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  • 19 novembre 2019
  • Par APST

La revue de presse économique du 1er au 10 novembre 2019

Lettre économique partenaires APST

Aérien.

 

 Benjamin Smith va dévoiler la « trajectoire » d’Air France-KLM pour les prochaines années.

Les deux prochaines semaines seront riches d’enseignement sur la capacité d’Air France-KLM à combler son retard sur ses principaux concurrents. Plus d’un an après sa prise de fonction, Benjamin Smith devrait en effet dévoiler, le 5 novembre prochain, lors d’une journée consacrée aux investisseurs, « la trajectoire du groupe pour les prochaines années », comme il l’a lui-même annoncé dans un message vidéo en interne. Le directeur général d’Air France-KLM espère ainsi « franchir une nouvelle étape importante pour le groupe », destinée à « renforcer la confiance des marchés et à attirer de nouveaux investisseurs ».

Une confiance qui reste pour l’heure très limitée, au vu de la valorisation boursière d’Air France-KLM (4,5 milliards d’euros), inférieure de 40 % à celle du groupe Lufthansa, de 60 % à celle d’IAG (British Airways-Iberia) et de 64 % à celle de Ryanair. Car si le nouveau patron d’Air France-KLM a beaucoup fait en un an pour apaiser le climat social chez Air France et clarifier ce qui devait l’être, les résultats financiers sont restés décevants.

Le groupe était encore dans le rouge au premier semestre, les pertes d’exploitation d’Air France (113 millions sur le semestre) continuant de plomber les résultats, tandis que les bénéfices de KLM (202 millions) ont presque été divisés par deux. Et d’après les prévisions des analystes, les résultats du troisième trimestre, qui seront dévoilés le 31 octobre, s’annoncent également décevants. La situation financière d’Air France, ainsi que celle de sa filiale régionale Hop, encore lourdement déficitaire, pourraient même nécessiter des recapitalisations.

Pour réduire les coûts de structures et améliorer le fonctionnement du groupe et sa rentabilité, Benjamin Smith table, comme ses prédécesseurs, sur la simplification des procédures, de la flotte et du portefeuille de marque. Le patron d’Air France-KLM a également annoncé sa volonté de faire monter en gamme l’offre d’Air France et de KLM, et d’accélérer le développement de l’offre bon marché de Transavia. Et ce dans le respect de l’identité de chacune des marques du groupe, histoire de ne braquer personne.

Mais là encore, les intentions tardent à se concrétiser. A commencer par l’accélération du développement de Transavia. Si  l’accord intervenu avec le principal syndicat de pilotes d’Air France a permis de supprimer la limite des 40 appareils chez Transavia France, aucun objectif chiffré n’a encore été avancé. Et pour l’heure, l’offre de siège de Transavia sera en légère baisse cet hiver et ne devrait pas non plus décoller l’été prochain, faute d’avions supplémentaires et de pilotes.

La restructuration de la flotte, engagée avec l’annonce de la répartition des commandes d’A350 et de B 787 entre Air France et KLM,  la sortie prochaine des A380 et  la commande d’A220 pour le moyen-courrier, laisse également plusieurs questions sans réponse. Quels appareils long-courriers remplaceront les A380 d’Air France ? Et les A220 ont-ils également vocation à remplacer les A320 et A321 ?

Par ailleurs, la volonté de montée en gamme de l’offre d’Air France soulève aussi des doutes. La mise en place sur les vols long-courriers d’Air France d’un nouveau service unifié et amélioré en classe affaires, qui induit une modification de la composition des équipages, doit encore obtenir le feu vert d’une majorité de syndicats représentatifs des hôtesses et stewards. (…)

Après quoi ce sera au tour des passagers de se prononcer. Or l’amélioration du service en classe affaires (…) ne fera pas les affaires du plus grand nombre. Il se traduira en effet par une baisse du service en classe économie et « premium economy », avec (…) la suppression de la phase apéritif. Les passagers de classe « éco » auront quand même toujours droit à la coupe de champagne, spécialité d’Air France, mais ils devront se contenter d’un service réduit à la distribution des plateaux-repas.

https://www.lesechos.fr/ 25/10/2019.

 

Économie.

 

 Les Français sont plus riches que les Américains et les Allemands (mais moins que les Belges)

Faites-vous partie des 50% des Français les plus aisés? Si votre patrimoine (immobilier inclus, dettes déduites) est supérieur à 91.401 euros (101.940 dollars), c’est le cas. Il s’agit en effet du patrimoine médian (la moitié possèdent plus, l’autre moins) par adulte établi par le Crédit Suisse dans son rapport annuel « Global Wealth Report ».

