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Hébergement en vacances : privilégiez les réservations professionnelles

Airbnb en tête, la tentation de la location de particulier à particulier est forte pour les vacances. Mais attention, car votre séjour risque de ne pas être de tout repos pour autant. En effet, les sanctions se multiplient à l’encontre de ce type d’hébergement et risquent de vous causer une mauvaise surprise.

Client recevant les clés de sa chambre d'hôtelBons plans, locations de vacances, disponibilités dans de nombreux pays, voyager tout en étant comme à la maison… Les sites de réservation entre particuliers attirent. Les voyageurs y voient le côté pratique, les avantages financiers et la liberté.

Mais attention car le retour de bâton peut s’avérer douloureux, surtout en vacances, et surtout les risques de pénalités sont de plus en plus élevés.

Des locations de plus en plus hors la loi

Si Airbnb par exemple a déjà été rappelé à l’ordre pour des raisons d’impôts, les abus de certains propriétaires ont ainsi poussé les autorités de nombreux pays ou villes à réagir. Résultat : les contrôles se multiplient et si les locataires ne sont pas les plus exposés, vos vacances n’en risquent pas moins d’être considérablement gâchées !

À Paris, 80 % des annonces Airbnb seraient ainsi illégales selon un article du Figaro paru en février 2018. La raison ? Depuis le 1er décembre, les loueurs de meublés touristiques parisiens ont l’obligation, en vertu du décret Airbnb, d’acquérir un numéro d’enregistrement auprès de la mairie.

Un dispositif applicable dans les villes de plus de 200.000 habitants et qui permettra à terme de vérifier que les hôtes ne dépassent pas, chaque année, les 120 nuitées de location légales de leur logement principal.

L’Assemblée vote des sanctions accrues pour les locations de type Airbnb

Les députés ont ainsi approuvé un article qui prévoit des amendes contre les propriétaires qui ne déclarent pas le nombre de nuitées de leur logement ayant fait l’objet d’une location. Cet article fait partie du projet de loi Elan. Les amendes (de 5 000 à 10 000 euros) seront renforcées pour les loueurs qui ne respectent pas leurs obligations de transmettre le nombre de nuitées.

De même, l’Assemblée nationale a également voté le 8 juin un encadrement renforcé des locations touristiques de type Airbnb avec notamment des sanctions accrues contre les propriétaires ne respectant pas leurs obligations et de nouvelles amendes comprises entre 10 et 50 000 euros pour les plateformes de mise en relations entre les propriétaires et les clients. Objectif : limiter à 120 jours par an la location des résidences principales, en mettant en place d’ici fin 2018 un blocage automatique.

De plus en plus de villes prennent des mesures identiques pour lutter également contre le manque de logements. Certaines sont même allées plus loin en interdisant tout simplement Airbnb ou en prenant des mesures très restrictives ou menaçant de le faire ! Parmi elles : Palma de Majorque, Berlin – qui depuis a assoupli sa règlementation -, Los Angeles, Madrid, Valence, Amsterdam, Dublin, Lisbonne…

Les agents de voyage de mieux en mieux équipés

Si ces mesures sont une bonne nouvelle pour les hôteliers, elles ne sont pas pour autant mauvaises pour les touristes non plus.

En effet, les agences de voyages disposent aujourd’hui des meilleurs outils de réservation pour proposer les meilleurs tarifs et les bons plans aux voyageurs, voire même un hébergement sur-mesure selon leurs envies, leurs besoins et leur budget.

Alors pour cet été, pensez à réserver votre hébergement auprès de votre agent de voyage.

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