APST > Zone Membres > Lettre économique > Revue de presse économique du 20 septembre 2014

Actualités

mail print
  • 22 septembre 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 20 septembre 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

10 au 20 septembre 2014

Économie.

Chine : plus d’un million de millionnaires en dollars.

Le nombre de millionnaires en dollars a augmenté de manière stable en Chine pour atteindre plus d’un million, selon un éditeur indépendant et, ce, en dépit de la campagne anti-corruption et du programme d’austérité lancés par le gouvernement.
Le nombre de millionnaires en Chine continentale a augmenté de 3,8% par rapport à l’année dernière, selon le Hurun Report, un éditeur chinois de magazines de luxe qui recense tous les ans les personnes les plus riches du pays.
Le nombre de « super-riches », à savoir les détenteurs de fortune personnelle d’au moins 100 millions de yuans (16 M USD), a augmenté de 3,7%, à 67.000, précise l’éditeur.
« Bien que nous ayons assisté à une réduction des dépenses, l’argent est toujours bien là », a indiqué dans son rapport le fondateur du Hurun Report, Rupert Hoogewerf.
Après son accession à la tête du parti communiste fin 2012, Xi Jinping a lancé à la fois un programme d’austérité et une campagne anti-corruption qui ont frappé durement le marché des produits de luxe.
La capitale Pékin héberge le plus grand nombre de riches, soit 192.000 millionnaires et 11.300 super-riches, indique le rapport. Guangdong, une province du sud et Shanghai, le coeur commercial de la Chine, suivent Pékin pour les deux catégories.
Pour les trois prochaines années, le rapport prévoit que le nombre de millionnaires pourrait atteindre 1,21 million et celui des super-riches 73.000, porté par une croissance constante.
Parmi les millionnaires figurent des hommes d’affaires, des investisseurs en Bourse et des gestionnaires très bien payés, toujours selon le rapport.
www.boursier.com 12/09/14.

Entreprises.

Seuls 3% des créateurs d’entreprise sont des jeunes.

Pour le gouvernement, la création d’entreprise est l’une des clés pour faire repartir le marché du travail en France et, à plus court terme, faire baisser les chiffres du chômage.
En France, environ 500 000 entreprises sont créées chaque année, des chiffres largement boostés par le statut entrepreneur qui représente un peu plus de 50% du total (soit environ 250 000 créations).
Sur les 900 000 auto-entreprises en activité aujourd’hui, moins de la moitié déclare un chiffre d’affaires positif et 80% de leurs gérants se versent un revenu inférieur au niveau du SMIC.
Un module entrepreneurait à l’université
Seuls 3% des créateurs d’entreprise ont entre 18 et 24 ans. Un chiffre très faible qui ne correspond pas au potentiel de cette tranche d’âge qui compte notamment, dans ses rangs, les jeunes diplômés qui viennent de terminer leurs études. C’est sur ce public que la Secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur souhaite agir afin de les inciter à franchir le pas le plus tôt possible. C’est dans ce but qu’est lancé, dès ce mois-ci, un nouveau statut d’étudiant-entrepreneur. Pour la ministre, le frein est d’abord culturel : « il y a un déficit de culture entrepreneuriale en France, notamment dû aux méthodes pédagogiques qui privilégient les performances individuelles au détriment du collectif et de la recherche ».
La France compte environ 2,5 millions d’étudiants. Dans cet effectif global, seulement 10 000 créent, chaque année, leur entreprise. Avec le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur, le gouvernement , qui tente d’introduire un module entrepreneuriat et innovation dans toutes les filières et tous les cursus universitaires (de la licence au doctorat), espère porter ce chiffre à 20 000 d’ici à 2017,ce qui représenterait une hausse de… +1% par rapport au niveau actuel.
www.creation-entreprise.fr 11/09/14.

Le nombre de créations d’entreprises a reculé au mois d’août en France.

Le nombre de créations d’entreprises a reculé de 0,3% au mois d’août en France pour s’élever à 46.687, selon le dernier pointage de l’Insee. En excluant les autoentrepreneurs, il a augmenté de 0,2%, à 22.820.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois progresse par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+2,8 %) et plus particulièrement pour les entreprises sous forme sociétaire (+3,8 %). « Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises, l’enseignement, santé, action sociale et l’hébergement et restauration », écrit l’institut de la statistique.
Sur douze mois, il affiche une progression de 2,1% (+3,9% hors entreprises individuelles). En août, 51,0% des créations enregistrées sur les douze derniers mois ont été des demandes de création d’autoentreprises.
www.boursier.com 12/09/14.

