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  • 20 avril 2015
  • Par APST

Revue de presse économique du 20 avril 2015

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

10 au 20 Avril 2015

Économie.

Chèques-vacances: Quatre millions de français en ont profité en 2014.

Les chèques-vacances, lancés sous François Mitterrand, fêtent jeudi leurs 30 ans sur un bilan record de 3,7 millions de bénéficiaires en 2011, à l’heure où la crise oblige nombre de Français à comprimer leurs dépenses de loisirs.
Lancé en 1982, le chèque-vacances se porte bien. Selon l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques-Vacances), 4 millions de Français (10 millions en comptant les familles) ont bénéficié du moyen de paiement l’an dernier a-t-on appris ce jeudi. Celui-ci permet de financer ses loisirs ou de régler une prestation de service. En volume, l’ensemble des chèques vacances représente un montant de 1,533 milliard d’euros.
Raison du succès: les avantages offerts par le dispositif parmi lesquels celui d’offrir un complément de revenu (net d’impôt) aux salariés des petites entreprises. Pourtant, ceux-ci n’en seraient pas les uniques bénéficiaires: en effet, le chèque-vacances a, en effet, vocation à booster toute l’activité économique liée au tourisme.
Le quotidien Les Echos rappelle ainsi que pour un euro dépensé en chèque, trois autres euros seraient également dépensés en moyenne. Les territoires estimaient d’ailleurs, en 2012, jouir de 5 milliards d’euros de retombées économiques de ce dispositif. Devenu incontournable, le titre de paiement est désormais accepté par près de 170.000 professionnels du tourisme et des loisirs.
www.20minutes.fr10/04/15.

Mobilité bancaire: la simplification votée.

Les sénateurs ont adopté un amendement gouvernemental (n°1560) destiné à faciliter la mobilité bancaire1, dans le cadre de l’examen de la loi Macron. Cet amendement poursuit deux objectifs : « accroître la concurrence dans le secteur et faire baisser les tarifs au profit des clients », est-il précisé dans un communiqué.
Le nombre de comptes bancaires s’élève à 78,4 millions fin 2012, et est en très légère croissance tous les ans (de l’ordre de 1%), d’après un récent rapport2 du gouvernement sur la portabilité du numéro de compte. En 2014, il devrait approcher les 80 millions, et sur ce total plus de 70 millions d’entre eux seraient des comptes bancaires de particuliers de plus de 18 ans. « D’après l’UFC Que Choisir, seuls 3% des clients changent de banque chaque année. C’est 3 fois moins que la moyenne européenne, et 5 fois moins que la mobilité française en téléphonie ou en assurance. »
La disposition adoptée par le Sénat doit permettre le transfert automatisé des domiciliations bancaires. Concrètement, au travers d’une seule et unique signature le client autorisera sa nouvelle banque à réaliser en son nom le transfert des opérations de virements récurrents et de prélèvements valides.
Ce mandat permettra à la banque d’accueil d’obtenir toutes les informations nécessaires auprès de l’ancienne banque et d’effectuer les démarches nécessaires auprès des banques des créanciers.
Le client sera informé de la liste des opérations (virements et prélèvements) et recevra la liste des chèques non débités au moment du changement de banque sur les opérations des 13 derniers mois.
L’ancienne banque devra également avertir le client par un mécanisme d’alerte (SMS, courriels notamment) en cas de présentation de virement ou de prélèvement sur le compte clos pendant 13 mois à compter de la fermeture du compte. La disposition concerne les comptes de dépôts et les moyens de paiement associés à ces comptes.
www.lefigaro.fr 12/04/15.

Entreprise.

