Revue de presse économique du 31 juillet 2015
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
20 au 31 Juillet 2015
Aérien.
Air France-KLM annonce de nouvelles économies pour stopper la dégradation des comptes.
Air France affiche encore 129 millions de pertes d’exploitation (180 millions au premier semestre 2014), 79 millions pour KLM qui a aggravé ses pertes et 75 millions pour Tansavia, qui reste toutefois la principale source de croissance du trafic. La détérioration de la situation est particulièrement nette au deuxième trimestre, marqué par une baisse de 72 millions du résultat d’exploitation du groupe (569 millions) et une aggravation de la perte nette (-79 millions d’euros).
Air France-KLM a bien quelques points d’amélioration à son actif, comme la réduction de la dette de 857 millions d’euros, à 4,5 milliards d’euros, ou encore l’augmentation des flux de trésorerie. Le chiffre d’affaires a également progressé de 3%, à 6,6 milliards d’euros. Mais il n’en reste pas moins la lanterne rouge des grandes compagnies européennes et va encore devoir tailler dans ses coûts et son offre pour atteindre l’objectif officieux d’un retour aux bénéfices d’Air France d’ici la fin de l’année.
Compenser les pertes.
Un objectif qui reste néanmoins accessible selon Alexandre de Juniac. Outre la période de pointe de l’été, le second semestre devrait en effet bénéficier du plein effet des précédents plans de départs volontaires sur les coûts, ainsi que d’une croissance de l’offre plus importante, qui devraient permettre de compenser les pertes du premier semestre.
Cependant, le plan Perform qui devait être principalement un plan de reconquête, prend de plus en plus l’allure d’un nouveau plan de réduction des coûts et de restructuration. Alexandre de Juniac a encore annoncé ce matin 300 millions d’euros d’économies additionnels sur les frais généraux du groupe, qui s’ajoutent aux 80 millions déjà annoncés le mois dernier chez Air France.
Le PDG d’Air France-KLM a aussi annoncé que la livraison du premier Airbus A350 à Air France serai reporté de 2018 à 2019. Toujours pour des raisons d’économies, la croissance de l’offre à l’hiver prochain sera réduite de 2,3% à 0,3%, avec quelques fermetures e lignes à la clef. La semaine dernière, le groupe a également décidé de fusionner ces trois filiales régionales Brit’Air, Régional et Airlinair, avec à la clef 245 suppressions de postes.
Cependant, le groupe pourrait aller beaucoup plus loin dans la réduction d’activité et des effectifs s’il ne parvenait pas à un accord avec les syndicats sur le volet compétitivité du plan Transform, a prévenu Alexandre de Juniac. Le PDG d’Air France-KLM a même fixé une date limite aux négociations : le 30 septembre prochain. L’objectif revu à la hausse est de dégager de l’ordre de 1,8 milliard d’euros d’ici à fin 2017 – ou encore 1,5% de baisse des coûts par an – sous forme de gain de productivité et d’économies, dont 55% sur les frais de personnels d’Air France et de KLM.
Alexandre de Juniac a également annoncé son intention de relancer dès l’été 2016 le projet Transavia Europe de vols low cost hors de France et des Pays-bas, qui avait abandonné en septembre 2014, après la grève de pilotes. De quoi promettre des négociations musclées avec les organisations syndicales, dont certaines ont déjà refusé de participer aux tables-rondes.
www.lesechos.fr 24/07/15.
Conjoncture.
La collecte du Livret A négative en juin.
La collecte nette du Livret A a été à nouveau négative en juin, à hauteur de 120 millions d’euros, soit dans des proportions moins importantes qu’en mai (-440 millions), selon les données publiées par la Caisse des dépôts.
Si l’on ajoute le Livret de développement durable (LDD), la collecte nette de ces deux produits d’épargne défiscalisée a été négative de 100 millions d’euros le mois dernier.
Leur collecte a été dans le rouge sur dix des douze derniers mois.
Les flux de collecte des deux livrets restent négatifs de 2,72 milliards d’euros depuis le début de l’année (-2,45 milliards pour le livret A et -0,28 milliard pour le LDD).
