Revue de presse économique du 20 mars 2015
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
10 au 20 Mars 2015
Aérien.
Transport aérien: 2014, année la plus sûre.
En dépit de deux épisodes très marquants, l’année dernière a été la plus sûre de l’histoire de l’aviation commerciale en valeur relative, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA).
Le bilan des accidents survenus en 2014 est supérieur à la moyenne de ces dernières années, mais le rapport entre le nombre de décès et le nombre de vols est tombé à son niveau le plus bas, souligne l’organisation, qui représente 250 compagnies.
« Bien que la sécurité du transport aérien ait défrayé la chronique en 2014, les chiffres montrent que les performances de l’aviation en terme de sécurité continuent à s’améliorer », se félicite Tony Tyler, directeur général de l’IATA, dans un communiqué.
Douze accidents mortels dont le bilan cumulé s’élève à 641 morts sont survenus l’année dernière, alors que la moyenne était de 19 accidents pour 517 morts entre 2009 et 2013, précise l’organisation dans son rapport annuel sur la sécurité.
Ces chiffres ne tiennent pas compte de la catastrophe du vol MH17 des Malaysia Airlines, abattu en juin en Ukraine, dans la mesure où il ne s’agit par un d’un accident. « En 2014, nous avons assisté à une réduction du nombre d’accidents mortels et ce serait vrai y compris avec le vol MH17 », a poursuivi Tony Tyler, parlant d’une « agression inacceptable ».
L’autre épisode marquant de l’année dernière est celui de la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Le Boeing 777, qui avait décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin, a disparu le 8 mars 2014 des écrans radar après avoir inexplicablement dévié de plusieurs milliers de milles nautiques de sa trajectoire.
Aucune trace de l’appareil ni des 239 personnes, pour la plupart de nationalité chinoise, qui se trouvaient à bord n’a été retrouvée malgré un an de recherches.
www.lefigaro.fr 10/03/15.
A. de Juniac déchaine la colère des aéroports régionaux.
La stratégie d’Air France qui vise à concentrer tous ses vols intercontinentaux sur le hub d’Air France à Roissy « revient à anéantir toute initiative des aéroports régionaux pour ouvrir des liaisons aériennes long-courriers à destination des pays avec lesquels les entreprises ont besoin de liaisons rapides et directes » estime l’UAF qui rappelle que les acteurs économiques de Rhône Alpes et de PACA sont mobilisés pour obtenir le déblocage de créneaux à Lyon et à Nice. Ce sont les pétitions que font circuler les chambres de commerce lyonnaise et niçoise qui ont fait réagir le PDG d’Air France qui n’admet pas que les hommes d’affaires lui préfèrent Emirates.
Pour Alexandre de Juniac, PDG d’Air France, le développement de vols longs courriers sur les aéroports régionaux constituent une menace pour le hub de Paris-CDG© Aéroport de Nice
Pour les aéroports français, « la politique d’Air France est d’ignorer la richesse des régions en ne répondant pas, comme n’importe quelle entreprise en compétition, aux besoins de ses clients mais en concevant une stratégie s’appuyant uniquement sur des actions de protectionnisme pour laisser survivre un modèle économique manifestement encore déficitaire ». L’UAF a visiblement décidé de répondre coup pour coup…
Les aéroports régionaux veulent s’affranchir de la tutelle d’Air France. Parce qu’ils y sont parvenus sur le moyen courrier avec l’aide des low cost, ils ne veulent plus être réduits « à un simple rôle d’alimentation du Hub d’Air France ». Leurs espoirs résident notamment dans l’appétit des compagnies du Golfe. Ce que ne peut évidemment pas tolérer le PDG d’Air France qui devrait pourtant se rappeler dans quelles conditions son prédécesseur a perdu la bataille contre les low cost.
Ce n’est pas en mettant en oeuvre la même stratégie défensive qu’il peut espérer une autre issue.
www.aerobuzz.fr/ 13/03/15.
Conjoncture.
Montagne : les vacances de février ont tenu promesse, à quelques exceptions près.