Création d’entreprise : les français font-ils les bons choix

Si vous créez votre entreprise aujourd’hui, quels sont ses chances de survie à moyen terme ? On le saura dans quelques années. En attendant, l’Insee a le recul nécessaire pour se pencher sur le destin de celles qui ont été immatriculées en 2010.
Trois ans après, 70% pour d’entre-elles étaient encore en activité, un taux de survie supérieur à la génération précédente, celle de 2006 (60%). Comment expliquer cette embellie ? Créées dans un contexte plutôt favorable, les deuxièmes ont dû affronter, deux ans plus tard, la brutalité du krach de 2008 et ses conséquences financières qui ont vite dégénéré en récession économique. Les premières sont arrivées après l’orage, mais ont traversé la longue crise de confiance dont nous ne sommes d’ailleurs toujours pas sortis.
Si le contexte économique entre en ligne de compte, le choix des secteurs d’activité est aussi capital.
Un commerçant ne part pas avec les mêmes atouts qu’un professionnel de santé. D’après l’Insee, les entreprises du domaine médical, qui évoluent principalement dans un cadre libéral, ont le plus fort taux de survie sur trois ans (82%). Le secteur industriel suit à 80% avec le transport-entreposage (78%). Le paradoxe, c’est que les français créent peu d’entreprises dans ces trois secteurs (15% du total des créations d’entreprises), un déficit sans doute lié à des logiques de formation et des préjugés économiques.
Le taux de survie le plus faible se situe dans le petit commerce (64%). Il est à peine meilleur dans la construction et l’hôtellerie-restauration.
Les entreprises créées en 2010 ont généré, en trois ans, un volume de 212 000 emplois, avec des recrutements supplémentaires dans 35% d’entre-elles.
Parmi les entreprises qui ont le mieux traversé le temps, il y a celles qui, selon l’Insee, ont disposé d’une confortable mise de fonds au départ (160 000 euros minimum). Celles qui ont avancé moins de 20 000 euros au démarrage, souffrent davantage et s’écroulent plus vite lorsque survient une bourrasque économique. Un manque de réserve qui les empêche souvent de se développer et de se démarquer sur leurs marchés respectifs (seules 65% d’entre-elles sont toujours en activité trois ans après leur création).
www.creation-entreprise.fr

De plus en plus de jeunes entreprises passent le cap des 3 ans.

L’espérance de vie des jeunes entreprises progresse. L’Insee a étudié la durabilité de 118.000 entreprises créées au premier semestre 2010, et, bonne nouvelle : 71% d’entre elles sont toujours en activité.
Un rebond, par rapport à la génération « maudite » de 2006, touchée de plein fouet par la crise : seulement 66% des entreprises créées cette année-là avaient soufflé leurs trois bougies.
Les plus robustes ? Celles qui se sont lancé dans le secteur de la santé, du transport et de l’industrie.
Les nouvelles entreprises sont plus pérennes dans ces trois secteurs, qui ne représentent pourtant que 15% des créations.
Au contraire, le commerce, qui concentre un quart des créations d’entreprises, s’avère être un secteur moins propice aux nouveaux entrants : 36% des jeunes pousses n’ont pas survécu après leur troisième anniversaire. Même constat dans l’hébergement-restauration : une création d’entreprise sur cinq, et 32% de cessation d’activité sur les trois premières années.
Mais quels sont les secrets des entreprises qui durent ? Le premier, c’est l’importance de l’investissement initial. Les entreprises qui se sont lancées avec plus de 160.000 euros (7% des créations) sont 83% à être toujours actives. Celles qui ont démarré avec moins de 2.000 euros ne sont, quant à elles, que 65% à subsister. Ce sont d’ailleurs celles qui se lancent avec un statut de société (SA, SAS, ou SARL) qui ont le plus d’avenir.
S’ajoute le niveau de diplôme du créateur. 78% des entreprises créées en 2010 par des diplômés de niveau bac+5 et plus sont toujours actives. Les entrepreneurs sans diplôme rencontrent plus de difficultés : un tiers d’entre eux échouent. Et ceux qui ont de l’expérience dans le métier ont encore plus de chance de réussir.
Côté création d’emplois, en revanche, le bilan est moins florissant. Ces jeunes entrepreneurs peinent à compenser l’augmentation du chômage. Bien qu’ils aient créé 61.000 emplois entre 2010 et 2013, cela ne suffit pas à compenser les 62.000 postes supprimés par ceux qui ont mis la clé sous la porte.
www.capital.fr 14/04/15.

Ferrovière.

Autos, vélos… Ce que la SNCF va proposer avant et après le train.

