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Madagascar : cap sur la région Sud et la ville de Tulear

Nous arrivons bientôt au bout de notre voyage à Madagascar mais il nous reste encore quelques étapes afin de vous faire partager l’expérience jusqu’au bout. Aujourd’hui, nous descendons vers le sud de l’île, toujours le long de la RN7, du côté de la ville de Tulear. Région que présente le gérant du resort de Ifaty Beach Club sur la côte sud de Tulear.

parc naturel Tulear MadagascarAPST : Vous connaissez bien la côte sud de Madagascar. Quels sont les conseils que vous pouvez donner aux voyageurs ?

Patrick Garcia : De choisir la période de vacances en fonction des saisons. Évitez l’été, c’est-à-dire de février à mai.  C’est la période des ouragans et de la pluie, même si cette année nous n’avons eu ni l’un ni l’autre.

APST : C’est rare ?

Patrick Garcia : Assez, le temps est déréglé comme partout dans le monde et il fait plus chaud. C’est un problème, car nous n’avons pas de clim : le pays ne fournit pas assez d’électricité. Par contre l’eau est à 33 degrés. C’est divin. Mais avec le réchauffement, nous avons des méduses comme dans beaucoup de côtes, même en France, vous le savez bien. Ce n’est pas propre à Madagascar.

APST : Donc vous conseillez l’hiver, c’est-à-dire à partir de juin à décembre chez vous ?petit parc naturel madagascar apst

Patrick Garcia : C’est exact. À partir de juin, c’est très agréable. Et puis c’est le moment d’aller observer les baleines. Les gens généralement ne le savent pas. Mais c’est ici, dans notre région que nous avons le premier spot de reproduction des baleines.

APST : Et la température de l’eau ?

Patrick Garcia : L’eau n’est pas encore très chaude en juin. Elle est à 22 degrés, mais elle augmente jusqu’à 28 en décembre.

APST : Et la sécurité ?

Patrick Garcia : S’il y a eu quelques cas isolés, on peut dire que cette province est paisible. On peut se promener partout sur la plage et dans le village sans appréhension. De toutes les façons, c’est la population elle-même qui veille à la sécurité. Celui qui contreviendrait devra quitter le village, car il sera interdit de tout, se loger, d’acheter quoi que ce soit, etc. C’est implacable.

enfant tulear madagascarAPST : Et l’hygiène ?

Patrick Garcia : Dans notre hôtel, nous faisons venir l’eau de la ville, elle est traitée. C’est une bonne garantie pour nos clients. Et puis nous avons des réfrigérateurs qui marchent 24h/24h. La chaîne du froid est respectée. Depuis 20 ans que nous sommes installés, nous n’avons jamais eu de problème. C’est important de le dire, car ce n’est pas le cas partout. Je pense à quelques bouibouis qui sont certes sympathiques, mais pas toujours très sûrs du point de vue de l’hygiène.

APST : Et la santé ?

Patrick Garcia : Il y a des hôpitaux.

APST : Enfin, pour les activités ?

Patrick Garcia : Elles sont innombrables : on emmène nos clients pour aller voir les baleines, des sorties en pirogue, en bateau à moteur pour aller voir la barrière de corail, allez visiter la forêt de baobab, des sorties en quad, pêche au gros, visite des villages de pêcheur, visites des lacs, plongée… je dois en oublier… Chez nous, il y a de quoi faire.

Rédigé par Rémi Bain-Thouverez, rédacteur en chef d’i-tourisme

Photographe : ©Chantha Chea

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