A fin juin, l’encours des deux produits s’élevait à 362,4 milliards d’euros (260,5 milliards pour le Livret A et 101,9 milliards pour le LDD), un plus bas depuis novembre 2014.
http://premium.lefigaro.fr 21/07/15.
Le tour de France des défaillances d’entreprise.
Les défaillances d’entreprises connaissent une légère diminution dans l’Hexagone. Il existe cependant de grandes disparités entre les régions. Tandis que le Limousin endosse le maillot jaune, l’Alsace est en queue de peloton. État des lieux régional.
Selon une étude de la société d’assurance-crédit Euler-Hermès, l’économie française enregistrera 62.300 défaillances d’entreprises en 2015. Un chiffre en légère baisse par rapport à 2014 (62.614).
Toutefois, 15 régions sur 22 affichent davantage de défaillances qu’en 2009, date du dernier pic national. Pour rappel, une entreprise est d’après l’INSEE en situation de défaillance lorsqu’une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre. Cette procédure intervient dès lors qu’une entreprise est en cessation de paiement.
L’Alsace et Poitou-Charentes à la peine
L’Alsace (+6,1%), Poitou-Charentes (+6%), la Basse-Normandie (+5,8%) et la Bourgogne (+5%) végètent à l’arrière du peloton. Les défaillances d’entreprises y augmentent fortement sur un an, entre avril 2014 et avril 2015. La situation économique se dégrade aussi en Rhône-Alpes (+4,5%) et en Île-de-France (+4,1%).
Ces évolutions recouvrent des disparités «intrarégionales». En Alsace, sur la période concernée, les faillites ont plus fortement augmenté dans le Bas-Rhin (+10%). Le secteur tertiaire représente 3 faillites sur 10 dans la région. En Poitou-Charentes, les défaillances progressent davantage en Charente (+14%) et en Charente-Maritime (+11%). Là encore, le secteur tertiaire pèse le plus dans le total des faillites (28%). Quant à la Basse-Normandie, les faillites croissent fortement dans le Calvados et l’Orne (+10%). Le secteur de la construction représente un quart des faillites de la région.
En Rhône-Alpes, les faillites augmentent de 15% en Savoie et de 14% dans le Rhône. Enfin, en Île-de-France, elles font même un bond spectaculaire de 19% en Seine-Saint-Denis et de 16% dans les Yvelines! En Île-de-France, sur les 12.278 défaillances de la période concernée, 39% concernait le secteur tertiaire. Un chiffre élevé. Les secteurs impactés par les faillites sont liés au tissu économique de chaque territoire.
Le Limousin et l’Aquitaine à la fête
Le Limousin (-6,8%), l’Aquitaine (-5,1%) et le Languedoc-Roussillon (-4,9%) sont sur le podium. Les défaillances d’entreprises y diminuent le plus entre avril 2014 et avril 2015. La Picardie (-4,7%), la Lorraine et la Bretagne (-4,1%) voient également leur situation économique s’améliorer.
Chaque région possède un «sprinteur» parmi ses départements, avec des baisses à deux chiffres.
Dans le Limousin, les faillites diminuent de 11% en Haute-Vienne alors qu’en Aquitaine, elles reculent de 12% dans les Landes. En Picardie, la baisse est de 13% dans l’Aisne. En Lorraine, les défaillances régressent de 11% en Moselle. Enfin, en Bretagne, elles chutent de 19% dans les Côtes d’Armor.
Trois régions concentrent les faillites
L’Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur continuent toutefois de concentrer les défaillances d’entreprises. Elles représentent respectivement 19,2%, 10,7% et 10,5% du total des faillites sur la période concernée. Soit près de 26.000 défaillances à elles trois. A l’inverse, le Limousin (1,1%) et la Corse (0,6%) en concentrent peu. Les régions les plus dynamiques sur le plan économique restent les plus exposées aux faillites d’entreprises.
http://premium.lefigaro.fr 21/07/15.
Climat des affaires et moral des industriels en hausse.
Le climat des affaires tous secteurs confondus s’est légèrement amélioré en juillet en France, s’établissant à 99 points contre 98 en avril, de même que le moral des industriels, a annoncé mercredi l’Insee. L’Institut national de la statistique et des études économiques a précisé que l’indice synthétisant le moral des industriels s’est établi à 102, après 100 en juin. À noter, l’indicateur de climat des affaires en France a été rehaussé d’un point pour juin par rapport à la première estimation avec l’intégration de réponses tardives d’entrepreneurs.
