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  • 4 juillet 2018
  • Par APST

La revue de presse économique du 20 au 30 juin 2018

Lettre économique partenaires APST

Communication.

 

 La pub dans les boîtes aux lettres continue d’augmenter, dénonce l’UFC-Que Choisir.

Malgré l’essor de la publicité numérique, le dépôt de publicités dans les boîtes aux lettres continue d’augmenter, selon l’ UFC-Que Choisir  qui a appelé mardi à de nouvelles mesures pour réduire ce «gâchis environnemental».

Un quart du papier consommé en France

Sur la base d’observations effectuées chez 344 bénévoles, le poids moyen des publicités non adressées reçu par mois par ménage est de 2,3 kilos, soit 15% de plus qu’en 2004, quand avaient été lancées les premières mesures censées réduire le nombre des prospectus. Les publicités déposées dans les boîtes représentent «en volume, un quart du papier consommé en France (contre 20% en 2012)», regrette Que Choisir.

Face à cette situation, l’association de défense des consommateurs réclame «la mise en œuvre d’un malus véritablement dissuasif sur l’éco-contribution payée par les professionnels afin de pénaliser réellement cette pratique».

Elle demande également la mise en place de pénalités financières pour les enseignes ou distributeurs qui ne respecteraient pas le «stop pub», quand il est mis sur la boîte aux lettres.

Vingt pour cent des boîtes aux lettres seulement arborent ce logo, un nombre insuffisant pour Que Choisir qui demande aux pouvoirs publics de mieux en faire la promotion.

Selon les mesures de l’association, les grands groupes de la distribution «représentent presque la moitié des publicités non adressées», la palme revenant au mois de mai aux enseignes Carrefour, ELeclerc et Système U, selon Que Choisir.

Ces enseignes ont distribué en moyenne «7,3, 6,8 et 6,3 prospectus dans chaque boîte située dans la zone de chalandise de l’un de leurs magasins», selon Que Choisir. Intermarché et Monoprix sont «plus raisonnables», avec respectivement 4,3 et 3,7 prospectus par mois, indique Que Choisir. Que Choisir estime que les dépenses pour la publicité  non adressée ont atteint 2,9 milliards d’euros en 2017, sans compter les coûts de collecte et de traitement des déchets papiers. «Au total, cela représente pour un foyer de quatre personnes un budget non négligeable d’environ 200 euros par an», selon Que Choisir

www.20minutes.fr 27/06/18.

 

Conjoncture.

 

 Le moral des ménages s’est dégradé en juin.

La confiance des ménages français s’est dégradée en juin pour atteindre son plus bas niveau depuis août 2016, en raison d’un regain de pessimisme sur le contexte économique hexagonal, a annoncé mercredi l’Insee dans un communiqué. Le moral des ménages, calculé sur la base de soldes d’opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), a perdu deux points, pour s’établir à 97 points.

Les Français moins optimistes sur leur situation financière personnelle. L’indice, qui avait déjà reculé d’un point en mai, après trois mois de statu quo, s’établit ainsi en dessous de « sa moyenne de long terme », qui est de 100 points, rappelle l’organisme public de statistiques. Selon l’Insee, les ménages sont en effet moins optimistes qu’en mai sur leur situation financière personnelle.

Pas opportun de faire des achats importants. La proportion de Français jugeant opportun de faire des achats importants baisse ainsi de quatre points, et le solde d’opinion sur la « capacité d’épargne future » recule de six points, retrouvant ainsi sa moyenne de long terme. Concernant la situation économique en général, les ménages sont également moins optimistes.

Un indice pour évaluer le niveau à venir de la consommation. Le solde concernant le niveau de vie futur en France perd ainsi cinq points, après en avoir perdu quatre en mai. Quant aux craintes sur l’évolution du chômage, elles sont en forte hausse (+18 points) et atteignent leur plus haut niveau depuis mai 2017. Le moral des ménages est un élément essentiel pour évaluer le niveau à venir de la consommation en France, et donc de la croissance, fortement dépendante des achats des consommateurs français.

www.europe1.fr 30/06/18.

 

Économie.

 

 Épargne : la technique des Français pour faire face au chômage.

