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  • 20 mai 2015
  • Par APST

Revue de presse économique du 20 mai 2015

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

10 au 20 Mai 2015

Aérien.

Depuis l’an 2000, en Europe, 645 compagnies aériennes ont disparu du ciel.

C’est un euphémisme que de dire que les compagnies aériennes font l’impossible pour ne pas être assurées contre l’insolvabilité. Or une simple estimation basée sur des données fiables montre que rien que pour l’Europe pas moins de 645 airlines ont disparu du ciel !
D’accord parmi celles-ci, il y en a qui ont fait faillite et d’autres qui ont cessé tout simplement leurs activités. Dans les chiffres, on y retrouve aussi bien des compagnies passagers, des charters, des transporteurs de fret et des airlines cargos. Mais n’empêche, ce simple chiffre de 645 démontre à lui seul l’évidence de rendre obligatoire l’assurance insolvabilité pour la totalité des opérations faites par les compagnies.
Si l’on analyse les chiffres.
Le tiercé « perdant » est la Russie suivie de la Grande-Bretagne et de la France. Et si l’on regarde au niveau des blocs de pays, force est de constater que les pays de l’Union Européenne regroupent à eux seuls pas moins de 431 compagnies ayant cessé d’exister.
Un autre calcul montre également que proportionnellement à leur population, et en ne tenant pas compte de la Russie, les anciens coloniaux ont particulièrement souffert puisqu’ils trustent à eux seuls plus de 30 % des disparitions… Est-ce que la fin de leurs empires outre-mer serait l’une des causes ainsi que l’, émergence des compagnies nationales de ces pays libérés ?
A noter également que sur la petite cinquantaine des pays analysés, on retrouve en tête (en seconde, troisième et cinquième position) des états grands donneurs de leçons d’économie et de bonne gestion…
Mais il y a aussi disparitions qui ont coûté très cher.
Dans deux pays au moins, la faillite de deux compagnies a, en dehors des drames sociaux, coûté très cher aux économies de ces pays et ce aussi bien en ce qui concerne les finances que l’image de marque nationale.
Ces pays étant d’une part la Suisse avec la mort de Swissair et la Belgique avec la disparition de la Sabena.
Le festival de la mauvaise foi des compagnies aériennes.
La main sur le cœur, les compagnies aériennes, IATA en tête, clament qu’il est impossible pour elles d’être assurées : « Nous ne trouverons aucune compagnie d’assurances qui accepteraient de nous couvrir ».
Ben tien, on peut alors se poser la question de savoir comment font les croisiéristes avec leurs paquebots pouvant dépasser le milliard d’euros (Oasis of the seas) pièce et le risque d’un « Titanic » avec des milliers de passagers à bord…
On peut également se poser la question de savoir comment font des groupes comme TUI ou Thomas Cook pour être assuré contre l’insolvabilité alors que leurs chiffres d’affaires et leurs engagements financiers respectif dépassent, allègrement, ceux de la majorité des compagnies aériennes.
Mais le comble de la mauvaise foi est atteint lorsqu’on sait que les airlines acceptent du bout des lèvres de n’assurer uniquement que leurs opérations directes et refusent de couvrir leurs actions parallèles ou complémentaires… Comme les réservations hôtelières, les locations de voitures effectuées via leurs sites WEB.
www.pagtour.net 12/05/15.

Lyon-Saint Exupéry se redresse en 2015.

En avril 2015, Lyon-Saint Exupéry enregistre une croissance de son trafic (766.062 passagers) de +8,2% par rapport à avril 2014. L’aéroport lyonnais bénéficie notamment de l’offre des 10 nouvelles lignes de son programme Eté 2015, dont les premières ont été lancées fin mars. La période est favorisée également par des augmentations de sièges via un plus grand nombre de vols opérés ou un changement d’appareils offrant une plus grande capacité. C’est le cas notamment sur Tel Aviv que Transavia propose dorénavant deux fois par semaine ou sur Stuttgart (Twinjet), Dublin (Aer Lingus) ou encore Montréal (Air Transat).
Si le trafic du groupe Air France continue sa décroissance sur la période (– 1.6 %), les autres compagnies aériennes se développent avec + 12.7 %.
En cumul sur les 4 premiers mois de l’année, avec 2 618 835 passagers, le trafic de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry progresse de + 3.4 %. Le trafic national reste parfaitement stable avec 960 840 passagers alors que l’international fait un bond de 5.2 %. Le trafic charter enregistre la plus forte augmentation (+19.8 %) capitalisant sur un fort développement des vols « import ski ». Le segment low-cost croit de 14.4 % pour atteindre 26.5 % de part de marché.
www.aerobuzz.fr 13/05/15.

