Ponts du mois de mai : attention aux grèves de transport
En ce 1er mai, journée de la Fête du travail, focus sur l’impact des grèves de transport sur le tourisme en France. En effet, les mouvements sociaux qui touchent le pays depuis quelques semaines ne sont pas sans affecter le tourisme, obligeant les voyageurs à changer leurs plans à la dernière minute. État des lieux à la veille des nombreux longs week-ends du mois de mai.
Trains annulés, trafic aérien perturbé… Les vacances du mois d’avril ont été perturbées par les grèves des transports en France, SNCF et Air France en tête. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : si la province a semblé souffrir en effet d’une baisse de l’activité hôtelière et touristique, l’Île-de-France n’a semble-t-il été que peu touchée. Même constat pour les grands groupes hôteliers comme AccorHotels et Groupe Pierre & Vacances Center Parcs.
Prudence est donc de mise en mai alors que la France affiche depuis plusieurs mois une santé au beau fixe en matière de tourisme, ayant une nouvelle fois fini l’année 2017 en tant que 1re destination touristique mondiale.
Un marché domestique affaibli
Selon le cabinet d’études et de conseil MKG, le mois d’avril a marqué un premier « coup d’arrêt à la bonne dynamique du début d’année ». Alors que le premier trimestre a été marqué, entre autres, par une hausse de plus de deux points du taux d’occupation moyen par rapport à celui relevé un an auparavant, « un ralentissement est clairement observé sur la première quinzaine d’avril ».
Si les plus fortes baisses de fréquentation correspondent aux jours de grève, la tendance est toutefois « plus marquée en province » : ainsi, sur les 17 premiers jours d’avril, le taux d’occupation à Paris (+2%) et dans la région francilienne (+3.4%) n’a cessé de progresser. En revanche, la façade Atlantique aurait perdu 25% de son activité selon le groupement patronal de l’hôtellerie-restauration GNI.
La restauration en difficulté
Autre constat en défaveur de la province : Roland Héguy, le président de l’Umih, la principale organisation patronale de l’hôtellerie, annonce un « recul, à date, de 15 à 20 % pour avril et mai par rapport à 2017 ». Principales victimes de ces baisses de fréquentation : l’hôtellerie donc mais aussi et surtout la restauration. Une crainte confirmée par le GNI qui constate une baisse de 10 % à Paris qui ne souffre pourtant pas d’une baisse de fréquentation touristique.
Pourquoi alors ? Tout simplement parce que les Français sont pressés de pouvoir rentrer chez eux après le travail et ne prennent plus le temps – et même le risque – de profiter des joies culinaires de la capitale. Le télétravail fortement plébiscité par les collaborateurs en entreprises a également entraîné une baisse de fréquentation des établissements de restauration.
Comment aborder les ponts de mai ?
« Il sera très important de voir ce que donneront les ponts de mai, observe le directeur général d’Atout France, Christian Mantei. Ce dernier admet que « les grèves auront un impact alors que 2018 s’annonçait porteur ». À ce stade, estime le patron de l’agence qui pilote la politique touristique, cet impact « serait le ralentissement d’une croissance soutenue plus qu’une baisse d’activité ».
Les agences de voyages disposent elles aussi d’outils de réservation performants pour vous aider à trouver les bons plans de dernière minute mais avec la garantie voyageur en plus ! Et les alternatives existent : bus, covoiturage…
De même, vous pouvez consulter le calendrier national des grèves de la SNCF afin d’anticiper vos trajets :
Pour consulter le calendrier des vols Air France, reportez-vous à la âge dédiée sur le site internet du transporteur aérien.