Des mesures pour relancer l’investissement des PME.

Confronté à une stagnation de l’économie française, François Hollande a annoncé lundi des mesures en faveur de la trésorerie et de l’investissement des petites entreprises, ainsi qu’une relance du secteur du logement.
La Banque publique d’investissement (BpiFrance) mettra en place le 1er janvier 2015 un fonds de garantie des crédits de trésorerie jusqu’à 50.000 euros pour 10.000 très petites entreprises (TPE), a dit le chef de l’État à l’issue d’assises de l’investissement à l’Élysée.
Il a également confirmé que la BPI expérimenterait la transformation des créances bancaires sur les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés de taille intermédiaires (ETI) en titres cessibles (titrisation).
Cette expérience sera menée dans un premier temps sur un portefeuille de crédits bancaires pouvant aller jusqu’à trois milliards d’euros. L’État et la BPI comptent sur les compagnies d’assurance pour racheter ces titres.
L’idée est de permettre un refinancement des encours de crédits aux PME et ETI et de réduire ainsi la consommation en fonds propres des banques commerciales engagées dans le financement de ce type de sociétés, a expliqué le directeur général de la BPI, Nicolas Dufourcq.
« La BPI organisera le rachat de crédits que les banques ont faits aux PME en offrant sa garantie », a précisé François Hollande. « Les banques pourront, avec ce mécanisme encadré, augmenter largement leur capacité de prêts ».
Selon Nicolas Dufourcq, d’autres institutions que la BPI travaillent sur la « titrisation » des crédits immobiliers.
François Hollande a également annoncé le lancement dans les trois mois d’une campagne sur le respect de la loi en matière de délais de paiement- un mal dont souffrent TPE et PME.
« Si la loi était respectée, 10 milliards d’euros de trésorerie seraient rendus aux entreprises », a-t-il fait valoir.
Selon l’Insee, l’investissement des sociétés non financières a baissé en France de 0,7% au premier trimestre et de 0,8% au deuxième. Les patrons de l’industrie manufacturière anticipent une quasi stabilité sur l’ensemble de 2014 (+1,0%).
Or les économistes estiment que l’investissement est l’un des principaux moteurs qui manquent à l’économie française.
François Hollande a pour sa part rappelé que 60.000 PME disparaissaient chaque année faute de trésorerie.
Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, avait déploré auparavant que les entreprises françaises financent en France leurs investissements essentiellement par l’endettement.
www.capital.fr 16/09/14.

Législation.

Le contrat de génération grimpe à 8.000 euros.

L’aide aux entreprises qui recruteront simultanément un jeune de moins de 26 ans et un senior d’au moins 55 ans a été portée à 8.000 euros, selon un décret publié dimanche 14 septembre au Journal officiel.
Jusqu’à présent, dans le cadre du « contrat de génération », une aide de 4.000 euros était dévolue aux entreprise de moins de 300 salariés qui recrutaient en contrat à durée indéterminée un jeune de moins de 26 ans (moins de 30 ans en cas de handicap) tout en maintenant dans l’emploi un salarié de 57 ans.
Mais en juin, dans le cadre d’un plan pour l’emploi des seniors, le ministre du Travail, François Rebsamen, avait annoncé un doublement des aides du contrat de génération pour l’embauche d’un senior en même temps que celle d’un jeune. Un dispositif qui vise à endiguer le chômage des seniors, particulièrement touchés avec une hausse de 11,6% des demandeurs d’emploi de plus de 50 ans sur un an à fin juillet, selon les chiffres du ministère du travail.
L’aide aux entreprises éligibles au contrat de génération qui recruteront simultanément un jeune de moins de 26 ans et un senior d’au moins 55 ans a donc été portée à 8.000 euros.
Le décret en date du 12 septembre stipule que « lorsque la date d’embauche du jeune intervient au plus tard six mois après celle du salarié âgé, le montant de l’aide prévue par ce même article est de huit mille euros, à hauteur de quatre mille euros au titre de l’embauche du jeune et de quatre mille euros au titre de l’embauche du salarié âgé ».
http://tempsreel.nouvelobs.com 14/09/14.

Remplacement du DIF par le CPF.