Navettes à 2 € : easyBus casse les prix des liaisons Paris-Roissy.

Place André-Malraux (Ie), ce jeudi matin. Six navettes de 16 places effectueront à partir de ce vendredi matin la liaison entre le centre de la capitale et l’aéroport Charles-de-Gaulle.
Place André-Malraux (Ie), ce jeudi matin. Six navettes de 16 places effectueront à partir de ce vendredi matin la liaison entre le centre de la capitale et l’aéroport Charles-de-Gaulle. (LP/J.D.)
Après le secteur de l’aérien, le champion britannique du low-cost easyJet semble bien décidé à chambouler le marché des transferts entre la capitale et l’aéroport Charles-de-Gaulle. Sa filiale easyBus lance à partir de ce vendredi matin, un service de navettes directes à prix cassés.
Le prix de lancement est imbattable : 2 € l’aller simple (bagage inclus) pour les 26 000 premiers allers simples, vendus exclusivement sur Internet*.
Six véhicules (des Renault Master comptant 16 places passagers) relieront chaque demi-heure la place André-Malraux (Ier), en face de la Comédie-Française, au terminal 2 de Roissy de 4 h 30 à 1 heure du matin, soit 40 allers-retours par jour et potentiellement 300 000 clients par an. Quid des prix après la période de lancement ? « Les billets à 2 € continueront d’exister mais les autres s’échelonneront jusqu’à 10 € en fonction de la demande, de l’heure de la journée et de la date de réservation, détaille Pete Frost, responsable commercial chez easyBus. C’est un logiciel qui calcule tout ça, le même que pour les billets d’avion d’EasyJet ».
Par exemple, pour un transfert le 14 juillet prochain, le prix proposé est de 2 € à 8 heures, 4,99 € à 10 heures et 8,49 € à 14 heures. EasyBus se targue d’être la solution la plus économique par rapport à tous les moyens de transport existants. « Ne vous laissez pas voler » exhorte même la société sur son site Internet précisant que son prix de lancement est 88 % moins cher que les cars Air France (17 € l’aller simple) et 81 % moins cher que le Roissybus (11 € l’aller simple). « Quant au RER B, il y a beaucoup de problèmes et les gens ne s’y sentent pas forcément en sécurité », fait valoir Pete Frost.
Une stratégie agressive qui a porté ses fruits à Londres où le service est né en 2003. L’an dernier, les navettes easyBus vers Gatwick, Stansted et Luton ont transporté… un million de passagers. « On cible les touristes mais aussi les Parisiens, notamment ceux qui travaillent à l’aéroport », note le responsable commercial. La société n’exclut pas, à terme, de desservir Orly, voire Beauvais (Oise). « Mais notre priorité, c’est Charles-de-Gaulle, le deuxième aéroport européen, et ses 60 millions de passagers par an », conclut Pete Frost.
www.leparisien.fr 15/05/15.

Conjoncture.

Légère hausse des prix en avril.

Les prix à la consommation ont progressé de 0,1% en avril après avoir augmenté de 0,7% le mois précédent, annonce l’Insee. Un niveau en ligne avec les attentes des économistes. En glissement annuel, l’inflation atteint également 0,1% après trois mois consécutifs de baisse (-0,1% en mars, -0,3% en février et -0,4% en janvier). La légère hausse des prix à la consommation provient surtout de l’augmentation, en partie saisonnière, des prix de certains services et produits manufacturés et du renchérissement des produits pétroliers. Globalement, les prix de l’alimentation sont stables.
www.boursier.com 15/05/15.

Nouvelles Technologies.

