Revue de presse économique du 20 novembre 2014
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
10 au 20 novembre 2014
Aérien.
Southwest : au-delà du low cost, un modèle.
C’est la compagnie aérienne américaine la plus célèbre de toutes, celle qui a inventé et installé le concept du low cost, copié à travers le monde, et inspiratrice, notamment, de Ryanair et EasyJet.
Southwest exploite près de sept cents avions, transporte plus de 100 millions de passagers par an et, depuis sa création, a constamment été bénéficiaire, malgré les accidents conjoncturels de tous ordres.
JPEG – 63.2 koLa nouvelle livrée des 737 de Southwest © Southwest
La voici qui revient dans l’actualité, par la grande porte : elle a décidé d’inaugurer bientôt de premières lignes internationales. De là à imaginer qu’elle devienne une entreprise planétaire, il n’y a plus qu’un petit pas à franchir. Mais ce ne sera pas le cas : Southwest bénéficie d’une gestion de bon père de famille, elle affiche une grande prudence en toutes circonstances, installée par le père fondateur, Herb Kelleher, aujourd’hui retiré des affaires, et son patron actuel, Gary Kelly. De plus, ce dernier a d’autres soucis : s’il contient brillamment ses coûts d’exploitation, Delta Air Lines, United Airlines, American Airlines, font maintenant aussi bien. Aussi lui arrive-t-il de ne plus afficher les tarifs les plus bas du marché. Un cas de figure que personne n’aurait osé envisager il y a quelques années. Seuls JetBlue, Spirit et Allegiant font mieux, mais à une moindre échelle. Du coup, la planète entière s’interroge. Le modèle low cost serait-il arrivé à son terme, à son aboutissement ultime ? La réponse n’est évidemment pas simple. En effet, Southwest reste l’exemple à suivre mais, au fil des temps, les « majors » se sont considérablement rénovées, améliorées, ont fait des bonds en avant spectaculaires en termes de productivité. Elles ont simplifié leurs structures, réduit leurs personnels, modernisé et rationalisé leurs flottes, ouvrant ainsi la voie à de grands progrès. Ce que n’ont d’ailleurs pas réussi la plupart des grandes compagnies européennes qui peinent à changer d’époque.
Southwest, tout au contraire, n’a jamais cessé de se remettre en question. Elle continue de croire aux vertus du point à point, excluant la notion de hub. Ce qui lui permet de gérer chacune de ses lignes comme autant de PME animées par un personnel très motivé. De plus, son poids économique lui a peu à peu donné une grande influence économique et politique. Ce qui explique, dernier exemple en date, qu’elle ait obtenu une totale liberté d’action, avec un blocage de plus de 40 ans, sur l’aéroport historique de Love Field (Dallas). Des contraintes réglementaires d’un autre âge y freinaient son développement, pour protéger Dallas-Fort Worth, grand aéroport moderne très proche qui correspond davantage, précisément, aux aspirations des majors.
Au-delà de ces considérations d’actualité, il s’agit surtout de savoir si Southwest rentre imperceptiblement dans le rang, ce qui reviendrait à constater que son modèle économique, le low cost pur et dur, est sur le point d’être périmé, voire condamné. Rien n’est aussi simple, bien sûr, mais à partir du moment où ses coûts directs d’exploitation et ceux de Delta et consorts se rejoignent, peut-être le rêve de certains économistes est-il sur le point de se réaliser, l’apparition d’un modèle économique unique qui conviendrait à toutes les catégories de transporteurs aériens. Voici la question brutalement posée, sachant qu’une fois de plus, ce sont les Etats-Unis qui innovent.
De Ryanair à EasyJet en passant par Air France-KLM et le groupe Lufthansa, tous tournent les yeux vers le Texas, prêts à s’inspirer de la nouvelle manière de faire de Southwest. Ce qui revient à dire que, sur le plan des idées et des concepts, les Européens ne sont pas encore tout à fait capables de voler de leurs propres ailes.
www.aerobuzz.fr 10/11/14.
Conjoncture.
Noël 2014 : les Français revoient leurs dépenses à la baisse de 4,5%.
Les Français, souffrant des conséquences de la crise et inquiets face à l’avenir, prévoient de dépenser moins cette année pour Noël, avec un budget global réduit de 4,5%, indique jeudi une étude du cabinet Deloitte.
