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  • 10 décembre 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 10 décembre 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

1er au 10 décembre 2014

Aérien.

Les compagnies aériennes lancent un site de traitement des réclamations.

L’objectif de SAV.flights est de contrer la multiplication des sites commerciaux chargés de récupérer les indemnisations dues en cas de vols annulés ou retardés.
Les retards d’avion, mine d’or sur Internet.
Après avoir longtemps misé sur l’ignorance des droits des passagers aériens pour ne pas avoir à payer les indemnisations prévues en cas de retards, de vols annulés et de refus d’embarquement, les compagnies aériennes changent de stratégie. Face à la multiplication des sites Internet spécialisés dans le recouvrement de ces indemnisations, qui représentent des centaines de millions d’euros rien que pour le marché français, l’association des compagnies aériennes SCARA a lancé son propre site de demande d’indemnisations, baptisé SAV.flights, avec le soutien des principales compagnies aériennes en France, dont Air France et Easyjet.
Contrairement aux sites commerciaux, SAV.flights n’ira pas jusqu’à engager des actions en justice contre les compagnies aériennes. En revanche, ses services seront totalement gratuits, contrairement à ceux des sites commerciaux, qui réclament des frais ou prennent des commissions sur les sommes récupérées, pouvant aller jusqu’à 25%. SAV.flights, qui bénéficie également de l’onction de la médiation Tourisme & Voyages – une association créée par les principaux organismes du secteur du tourisme et des transports pour traiter les plaintes des clients – s’engage à apporter une réponse aux réclamations des passagers dans les 48 heures.
Gare aux arnaques.
L’objectif de SAV est clairement d’éviter aux compagnies aériennes une multiplication des contentieux destinés à enrichir une nouvelle race d’intermédiaires. Bien que tardive, cette initiative des compagnies aériennes a néanmoins le mérite de contribuer à mieux faire connaître les droits des passagers aériens. Depuis 2004, le droit européen fait obligation aux transporteurs aériens d’indemniser leurs passagers en cas de retard de plus de trois heures et de plus de 1.500 kilomètres, excepté en cas de « circonstances extraordinaires » prévues par la loi ou la jurisprudence. Le barème va de 250 à 600 euros pour un retard de plus de quatre heures et plus de 3.500 kilomètres, et même le remboursement total au-delà de cinq heures. Mais la plupart des passagers ne réclament même pas leur dû, alors qu’ils ont cinq ans pour le faire. Selon une étude récente d’un site de réclamations, seulement 7% des passagers victimes de vols retardés ou annulés sont indemnisés par les compagnies.
En France, ils seraient ainsi plus de 1,1 million de voyageurs à avoir droit à une indemnisation et le montant total des sommes dues s’élèverait à plus de 400 millions d’euros sur les cinq dernières années. Un filon sur lequel des dizaines de sites se sont rués, avec semble-t-il un certain succès, même si d’inquiétantes dérives sont apparues. Certains sites réclament en effet à leurs clients des frais d’avocats onéreux, y compris quand la réclamation n’a pas abouti.
www.lesechos.fr 03/12/14.

Conjoncture.

Seulement 17% des Français prévoient de partir lors des vacances de Noël.

À deux semaines des premiers congés d’hiver de la saison 2014-2015, une étude revient sur les projets prévus par les habitants de l’Hexagone.
Qui dit vacances dit destination de rêve lointaine. Mais ce ne sera pas le cas pour une grande majorité de Français, à en croire la 14e édition du baromètre «Les Français et les vacances» de Mondial Assistance, publiée lundi 8 décembre. 83 % des personnes interrogées ne partiront pas en congés durant cette période de décembre (contre 74% en 2013). En cause: le budget pour la plupart d’entre eux (43%). D’autres préfèrent rester chez eux et profiter des deux réveillons pour retrouver leurs proches (49%) ou consacrer un budget cadeaux plus important (23%). 41 % déclarent ne pas partir car ils ne le font jamais à cette période de l’année.
Par ailleurs, à choisir entre la cravate en soie, l’aspirateur ou la box, 80% des Français seraient ravis d’avoir un voyage comme cadeau sous le sapin. 28% sont favorables au package transport-hôtel, 26% pour les croisières, 14% pour le séjour dans un hôtel. 10% se contenteraient d’un billet d’avion pour un lieu à de nombreux kilomètres de leur domicile.
Selon l’étude, deux tiers des personnes interrogées préfèrent rester dans l’Hexagone durant cette période et notamment à la campagne (25%). Quant aux séjours au ski, même s’ils restent la destination favorite des familles (29%), ils attirent moins que l’an passé (19% contre 30%). En revanche, 20% ont prévu de partir en Europe (soit plus du double comparé à 2013).
De plus en plus apprécient de se décider à la dernière minute pour saisir les meilleures offres rapport qualité-prix.
* Étude réalisée les 19 et 20 novembre 2014 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1016 personnes majeures représentatif de la population française.
www.lefigaro.fr 09/12/14.

