Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme
Accueil > Actualités > Peut-on concilier culture locale et tourisme de masse ?

Peut-on concilier culture locale et tourisme de masse ?

Les mégalopoles ont la cote comme en témoignent les destinations privilégiées par les Français pendant les dernières vacances de Noël : Bangkok, New York mais aussi Cancun, Montréal, Rio de Janeiro ou encore Los Angeles ont été plébiscitées. Mais comment préserver l’âme des grandes villes face au tourisme de masse ?

Récemment, Mathieu Bock-Côté, essayiste et chroniqueur québécois, s’étonnait dans le Figaro d’un paradoxe : la ville de Québec semble à la fois attirer et charmer les touristes américains, mais aussi les rebuter voire les effrayer à cause de la culture et de la langue française.

Le tourisme de masse est-il compatible avec la culture locale ?

Nous l’avons déjà abordé à travers des précédents articles mais la tourismophobie gagne certaines villes, notamment en Europe, liée aux débordements causés par les tourismes : alcoolémie, violences, agressions, détritus…

Mais un autre problème se pose : comment s’adapter aux flux touristiques sans pour autant perdre son identité ? Comment allier la culture locale – la langue, les coutumes, la gastronomie…. – avec les habitudes et les envies des touristes ?

Visiter la ville, apprécier l’architecture ou l’art, se promener dans les espaces naturels… On oublie souvent qu’une ville est avant tout un lieu d’habitation aussi et que donc ses habitants, eux, n’ont pas à se plier aux envies des touristes. La question mérite de se poser dans de nombreuses villes touristiques à l’image de Paris par exemple.

Les quartiers historiques perdent leur âme

Résultat : le développement touristique pousse souvent à l’abandon par les autochtones des quartiers historiques et à l’uniformisation des commerces. D’après une étude de l’Office du tourisme de Québec, les Québécois vont même jusqu’à se demander s’ils ne devraient pas « s’effacer » pour mieux accueillir les touristes américains.

Sans aller aussi loin, cette réaction est assez symptomatique de la société actuelle : adapter ou repenser les villes en fonction des touristes – souvent plus enclins à dépenser dans les commerces locaux – que des résidents. La standardisation plus que le folklore local… quitte à tomber dans les clichés façon joueur d’accordéon à Paris ou peintre portraitiste avec un béret place du Tertre à Montmartre.

La mondialisation du tourisme impose ses codes

Bienvenue à l’ère du tourisme de masse vecteur d’une certaine standardisation. Soit on s’y plie, soit on peut dire au revoir aux touristes et à leur portefeuille. Qui ne s’est jamais arrêté bouche-bée

Jeune touriste découvrant les rues de Barcelone Espagne

devant ces hordes de touristes qui visitent au pas de charge avant de remonter dans leur bus en route vers la prochaine étape de leur tour d’Europe en 1 semaine ?

En conséquence, certaines grandes villes, face à l’exaspération de leurs habitants, ont pris le pli inverse en imposant des mesures de restriction des flux touristiques comme Barcelone, Venise ou Santorin. Moins de touristes mais plus de qualité pour tout le monde !

Mais heureusement, il existe un tout autre tourisme, plus responsable, plus typique, loin des sentiers battus. Celui que nous valorisons à l’APST et dans nos agences adhérentes. Pour un tourisme différent, faites confiance à votre agent de voyages. Il a tous les outils en main pour vous concocter votre voyage sur-mesure, loin des expériences aseptisées mais sans pour autant occulter les hauts lieux d’intérêt. Juste une manière de voyager différemment… à votre rythme !

Nos adhérents

Rechercher un adhérent

Consultez la liste des professionnels du Tourisme Adhérents de l'APST.
Utilisez le moteur de recherche pour accéder à leurs coordonnées.

ARCHIVES