Selon cette étude réalisée auprès de 17.000 consommateurs européens, le montant des dépenses consacré aux cadeaux, repas de Noël et sorties de fêtes sera cette année de 518 euros.
Cela représente une baisse de 4,5% par rapport à l’an dernier, où le budget global avait déjà été amputé de 0,9%. Il s’agit de la plus forte baisse depuis 2010, précise Deloitte.
En 2011 et 2012, les consommateurs hexagonaux avaient revu à la hausse leurs dépenses de Noël, considéré comme un moment privilégié où les Français voulaient continuer à se faire plaisir malgré un pouvoir d’achat contraint.
Mais depuis l’an dernier, les conséquences de la crise et les anticipations pessimistes par rapport à l’avenir semblent s’ancrer profondément dans leur esprit, les entrainant à resserrer davantage les cordons de leur bourse, y compris pendant cette période festive.
Cette année, ce sont les loisirs et les sorties qui feront les premiers les frais des arbitrages, avec des dépenses réduites de 17,7% à 48 euros.
Le repas de Noël comme les cadeaux feront aussi l’objet de coupes, même s’ils restent davantage préservés. Ils verront leurs budgets respectivement amputés de 3,3%, à 168 euros, et de 2,7%, à 303 euros.
« Plus que jamais cette année, Noël va être fêté en famille et à la maison. Et pour les cadeaux, c’est le cercle familial très rapproché – ses enfants et son conjoint – qui va être privilégié » , déclare Stéphane Rimbeuf, associé distribution chez Deloitte.
Malgré tout, l’heure reste la aussi à l’économie, avec des dépenses consacrées au conjoint réduites de 2%.
Même les enfants, pour lesquels les Français augmentaient régulièrement leurs dépenses chaque année (+3% l’an dernier), se verront cette année consacrer un budget stable, de 100 euros.
Le budget consacré aux cadeaux pour les adultes (amis, parents…) sera lui réduit drastiquement (-12%).
www.boursorama.com 13/11/14.
Hausse des créations d’entreprises en octobre (+0,3%).
L’Insee vient de livrer les chiffres de la création d’entreprise pour le mois d’octobre : ils sont en légère hausse (+0,3%), malgré un léger recul du nombre de nouveaux auto-entrepreneurs.
45 879 entreprises ont été créées en France le mois dernier. C’est 135 de plus par rapport à septembre. Encore plus de la moitié (51,4%) de ces créations sont le fait d’auto-entrepreneurs, malgré une légère baisse du nombre d’adhésions (-1,9%). A l’inverse, les immatriculations sous statuts classiques progressent (+2%). En octobre, 30% des entreprises créées l’ont été sous forme sociétaire et 18,6% en individuel, soit 22 066 en tout. A ces statistiques, il faut ajouter les 23 813 inscriptions au régime de l’auto-entreprise. Un résultat qui s’inscrit dans la tendance stable, observée depuis plusieurs mois (22 839 adhésions en mai, 22 866 en juin, 24 065 en juillet, 23 867 en août, 24 286 en septembre).
Hausse des créations dans le transport.
Plus globalement, le nombre total de créations d’entreprise progresse de +3% sur les trois derniers mois, « mais plus fortement pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,8 %) et pour les auto-entrepreneurs (+6,3%) » signale l’Insee. Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises et l’enseignement, santé, action sociale.
Lancé en 2009, le statut d’auto-entrepreneur reste, on l’a vu, toujours vendeur. Plus d’un million de personnes exercent aujourd’hui une activité en s’appuyant sur ce régime simplifié, avantageux fiscalement. Il propose notamment une franchise de TVA mais permet, surtout, d’être exonéré de charges tant que le chiffre d’affaires ne décolle pas.
Ces nouveaux chefs d’entreprise se lancent majoritairement dans les services, souvent en solo : le soutien aux entreprises est l’activité la plus recherchée (9 891 créations en octobre). Le commerce est également très prisé (8 956 créations), devant la construction (6 039), l’enseignement, la santé et le social (5 363) et les services aux particuliers (4 423).
La part des créations dans les métiers de transport et d’entreposage a augmenté de +23,6% sur un an, et de +32,5% sur le dernier trimestre.
www.creation-entreprise.fr 17/11/14.
Hôtellerie.