Les Français se situent ainsi au neuvième rang mondial juste derrière les Irlandais (104.840 dollars) et loin derrière les Suisses (227.890 dollars), les Australiens (181.360 dollars), les Hongkongais (146.890 dollars) ainsi que les Belges (117.090 dollars soit 104.985 euros).

Plus étonnant, le patrimoine médian des Français surpasse celui des Américains et des Allemands, selon le Crédit Suisse. Aux Etats-Unis, la médiane est de 65.900 dollars (59.097 euros) et en Allemagne, elle se limite à 35.313 dollars soit 31.662 euros. Explication: l’endettement des Américains est très élevé et, côté allemand, la part des propriétaires de leur logement est l’une des plus faibles d’Europe.

Surtout la répartition de la richesse est plus inégalitaire dans ces deux pays. Le patrimoine moyen des Américains (432.365 dollars) est très largement supérieur au patrimoine médian (65.900 dollars). Cela veut dire que de très grosses fortunes font grimper la moyenne. Idem en Allemagne où l’écart entre le patrimoine médian (35.313 dollars soit 31.662 euros) et le patrimoine moyen (216.600 dollars soit 194.208 euros) est considérable. Alors qu’en France l’écart entre la médiane (101.940 dollars soit 91.401 euros) et la moyenne (276.121 dollars soit 247.575 euros) est plus faible.

Les inégalités sont plus fortes en Allemagne que dans la majorité du reste de l’Europe de l’Ouest, souligne ainsi le Crédit Suisse. Les inégalités de richesse sont plus importantes en Allemagne que dans les autres grands pays de l’Europe de l’ouest. Le coefficient de Gini qui mesure la répartition des richesses au sein d’une population (plus il est élevé, plus le pays est inégalitaire) est de 82% pour l’Allemagne contre 70% pour la France.

Le Crédit Suisse estime que 1% des plus riches Allemands possèdent 30% de la richesse totale du pays contre 22% pour le 1% des plus riches en France et en Italie.

De moins en moins d’inégalités en France?

L’étude estime aussi le nombre de millionnaires en dollars au niveau mondial. Ils sont 47,8 millions sur la planète cette année, soit 1,15 million de plus en un an. Une progression qui serait dû selon le Crédit Suisse à l’augmentation de la richesse moyenne. « On entend souvent que l’augmentation du nombre de millionnaires reflète des inégalités croissantes, or nos résultats démontrent qu’au niveau mondial, l’accroissement de la richesse moyenne est responsable de 78% de l’augmentation du nombre de millionnaires, assure ainsi le Crédit Suisse. L’augmentation de la population compte, elle, pour 16% tandis que l’accroissement des inégalités ne représente que 6% de l’augmentation du nombre de millionnaires. »

Autrement dit, il y a plus de millionnaires parce qu’il y a plus de richesses au plan mondial ou au niveau d’un pays. C’est particulièrement le cas en France selon le Crédit Suisse. « L’augmentation générale du niveau de richesse explique en effet 93,8% de l’augmentation du nombre de millionnaires entre 2000 et 2019 en France (2,07 millions en 2019), tandis que la croissance démographique en explique 8,1% », assurent les auteurs du rapport qui constatent que le niveau de répartition de la richesse est même défavorable aux millionnaires sur la période.  « Les changements d’inégalités ont eu, eux, un effet négatif sur l’évolution du nombre de millionnaires (-1,9%) », conclut le rapport. Si la répartition de la richesse était la même en 2019 qu’en 2000 en France, le pays compterait donc plus de millionnaires qu’il n’en compte aujourd’hui

https://www.bfmtv.com 21/10/2019

 

 Les salaires non-cadres progressent fortement en 2019.

Les salaires non-cadres progressent fortement en 2019 Les salaires non-cadres progressent fortement en 2019

Malgré les difficultés conjoncturelles, le croissance en France reste bien orientée avec 1,7% en 2018 et 1,3% attendu en 2019. Cela stimule l’économie et par conséquent, le marché de l’emploi : les employeurs ont plus de difficulté à recruter les profils, ce qui augmente les fiches de paie. « Le dynamisme retrouvé du marché de l’emploi se traduit, pour les chefs d’entreprise, par des difficultés croissantes à attirer les talents », explique Randstat.

Le 11e baromètre du cabinet sur les salaires montre une progression des salaires des non-cadres de 1,8% en 2019, une hausse identique à celle enregistrée l’an dernier. La situation contraste fortement avec l’augmentation moyenne perçue durant les trois années précédentes. En 2015, 2016 et 2017, la hausse des salaires des non-cadres s’était limitée à moins de 1% par année.

Salaire moyen à 1 636 euros

Les salariés non-cadres n’ont certes pas obtenu la même hausse des cadres (+2,4% en 2019), en revanche leur rémunération a davantage augmenté que les salariés au salaire minimum (+1,5%). Les non-cadres ont même gagné 7,6% de plus que les salariés au smic cette année. Le salaire moyen des non-cadres s’établit pour 2019 à 1 636 euros (+29 euros).

