La revue de presse économique du 20 au 30 novembre 2018
Aérien.
La première compagnie chinoise lâche l’alliance Skyteam d’Air France-KLM.
L’alliance Skyteam d’Air France-KLM va perdre l’un de ses membres les plus anciens et les plus importants. Dix ans après son adhésion, China Southern a annoncé ce jeudi, sa décision « de ne pas renouveler son adhésion » à l’alliance commerciale internationale, le 1er janvier 2019. Dans un communiqué commun, l’alliance Skyteam et China Southern précisent toutefois vouloir mener la transition en douceur, à travers un processus qui devrait s’étaler sur toute l’année 2019. (…)
Southern avait rejoint l’alliance Skyteam en 2007, suivie en 2010 par sa rivale de Shanghai, China Eastern. L’entrée des deux compagnies chinoises dans l’alliance fondée en 2000 par Air France et Delta, avait pour objectif de faire contrepoids à l’entrée d’Air China dans la Star Alliance de Lufthansa et United. (…)
Mais en 2015, une première faille était apparue dans l’alliance, avec l’annonce d’une prise de participation de 3,5 % de Delta au capital de China Eastern, pour 450 millions de dollars. Deux ans plus tard, en 2017, China Southern annonçait à son tour l’entrée à son capital d’American Airlines, membre fondateur de l’alliance rivale Oneworld aux côtés de British Airways, à hauteur de 2,68 % et 200 millions de dollars.
Cette première infidélité n’avait toutefois pas empêché les deux compagnies chinoises de continuer à cohabiter au sein de l’alliance Skyteam, tout en développant des liens privilégiés avec les partenaires américains respectifs. Mais à l’été 2017, un nouvel évènement achève de déséquilibrer l’édifice : la prise de participation de 10 % au capital d’Air France-KLM par China Eastern, parallèlement à une prise de participation équivalente de Delta.
Ce resserrement des liens entre Delta, China Eastern et Air France-KLM accentue la marginalisation de China Southern, qui en tire les conséquences. Selon toutes vraisemblances, l’étape suivante devrait être l’entrée de la compagnie de Canton dans l’alliance Oneworld, aux côtés d’American. Celle-ci ne compte pour l’heure, qu’un seul membre chinois – Cathay Pacific – qui n’est pas sur une trajectoire ascendante.
https://lesechos.fr 15/11/18 –
Économie.
Si le chômage stagne, la tendance est bonne.
Le nombre de chômeurs est resté stable au 3e trimestre, mais cinq indicateurs annexes sont très bien orientés. De quoi donner de l’espoir à Muriel Pénicaud, qui compte ramener le taux de chômage à 7% en 2022.
L’effet Macron n’aura pas duré longtemps… Après avoir chuté de 0,7 point à la fin 2017 pour atteindre un niveau – inédit depuis début 2009 – de 8,9 %, le taux de chômage est remonté (de 0,3 point) sur les trois premiers mois de 2018, avant de rebaisser légèrement pour stagner ensuite.
Selon les données publiées par l’Insee ce mardi, il n’a en effet pas bougé au troisième trimestre, à 9,1 % de la population active en France entière (départements d’outre-mer compris) et 8,8 % dans la seule métropole. Sur un an, le taux de chômage tricolore, au sens du Bureau international du travail (BIT), recule de 0,5 point, mais deux fois vite moins qu’à la fin de l’année dernière: le repli atteignait alors 1,1 point sur douze mois glissants.
Une fois n’est pas coutume, la situation au troisième trimestre se détériore pour les moins de 25 ans: leur taux de chômage remonte de 0,4 point sur trois mois, à 21,3 %, alors que celui des plus de 50 ans régresse de 0,1 point, à 6,4 %. Sur un an, la tendance reste toutefois positive avec une décrue dans les deux classes d’âge mais plus importante pour les jeunes (- 0,9 point en quatre trimestres) que pour les seniors (- 0,2 point).
