Revue de presse économique du 10 au 20 mars 2018
Banque
Paiement sans contact : attention, il fonctionne même après opposition.
Bien souvent, faire opposition sur sa carte bancaire après un vol ou une perte permet d’éviter les mauvaises surprises sur son compte. En réalité, pas tout à fait. Vendredi, le magazine 60 millions de consommateurs a relayé l’histoire d’une consommatrice dont la carte bancaire a continué d’être utilisée après qu’elle a fait opposition dessus.
Après avoir perdu sa carte Visa, Audrey fait enregistrer l’opposition auprès de sa banque, la Caisse d’Épargne. Mais quelques semaines plus tard, elle s’aperçoit que « des opérations suspectes ont commencé à avoir lieu » sur son compte bancaire. Des transactions allant de 8 à 19 euros, « plusieurs fois par jour ».
Et c’est là que la mauvaise surprise tombe : en réalité l’opposition ne prend pas en compte la fonction « paiement sans contact », le commerçant ne demandant jamais d’autorisation de paiement à la banque. À la Caisse d’Épargne, la conseillère d’Audrey lui signifie qu’il n’existe aucun moyen réel d’agir sur ces transactions sans contact.
Un plafond de paiement comme garde-fou
Joint par 60 millions de consommateurs, le directeur des projets et des risques du Groupement des cartes bancaires CB, Pierre Chassigneux, explique que des mesures sont toutefois mises en place, peu importe l’établissement bancaire, pour éviter les fraudes. « Les cartes sans contact intègrent toutes un dispositif de ‘gestion du risque », indique-t-il.
Comprendre : la somme des transactions sans contact ne doit pas dépasser un certain plafond, « aux alentours d’une centaine d’euros » et « fixé par chaque banque ». Une fois ce plafond atteint, le terminal de paiement va nécessairement demander au consommateur d’insérer sa carte bancaire et de taper son code confidentiel.
Par ailleurs, selon l’article L.133-18 du Code monétaire et financier, la banque a le devoir de rembourser intégralement les sommes dépensées dès lors qu’une carte bancaire est utilisée à l’insu de son propriétaire, sans utilisation du code confidentiel, et que les transactions frauduleuses lui ont été signalées. Les victimes disposent enfin d’un délai de 13 mois après la date de débit pour signaler toute opération suspecte.
www.capital.fr 17/03/18.
Conjoncture
Près de 270 000 créations d’emplois en 2017.
La machine économique française a créé l’an dernier près de 270 000 postes salariés. Un chiffre en progression de plus de 1% par rapport à l’année précédente, qui montre une belle vitalité du secteur privé alors que la fonction publique a détruit des emplois.
Dans le détail, l’Insee a calculé qu’il s’était créé l’an dernier 277 700 postes dans le secteur privé, soit une hausse de 1,5%, et que le public avait détruit 8 900 postes (-0,2%). Au dernier trimestre, on a compté 72 700 créations de postes (dont 82 300 dans le privé, +0,4%), un chiffre en progression de 0,3%. Globalement, la hausse annuelle du nombre de postes créés s’est établie à 1,1% avec un total de 268 800 créations de postes : du jamais vu en dix ans.
Ce sont les services et, dans une moindre mesure, l’intérim, qui ont porté la création d’emplois en France. Le secteur tertiaire marchand est ainsi responsable de la création de 169 500 postes, soit une progression de 1,5%. L’emploi intérimaire a créé 56 200 emplois (+8,2%), pour un total de 734 400 postes, là aussi il s’agit d’un record. Les secteurs de la construction et de l’industrie se portent bien également, avec la création de 30 100 postes pour le premier (+2,3%) et de 1 100 postes pour le second (en stagnation, ce qui n’est pas une si mauvaise nouvelle sachant que l’industrie avait plutôt tendance à détruire des emplois depuis 2000).