Comment la ville de Paris compte préserver son attrait touristique à l’aide de startups.

Dans un monde en proie à des mutations de plus en plus violentes, Paris a pris conscience qu’elle ne pourrait rester première destination touristique mondiale qu’en mettant en place les conditions favorables à l’éclosion de projets innovants répondant aux nouvelles données du monde contemporain.
En effet, la révolution numérique a changé nos habitudes de façon irréversible en faisant du smartphone notre deuxième cerveau, un outil de partage, et une trousse de secours digitale. Le paiement en ligne, les réseaux sociaux et les places de marchés, sont également entrés définitivement dans nos habitudes.
Par ailleurs, ces dix dernières années, la Mairie de Paris a été sollicitée plusieurs centaines de fois de la part de startups, inquiètes de leur difficulté à entrer en contact avec les professionnels traditionnels du tourisme. Il faut dire que ceux-ci n’ont pas immédiatement été ouverts aux sujets liés à l’innovation et à la collaboration avec de nouveaux types d’interlocuteurs.
Grâce à la dynamique récente de la création d’incubateurs et d’outils juridiques et financiers de toutes sortes, un écosystème très porteur s’est constitué, dans lequel le tourisme a su trouver sa place.
Les startups avec, et non contre, les grands groupes pour dynamiser Paris
Conscients du changement, les acteurs historiques n’en restent pas moins bloqués à l’idée de travailler avec les acteurs de cette nouvelle ère : les startups. Ces dernières sont souvent encore considérées comme des concurrentes. Des taxis en guerre ouverte avec les VTC, aux hôtels plutôt hostiles aux services de réservation en ligne, ce n’est pas encore le grand amour.
C’est évidemment une erreur d’en faire une généralité puisque cette mutation en cours est infiniment plus complexe que cette vision caricaturale.
Si l’on se concentre sur l’économie collaborative et donc les plateformes de location entre particuliers, cette offre répond à une demande de marché, à laquelle les acteurs classiques n’ont su répondre. S’y opposer, reviendrait à considérer que les agences de voyages peuvent interdire l’arrivée des comparateurs de prix et des blogs sur les voyages. Les agences de voyage sont toujours là et auront toujours leur place.
A Paris, les acteurs de cette évolution sont persuadés qu’il y a des choses à faire pour accompagner les mutations du secteur, qui se sent menacé. C’est bien normal car il concerne des centaines de milliers de personnes. Par ailleurs, c’est un métier qui n’avait jamais été concurrencé auparavant, et qui doit s’adapter à un contexte économique et technologique radicalement nouveau.
Le Welcome City Lab est en quelque sorte arrivé au bon moment de cette prise en considération et de la mise en place de conditions favorables.
A noter que la première promotion des startups du Welcome City Lab a permis la création de 75 emplois. Elles se portent toutes en bonne santé économique et sont prêtes à aborder leur phase de décollage. La nouvelle promotion 2015 / 2016 intégrera l’incubateur à partir du mois de mai. 15 nouvelles startups vont donc emménager dans cette structure chaque année.
Ce n’est que le début de la transformation numérique du Tourisme.
D’autres vagues sont en cours d’élévation, notamment celle de la data. Tout ce qui a trait à la data en général, qu’il s’agisse de yield management, de connaissance client, ou d’autres aspects, sont des sujets de fonds qui n’ont connu jusqu’ici que leurs premiers balbutiements.
Le « design d’expérience utilisateurs » constitue également une tendance de fond qui prend de plus en plus d’importance dans les clefs de la réussite des startups.
Enfin, l’arrivée de la robotique de service dans le tourisme va constituer une nouvelle révolution dans les années à venir. On remarque déjà de nombreuses expérimentations sur les robots, notamment d’accueil, au Château d’Oiron par exemple, où ils permettent de proposer des visites en visio pour les personnes en situation de handicap.
Cette combinaison data – design – robot pourrait réinventer toutes les professions du tourisme…
www.maddyness.com 11/05/15.

