Revue de presse économique du 10 au 20 janvier 2018
Aérien
Lufthansa domine le ciel européen.
Avec une hausse de trafic de plus de 18%, le groupe allemand a transporté 130 millions de passagers en 2017, un record en Europe. Provenant notamment de son rôle très actif dans la consolidation du ciel européen, cette croissance est rentable. Le groupe allemand a dégagé près de 2,6 milliards d’euros de bénéfices d’exploitation en 2017, selon les analystes.
Lufthansa impressionne. Tous les voyants sont au vert. Le trafic est le plus important d’Europe, les résultats financiers sont excellents, le bilan très robuste et le groupe allemand composé déjà de Lufthansa, Eurowings, Brussels Airlines, Swiss et Austrian, est la plus active dans le jeu des acquisitions. Sur le plan boursier cette fois, l’action a progressé de 134% en 2017 et le groupe pèse aujourd’hui en Bourse 14,5 milliards d’euros, légèrement au-dessus de IAG (13,46 milliards) et largement plus qu’Air France-KLM (5,87 milliards), même si l’action du groupe français a bondi de 162% l’an dernier.
Trafic record ?
Ce mercredi, le groupe allemand composé de Lufthansa, Eurowings, Brussels Airlines, Swiss et Austrian, a annoncé avoir transporté 130 millions de passagers en 2017, en hausse de 18,6% par rapport à l’année précédente. Lufthansa surclasse ainsi IAG et Air France-KLM qui ont respectivement transporté 104,8 millions (+4,1%) et 93,4 millions de passagers (+5,6%). Une croissance impressionnante qui provient notamment du très fort développement de la filiale low-cost Eurowings, laquelle a profité d’une reprise des actifs d’Air Berlin bien avant la reprise de 80 appareils de cette compagnie à l’issue de son dépôt de bilan à l’automne. Cette reprise sera effective cette année. Ce qui va doper une nouvelle fois le trafic du groupe.
Lufthansa s’est même payé le luxe de dépasser Ryanair (129 millions de passagers). Même si la compagnie à bas coûts a pâti des annulations de vols depuis septembre, même si le groupe Lufthansa est composé de 5 compagnies, la performance est de taille. Car contrairement à Ryanair qui ne fait que du court-courrier, Lufthansa fait beaucoup de vols long-courriers qui minorent l’aspect volume sur une journée par rapport à un appareil moyen-courrier de près de 200 sièges qui effectue jusqu’à six rotations dans une journée. En prenant d’ailleurs les passagers kilomètres transportés (PKT), Air France-KLM dépasse même Lufthansa.
Croissance rentable
La croissance du groupe est par ailleurs extrêmement rentable. Selon les analystes, le groupe devrait en effet dégager un bénéfice d’exploitation de 2,6 milliards d’euros, derrière IAG (autour de 3 milliards) mais devant Air France-KLM (1,5 milliard d’euros environ). Ses fondamentaux sont solides avec une génération de cash largement supérieure à celle d’Air France-KLM alors que le groupe rencontre un pic d’investissements.
Reprise d’Alitalia?
Lufthansa pourrait étendre son emprise en Europe si elle parvenait à mettre la main de sur Alitalia aux conditions que le groupe a posé. Selon la presse italienne, Lufthansa, serait prête à mettre sur la table 300 millions d’euros pour reprendre la partie « aviation » d’Alitalia et créer une « nouvelle Alitalia ». La compagnie allemande souhaiterait réduire les effectifs de 2.000 personnes, soit 25% du personnel de la partie « aviation ». Elle exigerait en outre la suppression de certaines clauses des contrats du personnel de vol, qualifiées de « privilèges », comme le droit d’habiter à Rome s’ils sont basés à Milan et la comptabilisation du temps de transport entre les deux villes comme temps de travail, d’après le quotidien économique allemand Handelsblatt. Selon la même source, Lufthansa exige que la restructuration de la compagnie soit menée avant qu’elle acquière Alitalia.