L’Observatoire National des Stations de Montagne ANMSM – Atout France vient de rendre public son bilan des vacances de février, constatant de « bons résultats pour l’ensemble des stations, avec, néanmoins, des difficultés rencontrées dans les Alpes et dans plusieurs station de l’ouest pyrénéen compte tenu du fort enneigement. » Bons niveaux aussi pour les taux d’occupation : « entre 77 et 99% pour l’ensemble des hébergements en fonction des massifs ». Prévisible, c’est la semaine du 14 au 21 février qui a été la plus fréquentée, avec des taux proches ou supérieurs à 90%. « Globalement, entres les prévisions et le réalisé les stations ont enregistré un gain de fréquentation avoisinant les 10 à 15 points. » Une hausse à relativiser, puisque certaines stations ont connu d’importantes perturbations de leur activité liée au fort cumul de neige rappelle l’Observatoire. « Les réservations de dernière minute pour les vacances de février apparaissent plus nombreuses que l’an passé pour la quasi-totalité des massifs (exceptées les stations nord-alpines qui ne constatent pas de différence).
Les courts séjours sont annoncés stables par rapport à l’an passé dans les Alpes du Nord et en progression pour les autres massifs. Les ventes de séjours tout compris sont estimées aussi nombreuses que l’an passé dans les Alpes du Nord et les Pyrénées, en recul dans les Alpes du Sud, et en progression dans les Montagnes du Jura et les Vosges. » Côté clientèles, « les Britanniques (notamment dans l’ensemble du massif alpin) et les Belges (surtout dans les stations vosgiennes) gardent les premières marches du podium des clientèles internationales. La clientèle espagnole reste, quant à elle, la 1ère clientèle internationale dans les stations pyrénéennes. » Pour Charles-Ange Ginésy, président de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne, le bilan doit être jugé positif malgré certaines déconvenues. « Les vacanciers ont été au rendez-vous pour profiter de la neige dans l’ensemble des massifs. Nous espérons que la période à venir confortera les chiffres de ce mois de février. » Dans la visée maintenant, la période dite ‘inter-vacances’ qui court jusqu’au 11 avril. « Pour l’ensemble de la période à venir, les séjours prévisionnels sont annoncés en progression par rapport à l’an passé, à l’exception des résidences de tourisme pour la 1ère semaine (7 au 14 mars 2015), dont le remplissage prévisionnel est en très léger repli. » En revanche, les vacances de printemps vont subir de plein fouet l’impact du calendrier scolaire selon l’Observatoire. « Les taux de réservations très faibles, majoritairement inférieurs à 20 % et en net recul par rapport à l’an passé, sont à associer au positionnement calendaire tardif de cette période de vacances. Un certain nombre de domaines skiables auront en effet d’ores et déjà fermé leurs portes. Pour cette ultime période de la saison, le niveau d’enneigement sera donc décisif dans le processus de réservations des touristes.
www.lhotellerie-restauration.fr 10/03/15.
Hausse des créations d’entreprises en février (+1,5%).
Les français ont créé 43 905 entreprises en février, indique l’Insee dans son dernier rapport mensuel.
C’est un peu plus qu’en janvier (+637 immatriculations, soit +1,47%), mais beaucoup moins qu’en décembre (-6,31%) et novembre (- 4,96%). C’est qu’entre-temps, le nombre d’adhésions au statut d’auto-entrepreneur, rebaptisé micro-entreprise par l’Insee, a reculé : en décembre, le régime avait attiré 24 150 candidats, un chiffre tombé à 20 216 en janvier et 19 810 en février, soit une baisse de 17%. Entre janvier et février en revanche, les français ont créé plus d’entreprises sous régime classique, en individuel ou sous forme sociétaire (24 095), un flux qui représente un volume supplémentaire de 642 inscriptions (+2,74%). Cette vague permet de sauver les statistiques de février, en progression de +1,5% sur un mois (+2,7% sans comptabiliser les auto-entrepreneurs), et de rattraper une partie du décrochage de janvier (-7,8%).
Malgré leur baisse, les auto-entreprises représentent encore plus de la moitié des créations (50,5%), mais leur proportion diminue (51% du total en janvier, 51,5% en décembre). La part des immatriculations en société passe de 30,3% à 30,4% et les entreprises individuelles de 18,7% à 19,1%.