Les services non marchands, c’est à dire la fonction publique ou encore les associations, ont connu une année en baisse de 0,1% en termes de créations d’emplois, avec 7 700 postes détruits rien qu’au quatrième trimestre. C’est la conséquence de la baisse du nombre d’emplois aidés depuis l’été. Ces créations d’emplois ont permis au taux de chômage de reculer à 8,9% selon l’Insee, soit 1,1 point de moins sur l’année. Le nombre de chômeurs a reculé de 298 000 en 2017.
www.journaldeleconomie.fr 13/03/18.
Économie
Comment redynamiser les centres villes ?
Comment éviter les rideaux fermés des commerces de centre-ville, dans les villes petites et moyennes ? La réponse a souvent été : en limitant les grandes surfaces en périphérie. Non, corrige André Marcon : « Ce n’est pas le protectionnisme qui sauvera les centres-villes, c’est l’ouverture », selon l’ancien président de CCI France, auteur d’un rapport au ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard.
Répondre aux attentes
Cette ouverture s’applique en particulier aux horaires. « Pour répondre aux attentes de la clientèle, explique André Marcon, il faut que les commerçants ouvrent entre midi et deux et le soir, comme ils en ont déjà le droit. Et ils doivent aussi pouvoir ouvrir le dimanche après-midi, quand il y a des chalands dans le centre-ville. »
La législation sur l’ouverture de commerces le dimanche a beaucoup évolué ces dernières années, notamment grâce à un ministre nommé… Emmanuel Macron. Reste, cependant, hors des zones touristiques, la limitation de l’ouverture à douze dimanches dans l’année, et l’interdiction faite à l’alimentaire d’ouvrir le dimanche après-midi. « Cela suppose un changement de la loi qui n’est pas évident, car même certains commerçants y sont opposés », reconnaît André Marcon.
Parkings avec consignes
La clé de la revitalisation des commerces, poursuit le rapporteur, c’est d’adopter au niveau de chaque territoire « une stratégie d’ensemble : les élus doivent se sentir collectivement responsables, et se professionnaliser. » Ils pourront agir sur le bâti, avec une réhabilitation des logements, ouvrir sur le net, en ne vendant plus seulement leur stock, ou encore avoir une approche plus souple de la mobilité: « On a beaucoup chassé les voitures du centre-ville, ce qui est agréable avec les zones piétonnières, mais on n’a pas résolu le problème du transport des courses… » Le rapport invite les élus à innover, entre parkings périphériques dotés de consignes et voitures électriques. Bien d’autres mesures figurent au rapport, notamment l’application de la Tascom (taxe sur les surfaces commerciales) au commerce en ligne.
« On sent une volonté des jeunes de revenir vivre dans ces centres-villes, après une longue période d’exil vers la périphérie, les lotissements… C’est maintenant qu’il faut investir. »
www.republicain-lorrain.fr 15/03/18.
La Banque de France relève sa prévision de croissance pour 2018.
En savoir plus sur https://www.journaldeleconomie.fr/La-Banque-de-France-releve-sa-prevision-de-croissance-pour-2018_a5753.html#Zu63yj6E02pvSt4F.99
L’année 2018 devrait être bonne sur le front de la croissance. La Banque de France prévoit ainsi une progression du produit intérieur brut de 1,9% en 2018, soit un relèvement de 0,2 point par rapport à la précédente estimation datant de décembre dernier. L’institution prévoit ensuite 1,7% pour 2019 et 1,6% pour 2020. Pour l’année prochaine, la Banque de France a abaissé sa prévision initiale de 0,1 point. Du côté du gouvernement, on a fait le pari de 1,7% pour 2018 et 2019. Il est probable que des marges de manœuvre se dégagent pour cette année.