Économie.

Noël : les Français séduits par le crédit à la consommation pour leurs cadeaux.

La proportion semble infime, mais le phénomène est assez unique pour être souligné. D’après une étude de la banque en ligne ING Direct, 1 % des Français seraient d’accord pour souscrire un crédit à la consommation au moment des fêtes, dans le but de pouvoir payer les fameux cadeaux de Noël et tous les frais liés à cette période particulière.
Et alors que plus de 50 % des personnes interrogées comptent puiser dans leur épargne, ou utiliser leur prime de fin d’année pour satisfaire leur proches en étrennes, d’autres sont de plus en plus tentés par le crédit à la consommation. Evidemment, cette partie de la population reste très faible. Mais le principe est toutefois assez rare pour être souligné.
En ce qui concerne le crédit à la consommation, les banques comptent bien tout faire pour attirer les clients vers elles. Elles modifient d’ailleurs spécialement leurs offres. BNP Paribas, par exemple, propose désormais un prêt à « taux rêvé pour les fêtes », à 3,70 %. Quant à la Société générale, elle a mis en place un crédit à la consommation compris entre 5 000 et 35 000 euros, à un taux fixe de 3,19 %.
L’heure est donc à la dépense chez les ménages français qui semblent préférer emprunter ou puiser dans leurs réserves plutôt que de réduire la voilure, à l’approche des fêtes. Si jamais vous étiez tentés par un de ces fameux crédits, sachez qu’il s’agit quand même des taux les plus importants sur le marché de l’emprunt. Et on ne le répètera jamais assez : « un crédit vous engage. Vérifiez vos capacités de remboursement avant d’en souscrire un ».
www.journaldeleconomie.fr 08/12/14.

La Chine devient la première puissance économique mondiale .

«C’est officiel: l’Amérique est maintenant numéro deux». Voilà le constat de l’éditorialiste américain Brett Arends, dans son article pour Market Watch publié en fin de semaine dernière. La Chine occupe désormais la première place en tant que puissance économique mondiale, volant la vedette aux États-Unis.
«Cela vient d’arriver, et presque personne n’a remarqué», note le journaliste, qui met en avant des chiffres publiés en octobre par le FMI. «La nouvelle a curieusement peu retenu l’attention», soulignait déjà Le Figaro.
La Chine représente en effet aujourd’hui 16,5% de l’économie mondiale en terme de pouvoir d’achat réel, devant les 16,3% des États-Unis. Pour comparer les performances économiques des différents pays, le Fonds Monétaire International s’appuie sur les parités de pouvoir d’achat (PPA). Ces PPA indiquent ce que l’on peut réellement acheter avec la monnaie. Un café a donc la même valeur à New York qu’à Pékin.
Les États-Unis occupaient la position de leader incontesté depuis 1872, lorsqu’ils ont eux-mêmes détrôné la Grande-Bretagne. L’année dernière, c’est en terme de commerce mondial que la Chine revendiquait la place de leader mondial, avec plus de 4000 milliards de dollars d’échanges en 2013.
L’écart va continuer à se creuser. Selon les prévisions du FMI, la Chine atteindrait 26.800 milliards de dollars de richesse nationale en 2019, contre 22.000 milliards pour les États-Unis. «Ne vous y trompez pas: ceci est un tremblement de terre géopolitique», alerte Brett Arends.
Le journaliste appelle à voir à long terme. «Nous avons vécu dans un monde dominé par les États-Unis depuis le dernier XIXe siècle. Et nous avons vécu pendant 200 ans, depuis la bataille de Waterloo en 1815, dans un monde dominé par deux pays raisonnablement démocratiques en Grande-Bretagne et les États-Unis. Pour tous leurs défauts, les deux pays ont été dans l’avant-garde dans le monde entier en termes de libertés civiques, des processus démocratiques et des droits constitutionnels.», conclut-il.
www.lefigaro.fr 09/12/14.

Fiscalité.

Sapin annonce la suppression de la rétroactivité fiscale.