8.000 embauches
Au final, cette bonne santé se traduit sur l’emploi. Comptant 120.000 salariés, le groupe a récemment annoncé vouloir » embaucher plus de 8.000 nouveaux collaborateurs cette année », dont plus de 4.000 hôtesses et stewards. En prenant en compte les départs naturels, ses effectifs devraient croître cette année de « plusieurs milliers » de personnes, selon un porte-parole
www.latribune.fr 11/01/18.
Les aéroports de Bordeaux, Marseille et Paris boostés par l’international en 2017.
Les trois aéroports français ont connu une année faste en 2017. Paris Aéroport a accueilli 101,5 millions de passagers, une hausse de 4,5% par rapport à l’année précédente, a annoncé vendredi le Groupe ADP. Pour le seul mois de décembre, le trafic affiche une hausse de 2,4% par rapport à décembre 2016 avec 7,9 millions de passagers accueillis. Dans le détail, Paris-Charles de Gaulle a accueilli 69,5 millions de passagers (+5,4%) et Paris-Orly 32,0 millions (+2,6%). A l’international, hors Europe, le trafic d’ADP a progressé de 6,2%.
Cette dernière tendance va dans le sens des résultats de deux autres aéroports français, Marseille et Bordeaux. L’Aéroport Marseille Provence a passé le cap des 9 millions de passagers, soit une croissance de 6,2 % sur un an. Ce sont surtout les vols vers l’étranger (+9%) et les low cost (+12,8%) qui dynamisent l’activité. Ils représentent plus de la moitié du trafic de l’aéroport (60%), dont 40% juste pour les vols européens. Les longs-courriers vers Montréal ont pris à eux seuls 80%.
Investissements et ouvertures de lignes. Ces résultats viennent après un programme d’investissement lancé sur dix ans et d’un montant de 500 millions, combiné au succès touristique de Marseille, qui attire des compagnies. En 2018, souligne Les Echos, l’activité pourrait croître de 24%, sous l’effet de l’ouverture de 21 lignes court et moyen-courrier, de l’augmentation des longs-courriers et de l’ouverture d’une nouvelle base de Volotea.
A Bordeaux, l’aéroport a franchi le cap des six millions de passagers fin 2017 et connu une nouvelle hausse de son trafic aérien (+ 7,7 %) par rapport à l’année précédente. « Dans un contexte concurrentiel très fort, l’aéroport enregistre un demi-million de passagers supplémentaires, un volume jamais égalé en huit ans de croissance (+ 87 % de progression de 2009 à 2017) », indique la structure dans un communiqué.
C’est là encore l’international qui porte la croissance, avec 17 nouvelles lignes créées, dont 11 nouvelles destinations. Le low-cost fonctionne très bien, avec 19,7% d’évolution. Easyjet avait annoncé l’ouverture, au printemps dernier, de sa sixième base française à Bordeaux, qui représente 11,5% de la hausse de son trafic. En décembre, la compagnie a également révélé qu’elle allait desservir sept nouvelles destinations au départ de Bordeaux à partir du printemps 2018 : Luxembourg, Tel-Aviv, Londres, Faro, Catane, Heraklion et Bastia
www.lopinion.fr 14/01/18.
Économie
2018 sera partout un pic de croissance.
Dans le concert d’autosatisfaction autour de la prospérité partout retrouvée après dix années d’une trop lente rémission, la Banque mondiale – premier acteur de l’aide au développement – joue les rabat-joie. Certes, la croissance mondiale «devrait atteindre 3,1 % en 2018 après un taux de 3 % en 2017 bien meilleur que prévu, alors que la reprise de l’investissement, de la production et du commerce se poursuit», prévoit la Banque dans ses prévisions semestrielles. Ces résultats sont les plus élevés depuis 2011, mais ils marqueront un point haut, les années suivantes subissant une décélération.
