Revue de presse économique du 10 mai 2015
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
1er au 10 Mai 2015
Conjoncture.
Tourisme: la France retrouve de son attractivité.
La France a retrouvé de son attractivité et de sa compétitivité en matière de tourisme, selon un rapport bisannuel, publié mercredi par le Forum économique mondial (WEF) à Genève.
Dans l’édition 2015 de ce rapport, la France occupe le deuxième rang, une bien meilleure place que le 7ème rang affiché en 2013.
Les économistes du WEF ont particulièrement salué les bonnes performances de la France en matière de ressources culturelles (2ème rang dans ce critère) et d’infrastructures (4ème rang).
Le rapport sur la compétitivité des voyages et du tourisme du WEF établit un classement de 141 pays, à partir de 14 critères. Pour chaque critère, il y a un index, et le classement final est issu du cumul des performances dans chaque critère.
La France est cependant très mal classée dans le critère des prix, les touristes estimant que la France est un pays très cher. Elle occupe le 139ème rang pour ce critère.
En 2015, c’est l’Espagne qui prend pour la première fois de son histoire la tête de ce classement, détrônant la Suisse, qui glisse au 6ème rang.
Selon le WEF, l’Espagne émet « ainsi un signal positif d’amorce de redressement du pays ».
La position de leadership de l’Espagne s’explique par son attrait culturel (numéro 1 dans ce critère), ainsi que la qualité de ses infrastructures (2ème rang), indique le WEF.
Après l’Espagne et la France, figurent l’Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Australie, l’Italie le Japon et le Canada.
Dans les pays émergents, la Chine (17ème rang) et le Brésil (28ème rang) ont réussi à se classer parmi les 30 pays les plus attractifs.
« La diversité qui caractérise les 30 premières places du classement démontre qu’un pays ne doit pas être nécessairement riche pour jouir d’un secteur touristique florissant », a relevé Roberto Crotti, économiste au WEF.
« Pourtant, de nombreux pays doivent encore fournir de gros efforts pour relever les défis du tourisme, notamment en développant leurs politiques de délivrance des visas et en améliorant la promotion de leur héritage culturel, et la protection », a-t-il ajouté.
Le WEF relève encore que 6 pays européens figurent parmi les 10 premiers du classement.
Pour les experts du WEF, les voyageurs de la classe moyenne issus des pays émergents, les seniors et les jeunes de la génération Y sont des cibles prometteuses pour le secteur du tourisme.
Le secteur mondial du voyage et du tourisme, qui représente déjà près de 10% du PIB mondial, s’est développé en moyenne de 3,4% par an au cours des quatre dernières années, soit plus vite que la croissance mondiale, qui n’a été que de 2,3% durant la même période.
Dans les cinq prochaines années à venir, le développement du secteur pourrait s’accélérer au point d’atteindre 5,2% par an, selon le World Travel & Tourism Council (WTTC), le Conseil mondial du voyage et du tourisme.
www.liberation.fr 06/05/15
Économie.
Crédit conso : le dossier moyen est de 11 450 euros.
Quel est l’emprunteur type en matière de crédit à la consommation ? C’est ce que propose de découvrir Meilleurtaux.com dans une étude dévoilée ce matin. Certes, elle ne porte que sur les quelque 100.000 dossiers reçus chaque année par le courtier, et non sur l’ensemble du marché.
Toutefois, elle permet déjà de se faire une idée de la nature et de l’ampleur des demandes.
Nature des demandes.
L’automobile arrive largement en tête des demandes puisqu’elle concerne 47% des dossiers. Les prêts personnels affectés (dont l’obtention conditionne l’achat d’un bien ou d’un service) arrivent loin derrière avec 19% des dossiers. Quant aux travaux, ils représentent 14% des demandes. Plus inquiétant enfin, les crédits dits de trésorerie comptent tout de même pour 1 projet sur 5.
Montant et durée.
Le montant moyen du prêt atteint 11.449 euros avec une durée de 47 mois. Mais bien évidemment, ce montant varie selon la nature de la demande. Le besoin de trésorerie moyen se limite à 8.400 euros, tandis que le montant passe 12.800 euros pour les voitures et même à 15.000 euros pour les travaux.
Pour ces deux derniers postes, la durée moyenne est supérieure à 4 ans.
Revenus de l’emprunteur.
« Avec un revenu net de 1.707 euros, le candidat au crédit à la consommation correspond parfaitement à la norme française qui situe le revenu net médian à 1.730 euros. » remarque Maël Bernier, directrice de la communication du courtier. Mais là aussi, les écarts sont importants, avec 1.351 euros nets par mois pour un prêt personnel et 2.244 euros pour le candidat à un prêt pour travaux.
