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  • 13 mars 2018
  • Par APST

Revue de presse économique du 20 au 28 février 2018

 

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Aérien

 

 Retards, annulations de vol… Le classement des compagnies aériennes les plus fiables en Europe

Une étude menée par RefundMyTicket.net dresse le classement des aéroports français et des compagnies aériennes en fonction de la fréquence des annulations et des retards de plus de 3h pour les vols prévus.

Les compagnies low cost Ryanair, Vueling ou easyJet sont plus fiables que les acteurs historiques comme Lufthansa et Air France. C’est le résultat surprenant d’une étude menée par le service en ligne français de dédommagement de passagers Refundmyticket.net à partir des données d’OAG (Official Airline Guide), une entreprise qui répertorie en détail pour les professionnels du secteur aérien les vols passés et futurs de 900 compagnies aériennes et de plus de 4.000 aéroports.

Refundmyticket a ainsi établi un classement des compagnies aériennes en comparant ce qu’on appelle leur « taux de compensation ». Ce dernier correspond à la part des annulations et des retards de plus de 3 heures parmi l’ensemble des vols prévus en 2017. Des vols qui ouvrent justement droit à des compensations pour les clients qui en font la demande. Pour une compagnie aérienne, un taux de compensation de 1% signifie ainsi que sur 100 vols, l’un d’entre eux a été annulé ou retardé de plus de 3 heures.

RefundMyTicket.fr dresse ainsi le palmarès des trente compagnies aériennes les plus actives en Europe. Dans ce « Top 30 », on remarque que cinq des plus grosses compagnies aériennes (KLM, Air France, Lufthansa, British Airways et  Virgin Atlantic) font partie des plus mauvais élèves, aussi bien en termes de vols annulés que de vols retardés de plus de 3 heures.

C’est Virgin Atlantic qui affiche le taux de compensation le plus élevé avec 2,63%. KLM, Lufthansa et Air France ne s’en sortent pas beaucoup mieux avec des taux de compensation respectifs à 2,46%, 2,11% et 2,04%. À l’inverse, Ryanair, malgré les milliers d’annulations en septembre dernier, surperforme (de loin) l’ensemble des compagnies aériennes du Top 30, avec le taux de compensation le plus faible des trente compagnies les plus actives en Europe, à 0,61%, ex æquo avec Aegean Airlines (une compagnie grecque). Il est également intéressant de noter que c’est une compagnie low-cost espagnole (Vueling) qui arrive en troisième position avec un taux de compensation de 0.70% et qu’easyJet se positionne aussi dans le top 10 (avec un taux de 1,2%).

www.challenges.fr 20/02/18.

 

Conjoncture

 

 Climat des affaires : l’industrie et les services en repli.

L’activité ralentit légèrement en ce début d’année. Selon le dernier communiqué de l’Insee publié ce jeudi 23 février, le climat des affaires continue de reculer après avoir atteint des sommets en décembre dernier. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd deux points après un léger recul en janvier. À 109, il reste néanmoins bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). La baisse de février a touché tous les secteurs, à l’exception du commerce de détail, dont l’indicateur est resté stable à 114. Pour Alex Gill, économiste chez IHS Markit, « la croissance ralentit en février dans le secteur privé français, les taux d’expansion de l’activité globale et des nouvelles affaires se repliant en effet chacun à un plus bas de quatre mois. »

Repli dans l’industrie et les services

Les chefs d’entreprises dans l’industrie se montrent moins optimistes qu’en janvier dernier. Les soldes d’opinion des industriels sur leur production passée et sur leurs perspectives personnelles de production se replient en février. Ils sont également moins confiants sur les projections générales d’activité de production du secteur. L’indicateur de l’industrie manufacturière a perdu deux points à 112, son niveau de janvier ayant été révisé en hausse d’un point à 114, son niveau le plus haut depuis fin 2000. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 113.