La perspective du chômage effraie, malgré les quelques signes de reprise économique. Et parce que les Français craignent de se retrouver sans emploi, ils épargnent pour pouvoir faire face. Selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) citée par les Échos, le surplus d’épargne annuel des Français, généré par l’incertitude sur le revenu, se chiffre à 600 euros par ménage pour l’année 2010.

Un chiffre qui représente environ 6,3 % de l’épargne, et qui, multiplié par le nombre de ménages, donne une somme épargnée de 10 milliards d’euros chaque année, précise le titre économique. Les chiffres du chômage tendent à s’améliorer depuis près de deux ans, mais la France n’est toujours pas sortie du chômage de masse. En France, depuis 2008, le taux de chômage a atteint en moyenne 9,5 % de la population active, rappelle Les Échos. Soit plus que les voisins allemands et belges.

Les classes moyennes championnes de l’épargne

Le niveau de revenus a bien entendu un impact considérable sur les montants épargnés par précaution par les ménages. Selon l’étude de l’OFCE, « les 20 % des ménages les plus pauvres et les 20 % des ménages les plus riches accumuleraient peu d’épargne de précaution ». Les premiers ne possédant, en général, qu’une très faible capacité d’épargne, tandis que les seconds, plus diplômés, font face à une probabilité bien plus faible de se retrouver sans emploi pendant longtemps, explique l’auteure de l’étude. Ce sont donc les classes moyennes qui épargnent davantage par précaution : 11 % de leur épargne globale.

Cette capsule d’équipage est en capacité d’accueillir six passagers pour leur faire vivre un vol suborbital et quatre minutes en microgravité une fois l’altitude de plus de 100 km atteinte. De premiers essais habités pourraient avoir lieu cette année.

http://www.lepoint.fr/ 25/06/18

 

 Les Français battent des records d’épargne.

Nous avions collectivement fin 2017 une épargne financière supérieure à deux fois la richesse créée par la France, sixième économie mondiale, en un an. C’est spectaculaire. Et ce qui l’est tout autant selon l’Observatoire de l’épargne de la Banque de France, c’est la croissance de ce pécule : il a augmenté de 250 milliards d’euros en douze mois. Cela correspond à une hausse de 5,2%.

Pour mieux l’analyser, il faut garder en tête que la croissance économique n’a été que de 2,2%, l’inflation de 1,8,% et le pouvoir d’achat global de 1,6%.

Pour leur patrimoine, les Français sont d’une grande sagesse. La règle de base, c’est la sécurité avant le rendement. Donc sans surprise, l’assurance-vie est toujours le premier placement des ménages. Elle capte 40% du patrimoine financier national. Sa rentabilité supérieure à la hausse du coût de la vie et ses atouts fiscaux sur la durée plaisent aux épargnants.

Plus surprenant : 30% de nos placements sont stockés sur nos comptes bancaires. Ce n’est pas très rationnel, car ce patrimoine est grignoté par l’inflation. Mais il est garanti jusqu’à 100.000 euros et immédiatement mobilisable. En revanche, nous restons assez réticents face aux actions et aux obligations, qui ne collectent que 24% de notre épargne financière.

Le Livret A, toujours un must de l’épargne

Le Livret A est inoxydable. Du haut de ses 200 ans, et en dépit d’un rendement net de 0,75%, il attire toujours autant. Aux yeux des Français c’est un must de l’épargne : 55 millions de livrets ouverts. Plus de huit Français sur dix. La collecte augmente régulièrement, et les écureuils ont dans leur coffre 735 milliards d’euros. C’est unique au monde.

Dans cette catégorie des livrets réglementés, j’attire l’attention sur le Livret d’épargne populaire (LEP). Il est certes plafonné à 7.700 euros, mais il rapporte 1,25% net et ce jusqu’en janvier 2020. Pas inintéressant. Pourtant il ne rassemble que 9 millions de comptes, alors que tous les ménages dont le revenu fiscal est inférieur à 29.863 euros peuvent en bénéficier. Pas inutile d’y penser avant les vacances.

www.rtl.fr 28/06/18.

 

Ressources Humaines.

 

 Les Français rêvent un peu moins de partir travailler à l’étranger.

