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  • 9 janvier 2019
  • Par APST

La revue de presse économique du 1er au 10 janvier 2019

Lettre économique partenaires APST

Aérien.

La production d’Airbus en pleine forme

La production d’appareils bat son plein chez Airbus. L’avionneur européen n’a pas encore donné les chiffres précis, mais le décompte du site Planespotters montre que le constructeur a livré 131 avions au cours des 24 premiers jours du mois de décembre, auxquels s’ajoutent 673 appareils fournis fin novembre. L’an dernier, Airbus avait livré 718 avions : le record serait donc battu, ce pour la sixième fois d’affilée. Ce faisant, le groupe atteindrait, voire dépasserait son objectif de 800 avions livrés en 2018. Ce sera vraisemblablement le cas si on ajoute les A220 de Bombardier (l’ancienne gamme CSeries du constructeur canadien désormais propriété de l’entreprise européenne).

Voilà qui placerait Airbus dans la roue de Boeing, qui devrait afficher un total de 810 à 815 livraisons pour l’année. Le constructeur américain repasserait cependant devant l’avionneur européen s’il parvenait à finaliser d’ici la fin de l’année l’acquisition du Brésilien Embraer, spécialiste des avions régionaux. L’A320 domine les livraisons d’Airbus : selon Les Echos, la cadence est de près de 70 avions livrés chaque mois, une vingtaine de plus qu’en 2017.

En revanche, Airbus pèche toujours au niveau des commandes. Boeing est en tête avec 690 nouvelles commandes — hors annulations — en 2018, contre 380 pour le constructeur européen. Le carnet de commandes est en faveur d’Airbus avec 7 337 avions à livrer, contre 5 772 pour le concurrent américain.
www.journaldeleconomie.fr 01/01/19.

Plus de 500 morts dans des catastrophes aériennes en 2018.

L’année dernière, 15 accidents mortels d’avions de ligne ont tué 556 personnes dans le monde. Ces statistiques, en forte hausse sur un an, font tout de même de 2018 la troisième année la plus sûre de tous les temps selon l’Aviation safety network (ASN).

L’année 2017 avait été la plus sûre depuis 1946 pour le transport aérien mondial. Mais l’année 2018 enregistre une forte hausse avec 15 accidents mortels d’avions de ligne qui ont fait 556 victimes dans le monde. Un chiffre à remettre dans son contexte: cela représente un ratio d’un accident mortel pour 2,54 millions de vols, puisqu’environ 37,8 millions de vols ont été opérés en 2018, selon les données de l’Aviation Safety Network (ASN), l’association spécialisée dans le recensement de ce type de catastrophes.

Ainsi, l’année qui vient de s’achever reste la troisième la plus sûre de tous les temps en nombre d’accidents mortels et la neuvième en nombre de victimes, selon l’ASN. Trois des 15 avions accidentés étaient exploités par des compagnies aériennes qui figurent sur la «liste noire» de l’Union européenne, a indiqué l’ASN dans un communiqué publié mardi.

En 2017, année la plus sûre depuis l’établissement de ces statistiques, dix accidents impliquant des avions de transport de passagers avaient fait 44 morts. «Cela montre les énormes progrès réalisés en matière de sécurité», a souligné le directeur de l’ASN Harro Ranter, cité dans le communiqué.

Perte de contrôle

Les accidents avec perte de contrôle restent un «problème de sécurité majeur», car ce type d’accident était responsable d’au moins dix des 25 accidents les plus graves au cours des cinq dernières années, a souligné l’ASN. En octobre, un Boeing 737 de la compagnie Lion Air s’est abîmé au large des côtes indonésiennes avec 189 personnes à son bord, tandis que le crash près de l’aéroport de La Havane à Cuba d’un Boeing 737-200 loué par une compagnie cubaine au Mexicain Global Air a fait 112 morts en mai. En mars, un avion de la compagnie bangladaise US-Bangla Airlines s’était écrasé à proximité de l’aéroport de Katmandou au Népal, faisant 51 morts. Un avion de la compagnie Saratov Airlines s’est crashé en février peu après son décollage à Moscou, tuant les 65 passagers et six membres d’équipage. Le même mois, un appareil de la compagnie Aseman Airlines s’est écrasé en Iran. Les 66 passagers et membres d’équipage ont trouvé la mort.