Du côté des services, les chefs d’entreprise interrogés ce mois-ci signalent que le climat des affaires est moins favorable que le mois précédent. L’indicateur qui le synthétise perd trois points après un premier recul de deux points le mois dernier. À 106, il reste cependant bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Si la confiance des patrons dans le secteur des transports routiers de marchandises poursuit sa hausse, elle ralentit nettement (-3 points) dans le secteur de l’information-communication, ou dans le domaine des services administratifs et de soutien.

Une conjoncture favorable pour le commerce

À l’opposé, la conjoncture est plus favorable dans le commerce de détail et la réparation automobile. Les entrepreneurs ont indiqué que leur confiance était stable. L’indicateur qui synthétise le climat des affaires se maintient, à 114. Il reste largement supérieur à sa moyenne de longue période (100), qu’il atteint ou dépasse depuis février 2015.

Dans l’ensemble du commerce de détail, les chefs d’entreprise sont moins nombreux que le mois dernier à anticiper une hausse de leurs commandes, mais quasiment aussi nombreux à prévoir une hausse de leurs ventes. Dans le secteur automobile, que ce soit pour la vente et la réparation, le climat des affaires gagne deux points. À 120, il atteint son plus haut niveau depuis le début de l’enquête dans ce secteur (2003), très au-dessus de sa moyenne de long terme (100).

L’emploi se stabilise

Sur la majeure partie du mois de février, le climat de l’emploi est stable. L’indicateur s’élève à 109 pour le troisième mois consécutif, « bien au-dessus de sa moyenne de 100 et au plus haut depuis août 2011. » Ce phénomène est également souligné par la cabinet Markit qui explique que « contrairement aux tendances observées pour l’activité et les nouvelles affaires, la croissance de l’emploi s’accélère en janvier ».

« Le taux de création de postes affiche ainsi un niveau très proche du pic de 16 ans et demi enregistré en novembre, soutenu par la 2ème plus forte hausse d’effectifs depuis le milieu de l’année 2001 dans le secteur des services. »

L’économiste Alex Gilles se montre optimiste pour les perspectives d’emploi alors que l’Insee vient d’annoncer que le taux de chômage était repassé en deçà des 9% au dernier trimestre 2017.

« Malgré la modération de la hausse de la demande clients, les entreprises du secteur privé français renforcent leurs effectifs à un rythme plus soutenu qu’en janvier, une nouvelle augmentation marquée du volume du travail en attente indiquant par ailleurs que la croissance de l’emploi devrait se poursuivre dans les prochains mois. »

Bien que le chômage baisse régulièrement depuis plusieurs semestres, il reste  supérieur à ceux recensés dans les pays de la zone euro. Pour le gouvernement français, il ne reste plus qu’à espérer que cette baisse soit durable.

www.latribune.fr 22/02/18.

 

 Niveau de vie futur : le moral des Français replonge.

Selon l’Insee, les ménages français estiment que leur situation s’est dégradée dans un passé récent et sont plus pessimistes qu’en janvier pour l’avenir.

La confiance des ménages français a nettement reculé en février, après deux mois de hausse, sous l’effet d’un regain de pessimisme sur l’évolution de leur situation financière et de leur niveau de vie, selon les données publiées par l’Insee, ce mardi.

Les Français seraient-ils redevenus pessimistes quant à leur niveau de vie futur en France ? C’est en tout cas ce que révèle la dernière enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages de l’Insee, ce mardi.

Calculé sur la base de « soldes d’opinions » (différences entre proportion de réponses positives et négatives), le moral des ménages a globalement reculé de 4 points, pour se situer à 100 points, selon l’organisme public de statistiques. L’indice revient ainsi au niveau de « sa moyenne de long terme », au-dessus duquel il se trouvait depuis plusieurs mois. Cette baisse du moral intervient dans le contexte d’une hausse de la CSG et de la fiscalité sur le carburant et le tabac.

Sur leur situation financière personnelle : retour du pessimisme

Dans le détail, non seulement les ménages estiment que leur situation s’est dégradée dans un passé récent, mais ils sont aussi plus pessimistes qu’en janvier sur leur situation financière future : le solde correspondant perd 6 points et revient à son niveau de janvier 2015. Conséquence, la part des ménages français estimant pouvoir épargner dans le futur chute de 5 points. Néanmoins, la proportion de Français jugeant « qu’il est opportun de faire des achats importants » reste stable (-1 points).