Mais pas question de redistribuer de l’argent « qu’on n’a pas gagné », relativise le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau au micro de BFM Business, qui a expliqué que la France avait un déficit et une dette importants et qu’il convenait de les réduire. La « cagnotte fiscale » devrait d’abord servir à résorber la dette et contenir le déficit public sous le seuil des 3%, comme exigé par Bruxelles. La croissance française se maintiendra si l’État continue de réformer : il faut maintenir l’effort « dans la durée », souligne le gouverneur. « Notre chance maintenant, elle passe par notre patience et notre persévérance », souligne-t-il encore.
L’an dernier, la croissance a été de 2%. L’acquis de croissance pour 2018 est déjà de 0,9% (l’augmentation du PIB si la croissance stagnait jusqu’à la fin de l’année). De quoi se montrer relativement confiant sur le niveau de croissance qui sera atteint en 2018 en France. La Banque de France relève que la consommation des ménages et l’investissement des entreprises devraient rester dynamique sur le reste de l’année.
www.journaldeleconomie.fr 15/03/18.
Entreprise
De nouvelles responsabilités pour les entreprises.
Un rapport remis ce vendredi au gouvernement préconise de graver dans le marbre que l’entreprise n’est pas au service de ses seuls actionnaires. Il servira de base de travail à l’élaboration de la loi Pacte de Bruno Le Maire.
À quoi sert et quel est le rôle d’une entreprise? Chargés de plancher sur cette question quasi philosophique, l’ancienne patronne de la CFDT, Nicole Notat, et le président du groupe Michelin, Jean-Dominique Sénard, ont remis ce vendredi leur rapport au gouvernement. Il servira de base de travail à l’élaboration de la loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) de Bruno Le Maire.
«L’entreprise occupe désormais une place essentielle dans la société, elle a une dimension environnementale, elle a une dimension sociale, et elle ne se résume pas à la réalisation de profits», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lors de la cérémonie de remise de ce document organisée dans la matinée à Bercy. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a pour sa part jugé que la «connaissance opérationnelle et l’engagement de longue durée de Nicole Notat et de Jean-Dominique Senard Senard, donnaient beaucoup de crédibilité» à leurs propositions. «L’entreprise change», a-t-elle observé, soulignant que «de plus en plus d’entreprises» cherchaient à «définir leur impacts environnementaux» tandis que de plus en plus de citoyens considéraient que l’entreprise était «partie prenante» de l’intérêt collectif.
Modifier le Code civil
Le document, qui se veut «audacieux et responsable», risque de faire du bruit dans les rangs patronaux. Il préconise de graver dans le marbre que l’entreprise n’est pas au service de ses seuls actionnaires, mais porte une responsabilité plus large. Concrètement, il suggère de modifier l’article 1833 du Code civil, en précisant que «la société doit être gérée dans son intérêt propre, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité».
Ce changement, qui ne crée pas de contraintes précises, comporte de lourds risques juridiques aux yeux des instances patronales. L’Afep et le Medef avaient proposé un aménagement de leur code de gouvernance. La majorité des grandes entreprises se dit favorable à la création de statuts innovants, que les sociétés pourraient librement choisir d’adopter. Après d’intenses consultations de juristes, Jean-Dominique Sénard et Nicole Notat, considèrent que les risques évoqués sont sécurisés.
Préciser la «raison d’être» de l’entreprise
Le rapport introduit également la possibilité pour une entreprise de préciser «sa raison d’être», un concept qui donne de la substance, des perspectives et du sens à ses salariés. Enfin, les auteurs proposent de renforcer la place des salariés dans la gouvernance des entreprises: ils pourraient disposer d’un à trois représentants dans les conseils d’administration. Ils souhaitent aussi voir les critères sociaux et environnementaux entrer dans le calcul de la part variable de la rémunération des dirigeants d’entreprise. Le gouvernement dira «prochainement» ce qu’il retient de ces travaux, qui ont pour objectif de «recréer de la confiance dans les entreprises».
http://premium.lefigaro.fr 10/03/18
Bercy envisage de supprimer l’obligation de certification des comptes pour un grand nombre de PME
L’Inspection générale des finances recommande de relever le seuil au-delà duquel une entreprise doit faire certifier ses comptes. Pour elle, le seuil européen, de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires, serait le plus pertinent. Les commissaires aux comptes pourraient perdre jusqu’à 25 % de leur activité.