L’Aviation Safety Network (ASN), basée à La Haye, fait partie de la Flight Safety Foundation (Fondation pour la sécurité du transport aérien), une association à but non lucratif qui depuis 1947 œuvre à l’amélioration de la sécurité du transport aérien.
http://premium.lefigaro.fr 03/01/19

Trafic aérien : forte progression en 2018, mais moins qu’en 2017

L’an dernier, 4,3 milliards de passagers ont emprunté les lignes des compagnies aériennes. Cela représente une hausse sensible de 6,1% par rapport à 2017, mais cette croissance ralentit d’une année sur l’autre : la progression du nombre de passagers avait en effet été de 7,1% entre 2016 et 2017. Malgré tout, l’OACI estime que la croissance enregistrée en 2018 demeure solide, soutenue par la situation économique mondiale tout au long de l’année. Le ralentissement est le résultat de la hausse des prix du pétrole depuis deux ans, qui ont eu un impact sur les tarifs des billets notamment pour les compagnies à bas coût.

Ce sont pourtant bien les transporteurs low cost qui ont tiré le marché vers le haut l’an dernier. Ils ont fait voyager 1,3 milliards de passagers, soit 36% du total du trafic en Europe. Les voyageurs sont également férus de ces compagnies à bas coût en Amérique latine, où elles ont représenté 35% du trafic, en Amérique du Nord (30%) ainsi qu’en Asie-Pacifique (29%). Le vieux continent est la zone géographique le plus important pour le marché du transport aérien : il pèse en effet 37% des revenus par passager au kilomètre, un indice en progression de 6,7%.

Mais c’est le marché Asie-Pacifique qui a connu la plus forte progression de ces revenus, avec une croissance de 7,3%. L’Amérique latine suit avec 6,6%, l’Afrique affiche un convaincant 6,5%. Dans leur globalité, les compagnies aériennes ont engrangé un résultat d’exploitation de 57 milliards de dollars, pour une marge opérationnelle de 7%. L’année 2019 sera intéressante à suivre : les prix des carburants sont à la baisse, mais les tensions géopolitiques s’intensifient.
www.journaldeleconomie.fr 04/01/19

Retards, annulations : les perturbations dans les aéroports français ont pratiquement doublé en 2018.

L’an dernier, ce sont 4,7 millions de passagers qui ont dû essuyer un retard ou une annulation de vol dans les aéroports français, sur un total de 127 millions ayant décollé ou atterri depuis l’Hexagone. Publiée par Le Parisien, cette étude d’Air Indemnité, une entreprise qui aide les passagers à obtenir une indemnisation, relève que les annulations de vols ont pratiquement doublé entre 2017 et 2018 : +95%. Les retards de plus de deux heures ont grimpé de 21%, quant à ceux de trois heures et plus, les retards ont atteint 26,8%. Le mois de juillet a été particulièrement difficile de ce point de vue.

Quand on parle de retards ou d’annulations de vols, toutes les compagnies aériennes ne se valent pas. La palme de la ponctualité revient ainsi à Ukraine Airlines, qui n’a subi que 0,26% de perturbations l’an passé. Aegean Airlines, la compagnie grecque, n’a accusé que 0,51% de retards et d’annulations. Emirates et Aeroflot ne sont pas loin derrière, avec un taux de perturbations de 0,58%. Une compagnie à bas coût se distingue tout particulièrement : Pegasus Airlines n’a subi que 0,86% de perturbations.

S’il y a de bons élèves, il y a aussi, malheureusement pour eux, de vilains petits canards. Tunisair a affiché en 2018 11,35% de retards de plus de deux heures et d’annulations de vols. La compagnie tunisienne est loin devant Twinjet (6,73%), Nouvelair (5,79%) et Corsair (5,48%). Air France n’est pas très bien classée non plus : la filiale Hop! A fait subir à ses passagers 5,10% de perturbations. Vueling est la première compagnie low cost de ce classement des transporteurs les moins ponctuels, avec 5,41% de retards et d’annulations.
www.journaldeleconomie.fr 08/01/18

Assurances.

L’assureur April racheté par le fonds CVC.

Deux mois après avoir annoncé à la fois « des discussions avec son actionnaire majoritaire » – le fondateur et président Bruno Rousset -, l’analyse des « différentes options stratégiques et des possibles évolutions de sa participation au capital » ainsi que l’existence de « manifestations d’intérêt préliminaires », l’assureur lyonnais April a indiqué ce samedi que la holding du fondateur, Evolem, était entrée en négociations exclusives avec le fonds britannique CVC Capital Partners en vue de la prise d’une participation majoritaire. L’opération de transfert du bloc d’Evolem, qui détient 65,13% du capital et 78,3% des droits de vote, devrait avoir lieu au deuxième trimestre 2019 et une offre publique d’achat est prévue par la suite sur le reste du capital.

Le prix offert serait de 22 euros par action, valorisant le groupe lyonnais, qui emploie plus de 3.800 personnes, à 900 millions d’euros. L’action April bondit de plus de 15% ce lundi 31 décembre, à 20 euros, en dessous du prix proposé, qui représente une prime de 27% par rapport au précédent cours de clôture et de 75% par rapport au cours précédant l’annonce de discussions sur l’évolution du capital. Le prix reste loin du sommet historique de 47 euros remontant à décembre 2007-janvier 2008.

