La revue de presse économique du 20 au 30 juillet 2018
Aérien.
XL Airways élue meilleure compagnie loisirs en France par Skytrax.
XL Airways célèbre son entrée au classement au classement Skytrax World Airline Awards 2018, qui l’a élue pour la première fois de son histoire, meilleure compagnie loisirs en France lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue à Londres le 17 juillet dernier.
Etabli à partir de plus de 20 millions de retours d’expérience passagers répartis dans plus de 100 pays, le classement Skytrax est indépendant et reconnu pour sa transparence. XL Airways souligne qu’en la « mettant cette année à l’honneur, il récompense les efforts de compagnie pour fournir à ses passagers une expérience de qualité au meilleur tarif, ce qui est au cœur de son ADN ».
Pionnière dans le développement des vols low costs long-courrier en France, XL Airways multiplie les initiatives pour permettre au plus grand nombre de voyager. Sa taille et son agilité lui permettent d’être un laboratoire d’innovation, en collaboration notamment avec des start-ups. Elle a ainsi été la première compagnie française à faire le choix d’un divertissement sans fil, avec son système XL Cloud grâce auquel chaque passager peut accéder à des films, des séries ou encore de la presse depuis ses propres appareils électroniques.
www.air-journal.fr 22/07/18
Moustache et Milou sont désormais admis, sous certaines conditions, à bord des vols d’Air Transat.
Le transporteur a annoncé cette semaine que les chats et les chiens de 10 kg et moins (poids de la cage inclus) pourront voyager avec leur maître, en classe Économie, et ce, sur la majorité des vols.
En cas d’allergie d’un autre passager, des mesures d’accommodement seront prises.
Coût du transport par animal: 50 $ par segment de vol vers le Sud, les États-Unis et à l’intérieur du Canada et 90 $ vers l’Europe.
www.lapresse.ca 22/07/18.
Quatre compagnies aériennes portent plainte contre la France.
Ryanair, Easyjet Wizz Air et IAG ont déposé un recours mardi contre la France auprès de la Commission européenne au motif que les grèves du contrôle du trafic aérien (ATC) enfreignent le principe de libre-circulation dans l’Union européenne.
Le coût des annulations de vols en raison des grèves du contrôle aérien pèse sur les bénéfices des compagnies aériennes européennes. La France a été particulièrement touchée avec une série de mobilisations dans le secteur public contre les réformes économiques du gouvernement.
Les quatre transporteurs estiment que la France ne respecte pas le principe de libre-circulation des biens et des personnes en vigueur dans l’UE en ne leur permettant pas d’assurer les survols du pays durant les grèves.
« Le droit de grève doit être mis en balance au regard de la liberté de circulation. Les passagers empruntant des routes qui survolent la France, particulièrement le grand espace aérien qui couvre Marseille et la Méditerranée, sont également victimes de retards et d’importantes perturbations », déclare le directeur général d’IAG, Willie Walsh, dans un communiqué commun des quatre groupes.
Les retards de gestion du trafic aérien au mois de juin ont augmenté de 150% par rapport au même mois de 2017, en raison principalement de personnels ATC insuffisants, des conditions météorologiques et de journées d’action dans le secteur, selon les données de l’agence de contrôle du trafic aérien européen Eurocontrol.
« Nous appelons les gouvernements européens et la Commission européenne à prendre d’urgence des mesures pour s’assurer que les prestataires d’ATC disposent d’équipes complètes et que les survols ne soient pas affectés par des grèves nationales », déclare le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary.
IAG, maison-mère de British Airways et d’Iberia, a déclaré le mois dernier qu’elle dépensait davantage en carburant pour contourner l’espace aérien français et elle a estimé que les grèves menaçaient davantage les résultats des compagnies aériennes cette année que la hausse des coûts de carburant.
www.boursorama.com 24/07/18.
Conjoncture.
Les soldes d’été sont à la peine.
A mi-parcours, les soldes d’été semblent avoir peu attiré les foules dans les magasins. « On n’a pas encore de chiffres précis mais le sentiment général sur ces trois premières semaines, c’est que ce n’est pas génial », confie à l’AFP Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, la Fédération du commerce spécialisé, qui regroupe 260 enseignes.
Il évoque un « démarrage très faible des soldes, sans ‘effet waou’, même le premier jour ». « C’est compliqué d’analyser mais la période des soldes est moins ‘festive’ qu’avant, commercialement parlant ».