Sur l’évolution du chômage : les craintes restent stables

C’était la bonne nouvelle de ce début d’année : le taux de chômage est passé sous la barre des 9% au quatrième trimestre, poursuivant ainsi sa décrue entamée depuis 2016. Et selon les derniers chiffres du ministère du Travail et Pôle emploi publiés ce mardi, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité est resté inchangé en janvier.

Ce qui ressort des chiffres de l’Insee, c’est que les craintes des ménages sur l’évolution du chômage, qui avaient sensiblement reculé en janvier, sont restées stables ce mois-ci, le solde correspondant restant bien inférieur à sa moyenne de longue période.

Sur la situation économique de la France : recul de 6 points

Pour autant, les ménages semblent touchés par un regain de pessimisme quant à la situation économique de la France : le solde concernant « le niveau de vie futur en France » perd 6 points et revient à son niveau de janvier 2017. Les Français semblent déçus par les récentes réformes engagées par le gouvernement qui affectent, pour l’instant, leur pouvoir d’achat. Les mesures qui devraient favoriser la consommation des Français vont intervenir plus tard dans l’année (taxe d’habitation, réforme de l’ISF, élargissement du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile mis en place par la précédente majorité).

https://www.latribune.fr 27/02/18.

 

Ressources Humaines

 

 Selon deux études, les salaires augmenteront en 2018.

Les entreprises prévoient pour 2018 des budgets d’augmentation de 1,8% à 2% pour les salaires et tableront une nouvelle fois davantage sur des augmentations individuelles que collectives, selon des études des cabinets LHH-Altedia et Deloitte.

Selon le cabinet Deloitte, dont l’étude publiée mardi porte sur plus d’une centaine de sociétés, « pour la première fois depuis 2011 », les entreprises prévoient une augmentation de 2%, toutes populations confondues.

LHH-Altedia, dont l’étude porte sur un panel de 350 sociétés, fait part de son côté d’un budget d’augmentation de 1,8% pour 2018, tous secteurs confondus, qui « montre une relative prudence des entreprises ». Parmi les sociétés interrogées, 40% déclarent avoir une enveloppe égale à celle de l’an dernier et 33% une enveloppe supérieure.

Surtout des augmentations individualisées.

Selon la taille des entreprises, l’enveloppe peut varier de 0,4 point, allant de 1,6% pour les plus petites à 2% pour les plus grosses souvent au-dessus de 10 000 salariés, souligne le cabinet LHH-Altedia.

Deloitte relève un écart de 0,2 à 0,3 point entre le budget des petites et grandes entreprises, mais pour les cadres et cadres supérieurs. Pour les non-cadres, « le budget reste similaire ».

Les deux études notent que les augmentations seront à nouveau surtout individualisées, au détriment des augmentations générales. Selon Deloitte, les entreprises consacreront « 1,52% en moyenne » aux augmentations individuelles (0,48% en moyenne aux générales).

L’individualisation concernera surtout les cadres, selon LHH-Altedia, qui anticipe un mix (augmentations individuelles et générales) pour les non-cadres.

Réduction des écarts de salaires.

En matière de rémunération, d’autres éléments pourront être mis sur la table par les employeurs, observent les deux études: intéressement, participation, revalorisation de différentes prises en charge (transport, tickets restaurant).

Selon LHH-Altedia, 57% des entreprises envisagent aussi des négociations sur des « mesures complémentaires », principalement sur la réduction des écarts de salaires (hommes/femmes, bas salaires, séniors…) et la revalorisation des barèmes internes.

www.ouest-france.fr 21/02/18.

 

 Europe, le salaire minimum oscille de 261 euros à 1999 euros.

L’office de statistique de l’Union européenne a publié ce jeudi une étude sur les salaires minimums des pays européens. Si le SMIC français est l’un des plus élevés avec celui du Luxembourg ou de l’Irlande, d’autres pays versent des salaires beaucoup plus faibles, révélant ainsi de fortes disparités entre l’est et l’ouest de l’Europe.