En juillet, le moral des entrepreneurs gagne deux points dans les services (97), reste stable dans le commerce de détail (106), mais recule d’un point dans le bâtiment (90). Selon l’Insee, « l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable ». L’Insee, après avoir confirmé que la France avait affiché une solide croissance (+ 0,6 %) au premier trimestre, anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) relativement soutenue d’ici la fin 2015, de 0,3 % aux deuxième et troisième trimestres, puis + 0,4 % au quatrième.
Dans ce contexte, les industriels sont plus optimistes sur les perspectives générales de production du secteur dans son ensemble. « En juillet, les carnets de commandes globaux et étrangers se regarnissent et les soldes correspondants deviennent supérieurs au niveau moyen », ajoute l’Insee.
En revanche, l’indice correspondant aux perspectives personnelles des industriels est en baisse de trois points, tout en restant proche de sa moyenne de long terme.
www.lepoint.fr 23/07/15.
Nouvelles Technologies.
Windows 10 propulse Microsoft dans une nouvelle ère informatique.
Pour la première fois de son histoire, Microsoft a choisi une installation gratuite de Windows 10 pendant un an pour tous les utilisateurs de Windows 7 ou de Windows 8. – Elaine Thompson/AP/SIPA
Son nouveau système d’exploitation entre en phase de commercialisation. Le groupe choisit la semi-gratuité, abandonnant une partie de ses revenus potentiels immédiats pour vendre davantage de services plus tard.
Satya Nadella vit mercredi son baptême du feu. Ce 29 juillet, Windows 10 entre en phase de commercialisation. Après l’échec de Windows 8, l’éditeur de logiciels joue gros. Ostensiblement, Microsoft a choisi de rompre avec le passé. Fait inédit dans l’histoire de l’éditeur, cette nouvelle version du système d’exploitation sera gratuite pendant un an pour tous les utilisateurs de Windows 7 ou de Windows 8. Soit 75 % de la base installée, c’est-à-dire 1,2 milliard d’utilisateurs. Les détenteurs de Windows Vista ou de XP devront payer 134 euros pour la version grand public et 279 euros pour la version pro.
Pour absorber le volume d’utilisateurs potentiels, Microsoft distribuera Windows 10 progressivement.
Seront d’abord servis les 5 millions de testeurs qui ont téléchargé la version bêta de Windows 10 ces derniers mois. Ensuite, viendront les clients ayant préréservé. Dans le commerce, il faudra attendre septembre pour acheter un PC déjà installé.
Même si l’on ne sait pas combien de clients migreront sur Windows 10 dès cette année, le patron de Microsoft fait, avec cette politique de gratuité massive, une croix sur une part non négligeable de revenus. Jusqu’en 2013, Microsoft publiait les comptes de Windows de manière isolée. Le système d’exploitation rapportait alors un quart des ventes et plus d’un tiers du résultat d’exploitation. Depuis, la donne a changé et le système d’exploitation a perdu de sa valeur dans l’esprit du consommateur. « Android [de Google] et iOS [d’Apple] ont poussé le marché vers une nouvelle génération de logiciels mis à jour en permanence et gratuits », dit Craig Stice, analyste principal chez IHS.
Attirer les développeurs
Satya Nadella, qui a conscience de cette évolution, préfère diffuser de manière massive Windows 10 – il vise 1 milliard d’utilisateurs en 2018 – et générer du revenu autrement, s’alignant ainsi sur les modèles de Google ou d’Apple. Microsoft espère se rattraper en « monétisant » de façon différente ses produits, grâce aux licences, mais aussi à la publicité ou au « freemium ».
Satya Nadella espère en effet attirer en masse les développeurs. Tout a été pensé pour leur faciliter la vie. Ainsi, Windows 10 équipera les PC, mais également les smartphones et les tablettes, une première ! Microsoft a promis aux développeurs qu’ils pourront faire facilement migrer leurs applications iOS et Android sur Windows.