A l’origine courtier grossiste, April a lancé ses activités d’assurance en 1997 avec l’acquisition d’Axéria Prévoyance. Il est le seul courtier grossiste avec sa propre structure de portage de risque et un des rares disposants de son propre réseau de distribution (150 agences en France). Il est spécialisé dans l’assurance santé-prévoyance et, plus récemment, dans le dommage.

Le groupe a accéléré à marche forcée son développement international et sa diversification ces dernières années, en prenant notamment le contrôle de La Centrale de Financement (crédit immobilier). Nommé il y a deux ans, le directeur général Emmanuel Morandini a rationalisé les filiales étrangères pour résorber les foyers de pertes et redressé les comptes. Le management participera d’ailleurs à l’opération de reprise par CVC, tout comme le fondateur, Evolem ayant prévu de réinvestir une part minoritaire du produit de cession dans la société de reprise
www.latribune.fr 01/01/2019.

Entreprises.

Entreprises, quels changements au 1er janvier 2019 ?

Mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, suppression du forfait social pour les PME, année blanche de cotisations sociales pour les créateurs d’entreprise… Le 1er janvier est synonyme de nombreux changements de réglementation.

Quelles sont les nouveautés pour 2019 ?

– Mise en place du prélèvement à la source
Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu entre en vigueur dès le 1er janvier 2019. Les entreprises doivent désormais appliquer le taux transmis par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) sur les salaires, collecter la somme correspondante, déclarer les montants retenus et les reverser à l’administration fiscale.

– Nouveau bulletin de paie
Au 1er janvier 2019, avec la mise en place du prélèvement à la source, la fiche de paie a été modifiée.

– Transformation du CICE et du CITS en allégement de charges
Depuis le 1er janvier 2019, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et le crédit d’impôt de taxe sur les salaires (CITS) sont transformés en un allégement de cotisations d’assurance maladie de 6 points pour les rémunérations allant jusqu’à 2,5 SMIC.

– Baisse de l’impôt sur les sociétés (IS)
Le mouvement de baisse progressive de l’IS initié en 2018 se poursuit en 2019. Le taux normal appliqué aux entreprises passe à 31 % contre 33,33 % pour les bénéfices supérieurs à 500 000 €.
– Instauration d’un droit de révocation de l’option pour l’impôt sur les sociétés
Les sociétés soumises de plein droit à l’impôt sur le revenu (IR) ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Ce choix était irrévocable jusqu’en 2018. En 2019, les sociétés ayant opté pour l’IS peuvent renoncer à cette modalité d’imposition.

– Suppression du forfait social sur certains dispositifs d’épargne salariale
Depuis le 1er janvier 2019, les TPE et les PME sont dispensées du forfait social sur les sommes versées au titre de certains dispositifs d’épargne salariale.

– Conversion en euros des heures acquises sur un compte personnel de formation
Depuis le 1er janvier 2019, les heures inscrites sur un compte personnel de formation (CPF) peuvent être converties en euros à raison de 15 € par heure.

– Année blanche de cotisations sociales pour les créateurs d’entreprises sous conditions de ressources
Depuis le 1er janvier 2019, une « année blanche » de cotisations sociales s’applique pour les créateurs et repreneurs d’entreprises, sous conditions de ressources. Cette exonération prend la forme d’une extension du dispositif d’ACCRE.

– Affiliation automatique à la Caisse primaire d’assurance maladie des indépendants qui débutent en 2019
La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) prend en charge l’ensemble des assurés qui débute une activité indépendante ou changent d’activité indépendante en 2019.

– Fusion des régimes de retraite complémentaire AGIRC et ARRCO
Les régimes AGIRC et ARRCO fusionnent dès le 1er janvier 2019 en un régime unique, le régime AGIRC-ARRCO.

– Entrée en vigueur de l’encadrement des promotions sur les produits alimentaires
Depuis le 1er janvier 2019, dans le cadre de la loi EGalim, les promotions sur certains produits alimentaires sont limitées à 34 % du prix de vente au consommateur et plafonnées en volume à 25% du chiffre d’affaires de l’enseigne.
Le seuil au-dessous duquel un producteur ne peut plus revendre un produit est relevé de 10 % pour une expérimentation de 2 ans.

– Suppression du tarif réduit de la TICPE pour le gazole non-routier
Depuis le 1er janvier 2019, le tarif réduit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) est supprimé pour l’utilisation du gazole non routier (gazole, les gaz de pétrole liquéfiés (GPL), le gaz naturel et les émulsions d’eau dans du gazole).