Sur les 43 905 entreprises déclarées en février, 9 613 exercent une activité dans le secteur du soutien aux entreprises, 8 382 dans le commerce, 5 482 dans l’enseignement, la santé et l’action sociale, 5 448 dans la construction, 4 340 dans les services aux particuliers, 2 440 dans l’hébergement et la restauration, 2 225 dans l’information et la communication.
Entre janvier et février, c’est dans les transports que le nombre de créations a le plus augmenté (+11%) pour atteindre 1 231 immatriculations. Suivent les activités financières et d’assurance (+6,2%) et l’industrie (+3,5%).
www.creation-entreprise.fr 16/0/15.
Entreprise.
Médiation du crédit : les TPE concentrent les difficultés bancaires
Alors que les banques sont de plus en plus actives sur le marché des entreprises, quelle est la réalité des relations qu’elles entretiennent avec les entreprises ? Les financent-elles vraiment ?
58% : c’est le taux de réussite de la médiation du crédit, qui vient d’annoncer son bilan pour l’année 2014. Un peu moins bien, donc, que l’an dernier, mais rien d’alarmant, selon le nouveau médiateur national du crédit, Fabrice Pesin. « La médiation est un révélateur des tendances et des éventuels blocages de financement des entreprise en France, souligne-t-il. Et, clairement, nous ne sommes plus dans les situations de 2008-2009 où il existait un véritable risque de chute des crédits bancaires. »
L’an dernier, donc, la Médiation du crédit a reçu 3.565 dossiers. Ce qui correspond à une baisse de 15 % des saisines par rapport à 2012-2013. Sur ce nombre, après traitement, c’est-à-dire évaluation du problème et vérification de la viabilité de l’entreprise, la Médiation en a traité 2.200. « Ce repli est le signe qu’il y a moins de situation de blocage, analyse Fabrice Pesin. Les banques, en 2014, ont davantage distribué de crédit aux entreprises, en lien avec la politique de soutien de la BCE. En parallèle, la demande de crédit n’a pas été très dynamique, car les entreprises ont porté moins de projets d’investissement. » Enfin, troisième facteur explicatif : la montée en puissance du CICE et de son préfinancement, qui a contribué à soulager la trésorerie des entreprises.
Des entreprises qui concentrent les difficultés
Sur ces 2.200 dossiers dont la Médiation s’est emparée, 58 % ont pu être résolus. « Là encore, le taux est légèrement inférieur à la moyenne de la Médiation depuis sa création (61%) », dévoile Fabrice Pesin. Le signe d’un dispositif qui s’essouffle ? Non. Plutôt celui d’un nœud d’entreprises qui accumulent et concentrent les difficultés. En clair, les dossiers les moins compliqués ont déjà été traités, et ceux qui restent proviennent d’entreprises qui ont accumulé ces dernières années difficultés et fragilités. Ceci se confirme dans la typologie des dossiers : du côté des PME de plus de 10 salariés, la Médiation note une nette amélioration, avec 93 % de leur demande de crédit d’investissement recevant une réponse favorable. Idem pour leur demande de crédit de trésorerie, qui sont acceptées à 79 %, « des taux (NDLR : d’acceptation) historiquement élevés », souligne Fabrice Pesin.
Mais là où les choses se tendent, c’est au niveau des TPE, ces entreprises de moins de 10 salariés. « Ces TPE sont notamment très présentes dans les secteurs du BTP, de l’hôtellerie-restauration, deux secteurs qui particulièrement affectés par l’atonie de la conjoncture. » Ces TPE sont donc celles qui enregistrent une baisse de leur chiffre d’affaires, une réduction de leur carnet de commande, voir des délais de paiement de plus en plus longs, tendant ainsi leur trésorerie.
Attention à la sous-capitalisation et aux découverts
Le grand enjeu de 2015, pour la Médiation du Crédit, sera donc de se pencher sur les problèmes récurrents des relations entrepreneurs et banquiers. Au-delà de la conjoncture, la Médiation a en effet identifié des problèmes structurels touchant essentiellement les TPE. Ainsi, les petites entreprises ont un accès moins facile aux crédits de trésorerie souvent parce qu’elles sont sous-capitalisées. En France, les entreprises ont le réflexe de placer leurs biens immobiliers professionnels dans une SCI, ce qui conduit un tiers des TPE à avoir des fonds propres nuls…. Une situation qui ne rassure pas les banques ! « Autre problème : elles sont aussi tendance à user et abuser de découvert, lance Fabrice Pesin. Une solution effectivement simple pour financer leur problème de trésorerie, mais qui, avec un taux moyen de 9%, est au final très coûteuse.»