Au-delà des données brutes, cette salve de statistiques devrait donner quelques espoirs à Muriel Pénicaud, qui a confirmé il y a huit jours l’objectif présidentiel de ramener à 7 % le taux de chômage en 2022. Et ce, pour au moins cinq raisons.
Primo, le taux d’emploi des 15-24 ans – c’est-à-dire le nombre de jeunes en emploi sur l’ensemble de cette tranche d’âge – a refranchi entre juillet et septembre la barre des 30 % en France métropolitaine, alors qu’il naviguait en dessous depuis le deuxième trimestre… 2011. Ce niveau est même un plus haut observé depuis début 2010, à moins de deux points du record de 32 % datant de 2003.
Secundo, le taux d’emploi des 55-64 ans continue son inexorable remontée pour représenter, désormais, pas moins de 52,3 % de la tranche d’âge. Un record là encore, très loin des 38 % du milieu des années 2000. En dix ans, grâce notamment à la suppression des dispositifs de préretraite et au recul de 60 à 62 ans de la borne d’âge légal de départ, la part des seniors en emploi a grimpé de près de… 15 points, pour se rapprocher de la moyenne européenne.
Tertio, le taux d’emploi à temps complet, qui mesure le rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi à temps plein et la population totale, atteint désormais 54,1 %, en hausse de 0,9 point sur un an. Un niveau qui n’avait été atteint qu’une seule fois depuis le début, en 2003, de cette série statistique, et ce il y a dix ans, au quatrième trimestre 2008. A contrario, le taux d’emploi à temps partiel est redescendu à 11,7 %, un plus bas depuis dix-huit mois.
Quarto, jamais le nombre de personnes en situation de sous-emploi, généralement à temps partiel et qui veulent travailler plus, n’a été aussi bas depuis 2008. À 5,6 % au troisième trimestre, ce taux est même en repli de 0,6 point sur un an.
Enfin, le nombre de chômeurs de longue durée (au chômage depuis plus d’un an au sens du BIT, différent de celui de Pôle emploi) est dorénavant repassé sous la barre du million de personnes, une première depuis la mi-2011.
http://premium.lefigaro.fr 20/11/18.
Conjoncture.
Le Livret A a subi une forte décollecte en octobre.
Cette décollecte — les retraits sont supérieurs aux dépôts — est supérieure à celle du mois de septembre (-410 millions d’euros), tandis qu’en octobre 2017 elle s’était montée à 1,6 milliards. Octobre est traditionnellement un mois où le Livret A est très sollicité, avec des échéances fiscales importantes : impôts locaux, dépenses pour la rentrée scolaire… Les contribuables puisent dans leur « bas de laine » pour y faire face. De plus, la hausse des salaires due à la suppression des cotisations chômage n’est intervenue qu’à la fin du mois d’octobre : c’est donc une fois encore le Livret A qui a servi de « matelas » cette année.
Si le mois d’octobre a connu une forte décollecte, le Livret A reste un véhicule d’épargne de premier plan pour les Français. Les dépôts ont ainsi atteint 8,9 milliards d’euros le mois dernier. Certes, c’est moins que les 10,5 milliards du mois d’octobre 2017, mais cela n’en reste pas moins tout à fait important. Et le signe que les épargnants français continuent de faire confiance au Livret A, malgré une rémunération très faible de 0,75%, inférieure même au taux de l’inflation.
Et cette rémunération ne risque pas de s’améliorer de si tôt : le gouvernement a en effet annoncé que le taux resterait à ce niveau jusqu’en 2020. Pour ce qui concerne le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), « cousin » du Livret A, lui aussi a connu une forte décollecte en octobre de 460 millions d’euros, après 410 millions en septembre. L’encours des deux placements s’établissait fin octobre à 386,2 milliards d’euros, soit 13,3 milliards de plus qu’il y a un an.
www.journaldeleconomie.fr 23/11/18.