Michel Sapin tient la promesse effectuée en août devant le patronat, à l’Université du Medef. Dans une interview accordée dimanche au journal Les Échos, le ministre explique que face au manque de compétitivité des entreprises et à l’obstacle que peut représenter la fiscalité :
« Une charte a été signée qui institue la non rétroactivité. Très concrètement, cela veut dire que les changements de fiscalité n’affecteront plus ni les exercices déjà clos, ni même les exercices ou les années en cours. Cette décision est actée ».
A la fin de l’été, Michel Sapin avait déjà indiqué que le principe de rétroactivité fiscale serait supprimé.
« En matière fiscale, nous mettrons en œuvre le principe de non-rétroactivité fiscale » qui « comportera des engagements profonds des uns et des autres », avait-il affirmé sur le campus d’HEC.
Simplifier la vie des entreprises.
L’abandon de la rétroactivité fiscale avait également été évoquée par le Conseil de la simplification, en avril 2014, parmi les 50 mesures qu’il avait alors proposé pour « alléger » la vie des entreprises.
Par cette mesure, le gouvernement devrait permettre aux chefs d’entreprises d’avoir un peu plus de visibilité, puisque jusqu’alors ses décisions en matière de fiscalité pouvaient affecter les choix antérieurs des patrons.
A ce propos, BFM Business rappelle que le 26 novembre dernier, le Medef avait estimé que depuis 2010 la fiscalité des entreprises s’était alourdie de 31,1 milliards d’euros depuis 2010, « en comptant à la fois les impôts et les cotisations sociales ».
http://www.latribune.fr 30/11/14.

Nouvelles Technologies.

E-commerce : les ratés du protocole « 3D Secure » inquiètent avant Noël.

Les pannes à répétition touchant depuis un mois le système sécurisé de paiement sur internet « 3D Secure » inquiètent, à l’approche de la période cruciale de Noël, les e-commerçants français, tenus dans le noir sur l’origine du problème.
Depuis fin octobre, ce sont successivement des clients des Banques Populaires, des Caisses d’épargne, du Crédit Agricole et de LCL qui se sont trouvés dans l’impossibilité de finaliser des ventes en ligne, parfois sur des périodes de plusieurs jours, sur des milliers de sites marchands.
« Tous ces incidents qui réduisent les commandes pour les commerçants –alors que le client a pourtant rempli son panier– sont très difficiles à déceler de leur part », a expliqué vendredi à l’AFP René Cotton, cofondateur et directeur technique de la solution d’e-commerce Wizishop.
Les sites de vente en ligne ne sont en effet pas informés en détail par les banques du motif du refus d’acceptation d’une transaction. Il leur est donc impossible de faire la différence entre une authentification ratée, une tentative de fraude déjouée ou un bug du système.
Développé par les groupes américains Visa et MasterCard, « 3D Secure » repose en France sur l’envoi à l’acheteur d’un SMS contenant un code secret servant à finaliser la transaction.
Depuis son déploiement en octobre 2008 dans l’Hexagone, ce système a déjà été à l’origine de nombreux problèmes sans que la communication des banques n’évolue.
« Le taux de faux positifs est devenu trop élevé avec +3D Secure+, qui a été conçu très rapidement et pas forcément dans le bon sens, même s’il est vrai qu’on a besoin de sécuriser les paiements en ligne pour éviter la fraude », indique René Cotton.
Ceci explique en partie qu’en 2013 un quart seulement des e-marchands l’avait adopté, un taux bien moins important par exemple qu’en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas, selon la société Ogone (groupe Ingenico).
– Les petits désavantagés –
« C’est un trou noir, les e-commerçants paient pour le service +3D Secure+ mais il n’y a pas de visibilité. Les seules à même de mesurer les échecs et leur cause ce sont les banques », souligne Régis Chouraqui, fondateur de Blackchili, agence spécialisée dans le conseil e-commerce aux boutiques de vente en ligne.
Contactés par l’AFP, les banques victimes de pannes au cours des dernières semaines et la Fédération bancaire française n’ont pas apporté de réponse quant à leur origine.
Des hébergeurs comme la filiale d’Atos, Wordline, présent auprès de plusieurs établissements bancaires, et Prosodie-Capgemini, qui gère une partie du processus d’authentification « 3D Secure » pour BPCE, n’ont pas plus d’explications mais assurent n’être en rien responsables.
Pour Loïs Le Sceller, responsable marketing paiement et prépaiement chez Prosodie-Capgemini, « on n’a pas d’éléments qui nous permettent de diagnostiquer d’où viennent les problèmes ». « Mais une chose est sûre, ce n’est pas sur le mécanisme que nous maîtrisons qu’ils surviennent ».
Tests menés par les banques, SMS égarés dans la nature, certificats dont la validité a expiré, absence de compatibilité sur tablettes ou simplement montée en charge pas suffisamment anticipée, les causes sont en réalité diverses.
« On est globalement dans une période d’essor du e-commerce et avec en plus l’approche de Noël, peut-être que cela n’a pas été dimensionné par les banques », résume René Cotton.
« Les petits vendeurs ont beaucoup plus de mal à se rendre compte que les gros d’un éventuel décalage dans le taux de transformation (des intentions d’achat en achats effectifs) en raison de leur flux moins important et réagissent peu », note par ailleurs Régis Chouraqui.
Un dirigeant d’un site de vente en ligne de disques vinyles a indiqué à l’AFP avoir constaté l’échec de cinq transactions sur quarante entre le 7 et le 12 novembre mais ne pas s’être inquiété en l’absence d’informations de la part de Paybox, sa plateforme de paiement.
Devant le risque de manque à gagner, certaines grandes enseignes, alertées par les plaintes de clients relayées sur les réseaux sociaux, ont désactivé temporairement « 3D Secure », malgré les risques de sécurité.
La Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance a prévu, avant ces problèmes techniques, un chiffre d’affaires pour Noël 2014 de 11,1 milliards d’euros, en hausse de 10% par rapport à l’an dernier.
www.boursorama.com 06/12/14.

