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  • 10 juin 2019
  • Par APST

La revue de presse économique du 1er au 10 juin 2019

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Aérien.

Environnement : un mouvement anti-avion prend de l’ampleur en Europe.

En Europe, de plus en plus de personnes évitent, autant que possible, de prendre l’avion au nom de la protection de l’environnement. En Suède, ce mouvement anti-avion porte même un nom : Flygskam, littéralement « honte de l’avion ».

En France, le mouvement anti-avion décolle -si l’on peut oser le jeu de mots. « Si on arrêtait de prendre l’avion ? » titrait à sa Une le 3 avril dernier le quotidien Libération. Le même journal a aussi publié une tribune de Julien Goguel, auteur du manifeste Stay on the ground qui appelle au boycott du transport aérien. Le 13 avril, Le Figaro a mis en ligne une enquête intitulée « Ces Français qui ne prennent plus l’avion pour préserver la planète », rappelant qu’un passager en avion émet 285 grammes de C02 sur un kilomètre, contre 158 grammes en voiture et seulement 14 grammes en train, selon les chiffres de l’Agence européenne de l’environnement (AEE).

En Suisse, deux élues écologiste, Adèle Thorens et Lisa Mazzone, réclament l’interdiction des publicités de compagnies aériennes dans les gares et des avertissements semblables à ceux des paquets de cigarettes : « L’avion nuit gravement au climat ». Aux Pays-Bas, le parlement a voté en faveur d’une suppression de la liaison aérienne entre Amsterdam et Bruxelles, afin de favoriser le train tout aussi rapide sur une courte distance. En Suède, face à l’ampleur du Flygskam, le gouvernement suédois a investir 50 millions de couronnes (4,8 millions d’euros) pour lancer des trains de nuit afin de faciliter les déplacements sur de longues distances tout en respectant au mieux l’environnement.

« C’est très préoccupant », commente à ce sujet Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage (ex-SNAV), cité par Le Quotidien du Tourisme. « Nous ne pouvons pas mettre la tête dans le sable ! » Et de souligner : « Et ça va progresser, sauf si les compagnies aériennes entreprennent une démarche vertueuse z» car « elles ne peuvent pas se satisfaire de leurs engagements actuels ».https://www.air-journal.fr 01/06/19

Transport aérien : l’année 2019 sera difficile

Les prévisions de l’Iata ne sont guère encourageantes pour un secteur du transport aérien qui affiche depuis le début de l’année un certain nombre de signaux négatifs. Les bénéfices attendus en 2019 devraient ainsi s’établir à 28 milliards de dollars, une prévision de l’organisme en recul de 21% par rapport à la précédente estimation de 35,5 milliards de dollars. L’environnement commercial se dégrade en raison des prix du fioul en hausse et de la guerre commerciale qui fait rage entre les États-Unis et la Chine. Ces tensions provoquent un reflux des échanges commerciaux dans le monde, ce qui dégrade l’activité des compagnies aériennes.

C’est la région Asie-Pacifique qui sera la plus touchée, selon les prévisions de l’Iata. Le bénéfice net devrait ainsi baisser à 6 milliards de dollars en 2019, soit 1,7 milliards de moins que la précédente estimation. La région pèse 40% du transport de fret aérien dans le monde, elle est donc particulièrement sensible à la variation des échanges commerciaux.

L’organisation s’inquiète également des marges rognées par les coûts en hausse du fioul, mais également de la main d’œuvre et des infrastructures. Ces chiffres et cette prévision tombent à point nommé pour le secteur du transport aérien : de nombreux États ont en effet l’intention de taxer plus lourdement les compagnies aériennes afin de financer la transition écologique.
https://www.journaldeleconomie.fr 03/06/19.

Consommation.

Les ménages consomment un peu moins « made in France » qu’il y a 15 ans.

Les Français sont de plus en plus sensibles à l’origine et à la provenance des produits qu’ils consomment. L’Institut national de la statistique (Insee) s’est penché sur la part du « made in France » dans la consommation des ménages en 2015. Voici ce que l’on peut retenir de cette étude publiée ce mercredi.

Il ressort que 81% de la consommation des ménages français est « made in France ». Cette tendance de consommation est portée par la consommation en services (logement, transports, loisirs, culture, hôtels cafés-restaurants) de ménages, très « made in » hexagone (91%), et qui représentent 80% de leur budget total. En revanche, seulement un produit manufacturé sur trois (36%) acheté en 2015 était « made in France ». Les machines ainsi que les équipements électriques, électroniques et informatiques sont en effet les biens les plus fréquemment importés, à 92,5%, tandis que les services, plus difficilement délocalisables, ne le sont qu’à 9,4% et les activités immobilières à 2,5%.

