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  • 30 juin 2015
  • Par APST

Revue de presse économique du 30 juin 2015

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 30 Juin 2015

Conjoncture.

L’activité du secteur privé croît au rythme le plus soutenu depuis août 2011.

L’activité du secteur privé en France a enregistré en juin sa plus forte croissance depuis août 2011, selon les données préliminaires publiées mardi par Markit Economics.
L’indice PMI composite de la France est ressorti à 53,4, son plus haut niveau en 46 mois, contre 52 en mai.
Un chiffre supérieur à 50 traduit une expansion de l’activité. Inférieur à ce seuil, il dénote une contraction.
Dans le détail, l’indice PMI provisoire du secteur manufacturier a augmenté à 50,5 en juin, un point haut en 14 mois, contre 49,4 en mai. Celui du secteur des services a progressé à 54,1, contre 52,8 le mois précédent, atteignant son niveau le plus élevé depuis 46 mois.
L’indice PMI manufacturier était attendu à 49,4 et celui des services à 52,6 en juin.
« La croissance de l’économie française continue de se renforcer en juin, soutenue par une amélioration des performances du secteur des services et par une stabilistation de la conjonture dans l’industrie manufacturière », a observé Jack Kennedy, économiste chez Markit. « Les dernières données PMI Flash sont de bon augure pour la croissance au deuxième trimestre, après la hausse de 0,6% du PIB enregistrée en début d’année », a-t-il ajouté.
www.zonebourse.com 23/06/15.

Emploi.

28 % des cadres ont connu un changement d’emploi en 2014.

Selon l’étude de l’Apec, menée auprès de 3000 cadres, 28 % d’entre eux ont connu un changement d’emploi au cours de l’année 2014 contre 24 % en 2013. Mais, en décryptant ces chiffres, on comprend que la mobilité se fait surtout à l’interne. En détail, ce sont seulement 7 % des cadres qui se sont risqués à changer d’entreprise l’année dernière contre 6 % l’an dernier. Faut-il y voir une confiance en l’avenir ? Une chose est sûre, ce changement se fait, dans la plupart des cas, à la demande du cadre.
Les évolutions en interne sont en plien boom puisque 21 % des cols blancs ont connu un changement de poste au sein même de la société où ils sont déjà employés (+3 points par rapport à 2013). Parmi eux, 10 % ont changé de poste et 11 % ont vécu un changement de service, d’établissement ou de département. Parmi les changements de poste initiés par les employeurs, seule une minorité a été vécue comme imposée par l’employé.
Autre preuve que les cadres semblent de nouveau avoir confiance en l’avenir : 66 % d’entre eux affirment qu’ils envisagent un changement professionnel dans les trois ans à venir. 44 % d’entre eux espèrent une promotion en interne et près de 39 % pensent à quitter leur société pour un meilleur poste. Cette confiance retrouvée s’illustre également par la part des cadres qui ont quitté leurs entreprises de leur propre chef en 2014 puisque ce type de départs a augmenté de 52 %. Dans le même temps, la part des départs impulsés par les employeurs a reculé de 20 %. Reste maintenant à savoir si cette tendance se confirmera dans les mois à venir.
www.atlantico.fr 26/06/15.

Fiscalité.

Les fraudes fiscales et sociales ont (encore) progressé en 2014.