CHIP : un PC à 9 dollars qui pourrait faire de l’ombre au Raspberry Pi

Le Raspberry PI 2 va bientôt avoir à faire à un sérieux concurrent avec le CHIP, un nouveau micro-PC dont le tarif débutera à 9 dollars.
Lancé en 2012, le micro-PC de la Fondation Raspberry s’est tout de suite imposé de par son format révolutionnaire mais surtout, par son tarif défiant toute concurrence. Mis en vente au prix de 35 dollars, l’investissement était minime pour les passionnés d’informatique souhaitant tester les capacités de la bête. Après une deuxième version 4 fois plus puissante lancée cette année, Raspberry ne pouvait pas rester plus longtemps sans voir la concurrence venir le titiller.
Le micro-PC CHIP pourrait bien venir faire de l’ombre au PI 2 avec un tarif quatre fois moins élevé que le ténor du secteur, le Rasperry Pi 2.
Le C.H.I.P, un succès sur Kickstarter
Pour faire connaître leur projet et tester la température du marché, les créateurs du C.H.I.P ont lancé une campagne de financement participatif Kickstarter, la plateforme qui arrivera d’ailleurs bientôt en France.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette campagne a rencontré un fort succès. Alors que l’objectif initial était de 50.000 dollars, le C.H.I.P a, à l’heure où nous écrivons ces lignes, récolté plus de 735.000 dollars de dons. Au-delà du concept de micro-PC calqué sur le Raspberry PI, c’est surtout le tarif du C.H.I.P qui semble faire son succès. Les créateurs du projet ont en effet prévu un prix de vente de 9 dollars pour la version de base.
Bien entendu, pour ce tarif, il ne faut pas s’attendre à un foudre de guerre, mais les spécifications de la version de base sont tout de même alléchantes. Avec un processeur cadencé à 1Ghz de chez Allwinner, 512 Mo de RAM DDR3 et 4 Go de stockage il y a de quoi faire quelque chose de sympathique. D’autant que le C.H.I.P sera livré avec une carte WiFi, une connectivité Bluetooth et une sortie vidéo fonctionnant sur tout type d’écran. Le projet étant entièrement open source, le C.H.I.P sera livré avec un OS basé sur Debian.
CHIP clavier
Il sera possible de monter en gamme avec une version à 19 dollars ou une version à 49 dollars doté d’un écran de 4,3 pouces et d’un clavier qui le font ressembler à une console portable. Les premières commandes C.H.I.P devraient être honorées début 2016 et premier prototype présenté en septembre selon les créateurs du projet.
www.begeek.fr 13/05/15.

Ressources Humaines.

Le salaire de base en progrès de +1,3%.

Alors que les prix évoluent peu, les salaires continuent à progresser dans les entreprises françaises.
D’après les derniers chiffres livrés par la Dares, service statistique du Ministère du Travail, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) versé dans les entreprises du secteur privé comptant plus de dix salariés, a évolué à la hausse, au premier trimestre, à un rythme estimé à +0,5%. Il s’agit bien évidemment d’un moyenne qui, rapportée au niveau des prix à la consommation observé sur la même période (+0,3%), permet de conclure que les travailleurs concernés ont, dans ce laps de temps, gagné du pouvoir d’achat. Cette tendance est encore meilleure sur un an : la Dares évoque une hausse de +1,3% du SMB dans les entreprises de 10 salariés et plus (hors agriculture et emplois publics), dans un contexte d’inflation négative (-0,1%).
Le gouvernement sur l’indice de référence représenté par le salaire mensuel de base, une rémunération brute évaluée avant la déduction des cotisations sociales et le versement des aides sociales. Les primes et les heures supplémentaires ne sont pas prises en compte dans le SMB. A côté de cet indice, il y a le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE). Lui aussi a progressé au premier trimestre (+0,5 %) et sur les douze derniers mois (+1,2 %). A fin décembre, la durée hebdomadaire moyenne du travail des salariés à temps complet s’est stabilisée à 35,6 heures.
Début mai, le gouverneur de la banque de France avait, dans un souci de maîtrise des salaires, réclamé une refonte du mécanisme de revalorisation du smic, indexé sur le niveau d’inflation. D’après Christian Noyer, les augmentations automatiques du salaire minimum pénalisent la compétitivité des entreprises et encouragent les délocalisations
www.creation-entreprise.fr 13/05/15.