C’est un autre effet de l’amélioration de l’attractivité de la France. Les «talents» hexagonaux retrouvent peu à peu le goût du pays. Selon une enquête menée conjointement par le BCG et Cadremploi (propriété du Groupe Figaro), les diplômés sont désormais 69 % à souhaiter travailler à l’étranger. C’est encore beaucoup. Du moins beaucoup plus que la moyenne mondiale, qui tourne autour de 57 %. Mais déjà en net progrès par rapport à la dernière édition de l’étude il y a quatre ans. En 2014, la quasi-totalité des personnes interrogées (94 %) déclaraient en effet rêver d’expatriation. En 2018, les Français sont prêts à partir loin mais ils plébiscitent… les pays francophones.

Les deux premières destinations citées cette année sont la Suisse et le Canada. Les États-Unis, qui occupaient la première place en 2014, rétrogradent en bas du podium. La baisse s’expliquerait notamment «par la crainte d’une politique d’immigration plus restrictive». Sans surprise, la volonté de partir, très forte chez les moins de 30 ans, diminue avec l’âge.

Les personnes interrogées estiment que l’expatriation leur offre des perspectives de carrière meilleure et des salaires plus élevés. Les Français mettent ainsi en avant essentiellement des critères professionnels, quand les autres nationalités soulignent davantage le volet personnel.

Ce lent retour en grâce de la France auprès de ses propres «talents» est une bonne nouvelle, alors que le marché du recrutement des cadres commence à se tendre

www.lefigaro.fr 27/06/18.

 

Tourisme.

 

 A Marseille, les socialistes veulent taxer les passagers des croisières.

Les amateurs de vacances sur l’eau apprécieront…L’opposition socialiste au conseil municipal de Marseille propose de faire payer une taxe de séjour au 1,5 million de croisiéristes qui font chaque année escale dans la cité phocéenne.

Le conseil municipal doit examiner lundi un amendement en ce sens, qui a été déposé vendredi par Benoît Payan, président du groupe socialiste. « Aucun euro n’est réclamé aux multinationales de la croisière qui bénéficient pourtant lourdement des infrastructures et services municipaux », observe ce dernier.

« De la même façon que chaque Marseillais paye en ce moment même sa taxe d’habitation (la plus chère de France), chaque touriste s’acquitte normalement d’une taxe de séjour (…) sauf les 1,5 million de croisiéristes qui font escale à Marseille ! », souligne-t-il. La taxe de séjour fait parfois partie de la facture des vacanciers lorsqu’ils s’arrêtent quelque part. Mais quid des croisiéristes ?

D’après la loi de finances rectificative de 2017 « Les communes peuvent demander aux vacanciers séjournant sur leur territoire de payer une taxe de séjour. Toutefois, la commune est autorisée à en exonérer certaines catégories de vacanciers. »

La question est de savoir si les bateaux de croisières peuvent être considérés comme des hébergements sur la commune. La loi prévoit néanmoins que la taxe de séjour s’applique aux ports de plaisance.

Selon l’élu socialiste, l’application de cette disposition « prévue par la loi » constituerait « une mesure de justice vis-à-vis des Marseillais » et les recettes correspondantes pourraient par exemple « servir à lutter contre la pollution atmosphérique qu’engendrent ces bateaux ».

www.capital.fr 25/06/18.

 

 Blue Origin de Jeff Bezos vise la vente de billets pour des vols suborbitaux dès l’année prochaine. Le prix n’a pas encore été fixé.

Si le prix du billet n’est toujours pas connu et reste en réalité à déterminer, on sait désormais que c’est à partir de 2019 que Blue Origin escompte débuter la vente de billets pour ses vols commerciaux suborbitaux.

Fin avril, depuis un site de lancement dans l’ouest du Texas, la société aérospatiale du patron d’Amazon a effectué un huitième vol d’essai avec la fusée New Shepard. Moins de trois minutes après le décollage, une capsule d’équipage non habitée a été libérée du booster.

La fusée New Shepard est revenue atterrir à la verticale à 3 km du site de lancement. Une dizaine de minutes après le décollage, c’est la capsule d’équipage qui a atterri grâce à trois parachutes et une rétrofusée.

Blue Origin ne se positionne pas seulement sur le tourisme spatial (en tout cas suborbital) où il y aura la concurrence de Virgin Galactic qui enregistre déjà plus de 700 réservations à 250 000 $ le billet (des acomptes pour le moment). Avec son lanceur lourd réutilisable New Glenn, Blue Origin veut également s’occuper de l’envoi de satellites.

www.generation-nt.com/ 27/06/18

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