Les défaillances d’entreprise en hausse au 3e trimestre 2018
Le 3e trimestre 2018 marque un point d’inflexion pour les entreprises en France. Les défaillances ont augmenté de 2,3 % par rapport au même trimestre en 2017. Et ce, pour la première fois depuis deux ans. C’est ce qu’indique une étude de l’assureur-crédit Coface parue mardi 27 novembre 2018. Cette inversion de tendance est en ligne avec le ralentissement de la croissance à 1,6 % en 2018.
Le phénomène impacte neuf régions françaises sur treize, notamment l’Ile-de-France réputée riche en défaillances. Néanmoins, l’ampleur de la hausse a été limitée par un recul en PACA (-11,3%) et en Auvergne-Rhône-Alpes (-4,5%).
Au niveau des secteurs d’activité, les hausses les plus rapides ont été enregistrées dans le domaine des transports (+19,7%), notamment les taxis (+43%), et de l’agriculture et de la pêche (+15,2%). De même, la construction (+1,9%) et les services aux particuliers (+8,8%), qui concentrent à eux deux près de la moitié des défaillances, sont sujets à une nouvelle dégradation.
Depuis 2014, les entreprises étaient parvenues à renouer avec la rentabilité, avant ce retournement : à fin septembre 2018, sur un an, les défaillances avaient chuté de 4,5%. En 2019, l’assureur-crédit Coface table sur un rebond du nombre de défaillances en France de +0,8%, après un recul de 3,4% en 2018
www.chefdentreprise.com 27/11/18.
Ressources Humaines.
Le moral des cadres toujours en berne
L’inquiétude liée au pouvoir d’achat est un sentiment partagé également par les décideurs. En pleine grogne des «gilets jaunes», ce mouvement né ces dernières semaines contre la hausse du prix des carburants, l’indice du moral des cadres continue de chuter. En novembre, d’après le baromètre Viavoice pour HEC, Le Figaro et BFM Business* publié, il a perdu encore deux points en deux mois pour s’établir à -25. Un niveau encore jamais atteint depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, mais encore bien loin de la baisse de moral observée après la crise financière, sur la période 2008-2014. La chute franche observée en septembre (-11) par rapport à juillet se confirme donc. En cette fin d’année, le moral des décideurs, en dent de scie depuis l’élection présidentielle de 2017, reste en berne.
Comme il y a deux mois, 44% des décideurs estiment que d’ici un an, le niveau de vie «se dégradera» en France et seulement 17% pensent qu’il va s’améliorer. Le grand public est encore plus pessimiste: 63% pensent que leur niveau de vie baissera dans les mois à venir (+17 points depuis mars dernier). Concernant leur situation financière personnelle, les cadres ne sont que 19% à penser qu’elle va s’améliorer (ils étaient 24% encore en septembre). Parmi les Français en général, 57% pensent qu’elle va se dégrader. Un sentiment en hausse de 6 points depuis deux mois – et même de 12 points depuis mars – alors même que depuis fin octobre une nouvelle baisse des charges pour les salariés présentée comme un coup au pouvoir d’achat, est pourtant visible sur les bulletins de paie.
De moins en moins confiants pour l’emploi
Sur le front de l’emploi, les décideurs sont aussi de plus en plus pessimistes quant à la baisse du chômage. Seulement 16% pensent que dans les mois à venir, le nombre de demandeurs d’emploi va diminuer, alors qu’ils étaient encore 40% en mars à anticiper une baisse du chômage à court terme. Sur ce point, les cadres demeurent, sans surprise, plus optimistes que l’ensemble des Français: 40% estiment que le chômage va augmenter, contre 56% parmi les Français. Les derniers indicateurs ne plaident pas pour un retournement de la tendance (+0,5% de chômeurs de catégorie A au troisième trimestre selon le ministère du Travail).