L’administration a procédé en 2014 à des redressements fiscaux de 15,3 milliards d’euros de droits, assortis de près de 4 milliards de pénalités, et à 852,6 millions de redressement pour fraude sociale, selon les chiffres publiés mardi 23 juin par le comité national de lutte contre la fraude.
L’argent récolté au titre de la fraude fiscale contre laquelle les moyens ont été renforcés et qui représente depuis quelques années une manne de recettes pour le budget français, est supérieur à 2013 (18 milliards, pénalités comprises), a précisé le comité dans son bilan annuel dont l’AFP a obtenu copie.
Ce bilan doit être rendu public mardi à Bercy par le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert, ainsi que la Garde des Sceaux Christiane Taubira, le ministre du Travail, François Rebsamen et celui de l’Agriculture Stéphane Le Foll.
Le ministère des Finances a évalué à 1,9 milliard d’euros le montant des pénalités récupérées en 2014 sur les seuls redressements qui concernent les comptes bancaires non déclarés à l’étranger, dans le cadre d’une procédure spécifique ouverte il y a deux ans. L’administration a dans ce cadre déjà reçu plus de 40.000 dossiers de contribuables.
Recouvrer 2,7 milliards d’euros.
Pour 2015, l’objectif est de recouvrer 2,7 milliards d’euros par ce seul biais, dont 1,6 milliard a déjà été encaissé.
Concernant la fraude sociale, le comité estime que les redressements opérés par la sécurité sociale en 2014 ont augmenté de 34% par rapport à 2013. Les fraudes découvertes portant sur les cotisations ou le travail illégal ont rapporté 427 millions d’euros à elles toutes seules (+38,5% par rapport à 2013).
Les fraudes aux prestations concernent elles 424,96 millions d’euros (+29,9%).
Le comité relève en outre que le montant de la fraude redressée par Pôle emploi a encore augmenté en 2014: 79,7 millions d’euros, en progression de 36% par rapport à l’année précédente.
La douane enfin a redressé 356,9 millions d’euros, en augmentation de 10,5% sur un an, grâce notamment à l’interception de 422 tonnes de tabac de contrebande.
www.challenges.fr/ 22/06/15.

Nouvelles Technologies.

Le paiement par téléphone mobile peine à convaincre.

Le paiement par téléphone mobile est connu par une large majorité de personnes mais son usage est encore loin d’intéresser le grand public, selon un sondage publié mardi.
Ainsi, 91% des commerçants interrogés et 88% du grand public savent que le téléphone mobile peut servir de moyen de paiement, indique ce sondage réalisé par l’institut Ipsos pour Fivory, jeune entreprise qui a développé un porte-monnaie électronique et soutenue par le groupe bancaire CM-CIC.
En revanche, si un consommateur sur quatre (26%) est prêt à utiliser son téléphone mobile pour payer des achats, ils sont 37% à y être farouchement opposés et à répondre qu’ils ne le feraient « certainement pas ».
Parmi les freins cités par le grand public, le manque de confiance (88%) arrive largement en tête, devant la crainte de recevoir de nombreuses publicités (75%).
Dans le même temps, les commerçants plébiscitent de leur côté le gain de temps en matière d’encaissement (66%) et la possibilité d’envoyer des communications ciblées en temps réel aux consommateurs (60%).
Ce sondage a été réalisé en deux temps: en ligne auprès d’un échantillon de 1.011 individus représentatif de la population française du 17 au 21 avril 2015 et par téléphone auprès de 303 responsables de commerces de moins de 10 salariés du 16 au 20 avril 2015.
www.lexpress.fr 24/06/15.

Vingt ans après l’arrivée d’internet, le fax fait de la résistance.