«Les banques centrales sont en train de retirer leurs soutiens exceptionnels d’après crise et la reprise des d’investissements va se stabiliser»
La Banque mondiale
C’est d’ores et déjà le cas dans la zone euro: après le pic de 2,4 % en 2017, la croissance retombera par paliers, 2,1 % cette année, 1,7 % en 2019 et 1,5 % en 2020. Les États-Unis atteindront leur sommet à 2,5 % en 2018. Les pays émergents resteront sur une pente ascendante, à 4,5 % cette année et 4,7 % les deux suivantes. Y compris en Inde, dont la croissance continue de s’intensifier (7,3 % en 2018), mais pas en Chine, où elle s’assagit (6,4 %).
La Banque mondiale, qui a révisé de 0,3 point en hausse sa prévision précédente à 3 % pour le monde en 2017, explique cette bonne performance par une reprise de l’investissement dans les pays avancés, des importations chinoises et une accélération du commerce international qui a surpris. Mais c’est le passé.
L’exercice 2018 constituera un tournant à deux égards. Tout d’abord, «les banques centrales sont en train de retirer leurs soutiens exceptionnels d’après crise et la reprise des d’investissements va se stabiliser». Et plus généralement, pour la première fois depuis la crise de 2008, les écarts entre la production et la demande qui lui était inférieure vont disparaître cette année.
Vieillissement mondial
En d’autres termes, la croissance évolue désormais au rythme de la croissance potentielle des capacités de production et elle risque de buter sur des insuffisances en hommes et en machines. La Banque mondiale s’en inquiète, regrettant «un essoufflement de la productivité, une insuffisance (sur la décennie) des investissements et un vieillissement mondial de la force de travail». Son président, Jim Yong Kim, juge de ce fait qu’«il y a une grande opportunité à investir en capital humain et en matériel». Ce sont les perspectives d’expansion de la prochaine décennie qui sont en jeu.
On notera que la prévision de croissance de 3,1 % est inférieure d’un demi-point aux 3,6 % du FMI qui doit réactualiser ses chiffres le 22 janvier. Cet écart tient essentiellement au mode de calcul: le FMI pondère les PIB des pays en fonction des parités de pouvoir d’achat des monnaies nationales, ce qui tend à grossir la part des émergents dont la croissance est structurellement supérieure, et donc à amplifier l’évolution du PIB mondial.
http://premium.lefigaro.fr 10/01/18.
Les villes qui créent des entreprises, celles où elles survivent le mieux.
Parmi les indicateurs utilisés pour réaliser notre indice de vitalité des villes françaises, les créations d’entreprises et le taux de survie de ces dernières, cinq ans plus tard, permettent de prendre la température de l’activité économique locale.
La carte de France des créations d’entreprises et celle de la survie des entreprises sont radicalement différentes. On crée des entreprises dans les plus grandes villes françaises (Paris, Lyon, Bordeaux) et dans les villes qui les jouxtent: la Seine-Saint-Denis monopolise ainsi 6 places dans le top 10 des villes prises en compte pour notre indice de la vitalité économique pour ce critère. La géographie des entreprises qui ont une meilleure survie à cinq ans est moins marquée, si ce n’est qu’elles sont plus pérennes dans les villes du quart nord-ouest de la France. Rares sont les villes dans le vert sur les deux tableaux: Argenteuil et Aulnay-sous-Bois passent pour des exceptions.
Ajaccio détient le triste record de la survie la moins élevée des entreprises après cinq ans d’existence en 2014 (11,1%), alors que Dunkerque ouvre le classement des 113 villes pour cet indicateur avec 48,2% de taux de survie de ses entreprises à cinq ans. La ville des Hauts-de-France devance Paris et Meaux mais tombe dans le bas du classement si l’on considère les créations d’entreprises en 2015. Le rapport entre les nouvelles structures créées en 2015 et le stock de 2014 y est de 12,5%. A Villejuif, le profil est inversé: la ville du Val-de-Marne affiche le meilleur taux de créations avec 22,5%… mais occupe l’avant-dernière place pour la survie de ses entreprises (22,8%) juste devant la lanterne rouge, Fontenay-sous-Bois.