Même sentiment du côté de l’Alliance du commerce, qui représente 26.000 magasins dans le secteur de l’équipement de la personne: « sur la première quinzaine, le panier moyen est en baisse malgré un taux de démarque en hausse », souligne à l’AFP son directeur général, Yohann Petiot. Seuls s’en sortent les grands magasins parisiens grâce à la clientèle étrangère, précise-t-il.
Un chiffre d’affaires inférieur à 2017
Le 10 juillet, une étude de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Gironde avançait de multiples raisons à cette désaffection: « la météo instable avec de fortes chaleurs et des orages, la Coupe du monde de football (France-Argentine tombant le premier samedi des soldes, ndlr), les remises pratiquées tout au long de l’année, les ventes privées réalisées juste avant les soldes, ainsi que le e-commerce ».
« Six commerçants sur 10 enregistrent une baisse de la fréquentation » de leur boutique par rapport à l’année dernière, et « 50% des commerçants (déclarent) un chiffre d’affaires inférieur ou très inférieur à celui des soldes d’été 2017 », affirmait la CCI-33.
Un recul qui touche aussi le e-commerce
Ces résultats décevants ne concernent pas que le commerce physique. Ainsi, selon les chiffres collectés par le comparateur de prix sur internet Idealo, s’il existe bien un « pic de trafic lors du premier jour des soldes d’été », de l’ordre de 1% à 2%, il est sans commune mesure avec ceux constatés lors du premier jour des soldes d’hiver (entre 10% et 15%), et surtout lors du Black Friday (plus de 60%!).
De plus, si lors des soldes d’hiver, le flux d’acheteurs sur les sites de commerce en ligne se maintient durant toute la période, l’été, il diminue, précise à l’AFP François-Xavier Thiébaud, responsable pour la France d’Idealo.
Non seulement les Français sont en vacances mais, pour acheter des vêtements et des chaussures, ils préfèrent encore aller en magasin pour les essayer plutôt que sur internet.
« La mode s’achète moins en ligne malgré le développement des +retours gratuits+ », explique François-Xavier Thiébaud, précisant que le smartphone restait le grand gagnant toutes périodes promotionnelles confondues des recherches des internautes.
Trop de sollicitations au cours de l’année
Cette tendance à des « soldes moyens, à la peine » cette année s’inscrit dans un contexte particulier, estime Céline Choain, spécialiste du secteur mode et distribution au sein du cabinet Kea & Partners. « On a fini l’année 2017 avec plusieurs mois consécutifs à la hausse » pour la première fois depuis dix ans, ce qui faisait espérer à tous les acteurs que le secteur textile allait enfin rebondir, dit-elle. « Malheureusement, cette tendance s’est inversée en 2018 », a-t-elle expliqué à l’AFP.
Depuis le début de l’année, « on enregistre plutôt des scores négatifs » de ventes, avec un mois de mai particulièrement mauvais.
Pour cette experte, « les consommateurs sont perdus, ils ont l’impression de vivre des soldes permanents et considèrent que des rabais à -20% n’en sont plus: ils sont tellement sollicités tout au long de l’année que c’est presque devenu un fait acquis d’acheter avec de la décote ».
Néanmoins, ajoute Céline Choain, les derniers échos font état d’une inflexion positive de la tendance sur la dernière période des soldes.
« Les conditions météo, et en particulier la vague de grosses chaleurs arrivée en France ces dix derniers jours, ont eu un effet favorable », a-t-elle confié, ajoutant que « les magasins (étaient) réinvestis pour acheter les produits de plein été en bénéficiant des ultimes démarques ».
www.bfmtv.com 23/07/18.
La croissance des PME stable à un haut niveau.
Selon l’enquête de conjoncture semestrielle de Bpifrance publiée lundi 23 juillet, la croissance de l’activité des PME devrait se stabiliser à un niveau élevé. L’optimisme des patrons de PME s’appuie sur des carnets de commandes, actuels comme à venir, qui restent bien garnis.
La croissance de l’activité des PME devrait se stabiliser à un niveau élevé cette année en France et leurs capacités d’accélération risquent de se heurter à des difficultés de recrutement croissantes, selon l’enquête de conjoncture semestrielle de Bpifrance publiée lundi 23 juillet. Le solde d’opinion des dirigeants d’entreprise interrogés sur l’évolution de leur chiffre d’affaires se situe à +26, un niveau inchangé par rapport à fin 2017 et qui constitue un plus haut depuis 2011. Il évolue nettement au-dessus de sa moyenne de long terme (+18). Ce solde est en hausse de deux points dans l’industrie (+30) et les services (+28) mais chute de douze points dans le tourisme (+14) et de onze dans les transports (+25), deux secteurs pénalisés par les grèves du printemps (SNCF et Air France) et la remontée des prix du pétrole.