Autre différence importante : en fonction des statuts, la rémunération a plus ou moins progressé. Les ouvriers qualifiés, dont le salaire moyen est de 1 663 euros, en ont davantage profité avec une hausse de 2,2% en 2019. Pour les professions intermédiaires, l’augmentation n’est que de 1,3%, avec un salaire moyen de 1 869 euros. Enfin, les employés avec un salaire moyen de 1 607 euros, enregistrent une hausse de 1,2% seulement.

https://www.journaldeleconomie.fr 22/10/19

 

Marketing.

 

 Une carte-cadeau patriote, dédiée aux achats made in France

Simplifier l’achat made in France. C’est l’objectif de la Carte française, une nouvelle carte-cadeau exclusivement dédiée au made in France, lancée officiellement hier. Il s’agit d’une carte prépayée, d’une valeur de 40 à 150 euros, rechargeable et qui s’utilise comme une carte bancaire classique, pour régler ses achats en ligne ou dans une boutique physique. Son originalité est que l’argent qu’elle contient ne peut être dépensé qu’auprès d’enseignes dûment référencées. Et pour l’être, il faut évidemment remplir des conditions, à savoir avoir un catalogue où plus de 70 % des produits sont made in France au sens du code des douanes. Aujourd’hui, plus de 80 enseignes, appartenant à tous les secteurs (gastronomie, mode, maison, sport, etc.), sont d’ores et déjà disponibles sur la Carte française.

Le marché des cartes-cadeaux représente une valeur de 5 milliards d’euros par an en France, dont 40 % sont réalisés via les CSE d’entreprise (comité social et économique, remplaçant les CE), selon la Carte française. Ce marché des CSE est stratégique et la Carte est une avancée. Car aujourd’hui, les représentants des salariés n’ont pas d’outil pour orienter les achats vers ce domaine du made in France. Il est possible d’acheter cette Carte française directement sur le site lacartefrancaise.fr. Elle sera aussi en démonstration lors du Salon du made in France qui se tiendra à Paris du 8 au 11 novembre

https://www.lefigaro.fr 08/11/2019.

 

Ressources Humaines.

 

 Le chômage diminue de nouveau au troisième trimestre.

Le chômage diminue de nouveau au troisième trimestre Le chômage diminue de nouveau au troisième trimestre

3,616 millions de personnes en France sont sans aucune activité. Un recul de 0,4% au troisième trimestre, selon les chiffres publiés par la Direction de la recherche du ministère du travail (Dares), vendredi 25 octobre.

Un recul encore plus net à l’échelle annuelle. Depuis un an, le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 2,4%. Les moins de 25 ans (relevant de la catégorie A en métropole) sont plus nombreux à rechercher des postes, ils augmentent de 0,7% depuis le mois de juillet. Pour la tranche d’âge 25-49 ans, le recul est de 0,6% sur le trimestre et 3,2% sur un an, contre 0,3% sur le trimestre pour les personnes âgées d’au moins 50 ans, soit 1,3% sur les douze derniers mois.

Le nombre d’embauches de plus d’un an en hausse

S’agissant des demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite (catégories B et C de Pôle emploi), les chiffres sont identiques. Même chose, enfin, pour les personnes inscrites à Pôle emploi depuis au moins un an, ils refluent de 0,8 % au troisième trimestre. Ils sont un peu plus de 2,8 millions sur toute la France.

Au troisième trimestre, l’ensemble des déclarations d’embauche (hors intérim) ont progressé de 0,6 %, d’après une estimation provisoire de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (ACOSS). Les contrats de moins d’un mois reculent de 0,2%, contre une hausse de 2,3% pour des contrats supérieurs à un an.

https://www.journaldeleconomie.fr 27/10/2019.

 

Tourisme.

 

 Cuba: les Etats-Unis ciblent encore le secteur du tourisme avec des restrictions aériennes.

Le département du Commerce américain a annoncé qu’il allait révoquer les licences existantes des compagnies américaines louant leurs avions à des compagnies aériennes cubaines, et qu’il refuserait toute demande future.

Cette annonce pourrait rendre plus difficile pour Cuba de répondre à la demande croissante due à l’expansion rapide de son secteur touristique, source clé de revenus pour le pays.

Washington, qui applique déjà un embargo économique depuis 1962, fait tout pour forcer Cuba à retirer son soutien au gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela, que les Etats-Unis souhaitent voir quitter le pouvoir.

« Cette action du département du Commerce envoie un nouveau message très clair au régime cubain — ils doivent immédiatement cesser son comportement destructeur chez eux et à l’étranger », a déclaré le ministre du Commerce Wilbur Ross dans un communiqué.