Un suivi des « bonnes pratiques » banques-entreprises
Face à ces problèmes, la Médiation avait soumis aux banques une série de bonnes pratiques pour améliorer le dialogue avec les entrepreneurs (répondre aux demandes sous 15 jours, expliquer oralement les refus et les recours possibles, développer l’information sur le financement de la trésorerie et favoriser une plus grande stabilité des chargés de clientèles.). La Médiation annonce donc qu’elle fera un bilan de la mise en œuvre ou non de ces pratiques dans le courant de l’année 2015.
http://business.lesechos.17/03/15.
Fer.
Ce que la SNCF prévoit de perdre face aux autocars.
La facture de la concurrence des autocars prévue dans le projet de loi Macron s’annonce salée pour la SNCF. Selon nos informations, une première estimation de l’impact, réalisée il y a peu en interne à la SNCF évalue à 200 millions d’euros la perte de chiffre d’affaires (sur une base annuelle) pour l’entreprise ferroviaire, dont 150 millions d’euros pour le TGV et 50 millions pour les trains intercités.
L’impact sur les TER n’était pas encore évalué. Interrogé, la SNCF n’a pas fait de commentaires.
Ruée des autocars sur les routes françaises cet été.
Aujourd’hui débattue au Sénat, le projet de loi devrait entraîner l’ouverture d’une centaine de nouvelles lignes par autocar dès son entrée en vigueur, probablement en juillet. Les grandes lignes radiales reliant Paris à de grandes métropoles régionales mais aussi les liaisons transversales entre grandes villes régionales sont en effet la cible des opérateurs de bus.
La SNCF estime en effet qu’en raison de la distance minimale fixée par le projet de loi pour pouvoir ouvrir librement une ligne autocar (100 kilomètres pour l’instant, mais un amendement pour relever ce seuil devrait être débattu au Sénat) l’offre de transport en autocar concurrencera 75% des lignes intercités. En Allemagne, où ce seuil a été fixé à 50 kilomètres, la libéralisation des services en autocar a davantage impacté le trafic de deuxième des ICE de la Deutsche Bahn que les trains régionaux. La perte de chiffre d’affaires pour le géant allemand s’est élevée à 120 millions d’euros.
TGV et Intercités mal en point.
Concurrencée par le covoiturage et par les compagnies aériennes (Hop Air France se prépare à lancer une nouvelle tarification agressive), la SNCF se serait bien passée de cette nouvelle concurrence pour les TGV et les trains intercités. Pour le TGV, cette nouvelle donne intervient alors que la marge opérationnelle se réduit comme peau de chagrin au fur et à mesure que les péages augmentent. Ces derniers vont encore progresser de 800 millions d’euros entre 2014 et 2020, après une hausse de 800 millions au cours des six dernières années.
Pour Intercités, dont toutes les lignes, à part Paris-Toulouse et Caen-Cherbourg qui tutoient l’équilibre, sont dans le rouge, la perte d’une cinquantaine de millions d’euros de chiffre d’affaires correspondrait à plus de 7% des recettes commerciales. Pour anticiper l’arrivée de la concurrence, SNCF a lancé une grille tarifaire très agressive et innovante avec l’ouverture de tarifs réduits de 50% entre J-5 et J-2 avant le départ.
Création de gares routières pour la Gares & Connexions?
La concurrence autocar fait également cogiter Gares & Connexions, la branche de la SNCF qui porte les projets d’investissement des gares avec les collectivités locales. Selon nos informations, la possibilité de créer des zones d’accueil des bus dans les gares, voire la création de gares routières est à l’étude.
www.latribune.fr 11/03/15
Ressources Humaines.
Retraites complémentaires : les pensions resteront gelées en 2015.