Le salaire minimal fait le grand écart en Europe. Eurostat, l’office de statistique de l’Union européenne, a publié ce jeudi son rapport sur les salaires minimums des pays membres au 1er janvier 2018, faisant apparaître de très fortes variations sur l’ensemble du continent. C’est entre le Luxembourg et la Bulgarie que la différence est la plus grande: dans le Grand-duché, le salaire minimum s’élève à 1.999€ tandis que dans le pays des Balkans, il est huit fois inférieur, avec un montant de 261€. Même une fois les différences de prix prises en compte, l’écart reste considérable avec 546 € en Bulgarie contre 1597 € au Luxembourg, en parité du pouvoir d’achat (PPA).

Entre les deux, le reste des États membres de l’Union européenne peuvent être répartis en trois groupes, d’après Eurostat. En plus de la Bulgarie, huit autres pays ont un salaire minimal mensuel inférieur à 500€: la Lituanie (400€), la Roumanie (408€), la Lettonie (430€), la Hongrie (445€), la Croatie (462€), la République tchèque (478€), la Slovaquie (480€) et l’Estonie (500€). Deux autres pays, non-membres de l’UE, viennent compléter ce tableau: la Serbie (285€) et l’Albanie (181€).

Six pays de l’Union européenne n’ont pas de salaire minimum

Cinq pays versent un salaire minimal compris entre 500€ et 1000€: 677€ pour le Portugal, 684€ pour la Grèce, 748€ pour Malte, 843€ pour la Slovénie et 859€ pour l’Espagne. Si la Pologne se situe dans cette fourchette intermédiaire, son salaire minimum moyen (503€) la rapproche néanmoins plus de l’Estonie et des pays versant de petits salaires. Parmi les pays dont le salaire minium est supérieur à 1000€, on trouve le Royaume-Uni (1401€), l’Allemagne (1498€), la France (1498€), la Belgique (1563€), les Pays-Bas (1578€) et l’Irlande (1614€), loin derrière le Luxembourg.

Les écarts persistent malgré une hausse généralisée des salaires minimums

Ces chiffres font apparaître des disparités importantes entre les différents pays de l’Union européenne, en particulier entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest et du Nord. Une situation qui persiste depuis plusieurs années. Si l’ensemble des États membres, à l’exception de la Grèce, ont vu leur salaire minimal augmenter en dix ans, la position de chacun n’a que très faiblement évolué dans le classement des salaires minimums et au sein des trois groupes identifiés.

D’après Eurostat, depuis 2008, la Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie sont les trois pays où le taux moyen annuel d’augmentation des salaires a été le plus élevé. À l’inverse, l’Irlande, le Royaume-Uni et la France sont ceux qui ont connu les plus faibles taux d’augmentation. Mais ces évolutions n’ont pas permis de produire de grands changements: la Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie conservent un salaire minimum inférieur à 500€, tandis que l’Irlande, le Royaume-Uni et la France demeurent dans le haut du classement. Par ailleurs, en 2008, le Luxembourg était déjà le pays avec le plus haut salaire minimal (1570€) alors que la Bulgarie était en bas du classement (112€), comme aujourd’hui.

http://premium.lefigaro.fr 24/02/18.

 

Sociétal

 

 La majorité numérique est fixée à 15 ans en France.

En France, la « majorité numérique » est fixée à 15 ans, selon la loi sur la protection des données personnelles, adoptée cette semaine à l’Assemblée nationale.

Le 25 mai, le « paquet européen de protection des données » entre en vigueur. Cette loi sur la protection des données personnelles permet à la France se mettre en conformité avec Bruxelles. Le texte, qui doit encore être voté au Sénat (le 20 mars), dépoussière la loi Informatiques et Libertés qui date de 1978. Il instaure de nouveaux droits pour les citoyens, et instaure la majorité numérique à 15 ans : la loi institue qu’un mineur peut consentir seul à un traitement des données à caractère personnel.