Adoptée par le Sénat le 27 février 2014, la loi sur la formation professionnelle modifie en profondeur le mécanisme de la formation continue des salariés. En effet, cette loi supprime le Droit Individuel à la Formation (DIF) pour le remplacer par un Compte Personnel de Formation (CPF). L’objectif reste de donner à chaque salarié les moyens d’évoluer professionnellement et de sécuriser son parcours professionnel, mais le CPF introduit de nouveaux droits.
Tout d’abord, comme son nom l’indique, le compte personnel de formation est individuel. Dès le 1er janvier 2015, toute personne de plus de 16 ans disposera ainsi d’un CPF, indépendamment de son statut : demandeur d’emploi, salarié, jeune sortant du système scolaire, etc.
Ensuite, le compte personnel de formation est universel et « intégralement transférable », c’est-à-dire attaché à la personne, de son entrée sur le marché du travail jusqu’à son départ à la retraite. Un avantage non négligeable pour les salariés qui alternent périodes d’emploi et de chômage, désormais assurés de conserver leurs droits à la formation continue.
Le fonctionnement du compte personnel de formation.
A la fin de chaque année, le compte personnel de formation est alimenté en heures, dans la limite de 150 heures de formation sur 8 ans pour un travail à temps complet : 24 heures par an pendant les 5 premières années puis 12 heures par an pendant les 3 années suivantes. A noter que l’actuel DIF est plafonné à 120 heures sur 6 ans.
En cas de travail à temps partiel, les heures portées au crédit du compte personnel de formation seront calculées proportionnellement au temps de travail effectué, sous réserve de dispositions plus favorables prévues par un accord de branche, de groupe ou une convention collective.
Au 1er janvier 2015, les heures acquises au titre du DIF et non utilisées par le salarié seront portées au crédit de son CPF.
Les formations éligibles.
Le compte personnel de formation se destine à financer des formations obligatoirement qualifiantes, axées sur les besoins de l’économie à court ou moyen terme. Ainsi, les formations privilégiées seront celles inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles, sans oublier les certificats de branches.
Les demandeurs d’emploi ou salariés désireux de suivre une formation continue dans le cadre de leur CPF devront se référer aux listes élaborées par les régions ou leur branche professionnelle. Au niveau interprofessionnel, les formations financées par le CPF doivent bénéficier d’une reconnaissance par les partenaires sociaux qui ont renégocié l’Accord national interprofessionnel (ANI).
http://lexpansion.lexpress.fr 17/09/14.

Ressources Humaines.

Le congé parental réduit à un an ?

Pour faire des économies, le gouvernement envisage de réduire de trois à un an la durée du congé parental pour le deuxième enfant. La prime à la naissance pourrait être rabotée.
Les restrictions budgétaires qui vont frapper le budget de la Sécurité Sociale commencent à se dessiner : selon un article publié par Les Échos, le gouvernement envisage notamment d’abaisser la durée du congé parental à partir du deuxième enfant. Il passerait ainsi de trois ans maximum (aujourd’hui) à un an.
Parallèlement, le montant de la prime à la naissance pourrait diminuer. Son montant net s’élève aujourd’hui à 923,08 €, mais pas pour tout le monde car le dispositif ne s’applique qu’aux familles dont les ressources sont inférieures à certains plafonds. Celles qui n’ont qu’un revenu (celui de la mère ou du père) ne doivent pas dépasser 35 480 euros (un enfant), 41 878 euros (deux enfants), et 48 276 euros (trois enfants). Les familles monoparentales ou disposant de deux revenus sont soumis aux plafonds suivants : 45 077 euros (un enfant), 51 475 euros (deux enfants), 57 873 euros (trois enfants). Cette enveloppe est versée au septième mois de grossesse.
Depuis plusieurs mois déjà, une réforme de la prime à la naissance est évoquée : plusieurs pistes sont à l’étude, dont l’une aboutirait à une baisse du montant de l’allocation. Une autre, moins brutale, viserait à durcir les plafonds de ressources.
Une baisse de la durée du congé parental -mesure qui remettrait d’ailleurs ne cause une partie de la Loi sur l’égalité hommes/femme de Najat Vallaud-Belkacem – et le rabotage de la prime à la naissance pourrait rapporter 300 à 400 millions d’euros d’économies.
www.creation-entreprise.fr 10/09/14.

Sociétal.

Niveau de vie des Français : ce que les chiffres disent vraiment !