Le chinois Jin Jiang va reprendre le propriétaire des hôtels Campanile.
C’est un coup de tonnerre et une nouvelle donne dans l’hôtellerie : le groupe chinois Jin Jiang International Holdings va mettre la main sur le numéro deux européen de l’hôtellerie économique et globalement l’un des principaux acteurs continentaux de son secteur, Louvre Hotels Group, plus connu sous ses marques Campanile, Première Classe, Kyriad, Tulip Inn, Golden Tulip et Royal Tulip.
Dans un communiqué conjoint, son actuel propriétaire, la société de capital investissement nord-américaine Starwood Capital, et Jin Jiang ont en effet annoncé ce mercredi avoir signé un accord portant sur « la cession potentielle » de Groupe du Louvre et de sa filiale indirecte à 100 % Louvre Hotels Group. Les deux protagonistes n’ont pas souhaité divulguer le montant de l’opération.
Pour mémoire, elle était valorisée, selon diverses sources, entre 1,2 et 1,5 milliard d’euros, soit plus de dix fois l’excédent brut d’exploitation de l’entreprise, lors du lancement du processus de cession avec appel à candidatures. Un processus auquel Accor avait notamment participé. La finalisation du projet de reprise de Louvre Hotels par Jin Jiang, désormais soumise à la procédure d’information et de consultation de son comité central d’entreprise, pourrait avoir lieu au cours du premier trimestre 2015, ont précisé les parties.
De fait, Louvre Hotels Group et Jin Jiang International Holdings font d’ores et déjà affaire ensemble pour avoir scellé, en novembre 2011, un partenariat commercial. Ce dernier a notamment permis le lancement d’un programme de marque partagée (« co-branding ») pour une sélection d’hôtels de grandes villes chinoises et françaises. Cet accord visait alors à accroître la visibilité de Louvre Hotels Group et Jin Jiang sur leurs marchés respectifs, avec pour toile de fond le développement des flux touristiques sino-français voire sino-européens. Jin Jiang est, il est vrai, un poids lourd du secteur du tourisme et du voyage en Chine, avec trois activités principales : hôtellerie (investissement et exploitation) ; services touristiques ; transport et la logistique. Le groupe chinois possède et exploite plus de 1.700 hôtels dans onze pays, pour l’essentiel en Chine.
Avec Louvre Hotels Group, qui avait notamment suscité l’intérêt d’Accor , Jin Jiang se dote d’une plate-forme en pleine expansion. Le groupe, dirigé depuis plusieurs années par un ancien de McDonald’s, Pierre-Frédéric Roulot, compte plus de 1.100 établissements –soit plus de 90.000 chambres– dans son réseau sous ses différentes enseignes, et ce dans plus de 40 pays.
www.lesechos.fr 12/11/14.
Législation.
Le CICE simplifié en 2017.
Le CICE simplifié en 2017 C’est peut-être la seule annonce de François Hollande qui a retenu l’attention des chefs d’entreprise jeudi soir : le CICE va être pérennisé et se traduira, à partir de 2017, par une baisse directe des charges patronales.
Jugé complexe par les chefs d’entreprise, le Crédit d’impôt Compétitivité-Emploi (CICE) sera simplifié en 2017. C’est ce qu’a annoncé François Hollande dans son intervention télévisée de jeudi soir sur TF1.
Concrètement, ce dispositif lancé en 2014 donnera droit à une baisse de charges directe alors qu’aujourd’hui le CICE est imputé sur l’Impôt des sociétés, et calculé sur la masse salariale jusqu’à hauteur de 2,5 Smic. En 2015, cette réduction sera de 20 milliards d’euros et prendra la forme d’une baisse des cotisations patronales. Il ne sera donc plus question de demander un remboursement d’IS.
Le transfert de ces sommes permettra d’amplifier les baisses de charges déjà prévues par le Pacte de Responsabilité, notamment sur la branche « Famille ». Cette cotisation patronale a perdu 0,15 point en 2014 et baissera encore de 0,05 point en 2015, 2016 et 2017. A cette date, elle représentera 5,10% du salaire brut. Mais, à termes, l’objectif est bien de la mettre à 0%. Voilà à quoi devrait servir l’argent du Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi.