Les WiFi : 75% des Français sont mal protégés.

Avast Software, qui pour ses 25 ans lance sa nouvelle suite de cybersécurité, publie une étude alarmiste sur le faible niveau de sécurisation des usages des Français. Selon cette étude réalisée sur un panel de 16.000 clients abonnés au WiFi, 10% des Français n’utiliseraient pas de mot de passe pour la protection de leurs réseaux sans fil.
L’oeil du voisin
D’après Avast, une majorité de routeurs ne serait pas sécurisée ou mal sécurisée. La moitié d’entre eux emploie en effet des codes trop évidents, ou attribués par défaut par le constructeur. Cette mauvaise sécurisation des réseaux laisse 5% des bornes WiFi « accessibles depuis l’extérieur ».
D’ailleurs, 5% des utilisateurs reconnaissent avoir détourné le réseau non protégé de leur voisin pour leur propre utilisation.
20% de Français hackés !
Selon Avast, près de 75% des foyers n’ont pas de protection appropriée de leur réseau Internet. Nombre de Français se protègent ou s’estiment protégés par un mot de passe sécurisé, mais malheureusement pour 24% d’entre-eux celui-ci est trop simple et donc facile à deviner pour un hacker potentiel : nom de famille, prénom, date d’anniversaire, adresse, numéro de téléphone… Le piratage informatique toucherait ainsi 20% des Français !
www.boursier.com 8/12/14.

Ressources Humaines.

Alerte au burn-out en entreprise.

Alerte au burn-out : 70 médecins du travail ont publié un appel aux ministres du Travail et de la Santé, les alertant sur la multiplication des cas de burn-out diagnostiqués par leurs soins.
D’après une étude publiée début 2014 par le cabinet Technologia, plus de trois millions de salariés français seraient en train de faire un burn-out, rien de moins ! Le problème, c’est que du côté du gouvernement, pas trace d’une étude qui tienne la route. Le burn-out est masqué derrière toute une série de pathologies liées ou non à l’activité professionnelle, de l’extrême fatigue en passant par les douleurs abdominales ou musculaires en passant par les migraines carabinées, et… la dépression.
Mais ce qui pose problème, c’est l’accumulation de cas de burn-out qui finissent par un licenciement, au mieux, ou une tentative de suicide, au pire. Or, aujourd’hui, comme le burn-out n’existe pas, il ne permet pas aux médecins de déclencher un arrêt de travail pour longue maladie. Ils demandent donc la reconnaissance du burn-out en tant que tel comme maladie professionnelle, pour permettre à ceux qui en souffrent (vraiment) d’obtenir quelques semaines de repos « forcé ».
www.journaldeleconomie.fr 01/12/14.

Tourisme.

Bientôt un sous-marin pour les touristes au large de Marseille.