La crise multiplie les occasions de corruption dans les entreprises.

Entre Alstom, accusé de corruption1 par les autorités américaines et contraint de régler une amende de 772 millions d’euros2, ou Sanofi soupçonné d’avoir versé 34 millions de dollars de pots-de-vin, la corruption s’est invitée dans l’actualité hexagonale ces derniers mois. La France a même perdu quatre places en un an dans le classement sur la «perception de la corruption» établi par l’ONG Transparency International, pointant à une médiocre 26e place, derrière le Chili, les Émirats arabes unis et les Bahamas.
Et pour cause! D’après une étude réalisée par le cabinet AgileBuyer et HEC dont Le Figaro publie les conclusions en exclusivité, un directeur des achats français sur quatre avoue – sous couvert d’anonymat – avoir déjà fait face à des tentatives de corruption. «Un quart, c’est énorme!», s’étonne Olivier Wajnsztok, directeur associé d’AgileBuyer, précisant bien «qu’il n’y a pas eu corruption active, mais simplement tentative». Dans les grandes entreprises, les services achats sont particulièrement visés car ils brassent des sommes importantes, pouvant atteindre entre 40 % et 80 % du chiffre d’affaires. «Les dépenses de sous-traitance et les achats sont généralement supérieures aux salaires versés par l’entreprise», explique Olivier Wajnsztok, même si les directions des achats «se sont beaucoup professionnalisées, avec trois responsables des achats sur quatre qui ont signé une charte anticorruption».
Pas une fatalité
Mais qui sont ces fournisseurs indélicats, qui n’hésitent pas à proposer des dessous-de-table ou avantages indus dans l’espoir de décrocher un contrat? Les deux secteurs les plus enclins à ce type de comportement sont l’immobilier et l’industrie du bois et du papier, révèle l’étude. À l’inverse, l’agroalimentaire et l’hôtellerie-restauration apparaissent comme les moins concernés.«En période de crise, la réduction des coûts reste la priorité pour 77 % des services achats. Dans ce contexte de concurrence accrue, les fournisseurs qui ont les mauvais produits ou sont mal placés sur les prix peuvent être tentés de franchir la ligne jaune», observe Olivier Wajnsztok. Contre toute attente, la construction est peu touchée: «Les politiques anticorruption des grands groupes de construction conduisent manifestement à gérer de mieux en mieux les fournisseurs», ajoute-t-il.
L’étude démonte aussi quelques clichés sur la nationalité des fournisseurs indélicats et souligne que les entreprises françaises subissent majoritairement des tentatives de corruption par des entreprises… françaises! Les fournisseurs français (36 %) et européens (19 %) représentent ainsi plus de la moitié des «tentateurs», suivis par les entreprises asiatiques (16 %). «L’étude met en avant des comportements largement présents dans les relations interentreprises en France, observe Olivier Wajnsztok. Les entreprises font de plus en plus attention. Mais, alors que les contrats américains standards comportent toujours une clause anticorruption, ce n’est pas le cas en France.»
www.lefigaro.fr 15/05/15.

Tourisme.

Dubaï vise deux fois plus de touristes en cinq ans.