Pour rappel, selon l’Insee, les biens manufacturés regroupent tout ce qui est denrées alimentaires, boissons, vêtements, cuir, papier, carton en passant par les produits pharmaceutiques, en plastique, équipements électriques et électroniques, véhicules… Le « made in» se porte un peu mieux dans le secteur de l’alimentation où les Français ont consommé 60% de produits alimentaires fabriqués en France.

En 10 ans, entre 2005 et 2015, les Français ont consommé un peu moins de produits « made in France »: en repli de deux points (de 83 à 81%), mais à un niveau comparable à nos voisins européens que sont le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Au sein des pays de l’OCDE, les Français consomment plus «made in» que le Luxembourg, l’Irlande ou Malte, mais moins que le Brésil, les États-Unis (des pays de grande taille), et le Japon.

Les produits importés, consommés en France, proviennent principalement d’Allemagne (produits manufacturiers, denrées alimentaires, transports, activités informatiques), des États-Unis (pétrole raffiné), de Chine (produits informatiques, équipements électriques, textiles), du Royaume-Uni, d’Espagne (véhicules), d’Italie (denrées alimentaires) de Belgique (construction), ou encore de Suisse (équipements électroniques et optiques). Entre 2005 et 2015, les importations de textiles et de produits informatiques chinois ont augmenté sensiblement (+3,9 %) alors que les importations de produits italiens, surtout dans le textile, ont reculé de 2,5 %, note encore l’Insee. Les importations de produits allemands ont également grimpé (+12% environ) sur cette période.

Autre enseignement de cette étude, les retraités et les cadres consomment davantage «made in France». «La part des dépenses des retraités en logement est élevée, et les cadres consomment surtout des services (loisirs, culture, restauration), postes de consommation qui sont naturellement plus intenses en made in France», précise l’Insee. Alors que les ouvriers et les agriculteurs consacrent une plus grande partie de leur budget aux denrées alimentaires et aux boissons, qui sont «moins intenses» en «made in France».
http://premium.lefigaro.fr 07/06/19.

Économie.

L’Insee dévoile les chiffres de la croissance et de l’inflation.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est élevée à 0,3 % au premier trimestre en France, a confirmé jeudi 29 mai l’Insee, tout en mettant en avant la forte progression du pouvoir d’achat, qui atteint 0,9 % sur la période. Cette hausse du pouvoir d’achat ne s’est que partiellement répercutée sur la consommation des ménages, en hausse de 0,4 %, alors que le taux d’épargne continue d’augmenter, à 15,3 %, a précisé l’Institut national des statistiques. La croissance est cependant en léger repli par rapport au quatrième trimestre 2018, lorsqu’elle s’était élevée à 0,4 %, selon un chiffre révisé par l’institut dans la foulée de la révision à la hausse de la croissance à 1,7 % pour l’ensemble de l’année dernière il y a deux semaines. La contribution du commerce extérieur est dans l’ensemble négative dans la mesure où les importations ont progressé de 1,4 %, contre seulement 0,4 % pour les exportations.

« La masse salariale reçue par les ménages accélère nettement (+ 1,1 % après + 0,6 %) du fait de primes exceptionnelles versées par certaines entreprises », relève l’Insee à la suite de l’instauration d’une prime de fin d’année défiscalisée, une mesure prise par le gouvernement dans le cadre du mouvement de protestation des Gilets jaunes pour relancer le pouvoir d’achat. Le revenu disponible brut des ménages, qui mesure le pouvoir d’achat amputé des impôts et cotisations, et auquel s’ajoutent les prestations sociales, progresse, lui, de 1 %, après 1,3 % au quatrième trimestre. « Les cotisations sociales à la charge des ménages continuent de diminuer (- 0,5 % après – 2,9 %), avec l’exonération de cotisations sociales à la charge des salariés sur les heures supplémentaires », note encore l’Insee.

Par ailleurs, « le taux de marge des sociétés non financières (SNF) progresse fortement » pour s’établir à 32,6 %, après 31,5 % au quatrième trimestre 2018, toujours selon l’institut. Il explique que cette augmentation est due au cumul du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et de la baisse des charges patronales pour l’année 2019. Pour les entreprises, « la contribution négative des salaires réels, soutenus par les primes exceptionnelles, est compensée par l’effet positif sur le taux de marge de l’évolution des gains de productivité et des termes de l’échange », relève enfin l’Insee.