À partir de 15 ans, un jeune pourra donc s’inscrire seul à un réseau social. Entre 13 ans et 15 ans, il lui faudra obtenir le consentement de ses parents, en plus du sien. Sous le seuil des 13 ans, la loi interdit la collecte de données personnelles. C’est un changement de taille pour les plateformes qui, jusqu’à présent, décident de l’âge auquel les enfants peuvent s’inscrire chez elles (c’est 13 ans sur Facebook, sans autorisation parentale). Il reste maintenant à mettre en place les outils qui permettront à un service de refuser l’inscription d’un jeune de moins de 15 ans sans le consentement de ses parents.

Toujours dans le domaine des données personnelles, le texte ouvre la possibilité de créer des actions de groupe dans le cas d’utilisation abusive des informations personnelles. Un préjudice qui peut déboucher sur une indemnisation financière. La loi inscrit aussi dans le marbre le droit à l’oubli ainsi que la portabilité des données, c’est à dire la récupération de ses données. Les entreprises détentrices des données devront les protéger et prévenir les autorités nationales en cas de vol, de perte ou de divulgation

www.journaldeleconomie.fr 20/02/18.

 

Tourisme

 

 Les taxes sur les résidences secondaires s’envolent.

Après Paris, Nice et Bordeaux vont gonfler dès cette année la surtaxe d’habitation pesant sur les résidences secondaires. Les élus souhaitent pérenniser cet impôt, menacé par la disparition de la taxe d’habitation sur lequel il s’adosse.

La question est lancinante depuis des mois: avec quelles ressources les finances publiques compenseront-elles la disparition progressive de la taxe d’habitation? Comme les révèlent Les Échos dans une enquête publiée ce mardi, bon nombre de communes ont déjà décidé de gonfler au maximum la surtaxe d’habitation pesant sur les résidences secondaires. Suivant la voie ouverte par la capitale, qui en fait une arme contre la prolifération des locations touristiques de type Airbnb, bien des municipalités espèrent de la sorte trouver de nouvelles recettes fiscales.

Alain Juppé souhaiterait ainsi faire bondir cette surtaxe à Bordeaux pour en faire passer le taux de 20% à 50%, selon le quotidien économique, tout près du maximum de 60% autorisé par la loi de finances 2017. À Nice, Christian Estrosi l’a déjà devancé, en obtenant aisément en conseil municipal le triplement de cette taxe à 60%. Sur la côte basque, Saint-Jean-de-Luz est déjà passé à 40% et Toulouse se pencherait actuellement sur la question.

Si la mesure a été portée à l’origine par Anne Hidalgo qui a immédiatement porté ce taux à 60% dès la fin 2016, rapidement suivie par Montreuil-sous-Bois, il n’y a pas aujourd’hui de clivage politique dans l’application de cette mesure. Les communes qui mettent en place ces augmentations brutales soulignent que c’est leur façon de lutter contre le fort développement du nombre de résidences secondaires dont la vocation principale consiste à servir de locations touristiques. Mais elles reconnaissent volontiers que c’est une nouvelle source de recettes dans un contexte difficile. Ce n’est pas un hasard si un groupe d’élus parisiens et bordelais comptent convaincre Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, de pérenniser cette taxe. Dans la mesure où elle s’appuie sur la taxe d’habitation, cette surtaxe serait condamnée à disparaître avec la suppression définitive de la taxe d’habitation en 2020.

Contestation chez les propriétaires

Et pendant que des élus militent pour, des propriétaires s’unissent pour dénoncer cette fiscalité en folie. C’est le cas à Saint-Nazaire ou s’est constituée l’association «Les pigeons de Saint-Nazaire» selon les Échos. Elle dénonce l’approche purement opportuniste de ce triplement de la taxe frappant les résidences secondaires, sachant que c’est un petit marché sur cette commune et que l’on ne peut y parler de spéculation. Une façon de montrer que cette taxe devrait frapper indistinctement les «vraies» résidences secondaires et celles qui sont purement locatives. Un vrai risque de retour de bâton qui pourrait détourner les investisseurs des communes les plus chères.

http://immobilier.lefigaro.fr 21/02/18

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