Comment expliquer ces décalages? Dans le cas des villes comme Villejuif, comme dans les banlieues de Paris, Lyon, Bordeaux mais aussi dans une moindre mesure à Montpellier ou Toulouse, on peut y lire le boom suscité par le statut d’auto-entrepreneur. Nombreux sont ceux qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale sans pour autant avoir la préparation nécessaire pour installer leur structure dans la durée, la stabiliser et la développer. La vitalité économique locale est encore «jeune», et l’accompagnement des nouveaux entrepreneurs n’est peut-être pas suffisant. Pour les villes au profil proche de celui de Dunkerque, comme Roubaix, Saint-Nazaire, Limoges, Colmar et bien d’autres, marquées par des créations rares mais une bonne survie des entreprises, ces indicateurs montrent plutôt une certaine inertie locale.
http://premium.lefigaro.fr 10/01/18.
L’inflation reste stable en France.
En décembre, l’inflation s’est établie à 1,2% sur un an, d’après les estimations définitives de l’Insee. Sur le seul dernier mois de l’année, on a pourtant bien observé une légère hausse des prix à la consommation, celle-ci a été de 0,3% alors qu’elle avait été mesurée à 0,1% en novembre. Cette augmentation de 0,2 points est la conséquence d’un rebond saisonnier, explique l’institut des statistiques, notamment des prix des services ainsi que celui des produits manufacturés.
Les prix des produits alimentaires sont restés stables, mais ceux qui concernent l’énergie et le tabac ont progressé, mais moins qu’en novembre. L’inflation à 1,2% mesurée sur un an est le résultat d’un ralentissement des prix de l’énergie et de l’alimentation, détaille l’Insee, une baisse compensé par un « moindre recul » des prix des produits manufacturés et une croissance plus vive des produits du tabac.
Hors tabac précisément, l’inflation annuelle s’établit à 1,1% sur l’année. L’inflation sous-jacente, c’est à dire corrigée des variations saisonnières et sans les phénomènes conjoncturels comme peuvent l’être la volatilité des prix de l’énergie, est de 0,6%. C’est une progression de 0,1 point par rapport à l’inflation sous-jacente enregistrée durant les cinq mois précédents. Pour comparer avec le reste de l’Union européenne, l’Insee donne aussi un indice des prix à la consommation harmonisé qui est de 1,2% (stable).
www.journaldeleconomie.fr 13/01/18.
Entreprises
Les relations fournisseurs se transforment.
Réduire les coûts n’est « plus autant la priorité des priorités » pour les acheteurs, selon une récente étude de la société Agile Buyer spécialisée dans les achats et du Conseil national des achats, relayée par Les Échos. En effet, 72 % des personnes interrogées jugent qu’acheter moins cher sera le premier objectif des directions achats pour 2018. Soit dix points de moins que lors de la précédente étude. La conjoncture favorable contribue à faire évoluer cet état d’esprit.
L’étude révèle aussi que, dans ce contexte, la sécurisation des achats et des approvisionnements sera une préoccupation plus importante cette année. « D’où une forme de « calinothérapie » de la part de certains donneurs d’ordres », analyse le site économique. Des donneurs d’ordre qui se montrent, par ailleurs, de plus en plus prudents avec les start-up, face aux « échecs » rencontrés ces dernières années.
www.chefdentreprise.com 13/01/18.
Ressources Humaines
Les 4 sujets d’inquiétude des Français au travail.
Quel est le niveau d’anxiété des salariés français, à l’heure de la réforme du Code du travail et de l’essor de l’intelligence artificielle ? Un sondage réalisé pour le cabinet de conseil expert en organisation des entreprises Aneo révèle que celui-ci est assez élevé. « Les craintes sont très fortes à propos des problèmes micro-économiques, de tout ce qui relève des pratiques managériales et de la vie à l’intérieur de l’entreprise », notent les auteurs de l’étude. En revanche, les Français sont plus confiants lorsqu’il s’agit de grands sujets économiques ou de l’avenir du travail.