A propos du compte-temps pénibilité, si contesté par les entreprises, François Hollande a promis de créer une mission parlementaire chargé de réfléchir à des solutions permettant de réduire au maximum le coût du dispositif.
www.creation-entreprise.fr 10/11/14.
Nouvelles Technologies.
La croissance de l’e-commerce se renforce : +13% en octobre.
Le nombre d’achats en ligne réalisés par les Français en octobre est 16% plus élevé qu’un an plus tôt. Le panier moyen tombe à 76 euros.
Le chiffre d’affaires de l’e-commerce français enregistre une progression de 12,89% en octobre 2014 par rapport à octobre 2013. La croissance du secteur se renforce donc un peu plus et retrouve un niveau qu’elle n’avait pas atteint depuis près d’un an et demi, en mai 2013, lorsqu’elle s’élevait à 15,53%.
En octobre, la valeur globale des paiements en ligne effectués par carte bancaire auprès des e-commerçants ayant opté pour les services de Worldline, Paybox Services, Payline de Monext et Ingenico Payment Services a atteint 3,82 milliards d’euros, en hausse de 7,15% par rapport à septembre.
Comme d’habitude, le nombre d’achats en ligne progresse encore plus rapidement que leur montant.
Il croît de 16,23% entre les mois d’octobre 2013 et 2014. Cette hausse n’était que de 15,39% en septembre et de 12,52% en août.
Le montant moyen des achats en ligne perd lui 2,25 euros en un an pour s’établir à 76,05 euros en octobre 2014. C’est tout de même 0,23 euro de plus qu’au mois précédent.
Le nombre de transactions par carte bancaire correspond à des paiements ayant abouti et non au nombre d’interrogations sur les serveurs de ces sociétés. L’indice présente le nombre et la valeur des paiements électroniques effectués par carte bancaire auprès de e-commerçants français ayant opté pour les services de paiement en ligne proposés par quatre acteurs : Worldline, Payline by Monext, PayBox Services et Ingenico Payment Services.
www.journaldunet.com 09/11/14.
Tourisme.
Vacances de la Toussaint : un bon cru pour le tourisme.
Les professionnels du tourisme peuvent avoir le sourire. Après un été gâché par le mauvais temps, les vacances de la Toussaint ont été un excellent cru. Selon les informations d’Europe 1, la fréquentation des hôtels et des restaurants est en hausse d’environ 30% par rapport à l’an passé. Toutefois, ces bons chiffres sont à nuancer, puisque le ticket moyen dépensé par les vacanciers est largement en baisse. Pour autant, les professionnels du secteur peuvent être satisfaits.
« Limiter la casse ». Pour les restaurateurs, ces vacances ont permis de « limiter la casse », comme le confie un restaurateur de Biarritz à Europe 1. Mais, si la fréquentation a augmenté, de nombreuses personnes s’installent en terrasse mais consomment très peu. Marcel Benezet, du syndicat de restaurateurs Synhorcat, explique : « Les gens prennent un sandwich pour deux, ou une boisson pour deux. On voit même des familles acheter un menu pour leurs deux enfants. Ce sont des choses qu’on ne voyait pas avant ».
Un effet positif sur l’emploi. Le ticket moyen a baissé, mais la hausse de la fréquentation a tout de même eu un effet sur l’emploi. Le président de l’union des industries de l’hôtellerie de la région Paca raconte qu’en quelques heures, lors du premier week-end des vacances d’automne, il a fallu faire appel à des extras. En effet, les serveurs de la saison d’été étaient partis, et les employés ne parvenaient pas à satisfaire tous les clients.
Une hausse d’activité. Le soleil et les températures clémentes ont également eu un impact sur le chiffre d’affaire de certains professionnels. Dans le Calvados, un professeur de char à voile a carrément dû refuser des élèves. Avec une hausse de 50% de ses demandes, il n’avait jamais connu ça. Cette année, la Toussaint a bien été un joli rayon de soleil pour le tourisme.
www.europe1.fr 10/11/14.
Le tourisme de mémoire dopé par « l’effet Centenaire ».
Selon un bilan de l’agence nationale de promotion touristique, Atout France, ce 10 novembre, il y a bien eu un « effet Centenaire » sur le tourisme de mémoire. Les sites du « Front ouest » de la Grande Guerre ont attiré une foule de touristes internationaux cette année, dopés par les commémorations et divers événements organisés autour du centenaire de la Première guerre mondiale.