On le disait moribond, condamné à prendre la poussière dans les greniers et les musées. Vingt ans après l’arrivée d’internet, le fax n’a pourtant toujours pas pris sa retraite, même si son horizon s’est rétréci.
Echanges entre administrations, envoi de documents bancaires ou de contrats… « Des millions de personnes continuent à utiliser le fax chaque jour dans le monde », explique à l’AFP Jonathan Coopersmith, professeur à la Texas A&M University et auteur d’un ouvrage sur l’histoire de cet objet.
Plus surprenant encore: des machines neuves continuent à se vendre, aux entreprises comme aux particuliers. « Les ventes baissent régulièrement à cause des emails. Mais le marché est loin d’avoir disparu », confirme Nicolas Cintré, directeur adjoint France de Brother, entreprise japonaise leader du secteur.
En 2005, les professionnels du secteur estimaient les ventes mondiales à 20 millions par an.
Aujourd’hui, elles tournent sans doute autour de quelques millions. « Le marché résiste. Ceux qui prédisaient la mort du fax voilà dix ans se sont trompés », estime M. Cintré.
A l’origine de cette résistance inattendue : l’attachement de certains utilisateurs à la télécopie, notamment chez les « générations les plus âgées ». « Il y a des habitudes qui perdurent. Le fax sert alors d’élément d’appoint en cas de pannes informatiques », explique le responsable de Brother.
Le poids des habitudes, cependant, n’explique pas tout. Il y a aussi le fait que « le fax permet d’envoyer des documents signés, considérés comme authentiques, ce qui n’est pas le cas des courriels », explique Jean Champagne, directeur général de Sagemcom Canada, filiale du groupe français de télécoms Sagemcom, chargée des services liés au fax.
Dans le milieu des affaires, mais aussi dans le monde médical ou dans les tribunaux, les télécopies restent ainsi privilégiées pour l’envoi de données confidentielles ou bien sensibles. « Il est quasiment impossible d’intercepter des transmissions par fax. Les documents ne peuvent pas être manipulés », insiste Jean Champagne.
Machines multifonctions et faxware
Tous les pays, face au fax, ne sont pas logés à la même enseigne. Aux Etats-Unis, les télécopieurs ont ainsi quasiment disparu de la circulation – Xerox, considéré comme l’inventeur du premier modèle de machine grand public, a d’ailleurs arrêté voilà plusieurs années de commercialiser des fax simples.
Au Japon, où le télécopieur est depuis des décennies un appareil jugé indispensable à tout foyer, le fax reste à l’inverse très largement utilisé. En 2011, c’est d’ailleurs au fax qu’ont eu recours les autorités pour communiquer une partie des informations lors de l’accident nucléaire de Fukushima.
« Pour beaucoup de gens et petites entreprises, faxer une note manuscrite est plus simple que taper un document sur l’ordinateur », souligne Jonathan Coopersmith, qui insiste sur l’attachement des Japonais à la télécopie, plus adaptée à l’écriture de leur langue.
En 2014, près d’1,2 million de télécopieurs/téléphones pour particuliers ont ainsi été écoulés dans l’archipel. Et en 2015, un total d’1,1 million devraient être vendus, selon l’association japonaise des industriels des l’information, des communications et des réseaux.
« L’usage des fax se réduit avec l’adoption massive des ordinateurs et smartphones, mais les plus de 60 ans qui ne sont pas familiers de ces nouveaux outils préfèrent le télécopieur », insiste Miyuki Nakayama, porte-parole du fabricant d’électronique Sharp.
Et en Europe ?
« On est sur un marché intermédiaire », souligne Nicolas Cintré. En France, près de 40 000 fax ont ainsi été vendus en 2013, selon l’institut GfK. Sans compter les machines « quatre en un » (imprimante, scanner, photocopieur et fax), de plus en plus présentes sur le marché.
Car face au lent déclin de la télécopie, nombre de fabricants ont décidé de s’adapter. Certains, comme Brother, en misant sur les machines multifonctions. D’autres en pariant sur les solutions logicielles de fax par internet, permettant d’envoyer un fax sous forme de pièce jointe intégrée dans un mail.
« C’est un domaine en plein essor », assure Jean Champagne, de Sagemcom Canada, qui évoque des chiffres de croissance « de près de 20% par an » pour les ventes de ces « faxware ».
De quoi préserver définitivement le fax de la mort qui lui semblait promise ? « Tant que le cadre légal et juridique du fax sera maintenu, il résistera », estime M. Champagne. Un avis partagé par Jonathan Coopersmith : « Le déclin du fax va se poursuivre avec la mort de ses anciens utilisateurs, mais il ne disparaîtra pas », pronostique l’historien.
www.rtbf.be 29/06/15

Salaires.

Le salaire mensuel de base progresse un peu plus vite que l’inflation.

