixé la fin avril comme échéance ultime pour prendre une décision sur l’avenir de l’activité banque de détail. Si aucune offre ne convainc le groupe, l’option d’un plan de redressement « classique » pourra être poursuivie, avec probablement des restructurations à la clé.

« L’activité pour les petites entreprises concernée »

Le périmètre de cession est également élargi : outre la banque de détail pour particuliers, HSBC place aussi dans la corbeille l’activité des petites entreprises. Les grands comptes eux ne sont pas concernés par le projet de vente. Selon les estimations des syndicats, environ 4.000 salariés pourraient donc être concernés par ce plan de reprise. Soit la moitié des effectifs du groupe dans l’Hexagone.

Ce projet de cession de la banque de détail en France s’inscrit dans un plan de réorganisation plus vaste du géant financier sino-britannique. HSBC,  qui vient d’annoncer un remaniement au sommet de sa hiérarchie, préparerait la suppression de 10.000 postes dans le monde, en visant principalement les activités en Europe, moins rentables que celles en Asie.

Le mois dernier, le groupe avait déjà annoncé qu’il allait quitter  sa mythique adresse sur les Champs-Elysées, un palace acheté il y a cent ans par l’ex-Crédit Commercial France (racheté par HSBC), mais dont la banque était devenue locataire depuis 2010.

https://www.lesechos.fr 10/12/2019.

 

Conjoncture

Le gouvernement s’inquiète des conséquences des grèves sur le tourisme

La secrétaire d’État à l’Économie estime qu’il faut « rassurer les touristes sur le fait qu’ils peuvent venir » en France.

La secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, s’est inquiétée lundi des conséquences sur le tourisme de la mobilisation contre la réforme des retraites, après un weekend qualifié de « contrasté » pour le commerce à Paris et de « bon » dans d’autres villes. « Le sujet le plus sensible aujourd’hui, c’est de rassurer les touristes sur le fait qu’ils peuvent venir, notamment à Paris », a-t-elle affirmé. « Dans le tourisme, si vous perdez des réservations, vous ne les rattrapez pas », a-t-elle rappelé.

Malgré le mouvement de grève dans les transports publics qui a débuté jeudi, Agnès Pannier-Runacher a estimé que le commerce avait connu  »un bon weekend de fréquentation. En province, vous avez des bons chiffres à Marseille, à Bordeaux, à Toulouse », a-t-elle expliqué. À Paris en revanche, elle a qualifié les résultats de « contrastés ». « Nous avons plutôt des bonnes nouvelles dans certains secteurs, mais plutôt une diminution globale du chiffre d’affaires », a-t-elle souligné.

« C’est maintenant qu’il faut y aller »

La secrétaire d’État craint toutefois des conséquences plus importantes si le mouvement social devait se poursuivre. « Si ça dure, le fait de compliquer la venue des Français chez leurs commerçants peut leur faire baisser le chiffre d’affaires, notamment dans les secteurs comme la restauration et le tourisme où l’on ne peut pas avoir de report de chiffre d’affaires ». Au cas où les grèves devaient se prolonger, Agnès Pannier-Runacher a rappelé que le gouvernement dispose « d’un arsenal de mesures » pour les commerçants depuis la crise des gilets jaunes il y a un an.

« Cet arsenal comprend la possibilité (…) de différer le paiement de certaines charges fiscales et sociales de façon à redonner de la trésorerie aux commerçants. » La secrétaire d’État a, par ailleurs, adressé un message aux consommateurs français : « Si vous tenez à vos commerçants, à vos artisans, c’est maintenant qu’il faut y aller, c’est maintenant qu’il faut aller consommer chez eux, parce que c’est le moment où ils en ont le plus besoin ». Le ministre des Finances Bruno Le Maire avait indiqué dimanche que lui et Agnès Pannier-Runacher recevraient dans la semaine les représentants des commerçants

https://www.sudouest.fr 10/12/2019.

 

 Le CAC 40 passe le mur des 6000 points

L’indice phare de la Bourse de Paris s’est hissé en séance au-delà du seuil symbolique des 6000 points. Il gagne désormais près de 27% depuis le début de l’année et retrouve des sommets inconnus depuis plus de 12 ans.

L’année 2019 s’achève en beauté à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a passé en séance ce lundi le cap des 6000 points. Il a perdu un peu de son avance dans la toute dernière ligne droite pour finir à 5.991,66 points, sur une hausse de 1,23%.