Certains « ont même vu leur fréquentation doubler », relève l’agence de promotion touristique de la France. Le phénomène se prolonge, avec « une forte anticipation des réservations pour 2015 voire même 2016 », indique Atout France.
« Outre les clientèles des marchés de proximité (Britanniques, Allemands, Belges, Néerlandais) qui étaient au rendez-vous, les professionnels ont constaté une augmentation notable du nombre de visiteurs long-courrier (Canadiens, Américains, Australiens »), note Atout France.
A fin août, les sites de mémoire de la Meuse avaient attiré plus d’un demi-million de visiteurs (549.000) depuis janvier, y compris des nationalités plutôt rares d’habitude comme les Suédois ou les Irlandais. En Champagne-Ardenne, après une bonne année 2013, la progression des visiteurs s’est poursuivie avec environ +10% dans la Marne et +12% dans les Ardennes à fin août.
La fréquentation des sites de mémoire dans la Somme a augmenté de 20% de janvier à avril et de 46% en Haute-Somme où sont concentrés ceux de la Première guerre mondiale. Le public est à 85% étranger dans la Somme. Dans le Nord-Pas de Calais, le nombre de touristes a quasiment doublé à la Carrière Wellington.
Même chose pour le site du Vieil Armand (ou Hartmannswillerkopf) en Haute Alsace, qui a accueilli presque deux fois plus de visiteurs qu’habituellement cet été : 33.600 visites de juillet à septembre, contre 18.600 un an plus tôt, les présidents français et allemand François Hollande et Joachim Gauck ayant « contribué à renforcer la notoriété du site », souligne Atout France. Les deux dirigeants s’étaient rendus sur place le 3 août, cent ans jour pour jour après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, pour commémorer le sacrifice des soldats de la guerre de 14-18.
Atout France voit dans ce bilan les fruits notamment du contrat de destination mis en place depuis deux ans pour fédérer les acteurs du tourisme et mieux vendre à l’étranger le « Centenaire de la Grande Guerre ». Ce contrat de destination « a permis de décliner des actions à l’international pour gagner en visibilité avec l’ensemble des acteurs du front occidental, sous une bannière unique : Le Front occidental de la Grande Guerre », note Atout France.
http://culturebox.francetvinfo.fr 11/11/14.
L’Europe perdra un quart de ses touristes russes pendant les Fêtes.
En raison du conflit en Ukraine et des sanctions économiques, les Russes seront moins nombreux à venir en Europe cette année pour passer les fêtes de fin d’année.
«Le nombre de touristes russes en Europe baissera d’environ un quart, nombre de Russes privilégiant cet hiver les montagnes de Sotchi (sur les bords de la mer Noire) ou la Crimée», péninsule ukrainienne annexée par Moscou en mars, a indiqué le vice-président de ATOR, Ilia Oumanski.
Le tourisme domestique augmentera dès lors de près de 20%, quelque 3 millions de Russes étant attendus en Crimée notamment, selon le responsable.
«Quant à Sotchi, il ne reste déjà plus de chambres libres pour les fêtes de fin d’année dans les hôtels de Krasnaïa Poliana», où se trouve la principale zone skiable de la région, aménagée pour les Jeux Olympiques d’hiver de février, a-t-il ajouté.
Dégringolade du rouble.
Le Nouvel An est la célébration la plus populaire en Russie et lance traditionnellement la période des fêtes marquées par huit jours fériés, dont le Noël orthodoxe. Nombre de Russes profitent souvent de cette occasion pour partir à l’étranger.
Selon le responsable, cette baisse attendue des voyages en Europe est grandement liée à la dégringolade du rouble, qui a perdu un quart de sa valeur depuis le début de l’année, mais aussi à la montée des tensions entre Moscou et les Occidentaux autour de la crise en Ukraine.
Jusqu’à présent ATOR enregistrait près de 30 millions de touristes internes chaque année, et «la hausse de 20% représentera un chiffre colossal pour le secteur», a ajouté Ilia Oumanski.
En mai, ATOR avait déjà indiqué constater une baisse de 30% des réservations de voyages en Russie en provenance d’Europe et des États-Unis en lien avec la montée de la tension entre Moscou et les Occidentaux au sujet de l’Ukraine.
www.lematin.ch12/11/14.