Le plan de la SNCF pour devenir le pivot de la mobilité des Français, et non plus un simple opérateur ferroviaire, se précise. L’entreprise publique a confirmé ce jeudi le lancement en juin prochain d’iDPass, un nouveau service qui vise à simplifier l’accès à d’autres modes de transport avant ou après le train.
Accessible aux 2,5 millions de titulaires de la carte Voyageur de la SNCF, iDPass permettra dans un premier temps de réserver, via une application smartphone, un véhicule de transport avec chauffeur (VTC), ou bien une voiture en libre-service.
La SNCF a pour cela signé au début du mois un partenariat avec Zipcar , qui se revendique comme le leader mondial de l’autopartage, et s’est lancé à Paris en septembre dernier. Avec cet accord, cette filiale du loueur américain Avis accélère son déploiement en France : ses voitures, réservables à l’heure ou à la journée, seront présentes sur les parkings des 25 principales gares françaises. IDPass offrira par ailleurs l’accès à un autre service d’autopartage, Wattmobile, spécialisé comme son nom l’indique dans les véhicules électriques.
Des dizaines de projets
A terme, ce « sésame de la mobilité », selon l’expression de Barbara Dalibard, qui supervise le projet à la SNCF, facilitera également l’accès aux vélos en libre-service – des discussions sont en cours pour Vélib’ à Paris, ce qui serait sans doute très apprécié par les provinciaux. Mais l’offre devrait s’enrichir progressivement de nouveaux partenariats. « Des dizaines de projets sont dans les tuyaux  », annonce la responsable.
Pour l’utilisateur, l’intérêt est évident : plus besoin de collectionner les abonnements (parfois coûteux) à tels ou tels services, l’accès à ceux-ci sera à la demande, grâce à un seule application. Il reste toutefois à savoir à quelles conditions tarifaires, aucun détail n’ayant pour l’instant été donné sur ce point.
Mais la SNCF y trouve largement son compte elle aussi. En musclant son offre de voyage « porte-à-porte » et non plus seulement de gare à gare, elle renforce l’intérêt du voyage en train face à des concurrents comme l’avion ou le covoiturage.
Une commission sur chaque client.
Surtout, iDPass pourrait lui donner un rôle central, voire incontournable, dans les déplacements des Français, avec une double fonction d’intégrateur et de distributeur de services de mobilité. Et cela se monnaie : l’entreprise publique percevra une commission sur chaque client enregistré par ses partenaires.
Cela pourrait devenir une vraie source de revenus si l’utilisation d’iDPass se développe. De quoi justifier et amortir les coûts de développement, qui s’élèvent à 120 millions d’euros sur trois ans. « IDPass sera rentable », a confirmé Barbara Dalibard, sans toutefois donner plus de précisions.
www.lesechos.fr 16/04/15.

Ressources Humaines.

Intérimaires : le nombre de seniors concerné a plus que doublé entre 1997 et 2013.

Entre 1995 et 2013, le nombre de seniors intérimaires a également progressé deux fois plus vite que celui de l’ensemble des travailleurs en intérim. Au 3e trimestre 2014, ils représentaient environ 55 000 salariés équivalent temps plein. C’est 5 % de plus qu’à la même période un an auparavant.
Le BTP à la traîne
L’ensemble des secteurs est concerné par cette hausse : + 14,6 % dans les transports, + 9,2 % dans l’industrie, + 8 % dans le commerce et + 7,1 % dans les services. Toutefois, le BTP se positionne.
www.courriercadres.com 10/04/15.

Sociétal.

La moitié des jeunes Français voudraient créer leur entreprise.

La moitié des jeunes Français de 18 à 24 ans ont envie de créer leur propre entreprise et 13% d’entre eux ont pour cela un projet concret: une volonté nettement plus présente que chez l’ensemble de la population, selon une étude parue dimanche.
Exactement 50% des 18-24 ans répondent « oui » à la question « Actuellement, si vous en aviez la possibilité, auriez-vous envie d’entreprendre, c’est-à-dire de créer votre propre entreprise? », contre 34% de l’ensemble des Français, selon le baromètre de la société de capital-investissement Idinvest, réalisé avec Viavoice.
Parmi les jeunes affirmant vouloir entreprendre, 26% disent avoir un projet concret, soit 13% de l’ensemble de cette classe d’âge.
« On a maintenant en France une génération de serial entrepreneurs établis qui donnent envie aux jeunes de se lancer: des Marc Simoncini, des Denis Payre, Jacques-Antoine Granjon, Jean-Baptiste Rudelle », a déclaré à l’AFP le président d’Idinvest Partners, Christophe Bavière.
« Le monde numérique attire », a ajouté M. Bavière pour expliquer l’engouement plus grand que par le passé chez les jeunes. « C’est quand même un peu plus facile de créer une start-up à 25 ans dans le domaine du numérique que de créer un concurrent de Carmat dans le c?ur artificiel », a-t-il plaisanté.
« Il y a trente ans, quand vous étiez dans une grande école, on ne prononçait presque pas le mot entrepreneuriat, on ne prononçait pas le mot private equity, ni fonds d’investissement. Il y a trente ans, si vous étiez un jeune de 25-30 ans, il fallait un bon microscope pour repérer des fonds qui finançaient des jeunes », a-t-il ajouté.
« Le secteur du financement était immature. Le système d’aide n’était pas aussi bon qu’aujourd’hui. Les choses ont progressé: le crédit d’impôt recherche, la Banque publique d’investissement, etc. », a ajouté Benoist Grossmann, directeur général d’Idinvest Partners.
Chez l’ensemble des Français la première raison invoquée pour l’envie d’entreprendre est de vouloir être « libre, indépendant » (51% de ceux déclarant vouloir entreprendre), la seconde de « s’épanouir personnellement » (45%) et la troisième de « gagner de l’argent (revenu ou capital) » (32%).
Quant aux sources de financement envisagées, l’apport personnel arrive en tête (45%), suivi d’un ou de plusieurs prêts bancaires (41%) et des aides publiques (35%). Viennent ensuite une aide de l’entourage (15%) et un fonds de capital investissement (10%).
www.aisnenouvelle.fr 13/04/15.