Taux d’effort.
Naturellement, en matière de prêt, l’élément central reste le taux d’effort, c’est-à-dire la part de revenus que l’emprunteur consacre au remboursement. En moyenne, ce taux est de 14% dans le cas d’un crédit pour travaux et de 14,5% pour un prêt personnel affecté. En revanche, il monte à 16% pour un achat d’automobile. Autrement dit, l’emprunteur type est prêt à faire un peu plus de sacrifices lorsqu’il s’agit d’acquérir une voiture.
http://argent.boursier.com 04/05/06.
Ressources Humaines.
Qui est le stagiaire en 2015 ?
Parmi les annonces d’offres de stages, 98 % demandent un niveau d’expérience inférieur à deux ans. C’est ce que rapporte une étude réalisée par Qapa.fr, site d’emploi de matching.
L’été approche et les entreprises recherchent déjà leurs stagiaires. En ce qui concerne les niveaux d’expérience demandés dans les annonces, près de la totalité (98 %) sont de moins de deux ans.
Quant aux diplômes exigés, ce sont les Bac + 3 qui semblent avoir le plus de chance de décrocher un stage puisqu’ils sont recherchés à 35 %, suivis des Bac + 5 (29 %) et des Bac + 2 (22 %). Rares sont les entreprises qui acceptent les candidats sans diplôme (2 %).
Quid du salaire ?
Dans la majorité des annonces (63 %), le salaire minimum annoncé est de 500 euros mensuels. 14 % atteignent le double, tandis que 9 % vont jusqu’à 1 500 euros et 7 % jusqu’à 2 000 euros par mois.
Où postuler ?
Le secteur de la communication représente 28 % des offres de stage suivi par le marketing (25 %) et le commerce (17 %). En revanche, la vente n’enregistre que 16 % des offres devant la presse (7 %) et la finance (6 %).
www.courriercadres.com 05/05/15.
Tourisme.
A Paris, les vols sont en baisse dans les zones touristiques.
Les touristes qui viennent visiter la capitale se sentent désormais un peu plus en sécurité. Le Plan de sécurisation des zones touristiques, mis en place depuis 2013 par la Préfecture de police de Paris, semble bien fonctionner. Les vols et les agressions contre les touristes sont en baisse.
Sur les Champs Elysées, depuis qu’une brigade de 25 fonctionnaires est présente sur le terrain, les vols ont baissé de 28% et les coups et blessures volontaires ont diminué de 14%. Dans le secteur du Louvre, grâce aux renforts de police, les vols ont diminué de 11%.
Le Plan de sécurisation avait été renforcé en juin 2014
A Paris, en 2014, un sentiment d’insécurité s’était installé petit à petit dans les grands lieux touristiques de la capitale. Les vols étaient de plus en plus nombreux. Les pickpockets semblaient faire la loi dans le quartier du Louvre et les visiteurs pouvaient se faire dépouiller à l’intérieur même du musée. Les plaintes de touristes s’entassaient et les critiques avaient fusé dans la presse étrangère.
Au musée du Louvre, les agents de sécurité et les gardiens n’en pouvaient plus.
La Préfecture de police avait décidé, en juin 2014, d’étendre son Plan pour renforcer la sécurité des touristes dans les principaux lieux touristiques de la capitale. Ce plan proposait de mettre plus de policiers dans les lieux touristiques comme Montmartre, le Trocadéro, la place du Châtelet, le Louvre ou les Champs Elysées, de mieux communiquer avec les professionnels du tourisme et les ambassades et d’améliorer l’accueil des victimes étrangères.
Dès l’été 2014, les patrouilles de gendarmes et de policiers ont été multipliées et des milliers de guides ont été distribués pour expliquer aux touristes la conduite à tenir pour visiter Paris en toute sécurité.
Aujourd’hui, le bilan est plutôt positif et les touristes, comme les professionnels du tourisme, semblent satisfaits.
Paris reçoit chaque année plus de 30 millions de touristes. C’est la première destination touristique du monde.
www.francebleu.fr 02/05/15.
La location de voiture entre particuliers en pleine effervescence.
Rachats, partenariats… Le secteur est en plein essor. La compétition est particulièrement vive sur la clientèle touristique.
Les start-ups du secteur l’assurent : encore embryonnaire il y a quelques années, le marché de la location de voiture entre particuliers est en pleine effervescence, et pourrait bien décoller définitivement cet été, à la faveur de la saison touristique. Un phénomène que les acteurs traditionnels comme Avis, Hertz ou encore Europcar scrutent, si ce n’est avec inquiétude, en tout cas avec la plus grande vigilance.