A l’heure actuelle, le seuil au-delà duquel une société doit faire auditer ses comptes est très inférieur en France à ce que préconise la directive européenne. Il s’élève à 3,1 millions d’euros de chiffre d’affaires pour les SARL et à 2 millions pour les SAS, alors que la directive européenne fixe un seuil minimal à 8 millions d’euros.
Par souci de simplification, Bruno Le Maire a demandé à l’IGF d’examiner le coût et le bénéfice d’une telle obligation, dans la recherche « du juste équilibre entre la fiabilisation des comptes et l’allégement des charges pesant sur les petites entreprises ». Rendus début mars, ses travaux relèvent que l’audit légal coûte en moyenne 5.500 euros à une PME.
Le rapport relativise le risque d’une hausse des fraudes et malversations, brandi par les professionnels. « L’effet de la certification des comptes sur la qualité de ces derniers, mesuré au moyen du taux de redressements et du taux de contrôles fiscaux effectués sans redressement, est non significatif pour les petites entreprises situées au voisinage des seuils de l’audit légal », constatent les auteurs, qui se basent sur la comparaison d’un échantillon d’entreprises situées légèrement au-dessus du seuil, et légèrement en dessous. Selon eux, le taux de défaillance des petites entreprises ayant certifié leurs comptes ne diffère pas de celles dont les comptes n’ont pas été audités.
Il n’y aurait pas non plus d’incidence sur la cotation Banque de France pour l’accès au financement. Quant au risque de fraude, le rapport le nuance par le fait que seuls 2 % des comptes de petites entreprises font l’objet de réserves.
Pour toutes ces raisons, l’IGF recommande de relever le seuil de l’obligation légale au niveau européen. L’impact pourrait être lourd pour les commissaires aux comptes , sachant que les mandats dans les petites sociétés représentent 620 millions d’euros de chiffre d’affaires, sur un total de 2,5 milliards pour la profession.
L’IGF considère cette perte comme un « majorant », sachant que beaucoup de cabinets pratiquent à la fois des missions d’audit des comptes et de conseil. Ainsi, l’intervention en tant qu’expert-comptable pourrait prendre le relais. « Une partie des entreprises qui ne seront plus soumises à l’obligation de faire certifier leurs comptes, continueront à le faire sur une base volontaire », juge aussi ce rapport. L’IGF estime enfin que la réforme pourrait s’opérer sur six ans, afin de lisser les effets
https://www.lesechos.fr 11/03/18.
Tourisme
Quand les professionnels du tourisme veulent éviter la surchauffe…
Le secteur du tourisme affiche une santé éclatante, son avenir s’annonce radieux. Au point qu’au salon du tourisme de Berlin, les professionnels s’inquiète surtout de l’afflux excessif de voyageurs dans les sites les plus courus de la planète. En 2030, environ 1,8 milliard de voyageurs sillonneront le monde.
Abondance de biens ne nuit pas. Dans le tourisme, l’adage populaire n’est plus tout à fait vrai. L’afflux excessif de voyageurs génère un «surtourisme» dans les sites les plus courus de la planète. La croissance est vertigineuse. Qu’on en juge: de 1995 à 2016, le nombre de voyageurs internationaux est passé de 525 millions à plus de 1,2 milliard sous les effets conjugués des compagnies aériennes low-cost et de la venue de touristes chinois, indiens ou encore de vacanciers originaires des pays du Golfe.