Microsoft compte aussi faciliter la monétisation des applications grâce à un « store » disponible sur tous les appareils, alors qu’il comptait jusqu’ici deux magasins en ligne, l’un pour le PC et l’autre pour les mobiles. Grâce à une place privilégiée dans le PC, Microsoft espère faire d’une pierre deux coups et se rattraper dans le mobile et les tablettes. Comme Google et Apple, Microsoft prélèvera une part sur les applications payantes distribuées sur sa plate-forme. Mais la partie n’est pas gagnée.
« Microsoft risque d’avoir une plate-forme pas complètement optimisée pour le smartphone », lance Ian Fogg, de l’institut IHS. « Windows 10 affrontera de nombreux défis dans les tablettes », corrobore David Johnson, de Forrester Research.Enfin, l’éditeur de logiciels compte aussi donner un coup de fouet à son offre de cloud. Ainsi, Windows 10 a été conçu pour équiper Hololens, les lunettes de réalité virtuelle, et les objets connectés. Pour Microsoft, la valeur est désormais dans l’agrération et l’analyse de données, et donc dans plate-forme de cloud, Azure.
www.lesechos.fr 28/07/15.
Social.
Un niveau record de cotisations sociales
En matière de charges sociales – cotisations patronales et salariales, CSG-CRDS – la France est numéro un parmi les États de l’OCDE.
C’est le paradoxe français: l’impôt sur le revenu (IR) y est assez faible. Plus de la moitié des foyers (52,5 %) n’en paye pas. Cet impôt est par ailleurs mité par des niches fiscales, dont le coût atteint le montant conséquent de 34 milliards d’euros. Résultat, l’IR a rapporté 69 milliards en 2014. Soit nettement moins que la CGS et de la CRDS (98 milliards). En 2013, la France était le dix-huitième pays de l’OCDE (pays développés) pour le niveau d’IR, la première place étant occupée par le Danemark.
Si les ménages français sont lourdement prélevés, c’est à cause des charges sociales. En la matière, la France est numéro un parmi les États de l’OCDE. Une position liée au poids très élevé des cotisations sur les salaires acquittées par les employeurs. Pendant des années, les différents gouvernements, mais aussi les partenaires sociaux, ont considéré qu’il était indolore d’augmenter les prélèvements pour financer les régimes de retraite, l’assurance-chômage, etc.
Désormais, le gouvernement fait machine arrière, en mettant en place des allégements de charges dans le cadre du pacte de responsabilité. Une nécessité pour retrouver de la compétitivité. D’autant que la France est également un des pays qui a les prélèvements les plus élevés sur le capital (numéro 3 en Europe en 2012 selon Eurostat).
À l’inverse, l’Hexagone taxe peu la consommation. Les recettes de la TVA y représentent moins de 7 % du PIB, contre 17 % pour les charges sociales. La France est le sixième pays européen à avoir la TVA la plus basse. Certes, les gouvernements Fillon, puis Ayrault ont augmenté cet impôt (création d’un taux intermédiaire à 7% relevé à 10 %, taux normal passé de 19,6% à 20%). Mais d’autres pays sont allés plus loin. Le taux normal de TVA est désormais de 21% en Espagne, de 22% en Italie et même de 27% en Hongrie. Enfin, la France a la particularité d’avoir une des fiscalités écologiques les plus faibles de l’Union européenne (25e sur 28 en 2012, selon Eurostat).
http://premium.lefigaro.fr 27/07/15.
Sociétal.
La France, championne du pessimisme.
Que ce soit aujourd’hui ou dans 12 mois, la situation économique ne va pas en s’améliorant, estiment les Français. Ils sont 85% à la juger mauvaise dans l’Hexagone. Seuls 19% pensent qu’elle va reprendre du poil de la bête sur l’année à venir. C’est tout de même 4% de plus que l’année dernière et 9% de plus qu’en 2013, mais moins qu’en 2012 où un cinquième des personnes interrogées croyait déceler une éclaircie à venir.
Et contrairement à à l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, les jeunes sont plus pessimistes que les plus âgés. Les Français de 16-29 ans sont ainsi 16% à croire en une amélioration sensible dans l’année à venir, contre 24% des 50 ans et plus. Les chiffres peuvent leur donner raison. Après une décrue d’octobre 2012 à avril 2014, le chômage des jeunes en France n’a quasiment jamais cessé d’augmenter pour atteindre les 25,2% aujourd’hui.
www.latribune.fr 24/07/15.