Drivy, qui revendique le titre de « leader mondial de la location de voiture entre particuliers », fait état de 500.000 membres enregistrés, et d’un parc de 25.000 voitures en France. « Nous totalisons depuis notre lancement en décembre 2010 700.000 journées de location, dont plus de la moitié ont été réalisées l’an dernier », explique Paulin Dementhon, le président et fondateur de Drivy.
La formule attire les amateurs de bons plans.
Signe de son succès, l’entreprise a réalisé une nouvelle levée de fonds début avril , pour un montant de 8 millions d’euros. Au passage, Drivy a racheté l’un de ses principaux concurrents, Buzzcar, et fait rentrer à son capital le groupe Mobivia, propriétaire de ce dernier. La société récupérerait ainsi 100.000 inscrits et 7.000 véhicules. Et elle va continuer à se renforcer, puisqu’elle doit annoncer mardi le rachat d’une autre start-up, Livop. Le principal outsider de Drivy, Ouicar, a lui racheté Unevoiturealouer.com l’an dernier. Il annonce 16.300 véhicules en ligne et 300.000 membres dans ses listings.
Pour séduire de nouveaux utilisateurs, les deux sociétés misent sur le bouche à oreille, et mettent en avant le même argument : le porte-monnaie. Avec un tarif de location parfois inférieur de 50% à celui des loueurs traditionnels, la formule attire les amateurs de bons plans. Les possesseurs de véhicules (surtout ceux encore en bon état) sont par contre plus difficiles à séduire.
Pour y parvenir, les sites mettent en avant le gain potentiel (de 200 à 300 euros par mois, assure Ouicar), des états des lieux faits photos à l’appui pour limiter les litiges, et des partenariats avec des assureurs renommés (Allianz pour Drivy, Generali pour Ouicar) en cas de problème.
Les « mêmes règles » pour tout le monde
Dans le même temps, plusieurs autres start-ups se sont positionnées sur un sous-segment du marché : celui des touristes. Tripndrive, Travelercar ou Carnomise proposent à ceux qui partent en vacances de loueur leur voiture à ceux qui arrivent, ce qui fait empocher aux premiers un peu d’argent tout en leur permettant d’économiser les frais de stationnement. « La demande est en train d’exploser », avance Gui Bulaty. cofondateur de Carnomise, qui vient de signer un partenariat inédit avec l’aéroport de Beauvais – celui utilisé par Ryanair – pour proposer le service au sein même de l’aéroport, et non dans un parking en périphérie comme c’est le cas à Roissy-Charles de Gaulle ou Orly. Tripndrive, de son côté, vient de passer un accord avec une filiale de la SNCF pour déployer le service sur les parkings d’une quinzaine de gares de Paris et de province.
Face à cette offensive, les loueurs traditionnels se rassurent en soulignant que les véhicules qu’ils louent sont quasiment neufs, ce qui justifie une différence de tarifs. Ils n’en sont pas moins aux aguets. « Nous ne sommes pas contre cette nouvelle forme de concurrence, car elle vient dynamiser le marché, indique au nom de la profession André Gallin, le président de la branche loueurs du CNPA (conseil national des professions de l’automobile). A condition toutefois que les mêmes règles s’imposent à tout le monde, en termes de fiscalité notamment ». Les deux camps auraient déjà pris langue pour avancer sur ces sujets.
www.lesechos.fr 05/05/15.
237 M€ de revenus touristiques grâce la Ligue des champions.
Les villes ayant une équipe participante à la Ligue des champions constatent un pic des revenus de leur industrie hôtelière, comparable à ceux observés lors des congrès ou salons.
Tel est le constat dressé par le moteur de recherche de voyages en ligne GoEuro et l’application d’information footballistique Onefootball sur les effets de la C1 sur l’industrie du tourisme et du transport en Europe. Les recherches sont basées sur le prix des transports, du logement et du merchandising. Ainsi le total des revenus générés par la Ligue des champions atteint 237 millions d’euros sur une saison.
Barcelone, Munich et Turin pourraient toutes encaisser environ 5 637 000 euros grâce à la participation de leurs équipes aux demi-finales de al Ligue des champions. Madrid, qui a atteint le même stade de la compétition, aurait pu recevoir un revenu similaire. Cependant, son affrontement avec une autre équipe de Madrid (l’Altetico) en quart de finale, entraîne une perte de revenus avec des fans déjà sur place. La capitale espagnole et l’industrie du tourisme perdent 1,8 million d’euros.
Site d’accueil de la finale, Berlin peut espérer 36,1 millions d’euros de revenus avec l’organisation de la dernière rencontre de la compétition le 6 juin prochain.
www.sport.fr 06/05/15.