Le salaire mensuel de base dans le secteur privé a progressé plus vite que l’inflation au premier trimestre 2015, montre une étude de la Dares, service rattaché au ministère du Travail, dévoilée vendredi. Il a augmenté de +0,6% dans les entreprises de plus de 10 salariés, contre une inflation de +0,3%.
Sur un an à fin mars, l’évolution est ainsi de +1,3%, alors que l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,1% sur la même période. Le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) croît également de de 0,5% sur le trimestre et de +1,2% sur 12 mois.
Rappelons que le SMB correspond au « salaire brut avant déduction des cotisations sociales et avant versement des prestations sociales. Il ne comprend ni les primes ni les heures supplémentaires. Son montant correspond généralement à celui de la première ligne du bulletin de paye d’un salarié », rappelle l’INSEE. Dans le détail, le SMB a affiché une hausse de +0,5% pour les ouvriers, les employés (+1,2% sur un an) et les professions intermédiaires (+1,3% sur un an) et de 0,6% pour les cadres (+1,4% sur 12 mois).
www.boursier.com 20/06/15.

Sociétal.

La relation difficile des Français à l’argent.

Cela se lit tout particulièrement dans les seuils à partir desquels on estime être riche. Les Français jugent qu’un salaire médian de 5 000 euros par mois et un patrimoine de 500 000 euros sont suffisants pour dire de quelqu’un qu’il est fortuné. Pourtant, ces niveaux sont sensiblement moins élevés qu’en 2011, où une enquête similaire avait révélé que le salaire médian était de 6 000 euros et le patrimoine, d’un million d’euros.
Le regard des Français sur la richesse a donc profondément évolué avec la crise économique, qui a fait reculer le marché de l’immobilier (principal levier de création de richesse), stagné le pouvoir d’achat et augmenté le chômage. De plus, ce seuil des 5 000 euros s’explique par le fait qu’ils sont bien peu à l’atteindre : 5% des Français seulement touchent un salaire de 4 300 euros et plus.
Basiquement, explique l’enquête, on considère comme riche celui qui gagne de deux à trois fois plus que soi.
Pour 54% des sondés, la situation est moins bonne que celle de ses parents du même âge ; un pourcentage qui n’était que de 17% en 2002, signe évident du sentiment de déclassement et du pessimisme qui étreint les Français dans cette période difficile. Ils entretiennent toutefois une relation schizophrénique à l’argent : si 8 sondés sur dix jugent qu’être riche est « mal perçu », ils sont tout de même 3 sur 4 à estimer que c’est une bonne chose de vouloir le devenir…
www.journaldeleconomie.fr 24/06/15.

Tourisme.

Le Marais a compté autant d’habitants que de locataires Airbnb.

Le site du Wall Street Journal a publié une série d’infographies concernant l’explosion des locations en Airbnb à Paris, notamment dans le Marais. On y apprend que durant l’été 2014, 66.320 touristes ont investi les IIIe et IVe arrondissements en passant par le site internet de locations entre particuliers. Un chiffre énorme quand on le rapproche du nombre d’habitants de ces deux arrondissements, soit 64.795 personnes selon des données de 2012. Slate qui a repéré l’information souligne néanmoins qu’il faut tempérer ce ratio, plusieurs personnes ayant pu se succéder dans un même appartement pendant la période estivale étudiée.
Dans le détail, il ressort que la majorité des touristes concernés sont américains (26%). Le système Airbnb à Paris attire également bon nombre d’Australiens et d’Anglais. A noter l’explosion des demandes de Chinois, Sud Coréens et Irlandais.
Les infographies du WSJ montrent par ailleurs qu’en valeur absolue, le quartier le plus populaire est le XVIIIe avec près de 59.000 locataires et que celui qui connaît la plus grosse expansion est le XVe surtout chez les asiatiques. L’été dernier, ce quartier du Sud-Ouest de Paris a enregistré la plus forte croissance (157%).
Le site américain Airbnb est critiqué pour concurrencer les hôtels et favoriser les locations courtes non déclarées. Il est regardé d’un mauvais œil par la ville de Paris et les autorités. Mi-mai, les services de la Ville de Paris ont visité 1.868 logements dans 98 immeubles et relevé 101 infractions présumées, au terme d’une opération coup de poing de trois jours contre les meublés touristiques illégaux. Paris est le premier marché pour Airbnb avec 40.000 logements proposés et 1,8 million de personnes qui y ont séjourné. La start-up californienne vient de boucler une levée de fonds de 1,5 milliard de dollars, ce qui la valorise désormais à 25,5 milliards de dollars.
www.challenges.fr 29/06/15.

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