Au salon du tourisme de Berlin, l’ITB , les prévisionnistes ont assuré jeudi qu’en 2030, environ 1,8 milliard de voyageurs sillonneront la planète. Il est donc urgent d’agir: l’année écoulée a été marquée par d’inattendus mouvements de rejet du tourisme de masse. «Cette croissance infinie est impossible dans un espace qui est lui limité et il y a de plus en plus de conflits visibles», constate Roland Conrady, directeur scientifique de l’ITB.
Mieux répartir les flux touristiques
«Le surtourisme s’est renforcé dans quelques destinations, principalement à cause des croisières», explique à l’AFP le professeur d’économie du tourisme Torsten Kirstges. Il cite le cas de Majorque où peuvent accoster cinq bateaux de 4000 passagers qui visitent quasiment en même temps la cathédrale.
Le secteur cherche donc des solutions pour mieux répartir les flux touristiques. Ainsi, Venise – 265.000 habitants pour 24 millions de visiteurs par an – limite l’accès de sa lagune aux immenses paquebots de croisière. La ville veut aussi mettre en valeur les sites secondaires, pour éviter que tout le monde s’agglutine sur la place Saint-Marc.
À Dubaï, la tour Burj Khalifa propose quatre tarifs différents, le plus cher étant au coucher du soleil, moment le plus prisé. À Amsterdam, un site Internet informe en temps réel les visiteurs du temps d’attente pour accéder aux principaux sites touristiques. Une application leur dira bientôt quels sont les lieux surchargés qu’il vaut mieux éviter. Quelles que soient les initiatives, il est temps d’agir: une étude du cabinet McKinsey révèle que 36% des habitants sondés dans des sites en surchauffe considèrent que les visiteurs deviennent gênants ; il y avait deux fois moins voici six mois.
http://premium.lefigaro.fr 1003/18.
Trip Consideration, le nouvel outil Facebook pour les annonceurs tourisme.
Facebook étend sa gamme de produits publicitaires dédiés voyage avec Trip Consideration, qui permet de toucher les consommateurs qui ont montré une intention de voyager, mais qui n’ont pas encore décidé de leur destination.
Après les publicités dynamiques pour le voyage afin d’aider les annonceurs à toucher les consommateurs qui s’y intéressent grâce à des publicités plus pertinentes, Facebook lance Trip Consideration. L’idée: permettre aux annonceurs de toucher leur cible en amont du processus de planification d’un voyage. Les marques pourront ainsi présenter leurs « bons plans » et les destinations les plus populaires afin d’encourager leurs prospects à réserver leurs prochaines vacances sur ces destinations. « Dans la planification d’un voyage, la sélection de la destination intervient souvent dans un second temps. (…) Désormais, les annonceurs peuvent faire partie, dès le départ, du processus de décision et de planification pour leur permettre d’atteindre efficacement les consommateurs qui veulent voyager sans savoir encore où partir », souligne dans un communiqué Cédric Le Perff, responsable des secteurs Voyage, Media et Divertissement pour la France chez Facebook.
« Trip consideration » donne également aux marques la capacité de diffuser le bon message de la bonne manière, avec des visuels adaptables de manière dynamique. Cette nouvelle fonctionnalité est disponible sur Facebook, Instragram et Audience Network
http://www.e-marketing.fr 11/03/18.
Baisse du tourisme en 2017 aux États-Unis.
Si le tourisme se porte bien dans le monde, les Etats-Unis ont pourtant connu une baisse de 4% de visiteurs sur les trois premiers trimestres de 2017, ont constaté les professionnels et spécialistes de ce secteur réunis cette semaine à Berlin.
Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui dépend des Nations unies, le tourisme international a connu une hausse de 7% au cours de cette même période, un record depuis sept ans.
Pour Tilo Krause-Dünow, propriétaire de l’agence de voyages allemande CANUSA, spécialisée dans les voyages en Amérique du Nord, le mauvais résultat des Etats-Unis s’explique par les fluctuations des taux de change et par des questions politiques depuis l’élection de Donald Trump à la Maison blanche.
http://premium.lefigaro.fr 10/03/18.