L’inflation ralentit

La hausse des prix à la consommation a, quant à lui, légèrement ralenti en mai à 1 % sur un an, contre 1,3 % le mois précédent. Cette modération de l’inflation résulte d’un « ralentissement des prix des services, de l’énergie et de l’alimentation » et d’un « recul un peu plus marqué de ceux des produits manufacturés », a indiqué l’institut statistique. En revanche, la hausse des prix du tabac s’est accélérée en avril sur un an, a souligné l’Insee. En glissement mensuel, la progression des prix à la consommation ralentit également légèrement à 0,2 %, contre 0,3 % en avril, en raison du repli des prix des transports et de ceux de l’énergie. En revanche, les prix de l’alimentation, sur un mois, sont « plus dynamiques qu’en avril ». L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert aux comparaisons avec les autres pays de l’Union européenne, a « nettement » ralenti en mai à 1,1 %, contre 1,5 % en avril sur un an. Sur un mois, il s’est replié à 0,2 %, après 0,4 % le mois précédent.
https://www.lepoint.fr 01/06/19.

Une majorité de Français fait ses courses à 10 euros près.

Selon un sondage Ipsos pour l’agence in-Store Media, 58 % des consommateurs ont une marge très limitée pour leurs achats du quotidien, 14 % respectant même leur budget à l’euro près. 95 % ont au moins une carte de fidélité, et un tiers au moins trois.

Le paradoxe est flagrant. Alors que le pouvoir d’achat des ménages, en berne ces dernières années, continue de reprendre des couleurs, avec une nouvelle hausse de 0,9 % au premier trimestre 2019, les Français restent d’une prudence de sioux dès qu’il s’agit de sortir leur porte-monnaie. Et ce n’est pas l’embellie sur les salaires (+ 1,1 % sur les trois premiers mois), ni l’avalanche de mesures prises pour éteindre la crise des Gilets jaunes (prime exceptionnelle, élargissement de la prime d’activité, retour des heures défiscalisées…) qui les a fait changer d’avis.

La preuve, la consommation des ménages continue de stagner (+ 0,2 % au 1er trimestre) et les achats alimentaires ont même reflué de 1 % entre janvier et mars. Comment expliquer ce trou d’air du principal moteur de la croissance française ? Les Français ont sans doute préféré regarnir leur bas de laine et ils continuent à calculer au plus juste lorsqu’ils font leurs courses. Tel est le constat d’un sondage* réalisé par Ipsos pour l’agence marketing in-Store Media.

Selon cette enquête, réalisée avant le 25 avril et les nouvelles annonces en faveur du pouvoir d’Emmanuel Macron (baisse d’impôts, reconduction de la prime exceptionnelle, réindexation des petites retraites…), près de six Français sur dix (58 %) font leurs achats en comptant à 10 € près. Et près d’un sur huit (14 %) calcule même à l’euro près. Un impératif prioritaire pour 67 % des 18-34 ans et 76 % des foyers percevant moins de 15 000 € de revenus annuels.

Les promos en tête des critères de choix

« Dans un contexte marqué par des crispations sur le pouvoir d’achat, l’attention portée aux prix et aux promotions reste primordiale, souligne le directeur général de in-Store Media, Romain Dublanche. Au moment de choisir un produit en magasin, la promotion arrive en tête des critères de choix à 86 % contre 70 % pour le souhait de découvrir un nouveau produit ou 63 % pour l’ambiance générale du magasin. » Quatre Français sur dix s’avouent très influencés par les promos.

« On voit qu’il y a une volonté forte de contrôle ses dépenses, insiste Romain Dublanche, puisque plus de six consommateurs sur dix ne vont s’écarter de leur liste de courses que s’ils ont oublié un produit ou pour bénéficier d’une promotion. Mais ils veulent aussi se laisser une marge de manœuvre, un sur deux s’affirmant prêt à modifier sa liste pour s’offrir un produit qui lui fait envie. »
Une liberté de choix qui, pour beaucoup, constitue un luxe. Ainsi, 75 % des sondés déclarent évidemment vouloir privilégier les aliments jugés bons pour la santé mais, en faisant ses courses en supermarché, « plus d’un Français sur deux a déjà renoncé à un produit « sain », assure l’étude, car trop cher par rapport à son pouvoir d’achat ».