Une certaine morosité qui se répercute sur la façon dont les décideurs anticipent leur carrière. Ainsi, 75% des cadres estiment que les opportunités pour la faire progresser dans les mois qui viennent sont faibles. Un avis partagé par le grand public (76%).
http://premium.lefigaro.fr 19/11/18.
L’entrée sur le marché du travail se fait en CDD.
87 % des embauches effectuées en 2017 dans le privé l’ont été en CDD en 2017. Un chiffre qui, s’il résonne avec les 88 % de salariés en CDI en France, montre que l’entrée sur le marché du travail est loin d’être simple, obligeant les salariés à passer par la case des contrats courts avant d’entrevoir la lumière plus rassurante du CDI. Entre 2001 et 2017, le nombre de CDD a été multiplié par 2,5 et leur durée est passée de 112 à 46 jours, explique Le Monde d’après des chiffres de la Dares, qui revient sur les changements structurels qui ont modifié le monde de l’entreprise.
Ce chiffre montre également l’accroissement de la précarité des salariés : craintes psychologiques de voir son contrat renouvelé ou non, difficultés matérielles des salariés pour investir dans un logement par exemple. Cette sur-utilisation du CDD permet à l’inverse aux entreprises de « s’adapter à un environnement économique qu’ils jugent de plus en plus incertain », précise un économiste.
www.chefdentreprise.com 26/11/18.
L’OIT réclame des hausses de salaires.
Les «gilets jaunes» ne sont pas les seuls à militer en faveur d’une hausse du pouvoir d’achat. L’Organisation internationale du travail (OIT) réclame aussi des hausses de revenus pour les travailleurs. «Les salaires qui stagnent sont un obstacle à la croissance économique et à la hausse des niveaux de vie. Les pays devraient explorer, avec leurs partenaires sociaux, les moyens de parvenir à une croissance salariale durable du point de vue économique et social», a affirmé lundi Guy Ryder, directeur général de l’OIT, lors de la sortie du dernier rapport mondial sur les salaires, réalisé dans 136 pays.
Son message vise en particulier les pays riches, où le ralentissement de la hausse des salaires est le plus marqué. En termes réels, c’est-à-dire corrigée de l’inflation, la croissance salariale mondiale a ralenti de 2,4 % en 2016 à 1,8 % en 2017 et elle devrait demeurer à un niveau faible en 2018.
Pour l’Europe de l’Ouest, la progression des revenus est tombée à un niveau proche de zéro l’an dernier. En France, les salaires ont augmenté de 0,1 % et ils reculeront de 0,4 % cette année, selon les estimations en cours.
Dans les États «avancés» du G20, la croissance des salaires réels est très faible, souligne l’OIT. Aux États-Unis, elle n’a pas dépassé 0,7 % depuis deux ans. Pour l’Europe de l’Ouest, la progression des revenus est tombée à un niveau proche de zéro l’an dernier. En France, les salaires ont augmenté de 0,1 % et ils reculeront de 0,4 % cette année, selon les estimations en cours. En Allemagne, ils devraient passer de + 0,9 % en 2017 à + 1,7 % en 2018.
Cette évolution trop lente, dont l’OCDE s’inquiétait également la semaine dernière, s’explique en partie dans des États comme la France ou l’Italie, où les salaires suivent à peu près la progression, «faible», de la productivité, souligne Philippe Marcadent, l’un des auteurs du rapport. «C’est plus préoccupant au Japon ou en Allemagne, où le décrochage entre salaires et productivité est plus marqué», ajoute-t-il.
Surtout, cette faible progression des salaires dans les pays à revenu élevé est «déroutante» alors que le PIB est reparti à la hausse et que le chômage régresse dans divers pays, insistent les experts de l’OIT.
Au-delà du ralentissement de la hausse de la productivité, cette évolution inférieure aux attentes peut s’expliquer par «une concurrence internationale accrue et par l’incertitude qui pèse sur les entreprises et les incite à contenir leurs coûts. L’affaiblissement du pouvoir de négociation des salariés (avec une chute drastique du nombre de syndiqués dans certains pays) joue aussi», complète Philippe Marcadent.