Les pensions de retraites complémentaires des salariés et cadres du privé vont rester gelées en 2015, ont annoncé ce jeudi les régimes Agirc et Arrco. Les partenaires sociaux, gestionnaires de ces deux régimes, réunis en conseil d’administration mercredi et jeudi, ont « décidé de maintenir les valeurs du point au même niveau que l’an passé », selon un communiqué.
« Le taux ne peut pas être inférieur à 0% ».
Pour combler une partie du déficit, syndicats et patronat s’étaient entendus en 2013 pour limiter la revalorisation des pensions – qui intervient chaque année le 1er avril – en 2013, 2014 et 2015. Leur accord prévoyait que les pensions seraient revalorisées 1 point en dessous de l’inflation sur trois ans.
Mais une clause prévoyait aussi que les pensions ne puissent pas baisser. Or l’inflation prévue dans le budget de la Sécurité sociale pour 2015 est de 0,9%.
« Les partenaires sociaux ont fait jouer la clause de sauvegarde prévue dans l’accord qui prévoit que le taux ne peut pas être inférieur à 0% », soulignent l’Agirc et l’Arrco.
Les partenaires sociaux ont entamé le mois dernier une difficile négociation sur l’avenir financier des retraites complémentaires fragilisées par l’arrivée massive des papy boomers à la retraite et la réduction des cotisations due au chômage élevé. Ils ont quatre mois, jusqu’à juin, pour trouver comment pérenniser le système, fortement déficitaire. La prochaine séance est fixée au 20 mars.
www.lesechos.fr 13/03/15.
Tourisme.
Ebay lance son portail voyages.
Le site allemand d’Ebay a lancé un portail de voyages à l’adresse ebay.de/reisen. L’accent est mis sur les nuitées et les courts séjours. Selon «FVW», divers partenaires ont déjà été trouvés avec Radisson, Marriott et NH Hotels. Les nuitées donnent droit à 9% de commission lorsque les offres sont publiées sur le site.
Depuis 2002 déjà, le site de vente aux enchères propose des voyages, mais c’est la première fois qu’ils sont regroupés sur un portail dédié. Les produits qui s’y trouvent sont avant tout composés de nuitées en Allemagne, en Autriche et en Italie, mais également des offres d’utilisateurs comme des billets d’avion. Le site helvétique d’Ebay n’offre aucun lien vers le portail de voyages.
Attention cependant. Les législations en ce qui concerne la protection des consommateurs en matière de voyages est très différente en Allemagne par rapport à celle de la Belgique et de la France.
Ce qui signifie en clair, que la rubrique d’Ebay « voyages » ne doit pas être considérée comme une agence en ligne et donc que les acquisitions réalisées sur ce site se font aux risques et périls des acheteurs.
www.pagtour.net 10/03/15.
Tourisme : les Français comptent partir en vacances.
Les Français sont 2,8 millions de plus à vouloir partir en vacances cette année. La dernière étude du cabinet Protourisme montre que 63% ont bien l’intention de se la couler douce en 2015, contre 60% l’année dernière.
En tout et pour tout, ce sont 41,8 millions de Français qui comptent partir en vacances. Parmi les partants, les catégories socio-professionnelles les plus aisées (CSP+) sont surreprésentés à 42%, ainsi que les habitants des grandes villes. Mais cette année, les retraités, les ménages à revenus plus modérés, ou encore les provinciaux veulent reprendre le chemin des vacances.
À l’autre bout du spectre, plus du tiers (37%) des foyers ne partiront pas, c’est 3 points de moins qu’en 2014. Ce sont surtout les familles monoparentales, des chômeurs, ou des emplois précaires qui n’ont pas les moyens de s’offrir des vacances.
La crise reste toujours prégnante dans les esprits et les portefeuilles, puisque les intentions de départ en courts séjours augmentent à 46%, contre 42% l’an dernier. Le budget moyen est lui aussi en baisse de 4,8% en 2015, à 1 979 euros (contre 2 078 euros en 2014). Les hébergements gratuits, chez des parents ou des amis, ont la cote.
En ce qui concerne l’hébergement marchand, dans des hôtels ou des gîtes, le budget est de 1 560 euros en moyenne par foyer pour des séjours de 10 jours. Pour les familles, le budget de l’hébergement est de 1 000 euros en camping, 2 100 euros en village vacances.
www.journaldeleconomie.fr 15/03/15.