Le nombre d’avions concernés n’était pas connu dans l’immédiat.

L’annonce de vendredi étend également les restrictions sur les importations en provenance de Cuba et les produits américains pouvant être vendus au pays.

Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé sur Twitter des « actes supplémentaires de blocage économique, représentatifs d’une politique moralement défaillante, isolée internationalement et promue par un gouvernement corrompu ».

En juin, le président américain Donald Trump, qui a renforcé les sanctions contre Cuba depuis son arrivée au pouvoir, avait annoncé l’interdiction aux bateaux de croisière américains de faire escale sur l’île.

https://lexpansion.lexpress.fr 20/10/2019.

 

 Au Groenland, le tourisme chamboule l’équilibre de l’île

Glissades en kayak le long des icebergs, balades entre les maisons colorées, randonnées dans la nature parsemée de neige : au Groenland, la saison touristique bat son plein. Alors que l’île ne compte que 56 000 habitants, elle accueille chaque année plus de 85 000 touristes, attirés par les paysages désertiques gelés.

Un chiffre en hausse : entre 2014 et 2017, le tourisme avait augmenté de 10%, selon l’office du tourisme Visit Greenland. Sur l’année 2018, l’île avait vu passer 3% de touristes supplémentaires. Les glaciers, icebergs et la faune particulière de ce territoire en ont fait un endroit populaire pour les amateurs d’aventure et de nature.

Quête d’indépendance

Dans les années 1700, le Danemark a colonisé ce territoire, riche en réserves inexploitées de pétrole, de gaz, de minéraux et de poisson. Si le Groenland a acquis son autonomie en 1979, il fait toujours partie du Royaume du Danemark et reçoit chaque année une subvention estimée à 535 millions de dollars en 2017. Aujourd’hui, de nombreux habitants de l’île cherchent à atteindre l’indépendance, et

Manque d’infrastructures

Visit Greenland affirme que le développement du tourisme est un objectif, mais que le Groenland doit relever des défis en terme d’infrastructures. Le gouvernement a investi dans la modernisation des aéroports de Nuuk et Ilulissat, sur la côte ouest de l’île, et envisage la construction d’un autre aéroport dans le sud. « Les modifications actuelles des infrastructures tiendront compte non seulement de l’impact sur l’environnement, mais aussi sur les communautés locales », assure l’office de tourisme.

https://www.lexpress.fr 22/10/2019.

 

 Tourisme : moins de visiteurs mais autant de recettes pour la destination France.

La nouvelle est venue discrètement via un document annexe au projet de budget pour 2020, sorti de son anonymat par l’AFP : à moins d’un réel changement de tendance, la destination France n’atteindra pas l’an prochain l’objectif fixé par les pouvoirs publics en nombre de visiteurs étrangers, soit 100 millions de personnes, en raison de  l’impact du mouvement des « gilets jaunes » et d’un effet Brexit.

Dans un rapport relatif à la politique en matière de tourisme, la Direction du budget indique ainsi que si la France « affiche toujours un objectif d’accueil de 100 millions de touristes étrangers », celui-ci a été repoussé de 2020 à 2022, « au regard de la conjoncture actuelle ».

Prévision actualisée

S’agissant de 2020, ce même document fait état d’une « prévision » de 94 millions de visiteurs étrangers, à comparer à un total de 91 millions pour 2019, ce chiffre étant une « prévision actualisée », en retrait de trois millions par rapport au pronostic initial (94 millions). En substance, la France s’achemine vers une nouvelle année record, après le cumul de 89,3 millions de touristes internationaux de 2018, mais sa dynamique a quelque peu ralenti.

« Les indicateurs portant sur les premiers mois de l’année 2019 laissent percevoir une diminution de la fréquentation touristique internationale pour le premier semestre. Cette tendance s’explique largement par les mouvements sociaux d’ampleur nationale qui ont touché le pays en début d’année, et qui ont eu un impact sur les réservations à moyen et long terme, ainsi que par les effets de la baisse de la livre (le Royaume-Uni étant notre premier marché touristique) », détaille la Direction du budget.

Les recettes se maintiennent

A contrario, celle-ci confirme l’objectif à horizon 2020 en matière de recettes issues du tourisme international, soit un total de 60 milliards d’euros (pour mémoire, ce dernier avait été rehaussé de 10 milliards, à la suite d’une  modification de la méthode de calcul des recettes par la Banque de France). « Malgré une baisse de la fréquentation touristique sur le premier semestre de l’année 2019, les recettes du tourisme international ne régressent pas », note la Direction du budget, ce qui permet « d’escompter atteindre la cible fixée par le gouvernement pour 2020 ».

https://www.lesechos.fr 23/10/2019.

 

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