Contre les risques de délocalisation et le harcèlement sexuel , 69 % des Français se sentent protégés. L’idée d’être un jour remplacé par un robot n’inquiète pas trois quarts d’entre eux. Enfin, 60 % des Français se sentent protégés contre le licenciement économique. Une confiance en l’avenir qui expliquerait en partie l’échec des mobilisations contre les ordonnances Macron, estiment les auteurs de l’enquête.
C’est dans l’univers de l’entreprise que se trouve la plus grande source d’inquiétude des Français. Et les femmes semblent particulièrement vulnérables.
1 Le harcèlement moral.
Un Français sur deux ne se sent pas assez protégé contre le harcèlement moral au travail. Ce sont les femmes qui sont les plus exposées pour trois quarts d’entre elles (les hommes partagent ce sentiment à 44%). Les salariés du public craignent eux aussi le harcèlement moral : ils sont 57 % à l’exprimer, contre 48 % des salariés du secteur privé.
2 La discrimination.
Qu’elle soit liée au sexe, à l’âge, aux origines ethniques ou géographiques, à la religion, ou à l’orientation sexuelle, ce sont les femmes qui redoutent le plus la discrimination. Elles sont 39 % à ne pas se sentir à l’abri dans l’univers du travail, pour 25 % des hommes.
3 Le stress et le burn-out.
66% des Français ne se sentent pas protégés contre le stress , ni contre le burn-out (61 %). Les femmes semblent aussi subir davantage de stress au travail que les hommes. Elles ne sont que 25 % à le penser, face à 43 % des hommes. Quant au syndrome d’épuisement professionnel, ou burn-out, il préoccupe 63 % des salariés français. Enfin, 56 % s’inquiètent des maladies professionnelles.
4 Le harcèlement sexuel
Quand il s’agit de harcèlement sexuel, largement dénoncé depuis les révélations de l’affaire Harvey Weinstein , 38 % des femmes salariées ne se sentent pas protégées, et seulement 23 % de leurs homologues masculins. Les catégories socioprofessionnelles les plus modestes sont aussi beaucoup plus inquiètes à ce sujet (36 %) que les milieux les plus favorisés (24 %).
https://business.lesechos.fr 10/01/17.
Services
Les frais bancaires continuent de flamber (trois fois plus vite que l’inflation).
Les tarifs bancaires sont en augmentation de 2,2% en 2018, constate UFC-Que Choisir dans une étude dévoilée ce jeudi 11 janvier.
Atteignant 211 euros au 1er janvier 2018, en hausse de 2,2% sur l’année, le coût moyen d’un compte bancaire a progressé depuis 2013 de 9%, soit trois fois plus rapidement que l’inflation, pointe UFC-Que Choisir dans cette étude réalisée sur la base des brochures tarifaires de 22 établissements représentatifs.
L’UFC-Que Choisir estime même que les frais de certains services réalisés en agence ont « littéralement flambé », évoquant par exemple une progression de 17% pour un virement et de 11% pour la remise d’un chéquier.
Ecarts de tarifs « considérables »
Une fois ce constat dressé, l’étude relève toutefois que les écarts de tarifs entre banques sont « considérables » : ils varient de 1 à 6 pour les profils haut de gamme et les seniors, de 1 à 17 pour un actif ou une utilisation standard de compte et de 1 à 10 pour un usage intensif du compte, notamment en cas de dépassement du découvert autorisé.
L’UFC-Que Choisir invite par conséquent « les consommateurs […] à jouer pleinement leur rôle d’arbitre du marché ».
« En moyenne, un senior peut ainsi réaliser 153 euros d’économies, un actif 168 euros et un habitué des dépassements de découvert pas moins de 236 euros en quittant sa banque pour un établissement moins vorace », poursuit l’association.
En particulier, l’association constate que les commissions d’intervention ainsi que les agios, qui peuvent représenter jusqu’à deux tiers du coût du compte pour les consommateurs dépassant régulièrement leur autorisation de découvert, sont plus de six fois moins chers auprès des banques en ligne que chez les établissements traditionnels de réseau.