Tourisme.

Croissance soutenue du tourisme mondial en 2015 en dépit des turbulences.

« D’ici fin 2015, le secteur du voyage et du tourisme devrait contribuer à hauteur de 7.800 milliards de dollars, soit 10% du Produit intérieur brut (PIB) mondial et représentera 284 millions d’emplois, soit 9,5% du total », a assuré son président, David Scowsill.
Le WTTC, regroupant une centaine d’entreprises dont des poids lourds du secteur, tient à Madrid son congrès annuel pendant deux jours.
Dans son dernier rapport datant de mars, le WTTC chiffre la croissance du secteur à 3,7% en 2015, après 3,5% en 2014.
L’économie mondiale devrait progresser elle de 3,5% en 2015, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publié mardi.
Pour autant, cette industrie n’est pas épargnée par les désordres et les incidents, a rappelé David Scowsill. « Cela se produit quand on s’y attend le moins et où on s’y attend le moins », a-t-il rappelé.
« Qui chez Air Asia ou Germanwings aurait pu prévoir leurs catastrophes récentes? », s’est-il interrogé, faisant référence aux crashs d’appareils de ces deux compagnies aériennes.
De plus, « la zone euro ressent toujours les effets de la crise et les taux de change restent turbulents », avec par exemple la dégringolade du rouble russe ou la flambée du franc suisse, sans compter « une croissance plus faible et une confiance des consommateurs plus faible en Chine ».
Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), une agence des Nations Unies basée à Madrid, le nombre de voyageurs internationaux a augmenté de 4,7% en 2014 à 1,1 milliard de personnes.
Elle table pour 2015 sur une croissance comprise entre 3 et 4% en volume.
Ces touristes internationaux ont dépensé un montant record de 1.245 milliards de dollars l’an dernier, soit 48 milliards de plus qu’en 2013, pour se loger, se nourrir, en loisir et shopping durant leurs séjours, selon des chiffres publiés mercredi par l’OMT.
« Les dépenses dans le tourisme international ont connu une croissance notable en 2014, ce qui prouve la capacité du secteur à stimuler la croissance économique, à soutenir les exportations et à créer des emplois », se réjouit le secrétaire général de l’organisation, cité dans le communiqué.
L’Europe a été la région ayant le plus profité de cette manne en 2014, avec 509 milliards de dollars, soit 17 milliards de plus qu’en 2013. Elle représente 41% des recettes totales du tourisme international. Elle a été suivie par la zone Asie-Pacifique (377 milliards de dollars) et les Etats-Unis avec 274 milliards de dollars.
Les recettes touristiques ont été beaucoup plus modestes au Moyen-Orient, avec 49 milliards de dollars et en Afrique, avec 36 milliards.
Les Chinois restent les touristes les plus dépensiers, avec un budget qui a bondi de 28% en 2014 à 165 milliards de dollars. Ils sont suivis par les Américains (+7% à 112 milliards de dollars). Les Russes ont souffert en revanche de la dégringolade du rouble et leurs dépenses ont baissé de 6% à 50 milliards.
www.challenges.fr 15/04/15.

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