Les Français sont fidèles… aux cartes de fidélité

Pour les clients, les cartes de fidélité servent aussi à réduire les coûts des achats./LP/ Philippe Lavieille

« Avez-vous la carte de fidélité du magasin ? » Cette question inlassablement répétée à chaque client lors de son passage en caisse, n’a, en fait, plus guère de sens. C’est l’une des surprises de ce sondage Ipsos : « la carte de fidélité est devenue la norme pour les consommateurs français », lit-on dans l’analyse des réponses fournies par les personnes interrogées.

Les chiffres sont éloquents : 95 % des Français ont une carte de fidélité, d’une enseigne de la grande distribution. Dans le détail, 39 % d’entre eux n’ont qu’une seule carte quand 33 % en ont deux et 29 % en alignent trois ou plus. Parmi ceux-là, il y a des cumulards puisque 6 % des sondés assurent en détenir… plus de cinq. On peut imaginer que les 5 % de Français – 11 % chez les 18-34 ans – qui n’ont pas la fameuse petite carte dans leur portefeuille y sont définitivement réfractaires ou n’en voient pas l’intérêt.

Outil de fidélisation de la clientèle, comme son nom l’indique, ses fameuses cartes suscitent, en revanche, une vraie attente chez les consommateurs. Au moment de choisir où faire ses courses, dans un supermarché, un hyper, une supérette ou un magasin de proximité, le fait de pouvoir bénéficier de réductions avec le précieux sésame est le premier critère d’appréciation des clients : 64 % le juge très important et le place en tête devant les promos de ses marques préférées (62 %), la facilité à trouver les promos dans le magasin (60 %) ou les rabais proposés sur les marques distributeurs (47 %).
http://www.leparisien.fr 03/06/19

« Tensions grandissantes et investissements atones ».

La croissance économique mondiale continue de s’affaiblir. L’apathie de l’investissement dans les marchés émergents et les économies en développement représente un frein à leur croissance potentielle. Les risques pesant sur les perspectives économiques sont largement à la baisse, notamment parce que les tensions commerciales pourraient s’intensifier. L’expansion de l’endettement représente une autre source d’inquiétude. En effet, elle pourrait faire obstacle à la capacité des marchés émergents et des économies en développement à répondre aux chocs futurs et à financer des investissements soutenant la croissance. Des réformes structurelles sont nécessaires pour soutenir l’investissement privé et la productivité, particulièrement au sein des pays à faibles revenus confrontés à des défis importants.

La croissance économique mondiale devrait fléchir cette année pour atteindre 2.6% dans un contexte de faiblesse accrue des échanges commerciaux et de l’investissement. Une reprise graduelle est attendue dans les prochaines années, avec une croissance prévue à 2.8% en 2021, supposant des conditions de financement favorables et un raffermissement de la croissance dans les marchés émergents et les économies en développement. Cependant, la croissance de ces derniers reste bridée par la faiblesse des investissements. Les risques pesant sur les perspectives économiques sont largement à la baisse, notamment parce que les tensions commerciales pourraient s’intensifier. Il est urgent de renforcer la capacité des marchés émergents et des économies en développement à déployer des mesures contracycliques efficaces et à soutenir la croissance par des réformes structurelles.
http://www.banquemondiale.org/fr 05/06/19.

Nouvelles Technologies.

Google déploie en France un outil ambitieux pour trouver un emploi.

Des offres d’emploi concertantes à portée de main. Ou plutôt, à portée de clic, directement sur la page d’accueil de Google en France grâce un petit outil, un « encadré » dédié à cette thématique! Le géant américain souhaite en effet que ses utilisateurs puissent, plus facilement que jamais, chercher un emploi. Et, dans le meilleur des cas, le trouver. Si c’est une nouveauté – mise en application ce vendredi 7 juin – dans l’Hexagone, Google l’a déployé dans plusieurs pays depuis 2017. Les États-Unis, évidemment, dans un premier temps, puis progressivement dans 120 pays, dont le Canada, le Royaume-Uni, l’Espagne et plus récemment l’Allemagne, pour les pays européens.

Pourquoi ce déploiement massif partout dans le monde? Parce que le monde du travail et la recherche d’emploi sont des préoccupations de chaque instant pour les internautes, qui sont nombreux à utiliser le moteur de recherche de Google comme point de départ dans leur quête des offres d’emploi, que ce soit sur leur ordinateur, tablette, ou smartphone. Cette nouvelle fonctionnalité est donc prévue pour le mobile et ordinateur, et permet aux internautes d’explorer plus facilement les opportunités d’emploi présentes sur le Web et de trouver des offres qui correspondent à leurs besoins et compétences. En d’autres termes, une expérience de recherche personnalisée pour chaque utilisateur.