Imaginez un instant : vous embarquez à bord d’un sous-marin qui vous immerge jusqu’à 50 mètres de fond, au large de Marseille. A travers les hublots, vous observez les espèces sous-marines, les amphores antiques et les épaves recouvertes par le temps. Une première en France.
Le projet est porté par Ludovic Raes, président de Mediterranean Submarine Experience (MSE). « J’ai commencé mes recherches il y a six ans, explique-t-il. Tour du monde des sous-marins existants, études techniques, contraintes de sécurité, respect de l’environnement, etc. Le submersible que j’ai imaginé se basera sur un modèle existant, avec un tube allemand (la sphère accueillant les passagers), des moteurs et des hublots britanniques, l’électronique et les batteries made in France.
Un engin 100% électrique, pas de rejet d’hydrocarbures et aucune pollution sonore ». L’entrepreneur promet un tarif abordable: 60 euros pour 45 minutes d’immersion.
L’aventure est d’abord administrative.
La société doit d’abord obtenir le feu vert des collectivités locales et surmonter le millefeuille administratif. « Le projet requiert l’autorisation de tous les services techniques, indique Ludovic Raes.
La Ville, les mairies de secteur, la communauté urbaine de Marseille, la Région, la Préfecture, les Affaires maritimes, la DREAL… ».
Pour l’instant, les élus locaux se montrent bienveillants vis-à-vis de cette attraction touristique, qui « s’inscrit dans l’histoire de la ville de Marseille, berceau de la plongée industrielle et touristique », rappelle Didier Réault, conseiller municipal (UMP) à la mer et président du Parc national des calanques. Même son de cloche à la Région PACA qui se dit « prête à aider la société sur les plans juridiques et au lancement de la communication ».
S’il obtient les aides et les autorisations nécessaires, Ludovic Raes espère trouver les financements auprès d’un pool bancaire. Le coût du sous-marin est estimé à 6 millions d’euros. Il comprend la construction de l’engin, celle du navire permettant de transborder les passagers et la rénovation du port du Frioul, l’archipel situé face au Vieux-Port, qui accueillerait l’attraction. L’entrepreneur a déjà évalué les retombées économiques: 18 emplois créés et 30.000 visiteurs à l’année, à raison de trois à cinq rotations par jour selon la saison.
Un retour sur investissement aléatoire
L’économiste Xavier Decelle, de l’Institut de recherche et d’études supérieures du tourisme (IREST), relativise pourtant l’effet d’entraînement: « Une attraction ne suffit pas à révolutionner une destination touristique. Les porteurs de projets imaginent toujours que leur idée attirera des millions des visiteurs mais rares sont ceux qui y parviennent. Disneyland Paris attire 15 millions de visiteurs par an et pourtant, le groupe est toujours dans le rouge. L’entrepreneur doit calculer son retour sur investissement pour assurer une viabilité économique et s’inscrire dans une offre touristique plus large. Depuis qu’elle a été capitale européenne de la culture en 2013, Marseille se réveille justement sur le plan touristique. La société doit profiter de cette dynamique ».
Loin de l’agitation urbaine, au Frioul, le président de l’Association des commerçants, Dominique Giron, attend impatiemment ce projet qui pourrait valoriser « ce joyau, complètement délaissé par les collectivités ». L’archipel compte, à l’année, 150 résidents. L’été, il accueille jusqu’à 3000 touristes par jour. Le potentiel existe. « De toute façon, si ça ne se fait pas.
www.challenges.fr 04/12/14.

Les voyages des Chinois à l’étranger atteignent de nouveaux sommets.

Les touristes chinois ont effectué plus de 100 millions de voyages à l’étranger cette année, un record historique pour une clientèle chouchoutée car la plus dépensière du monde, ont annoncé des responsables.
Environ 70% du total de ces sorties de Chine, sur les onze premiers mois de 2014, ont toutefois concerné Hong Kong, Taïwan et Macao, a indiqué mercredi sur son site internet l’Administration nationale du tourisme de la Chine. Plus largement, les visites à l’étranger de touristes chinois ont eu pour destination l’Asie (89,5%), l’Europe ne représentant que 3,5% et le continent américain 2,7%.
En 2013, les touristes chinois avaient effectué 97 millions de voyages à l’étranger. Ce nombre n’était que de 10 millions en 2000, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Les Chinois, touristes les plus dépensiers à l’étranger.
Il pourrait bondir à 500 millions dans une quinzaine d’années, a récemment affirmé à Paris Mme Liu Yandong, vice-Premier ministre chinois, citée par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
L’essor du nombre des touristes chinois est en effet appelé à se poursuivre, au vu des perspectives de forte expansion de la classe moyenne de la deuxième économie de la planète. Vu de l’étranger, la concurrence fait rage pour attirer les touristes chinois, clients choyés par le secteur du luxe et qui voyagent souvent en groupe. Divers pays européens, dont le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, ont pris des mesures pour faciliter aux Chinois les procédures d’obtention de visa.
La Chine avait grimpé en 2012 au premier rang mondial en terme de dépenses des touristes à l’étranger, avec un total de 102 milliards de dollars, selon l’OMT
www.lesechos.fr 04/12/14.

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