L’an dernier, 11,6 millions de touristes se sont rendus à Dubaï, soit 5,6 % de plus qu’en 2013. L’objectif est d’atteindre 20 millions en 2020, sans compter les visiteurs attendus pour l’Exposition universelle qui s’y tiendra d’octobre 2020 à mars 2021.
A Dubaï1, le site le plus visité est… un centre commercial. Au cœur de la capitale du shopping au Moyen-Orient, le Dubai Mall, aussi grand que cinquante terrains de football, avec 1200 boutiques et son immense aquarium, est le lieu incontournable de la ville, construit au pied de Burj Khalifa2, la plus haute tour du monde (828 mètres).
Avec plus de 95 centres commerciaux, 94 navires de croisières de passage, Atlantis3, cet incroyable hôtel de loisirs de 1500 chambres, Dubaï, les pieds dans l’eau aux portes du désert, a accueilli 11,6 millions de visiteurs étrangers l’an dernier (+5,6 % en un an). Avec en tête les Saoudiens (1,3 million) devant les Indiens (1 million) et les Britanniques (850.000).
42 % des visiteurs viennent pour le balnéaire
Les Français, eux, arrivent seulement en 15e position des visiteurs, mais ils sont troisième au niveau européen (après les Britanniques et les Allemands). En 2014, ils étaient un peu moins de 205.000 (204.747 très exactement) à s’y être rendus (+10 % en un an).
«60 % de la clientèle vient pour le loisir, contrairement à ce qu’on peut croire, et 21 % viennent pour le business et le reste pour voir des amis et de la famille», souligne Pascal Maigniez, directeur du bureau de promotion du tourisme et du commerce de Dubaï pour la France et le Benelux. Si 70 % des gens qui viennent visitent le Dubaï Mall, 42 % des visiteurs viennent pour le balnéaire.
Les familles sont clairement une cible privilégiée. Dans cet esprit, de nouveaux parcs d’attractions se préparent à ouvrir en 2016: Legoland Dubai, Bollywood Parks Dubai ou encore Dubai Safari Project. Des nouveaux hôtels 3-4 étoiles.
Décidé à promouvoir ce tourisme, Dubaï compte atteindre le cap de 20 millions de visiteurs en 2020, et espère que la contribution du tourisme à l’économie triplera. C’est sans compter l’énorme «boost» promis par l’exposition universelle, qui s’y tiendra entre octobre 2020 et mars 2021. Dubaï attend, exclusivement pour cet événement, 25 millions de visiteurs en plus, dont 70 % d’étrangers.
Pour répondre à cette hausse de la fréquentation, de nombreux projets d’hôtels sont en cours. En mars, on comptait 657 établissements hôteliers (représentant plus de 92.333 chambres). D’ici à 2016, leur nombre devrait passer à 765.
À l’horizon 2020, il pourrait y en avoir encore une centaine de plus, principalement sur une offre de trois et quatre étoiles alors qu’aujourd’hui, 40 % des capacités sont occupées par les établissements cinq étoiles. Pour atteindre de telles performances, l’émirat de Dubaï, dont la population dépasse tout juste deux millions d’habitants mise sur son aéroport gigantesque et sur la croissance de sa compagnie aérienne Emirates4. En janvier, l’aéroport de Dubaï a détrôné Londres en décrochant la première place mondiale en nombre de passagers internationaux. Il en a accueilli 70 millions en 2014.
Mais les ambitions de l’émirat sont grandioses: la capacité des deux aéroports de Dubaï devrait atteindre 126 millions de passagers à l’horizon 2020 et 240 millions en 2025 grâce à programme d’investissements de 32 milliards de dollars.
De son côté Emirates continue à attirer toujours plus de passagers en villégiature et en correspondance. La compagnie ne compte que des gros porteurs dans sa flotte. Ses dirigeants ont commandé 140 Airbus A380 dont 60 sont déjà en sevice. C’est aussi le cas de 196 Boeing 777 dont 133 volent actuellement. Aucune autre compagnie aérienne dans le monde de dispose d’une telle armada.
www.lefigaro.fr 16/05/15.

La France 3ème pays où voyager coûte le plus cher.

Dans son dernier rapport, le World Economic Forum (WEF) sur la compétitivité des pays en matière de tourisme a passé au crible 141 pays. Et selon qu’on prend ou non le critère du prix, l’attractivité d’un pays comme la France change du tout au tout. Grâce à la qualité de son patrimoine culturel, ses richesses naturelles et ses infrastructures, l’Hexagone se hisse ainsi au 2ème rang mondial.
Mais les tarifs des hôtels, des restaurants ou des transports font grimper la facture à des niveaux quasiment sans équivalent dans le monde. Même la Suède et la Norvège sont plus abordables. En fait, seuls le Royaume-Uni et la Suisse apparaissent comme des destinations encore plus onéreuses pour qui veut y passer des vacances.
*Méthodologie: Le prix des chambres d’hôtel et de l’essence sont exprimés en dollars et tirés du dernier rapport du World Economic forum sur la compétitivité des voyages et du tourisme.
http://bfmbusiness.bfmtv.com 16/05/15.

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