Ce sera donc désormais automatique: dès lors qu’un utilisateur de Google tapera le terme « emploi » – ou équivalent – dans la barre de recherche, ce nouvel encadré apparaîtra en tête des résultats, et lui proposera: d’affiner sa recherche grâce à ses critères géographiques, ses souhaits de villes potentiels, le type de contrat ou mission recherché, ou encore la date de publication de l’offre… ainsi que des fourchettes de rémunération. Pour enrichir son outil, Google propose également à ses internautes d’optimiser leur recherche d’emploi en leur permettant d’enregistrer les offres intéressantes, ou d’activer des notifications dès qu’une offre pourrait correspondre à leurs envies. À l’instar d’une recherche d’appartement ou de maison !

Ce système qui s’apparente peu ou prou à un SEO de la recherche d’emploi permet d’éviter les redondances de sites, la duplication d’une même offre, la présentation d’offres expirées ou encore les problèmes de vitesse de chargement. Dès lors qu’un résultat a attiré son attention, l’internaute peut en effet postuler en un clic sur le site de son choix parmi les acteurs de la recherche d’emploi en ligne qui référencent l’offre concernée. Ils sont plusieurs acteurs de référence à avoir travaillé avec Google afin d’être impliqués et présents dès le lancement en France de cet outil. Pôle Emploi, par exemple, Monster, Ouest France emploi, ou encore Cadremploi*, le leader des offres d’emploi pour les cadres.

L’ensemble des acteurs sur ce marché du recrutement en ligne voient d’un bon œil l’arrivée de cet outil. « L’outil de Google nous permet de mieux référencer nos offres d’emploi en mettant en avant la richesse de nos contenus avec des critères plus qualitatifs comme la rémunération, commente ainsi Thibaut Gemignani, DG de Cadremploi. Elle apporte également plus de transparence sur les entreprises qui recrutent, en mettant notamment en avant les avis sur les employeurs. Cette nouvelle “relation” avec Google va permettre d’améliorer l’expérience de recherche d’emploi ou de veille et de rendre plus pertinente leur mise en relation avec les recruteurs », ajoute-t-il. Les premiers résultats sont éloquents: les taux de transformation ont été multipliés par 5 par rapport au «search» habituel.
http://premium.lefigaro.fr 07/06/19.

Ressources Humaines.

Le taux de chômage au plus bas en dix ans dans la zone euro

Les pays de la zone euro reviennent de loin en ce qui concerne le taux de chômage. Il avait tutoyé les sommets au printemps 2013 en atteignant 12,1% de la population active. Puis, il avait fallu attendre septembre 2016 pour voir le niveau du chômage repasser sous le seuil des 10%. Depuis, il n’a cessé de refluer : selon l’Office européen des statistiques, le chômage s’est établi en avril à 7,6% en moyenne dans les 19 pays ayant l’euro comme monnaie unique (6,4% pour l’ensemble de l’Union européenne). Ces derniers retrouvent quasiment le niveau d’avant la crise financière de 2007-2008 où il était de 7,5%. Il faut remonter au mois d’août 2008 pour retrouver l’étiage à 7,6%.

Évidemment, il s’agit d’une moyenne et tous les pays de la zone euro ne sont pas logés à la même enseigne. Quatre pays se positionnent au-delà de ce taux, à commencer par… la France, avec un taux de 8,7%. L’Italie, avec 10,2%, l’Espagne (13,8%) et la Grèce (18,5%) ferment la marche des vilains petits canards. À l’autre bout du spectre, les premiers de la classe ont quasiment un taux de plein emploi : Tchéquie (2,1%), Allemagne (3,2%) et Pays-Bas (3,3%).

Eurostat livre également les chiffres de l’inflation dans les pays de la zone euro en mai. Le taux annuel d’inflation s’établit à 1,2%, un chiffre en recul de 0,5 point par rapport au mois d’avril. Un signe de bonne santé de l’économie, selon la Banque centrale européenne, est un taux d’inflation situé légèrement sous le seuil de 2%. On en est loin donc, mais les prix de l’énergie, qui ont reflué, expliquent en grande partie ce recul des prix à la consommation.
https://www.journaldeleconomie.fr 06/06/19.

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