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Quelles solutions face au tourisme de masse ?

Vous en avez assez de partager vos vacances avec des milliers de touristes ou de passer plus de temps à faire la queue qu’à visiter ? Partout dans le monde, des remèdes sont testés face à l’afflux de touristes ! De nombreux pays et sites de prestige n’hésitent plus à prendre des mesures en ce sens à la fois pour respecter la faune et la flore locales, les résidents mais aussi les voyageurs eux-mêmes.

Vous rêvez de visiter la sublime Maya Bay en Thaïlande ? Il faudra patienter un peu car la célèbre baie est désormais interdire pour laisser le temps à la faune et à la flore locales de se régénérer.

Une mesure radicale qui fait écho à d’autres précautions de ce type mais rassurez-vous, votre agent de voyages, lui, sait comment vous conseiller les bons sites !

Pensez à réserver votre place

Si l’interdiction d’un site est assez difficile à accepter pour les touristes, elle reste finalement assez rare (et temporaire). En effet, désormais, de nombreux sites privilégient les quotas ou les visites payantes, limitant ainsi le tourisme de masse.

En effet, dorénavant, le Taj Mahal ou le Machu Picchu accueillent un nombre limité de visiteurs chaque jour. Et concernant ce dernier, il faut s’inscrire en amont. De plus, le Taj Mahal impose également un quota de 40 000 Indiens par jour car il est aussi un lieu très fréquenté par les autochtones.

Aux États-Unis, de plus en plus de parcs nationaux, tel celui de Zion (Utah), envisagent de mettre en place un système de réservation pour réguler l’accès. L’association des grands parcs de Californie est allée plus loin, avec une réservation obligatoire pour ses campings.

Autre pays, autre choix : à Barcelone, l’entrée au parc Güell et à celui de Montjuïc est désormais payante pour les touristes.

«Les professionnels sont les garants des destinations touristiques. Ils doivent s’engager avec les gouvernements pour mettre en place un tourisme durable, assurent Alex Dichter et Gloria Guevara Manzo, auteurs d’une étude sur la gestion du surpeuplement dans les destinations touristiques pour McKinsey. Il faut trouver un compromis : quand le surtourisme va trop loin, ses répercussions peuvent être irrémédiable. »

D’autres mesures sont également testées. Objectif: répartir le trafic d’un site tout au long de la journée ou de l’année, ou le dérouter vers des destinations moins prisées, à quelques rues ou à des centaines de kilomètres…

Des accès limités à certaines villes

Autre dispositif mis en place : la limitation non pas aux sites mais aux villes ! Venise, Amsterdam, Dubrovnik limitent ainsi le nombre de

touristes. Une décision prise parfois sous la pression de l’Unesco, qui n’hésite plus à menacer de retirer certains sites à risque de sa liste au Patrimoine Mondial.

L’Islande fait ainsi signer une charte de respect de l’environnement aux touristes de plus en plus nombreux. Amsterdam, victime de son succès, va même plus loin en stoppant la promotion de la destination, refusant l’ouverture de nouvelles boutiques souvenirs et interdisant Airbnb !

De la tour Eiffel à The Burj Khalifa (Dubaï), de plus en plus de sites expérimentent également le «yield management» prisé des compagnies aériennes et hôtelières. De quoi s’agit-il ? De proposer des prix différents selon les saisons et l’heure de la journée, ou même selon la catégorie du bllet (coupe-file ou non).

Des itinéraires bis

Dans une approche plus positive envers les touristes, certaines destinations mettent en place des itinéraires de délestage. À Venise, les autorités ont lancé en 2014 la campagne « Détourisme: voyager à Venise comme un local » avec des suggestions d’itinéraires bis pour découvrir d’autres lieux que la place Saint-Marc et le Rialto.

Londres et Amsterdam ont imaginé des programmes similaires. Plus ambitieux encore : organiser le déroutage des touristes étrangers à l’échelle nationale, comme le tente le Japon avec son programme «Shoryudo». Le Bhoutan a même instauré un package touristique compris entre 200 et 250 dollars par jour couvrant le logement, les repas et une contribution au développement durable du pays.

Toutefois, ces alternatives vous offrent aussi la possibilité de découvrir de nouvelles destinations, moins prisées mais pas pour autant moins intéressantes. Le « surtourisme » peut finalement s’avérer une belle opportunité pour des vacances atypiques et privilégiées.

Et pour cela, vous avez tout ce qu’il vous faut au sein de notre réseau d’agences de voyages !

 

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