Tourisme.
Airbnb s’attaque au marché des voyages d’affaires.
La plateforme de location immobilière entre particuliers généralise un service consacré aux voyages d’affaires. Testé depuis un an, il a connu un franc succès avec des clients comme Google ou Soundcloud. Airbnb améliore le système avec de nouveaux outils qui offre une meilleure gestion aux compagnies.
Airbnb est connu pour louer des appartements entre particuliers mais la startup, valorisée 25 milliards de dollars, veut aller plus loin. Depuis juillet 2014, elle teste avec succès le programme « voyage d’affaires ». 250 compagnies l’utilisent aujourd’hui, dont Google, Twilio, Soundcould, Salesforce et Vox média, selon le site The Verge. Grâce à ce service, les entreprises peuvent loger leurs personnels en déplacement dans des appartements ou des maisons loués à des particuliers via la plateforme en ligne. Pour cette clientèle, le programme propose des coupons que les employés utilisent pour les locations et un envoi, manuel pour l’instant, des factures aux compagnies.
De nouveaux outils adaptés à la demande
A la demande des entreprises, Marc McCabe, le patron de la division « Business Trip » au sein d’Airbnb, fournit de nouveaux outils, pour améliorer la gestion des réservations et des dépenses. Les directeurs des ressources humaines auront ainsi directement accès à un système de facturation centrale et un tableau de bord leur permettant de suivre l’itinéraire de leurs employés.
Se placer sur un marché lucratif
L’intérêt de la compagnie de location californienne est d’autant plus grand que le marché des voyages d’affaires devrait atteindre quelque 303 milliards de dollars à la fin de l’année 2015. Pour l’instant, 10% de ses locations concernent des voyages d’affaires. Mais la startup compte bien faire concurrence face aux chaînes d’hôtels Mariott International ou Starwood Hotels & Resorts. Un pari qui semble gagnant pour l’instant puisque les utilisateurs préfèrent les locations offertes chez des particuliers aux hôtels plus coûteux du centre-ville ou éloignés en périphérie.
www.latribune.fr 21/07/15.
Iran : vers le retour des touristes ?
Ce grand pays où il faut quand même montrer » patte blanche » pour y rentrer mais surtout pour visiter en toute liberté serait il en train de changer, de s’ouvrir au tourisme ?
L’Iran possède d’immenses trésors culturels et uniques qui en majorité ne sont malheureusement pas visibles par les yeux des Occidentaux. Suite à l’accord sur le nucléaire qui vient d’être signé, le pays espère une augmentation significative du nombre de touristes étrangers dans les années à venir.
Mais en consultant le site du Consulat Iranien le passeport international valable plus un visa sont toujours obligatoires.
Il est dit que le Président actuel, Mr Rouhani, et son Vice Président pour le Tourisme, Mr Masoud Soltanifar, sont des partisans du tourisme et sont prêts à alléger ou supprimer les formalités d’obtention de visa pour une grande partie de touristes étrangers depuis ce mois de juillet.
De nouveaux hôtels
Constatant que la capacité de logement actuelle est insuffisante depuis l’augmentation du tourisme depuis 2013, année d’élection du nouveau Président, Ils planifient la création de 200 nouveaux hôtels étant donné.
« Aucune autre industrie en Iran verra une plus grande impulsion que le tourisme grâce à ce même accord. ». C’est assez encourageant pour la profession d’entendre ça !
Pour rappel
L’Iran était une destination populaire jusqu’en 1979, année de la révolution islamique.
Des restes de l’ancienne civilisation comprennent entre autre Persépolis, capitale l’empire Perse, Shiraz, ville de l’amour et de la poésie.
Téhéran est également connue pour ses stations de ski aux alentours immédiats.iran ski
En fait, il est évident que l’Iran, regardant avec un peu de jalousie les réalisations de la Turquie voisine, espère pouvoir attirer jusqu’à 20 millions de visiteurs d’ici 2025.
Une fois de plus on constate que le tourisme est considéré comme un élément très important pour l’économie d’un pays mais aussi que le tourisme est un vrai lien d’amitié entre les peuples.
www.pagtour.net 22/07/15.