L’UFC-Que Choisir, qui se dit « convaincue que ces nouveaux excès tarifaires sont rendus possibles par les entraves mises par les établissements à la mobilité bancaire », appelle par conséquent les consommateurs à consulter leur récapitulatif annuel de frais bancaires pour connaître le montant des frais réellement payés l’an dernier. Elle demande également aux pouvoirs publics de prendre de nouvelles mesures pour favoriser davantage la mobilité entre établissements bancaires.
www.nouvelobs.com 11/01/18.
Sociétal
Les Français aiment le changement.
Surprise : les Français plébiscitent le changement. C’est le principal enseignement d’une étude réalisée au mois d’octobre par CSA pour le compte du groupe Alter&Go. Cette enquête, rendue publique ces derniers jours, balaie un certain nombre d’idées reçues.
68% des Français aiment le changement dans leur vie personnelle (le taux est de 76% pour les managers). 7 Français sur 10 accueillent favorablement le changement dans leur vie professionnelle (83% des cadres). Les personnes interrogées ont soif non seulement de nouveauté et d’enrichissement, mais aussi de « défi », aussi bien au travail que dans leur vie privée. Dans leur très grande majorité, les Français estiment que le changement provoque « enthousiasme », « joie »… mais aussi « stress ». On ne peut pas tout avoir…
De même, si le changement enclenche de la confiance sur le plan personnel (pour 50 à 60% des Français), il est aussi la cause de méfiance dans la vie professionnelle (pour 45 à 50% des personnes interrogées). Pour l’avenir, 55% des managers font part leur optimisme, un chiffre renversé pour l’ensemble des Français, qui sont 52% à se dire pessimistes. Pour ces derniers, c’est le changement climatique qui aura le plus d’impact sur leur vie (54%), puis la numérisation et l’intelligence artificielle (47%).
Si cette étude montre une chose, c’est que les Français ne sont pas aussi rétifs au changement que certains politiques le pensent.
www.journaldeleconomie.fr 14/01/17.
Tourisme
Tourisme: « Tout indique » que la France est restée n°1 mondial en 2017 (OMT).
« Tout indique » que la France est restée la première destination mondiale pour le tourisme en 2017, a annoncé lundi l’un des responsables de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), John Kester, soulignant que les données définitives seraient publiées au printemps.
« Nous nous attendons à ce que l’Espagne devienne la deuxième destination mondiale » devant les Etats-Unis, a ajouté le secrétaire général de l’OMT Zurab Pololikashvili.
http://premium.lefigaro.fr 15/01/18.
Les voyageurs US plus frustrés qu’il y a 5 ans !
Les Américains estiment que se déplacer en avion est plus frustrant qu’il y a cinq ans, selon une nouvelle enquête effectuée par Morning Consult, pour le compte de l’U.S. Travel Association. associés aux bagages enregistrés, aux changements de vol et aux affectations de sièges se sont aggravés au cours des cinq dernières années, et 51 % disent que le coût global du transport aérien a augmenté.
De plus, quelque 47 % ont affirmé que les tracas de l’aéroport, comme les longues files d’attente, les terminaux bondés et les déplacements d’une partie de l’aéroport à une autre, ont augmenté.
Il semble que les voyageurs redoutent particulièrement de voler autour des vacances de Noël, pire période de l’année pour les voyages aériens.
En raison des irritants, les Américains auraient évité 32 millions de voyages aériens l’an dernier, ce qui a coûté à l’économie américaine plus de 24 G$ US en dépenses, avancent les auteurs de l’étude.
Néanmoins, les résultats du sondage ont aussi démontré que la situation n’est pas sans issue. Des pistes de solution ont été appuyées par les répondants dans le cadre du sondage. Ainsi, une forte majorité de répondants (60 %) approuve l’idée que le Congrès américain poursuivre des politiques visant à moderniser l’infrastructure aéroportuaire et de contrôle de la circulation aérienne.
www.tourismeplus.com 16/01/18.