Le cap des 6000 points n’avait pas été franchi depuis plus de 12 ans, bien avant les deux dernières crises financières, celle des subprimes (2008) et celle de la dette souveraine (2011). Ces derniers jours il a été stimulé par la trêve dans la guerre commerciale sino-américaine et  l’éclatante victoire du premier ministre Boris Johnson  lors des élections en Grande-Bretagne. Les investisseurs voient ainsi se dissiper sur deux préoccupations majeures: le conflit commercial et la perspective d’un «hard Brexit».

Ragaillardi par ces bonnes nouvelles, le CAC 40 a ainsi cassé le plafond des 6000 points sur lequel il butait depuis plusieurs semaines. Désormais l’indice phare de la Bourse de Paris affiche une hausse de près de 27% depuis le début de l’année. À ce rythme, le CAC 40 pourrait rapidement dépasser son sommet historique touché en septembre 2000 à près de 7000 points, juste avant l’éclatement de la bulle internet. Wall Street a déjà laissé derrière elle ses records historiques depuis bien longtemps et ne cesse de grimper.

Les marchés boursiers, qui broyaient du noir fin 2018, minés par la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis et la crainte d’une récession mondiale, ont fait volte-face en début d’année. Les banques centrales ont réactivé la planche à billets dès les premières semaines de janvier. Ces montagnes de cash se sont déversées sur les marchés d’actions, les seuls, où il est aujourd’hui possible de trouver du rendement. La bonne tenue de l’économie mondiale et des résultats des entreprises a accéléré le mouvement. Mais le cœur n’y est pas réellement. Les investisseurs hésitent à vendre de peur de rater le prochain train de la hausse mais ils hésitent également à acheter des actions devenues chères. Faute d’acheteurs comme de vendeurs, les volumes restent extrêmement faibles et les marchés semblent grimper dans le vide

https://bourse.lefigaro.fr 16/12/2019.

 

La Banque de France abaisse sa prévision de croissance pour 2020

La croissance de l’économie française devrait se tasser l’an prochain pour reculer à 1,1% en raison d’une nette dégradation de l’environnement international qui devrait se traduire par un ralentissement marqué des exportations, a déclaré lundi la Banque de France (BdF). Elle prévoyait auparavant une croissance de 1,3% l’an prochain, stable par rapport à son estimation pour 2019 confirmée dans ses projections trimestrielles publiées lundi.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France devrait néanmoins rester soutenue par le dynamisme de la demande intérieure et elle devrait remonter à 1,3% en 2021 puis en 2022 avec le redressement du commerce extérieur. La BdF prévoyait auparavant une croissance de 1,4% en 2021 et n’avait pas publié d’estimation pour 2022.

« Les choses semblent se détendre entre la Chine et les Etats-Unis depuis vendredi; mais cet accord ‘de phase 1’ ne réglera pas tous les différends de fond et la politique commerciale américaine reste trop imprévisible », a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au Figaro.

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu’ils s’étaient entendus sur le texte d’une première phase de l’accord censé mettre fin au conflit commercial entre les deux premières puissances économiques de la planète, avec pour premier effet une baisse des droits de douane qu’elles s’imposent mutuellement.

Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré lundi s’attendre lui aussi à un ralentissement de la croissance de l’économie française l’an prochain en raison des tensions commerciales internationales.

Pour François Villeroy de Galhau, il est trop tôt pour estimer l’impact éventuel des grèves en cours contre la réforme du système des retraites. « Notre expérience historique est cependant que ces mouvements pèsent finalement peu sur la croissance de l’économie, avec plutôt un simple décalage de l’activité, notamment avec les Gilets jaunes il y a un an et lors des grandes grèves de 1995 », a-t-il dit au Figaro.

https://www.boursorama.com 16/12/2019.

 

Economie

Des défaillances d’entreprises moins nombreuses… mais plus coûteuses

Malgré de retentissantes liquidations judiciaires, dont Thomas Cook, XL Airways, Aigle Azur, les défaillances d’entreprises sont en diminution pour la quatrième année consécutive. Elles ont baissé de 3,3% en France au cours des dix premiers mois de l’année, avec 42 276 procédures recensées, selon une enquête de l’assureur-crédit Coface. Une situation que le début d’année difficile, après le mouvement des gilets jaunes, était loin de laisser présager. En effet, en janvier les défaillances avaient progressé de 9% par rapport à janvier 2018. Ce n’est qu’à partir du mois de mai que l’inversion de tendance s’est engagée.

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Tout d’abord, dans un contexte international dégradé, la France tire son épingle du jeu cette année. La croissance reste tirée par la demande intérieure. Et l’investissement des entreprises tricolores est correct, porté par des taux d’intérêt bas. Le niveau de confiance de ces dernières reste assez élevé, notamment dans l’industrie, quand il atteint des niveaux records dans les services, proche de ceux de 2018. Quant au secteur de la construction, il se porte particulièrement bien.