Carnets de commandes garnis
L’optimisme des patrons de PME s’appuie sur des carnets de commandes, actuels comme à venir, qui restent bien garnis même si les prévisions à six mois reculent légèrement. Bien que la plupart des PME anticipent toujours une activité dynamique, elles revoient très légèrement leurs perspectives de recrutement : l’indicateur d’emploi, à +15, est en recul de deux points, mais reste supérieur à sa moyenne de long terme (+9). Mais surtout, 41% signalent des difficultés de recrutement, une hausse de sept points sur un an et le niveau le plus élevé depuis 2002.
Au vu de la corrélation élevée entre les difficultés de recrutement et le niveau de l’activité, Bpifrance estime que la hausse des premières, si elle se poursuit, « pourrait être un frein à l’expansion à venir des PME, et notamment à leur capacité à accélérer ». En attendant, leurs perspectives d’investissement en volume restent elles aussi toujours bien orientées.
S’agissant de 2019, elles anticipent un léger ralentissement de la croissance de leur activité, avec un indicateur prévisionnel en retrait de trois points sur un an à +26, qui passe juste sous sa moyenne de long terme (+27). Il pâtit notamment d’un optimisme en baisse sensible dans les transports, le tourisme et la construction mais aussi dans une moindre mesure dans l’industrie et les services. Les PME entrevoient des embauches toujours dynamiques et en légère progression, avec un indicateur prévisionnel de l’emploi en hausse de deux points sur un an et qui est à son plus haut depuis 2008. L’enquête Bpifrance Le Lab a été réalisée auprès de 25.243 entreprises de un à 249 salariés interrogées en mai et juin, l’analyse s’appuyant sur un échantillon de 3.573 réponses reçues avant le 19 juin.
www.challenges.fr 24/07/18.
Économie.
Le crédit aux entreprises reste très dynamique.
Le mois dernier, le taux de croissance annuel des encours des crédits aux entreprises s’est établi à 6,0% (après +5,8% en mai et 5,1% en avril), et revient tout près de son pic récent de 6,2% (un plus haut depuis mars 2009) enregistré en décembre.
La hausse de juin tient pour l’essentiel aux crédits de trésorerie, dont le rythme de croissance sur un an a bondi à 6,6% (après 4,8% en mai) en raison notamment d’un effet de base très positif, le mois de juin 2017 ayant été marqué par d’importants remboursements.
Dans le même temps, la croissance des encours des crédits à l’investissement est restée soutenue (+6,5%, comme en mai), avec des prêts à l’équipement qui continuent de progresser au même rythme (+7,7%).
Fin juin, l’encours total des crédits bancaires aux entreprises s’élevait à 986 milliards d’euros – dont 699 milliards pour l’investissement et 230 milliards pour la trésorerie.
Face à la montée de l’endettement du secteur privé, qui affiche une progression bien supérieure à la croissance de l’économie, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a décidé mi-juin d’imposer aux banques une surcharge de 0,25% en fonds propres pour leurs activités de crédit en France afin de contenir les risques en cas de retournement de cycle
www.challenges.fr 25/07/18.
Croissance : le trou d’air se confirme.
La croissance a marqué le pas au deuxième trimestre. Selon les premiers chiffres publiés ce vendredi matin par l’Insee, le PIB a en effet progressé de 0,2 % sur cette période.
Ce chiffre, très attendu par l’exécutif, qui vise une croissance de 2 % cette année, n’est donc ni meilleur, ni moins bon que celui enregistré au premier trimestre . A l’époque en effet, la croissance était retombée à 0,2 %, bien loin du 0,7 % enregistré à la fin de l’année 2017 . Et surtout, il s’avère plus faible que les dernières prévisions de l’Insee et de la Banque de France qui tablaient sur une hausse de 0,3 % sur cette période.
L’objectif du gouvernement remis en cause ?
Avec la hausse constatée au deuxième trimestre, l’acquis de croissance (c’est-à-dire le niveau qu’atteindrait le PIB si l’activité restait étale au cours des prochains mois) s’élève à 1,3 %.
Ces chiffres rendent en tout cas plus compliquée la tâche du gouvernement, même si, la semaine dernière, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, s’est dit convaincu que « les perspectives sont bien orientées » et que l’activité se redressera dans la seconde partie de l’année.