– Extension de l’obligation de facturation électronique pour les marchés publics
Dans le cadre des marchés publics, la facturation dématérialisée est désormais obligatoire via Chorus Pro pour les petites et moyennes entreprises (de 10 à 250 salariés).
www.economie.gouv.fr 31/12/18.

Tourisme.

Venise, Amsterdam, Barcelone… Face au tourisme de masse, les villes serrent la vis

Entre 2,50 et 5 euros, jusqu’à 10 euros en haute saison, c’est ce que vont bientôt devoir payer les touristes souhaitant visiter Venise, en Italie. La possibilité d’une taxe spéciale visant les touristes a été introduite dans la loi de finances italienne fin décembre, comme le souhaitait le maire de la ville Luigi Brugnaro.

Cette nouvelle taxe devrait rapporter entre 40 et 50 millions d’euros, selon le journal Repubblica , qui serviraient notamment à financer le coût du nettoyage de la cité des Doges, salie par le passage des 28 millions de touristes qui déambulent chaque année entre les célèbres canaux. Elle devrait surtout freiner la fréquentation de la ville. En effet, vivre à Venise est devenu insupportable pour ses habitants, qui dénoncent le tourisme de masse qui les a envahis. Pire, cela menacerait la ville elle-même, à l’image de ces paquebots de croisière qui peuvent s’approcher très près de la cité classée au patrimoine mondial de l’Unesco, et dont les remous peuvent endommager les fondations des bâtiments.

À tel point que l’organisation avait tiré la sonnette d’alarme en 2016, menaçant de placer Venise sur la liste des sites du Patrimoine mondial en péril si rien n’était fait pour la préserver. Ces dernières années, des limitations ont donc déjà été imposées, notamment lors du dernier carnaval, où un quota de 20 000 participants avait été fixé.

Venise est loin d’être la seule ville à faire face à une telle pression du tourisme. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, les arrivées de touristes internationaux ont grimpé de 7 % dans le monde en 2017, pour s’établir à 1 322 milliards. Pour préserver les villes et leurs habitants des effets négatifs du tourisme de masse, de plus en plus de pouvoirs publics durcissent le ton. À Barcelone (Espagne), difficile de traverser le centre-ville sans croiser des banderoles « Tourist Go Home » (touriste rentre chez toi, NDLR). Les Barcelonais dénoncent depuis plusieurs années le développement exacerbé des locations Airbnb dans leur ville, qui augmentent les loyers et les chassent du centre au profit des touristes. C’est à coup d’amendes que la mairie espère faire plier les loueurs et la plateforme elle-même pour mieux les réguler. Pour être préservés, certains sites touristiques sont aussi devenus payants, tel le parc Guëll. Désormais, seules 400 personnes sont autorisées à y être présentes simultanément.

Plan d’action à Amsterdam

Amsterdam, aux Pays-Bas, a quant à elle adopté en mai dernier un vaste plan pour mieux contrôler le tourisme. Augmentation des taxes touristiques, encadrement plus strict des calèches et beer-bikes, cars et bateaux touristiques bannis du centre-ville… La mairie a décidé de serrer la vis. Comme dans la capitale catalane, les locations Airbnb vont être restreintes. Elles seront limitées à 30 jours dans le centre-ville. Celles de courte durée pourraient même être interdites dans certains quartiers pour préserver les logements des habitants.
Dans un document présentant ses mesures, la mairie se justifiait en rappelant que « les nuisances, l’affluence et les détritus placent certains quartiers sous une pression extrême ». « Le tourisme fait partie de la culture internationale d’Amsterdam, et nous devons le chérir, mais les côtés positifs du tourisme – les emplois et les revenus pour la ville – sont éclipsés par les côtés négatifs. »

Plage fermée aux touristes

Même certaines destinations jusqu’à maintenant plutôt épargnées sont touchées. L’Islande, qui n’accueillait que 500 000 visiteurs par an en 2010, a vu sa fréquentation passer la barre des deux millions de touristes l’an dernier. Un engouement dû en partie au développement des vols low cost vers l’île, mais qui apporte là aussi son lot de désagrément pour les locaux. Déchets, non-respect des règles… Une page Facebook recense les excès des touristes, rapporte France 2. Les habitants craignent que les paysages encore préservés de l’Islande n’en fassent les frais. Au risque de finir comme la plage de Maya Bay en Thaïlande. Trop fréquentée par les touristes qui menaçaient la faune locale, la baie rendue célèbre par le film La Plage est fermée au public depuis juin. Une mesure radicale qui commence à porter ses fruits : les premiers requins à pointe noire y ont fait leur retour en novembre.
www.lepoint.fr 02/01/19

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