« Plus de 140 000 emplois affectés »

Pour autant, si le nombre de défaillances a diminué, leur coût a en revanche progressé. Du point de vue financier, l’encours total des dettes fournisseurs non remboursées s’élève à 3,1 milliards d’euros. Elle est en hausse de 14% par rapport aux dix premiers mois de 2018. En matière d’emplois affectés (+2,2%), la facture se révèle également lourde. Ainsi plus de 140 000 emplois ont été concernés par une procédure de défaillance depuis janvier.

Ces mauvais chiffres s’expliquent par le fait que se sont surtout les entreprises de grande taille -c’est à dire réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros- qui ont été touchées par ces défaillances. Si leur part reste toutefois limitée, avec 476 défaillances au cours des dix premiers mois de l’année, elle a tout de même progressé de 12% par rapport à l’an dernier, souligne Coface.

Concernant les perspectives 2020, l’assureur-crédit prévoit un léger rebond des défaillances (+0,9%), et table sur environ 52 000 procédures, essentiellement en raison du ralentissement attendu dans le bâtiment.

https://www.lefigaro.fr 10/12/2019.

 

Tourisme

Anne Hidalgo veut supprimer les cars de tourisme dans Paris… en 2024

Ses propositions «pour un tourisme à impact positif» à Paris sont publiées ce mercredi par Terra Nova. En haute saison, les parisiens subissent quotidiennement les nuisances de 1200 cars de tourisme. En haute saison, les parisiens subissent quotidiennement les nuisances de 1200 cars de tourisme. Bruno Levesque/Bruno Levesque / IP3

Les bus de tourisme garés en permanence sur les Grands Boulevards vont-ils disparaître du paysage parisien? Oui, selon Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du tourisme et porte-parole de «Paris en commun», la plateforme de campagne d’Anne Hidalgo. Avec Jean-François Rial, président de Voyageurs du monde, il avance des propositions «pour un tourisme à impact positif» à Paris, publiées ce mercredi par Terra Nova. Contrairement aux habitants de Barcelone et Venise, les Parisiens ne protestent pas contre l’afflux de touristes étrangers. Mais en haute saison, ils subissent quotidiennement les nuisances de 1200 cars de tourisme.

« Une interdiction progressive »

L’objectif est de les interdire progressivement pour les supprimer en 2024. «Ces bus posent un problème de pollution et d’encombrement», pense Jean-François Martins, pour qui un «tourisme prospère respecte la ville et ses habitants». Les bus à impériale resteront autorisés, à condition de rouler en énergie verte. Tous les autres se gareront à l’extérieur de Paris. «Les groupes de touristes pourront circuler en transports en commun ou en petits bus électriques, qui ne seront pas autorisés à stationner», précise Jean-François Rial. Par ailleurs, pour diminuer la tension sur le marché résidentiel parisien, le porte-parole de «Paris en commun» confirme la volonté de consulter les habitants par référendum, en vue de réduire la location touristique à 60 jours par an, et même de l’interdire dans les arrondissements centraux (île Saint-Louis, Marais…). Il propose aussi de limiter les ouvertures de nouveaux hôtels dans Paris intra-muros.

https://www.lefigaro.fr11/12/2019.

 

 Grève: Bercy annonce des mesures d’aide pour les entreprises du tourisme en Île-de-France

Le gouvernement a décidé de réactiver des mesures d’aides déjà utilisées lors du mouvement des +gilets jaunes+ pour soutenir les entreprises du secteur du tourisme en Ile-de-France, a annoncé Bercy mercredi à l’issue d’une réunion avec des fédérations professionnelles.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, et la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher ont reçu à Bercy les organisations professionnelles pour un « premier bilan » de l’impact de la mobilisation contre la réforme des retraites qui a débuté il y a une semaine.

Au terme de cette réunion, ils ont annoncé que les entreprises de l’hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève, pourraient notamment bénéficier d’un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales, de mesures de chômage partiel et éventuellement d’autorisation d’ouverture le dimanche, a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué.

Ils ont aussi désigné « un référent de haut niveau » auprès du Directeur général des entreprises, « qui travaillera en lien avec les fédérations et les collectivités locales pour définir les modalités d’information et d’accompagnement pertinentes des entreprises en fonction de l’évolution de la situation dans les prochains jours ».

Mme Pannier-Runacher s’était inquiétée lundi des conséquences pour le tourisme de la mobilisation contre la réforme des retraites, après un week-end qualifié de « contrasté » pour le commerce à Paris et de « bon » dans d’autres villes

https://www.challenges.fr 12/12/2019.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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