Budget : le gouvernement minimise le ralentissement de la croissance
Car, comme le souligne ce vendredi matin l’économiste Philippe Waechter, « pour atteindre 1,7 % de croissance, il faudrait 0,55 % par trimestre (d’ici la fin de l’année, NDLR). Pour 2 %, il faudrait 1 % ».
Tablant sur une hausse du PIB plus proche de 1,5 % à 1,6 %, l’économiste en conclut que « cela veut dire que l’objectif de réduction du déficit public à 2,3 % du PIB ne sera pas tenu ». Et que le déficit public restera « voisin de son chiffre de 2017, à 2,6 % ».
Atonie de la consommation
Une contre-performance liée avant tout à l’atonie permanente de la consommation des Français. « Les dépenses de consommation des ménages fléchissent légèrement » : -0,1 %, après avoir augmenté de 0,2 % au trimestre précédent.
Ce léger repli semble en grande partie lié aux mouvements sociaux du printemps. « Dans les services, le ralentissement est notamment lié au net repli des dépenses de transport (-3,2 % après +1,0 %), principalement dans le transport ferroviaire, touché par les mouvements de grève », souligne en effet l’Insee.
Mais le repli des achats des ménages touche aussi les autres formes de dépenses des Français. « La consommation en biens se replie de nouveau (-0,3 %, après -0,1 %) et celle en services ralentit nettement (+0,1 %, après +0,4 %) », expliquent les experts de l’Insee. Qui notent également que le repli est net pour les dépenses en biens alimentaires – qui affichent un recul de 1,3 % (après -0,3 % au trimestre précédent).
Publiés aussi ce vendredi, les chiffres mensuels, qui ne concernent que les achats de biens de consommation montrent que ce repli de la consommation alimentaire est en partie liée à « une forte baisse des dépenses en tabac ». La météo pèse aussi sur les dépenses d’énergie des ménages qui se replient de 1,7 % (après avoir connu une hausse de 0,8 % au premier trimestre), « en raison de températures supérieures aux normales saisonnières en avril ».
Les dépenses en gaz et électricité affichent ainsi une baisse de 3,4 % sur le trimestre. De leur côté, les achats de carburants « augmentent modérément (+0,5 %) », en dépit du pic historique du prix atteint au mois de mai.
L’investissement des entreprises accélère
Du côté des entreprises, les nouvelles sont un peu meilleures. Après son coup de mou du premier trimestre, l’investissement se redresse et accélère. Il progresse en effet de 1,1 %, après 0,1 % en début d’année.
Quant au commerce extérieur, si importations et exportations se redressent, il pèse sur la croissance.
www.lesechos.fr 27/07/18.
Nouvelles Technologies.
Pour la première fois depuis six ans les ventes de PC reprennent des couleurs.
Ça va mieux pour les ventes de PC après une chute des ventes continuent d’ordinateurs depuis 6 ans, le secteur des PC reprend des couleurs. Propulsés par la demande des entreprises, les ventes de PC augmentent pour la première fois depuis six ans selon une étude des cabinets “Gartner et IDC”.
+1,4 % au deuxième trimestre
L’étude met en avant une hausse de +1,4 % au deuxième trimestre 2018 sur les achats d’ordinateurs de bureau, de notebooks et destkops*. Au final, cela donne 62,27 millions de PC vendus durant le second trimestre de cette année.
Les marques gagnantes sont HP, avec 23,9% des ventes et 14,86 millions d’unités écoulés. Suivent Lenovo (22,1%), Dell (18,1%) et Apple (6,9%). A la cinquième place se trouve Acer avec 6,7%.
Pour “Gartner”, ce signe de stabilisation n’est pas suffisant pour affirmer que l’industrie du PC va repartir mais cela prouve que ce dernier est loin d’être mort même si les smartphones nous servent de plus en plus pour effectuer des de tâches quotidiennes, diminuant ainsi les besoins d’avoir un PC.
www.lesnewseco.fr 20/07/18.
100 milliards de dollars.
C’est la performance, record, enregistré par le chiffre d’affaire de Microsoft. L’entreprise, fondée par Bill Gates et dirigée aujourd’hui par Satya Nadella, a vu ses ventes augmenter de 14 % en un an. Une performance qui tient d’abord aux revenus issus du Cloud, en hausse de 53 % sur un an et qui représentent désormais près d’un quart du chiffre d’affaires de l’entreprise.
@valeursactuelles.com 21/07/18.