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La reconquête du web par les agences de voyages

Dans le tourisme, les ventes directes progressent de façon continue depuis 20 ans. Cette croissance s’appuie sur un marché qui ne cesse de se développer. On parle même, à échéance de 2020, d’atteindre les 2 milliards de voyageurs. Mais ce dynamisme s’explique quand même, en grande partie, par le transfert du offline vers le online. Les agences traditionnelles en savent quelque chose !

touriste connectéSous la pression des pure players, le profil de leur métier à singulièrement changé : « Nous passons nos journées à faire des devis et à nous justifier par rapport à internet », se plaint Carole J., agent de voyage. Mais les lignes de partage commencent à se modifier.

Le online au service du offline

Les pure player font moins la fête. Devenues Google dépendant, leurs budgets marketing explosent, ce qui, par inférence, limite leur marge de manœuvre. C’est visible à la vue des chiffres : l’e-tourisme n’affiche plus des progressions à 2 chiffres. Tant s’en faut ! On a même observé une baisse il y a 2 ans.

Mais surtout les magasins organisent la riposte. C’est spectaculaire dans l’e-commerce ou 6 distributeurs se sont invités dans le top 15 des meilleures ventes sur internet. Les agences de voyages, longtemps hésitantes sur la stratégie à tenir, commencent à assumer leur transition numérique. Cela se traduit, pour certains, par un business qui repart à la hausse. C’est encourageant.

Le web-to-shop ne cesse de progresser

Jean Christophe Planck, directeur e-commerce du groupe Salaun Holidays, est catégorique : « Le web-to-shop est une réalité dans notre réseau. Il représente déjà 20 % de notre CA et il est en constante progression. »

Même son de cloche de la part de Christian Coulaud qui a relancé son agence Versailles Voyages : « Au départ, mon site internet ne représentait qu’une part faible de mes ventes. En migrant sur une plateforme performante le rapport s’est inversé. Je considère que plus de la moitié de mon chiffre d’affaires provient de mon site internet. »

Il est vrai que Christian Coulaud, par son expérience dans le digital, sait comment s’y prendre. Mais justement, le principe de base consiste à s’appuyer sur l’excellence de l’outil. C’est le point de départ indispensable pour toutes les agences qui souhaitent se lancer dans la reconquête du marché.

L’exemple du Cediv, au service des voyageurs

D’où la volonté du Cediv de doter ses adhérents d’une technologie adaptée. Sous l’impulsion de sa présidente, Adriana Minchella, le Cediv propose désormais un nouveau portail by Orchestra. Pourquoi un nouveau portail ? « Dans nos agences, nous avons tous déjà des sites internet. Mais ce portail va donner à nos adhérents les moyens de disposer d’une solution entièrement administrée qui sera plus en phase avec les demandes actuelles des consommateurs et qui, en même temps, va leur faire bénéficier d’un outil de gestion centralisé et performant. »

De quoi gagner en efficacité et en productivité. Ce sera du 3 en 1, en quelque sorte. Un outil de gestion, un BtoB et un BtoC. Le réseau s’offre les moyens de travailler de façon plus transversale et de regagner des parts de marché.

La semaine prochaine, nous vous présenterons le portail plus en détails !

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