Fortes inégalités salariales
La situation est très différente dans les émergents, en particulier la Chine (+ 5,6 % en 2017). Au cours des vingt dernières années, les salaires réels moyens ont presque triplé dans les pays en développement du G20 tandis que dans les pays avancés ils n’avaient augmenté que de 9 %, pointe l’OIT.
Autre enseignement du rapport, un peu partout dans le monde, les inégalités de salaires demeurent fortes. Globalement, les écarts les plus importants se retrouvent dans les pays les moins riches. Cependant, des États très développés comme le Royaume-Uni et les États-Unis affichent des niveaux d’inégalités salariales près de deux fois plus marqués que d’autres pays matures, comme la Suède.
La France, avec un indicateur de 26,2 selon le coefficient de Gini, contre 33,8 pour la Grande-Bretagne et 19,5 pour la Suède, figure dans les dix pays les plus égalitaires.
http://premium.lefigaro.fr 26/11/18.
Sociétal.
Ikea part à l’assaut des centres villes.
Ikea confirme son virage stratégique. Le géant suédois de l’ameublement, très implanté dans les périphéries des villes, a annoncé ce mercredi un coup d’accélérateur de sa stratégie de développement désormais dans les centres urbains. Le géant suédois entend aussi combler son retard sur Internet, où il ne réalise que 5 % de ses ventes.
Ikea prend acte de la transformation du mode de vie des consommateurs, de plus en plus nombreux, notamment, à abandonner la voiture, et qui ne peuvent se rendre dans des points de vente excentrés. « Le paysage du commerce de détail se transforme à une échelle et à une allure inédites. Comme les comportements des clients changent rapidement, nous investissons et développons notre activité de manière à mieux répondre à leurs besoins et de nouvelle façon », a déclaré Jesper Brodin, PDG d’Ikea et de la holding de contrôle Ingka.
Réaffectation des emplois
Pour mettre son plan à exécution, la maison mère d’Ikea va simplifier son organisation et supprimer, dans les deux ans à venir, 7.500 postes dans le monde, sur un total de 160.000, principalement dans le secteur administratif. Dans le même temps, elle créera 11.500 postes dédiés au numérique dans 30 nouveaux points de vente.
La semaine dernière, le groupe avait déjà annoncé sa volonté d’investir 5,8 milliards d’euros dans l’immobilier d’ici à 2021, notamment pour « de nouveaux développements en centre-ville », que ce soit en Europe, en Asie ou en Amérique du Nord.
Londres tête de pont
C’est à Hambourg qu’Ikea avait ouvert, en 2014, son premier magasin en plein centre. Un projet pilote qui fait peu à peu des petits. L’enseigne investira ainsi le cœur de Londres au printemps 2019, dans le quartier de Greenwich, avec une offre adaptée aux petits logements. Elle teste déjà, depuis cet automne, à Tottenham, un nouveau concept de magasin de petite dimension offrant un accompagnement personnalisé pour la réalisation de cuisines ou de dressings. Les clients peuvent se faire livrer leurs achats. Dans la même veine, Ikea a ouvert à Stockholm un site d’exposition de cuisines et à Madrid un espace dédié aux chambres à coucher.
Ouverture à Paris l’été prochain
Ikea – qui a réalisé lors de son exercice 2018 un chiffre d’affaires de 34,8 milliards d’euros, en hausse de 2 % sur un an – cible avec choix ses nouveaux emplacements. A Paris, c’est dans le quartier de La Madeleine, à la place de l’ancien C&A, qu’il ouvrira, à l’été 2019, son premier magasin, avec « un concept inédit ». Il a d’ailleurs lancé cette semaine une campagne de recrutement pour ce futur point de vente. Des formats similaires pourraient être inaugurés à Tokyo, New York ou Shanghai.
www.lesechos.fr 23/11/18.