Un français sur sept est considéré comme pauvre car son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, établi à 987 euros par mois pour les revenus de 2012. Ce seuil correspond à 60% du revenu médian national. Le revenu médian partage la population en deux : une moitié vit avec plus, une moitié vit avec moins. Il était de 19.740 euros pour 2012, soit 1.645 euros mensuels.
Jérôme Accardo, de l’INSEE, explique : « Pour calculer le seuil de pauvreté, l’INSEE détermine chaque année le niveau de vie d’un échantillon d’environ 60.000 ménages représentatifs de la population. Le calcul se fonde sur les déclarations fiscales et le montant des prestations sociales reçues par ces ménages. L’enquête permet de déterminer le niveau de vie médian, le seuil de pauvreté et le nombre de personnes pauvres. L’enquête permet aussi de décrire ces personnes en termes de sexe, d’âge, de diplômes, de professions. Et de suivre ainsi chaque année l’évolution de la pauvreté depuis 1996. »
Pour calculer le niveau de vie, l’INSEE calcule donc le revenu disponible par ménage : c’est la totalité des sommes que perçoit le ménage (salaires, prestations sociales, revenus du patrimoine…), moins ce qu’il verse (les impôts). Le niveau de vie est calculé en rapportant le revenu disponible à la taille de ménage. La taille du ménage est calculée en Unités de Consommation (UC) : la vie en commun permettant de réduire certaines charges, un ménage composé de deux personnes ne représente que 1,5 UC. Et chaque enfant compte pour 0,3 UC. Pour un couple sans enfant, le niveau de vie de chaque personne correspondra donc aux revenus totaux du ménage divisés par 1,5.
Globalement, si toute l’échelle des niveaux de vie est en recul en 2012, c’est aux extrêmes que la baisse est la plus marquée. Ainsi, si le nombre de pauvres diminue, l’intensité de la pauvreté, elle, augmente, c’est à dire que le niveau de vie des personnes pauvres est de plus en plus en dessous du seuil de pauvreté. En 2012, 13,9% des français étaient sous le seuil de pauvreté de 987 euros. Et ils étaient 10% à vivre avec moins de 884 euros de revenu disponible mensuel.
A l’autre extrême, seules 10% des personnes avaient un niveau de vie supérieur à 3.119 euros par mois. Et les revenus de leur patrimoine représentent en moyenne 25% de leur revenu disponible, contre 6% dans le reste de la population. Ces revenus proviennent notamment de l’assurance vie. Or, la baisse de ces revenus en 2012 a fortement contribué à faire baisser le niveau de vie des Français les plus aisés. Et ce, d’autant plus qu’ils sont, dans le même temps, les plus touchés par les hausses d’impôts.
Malgré tout, la France reste l’un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est parmi les plus bas.
www.capital.fr 10/09/14.

Pouvoir d’achat : 1 Français sur 5 est à découvert tous les mois.

464 euros. C’est la somme qui manque en moyenne chaque mois aux Français pour vivre confortablement, selon le baromètre CSA-Cofidis sur le pouvoir d’achat. « Si une majorité de Français continue de juger son pouvoir d’achat comme correct mais sans plus (52%), plus de 6 Français sur 10 (63%) déclarent que leur pouvoir d’achat a plutôt diminué au cours de l’année qui vient de s’écouler » indique le baromètre.
Une tendance qui ne devrait pas évoluer dans les mois qui viennent puisque selon le baromètre 58% des Français anticipent une nouvelle diminution au cours de l’année à venir.
Selon le baromètre, près de 1 Français sur 5 (18%) est à découvert tous les mois et près de 1 Français sur 2 déclare avoir été à découvert au moins une fois dans l’année (47%). Ce chiffre est en hausse est en hausse par rapport au baromètre 2013.
L’utilisation de l’épargne reste le procédé le plus courant pour 48% des Français. Ils sont néanmoins moins nombreux à le faire qu’en 2013 et 2012. « Confrontés à la diminution de leur épargne et aux difficultés à la reconstituer, 1 sondé sur 3 change aussi ses habitudes de consommation (36%) quand une minorité de Français sollicite un crédit (7%) ou fait appel à son entourage (6%) » appuie le baromètre CSA-Cofidis.
Enfin, le sondage indique que les Français sont plus nombreux que l’année dernière (59% contre 51%) à avoir des projets nécessitant des dépenses importantes, leur réalisation en est néanmoins plus incertaine (42% contre 51%) puisqu’ils ne sont que 17% à être sûrs de les mener à terme. Un quart (25%), pourraient par ailleurs les reporter et 17% envisagent même de les annuler.
www.challenges.fr 16/09/14.

Tourisme.

TUI et TUI Travel fixent les modalités de leur fusion.

Plus d’un an et demi après une première tentative infructueuse, le groupe allemand TUI et sa filiale britannique TUI Travel annoncent les détails de l’accord de fusion qui donnera naissance au numéro un mondial du tourisme.
Le premier groupe de tourisme mondial devrait être bientôt allemand … Le groupe allemand de tourisme TUI et sa filiale britannique TUI Travel ont en effet annoncé ce lundi qu’ils allaient fusionner pour créer le numéro un mondial du secteur. Une annonce qui constitue une demi-surprise puisque le projet avait été dévoilé au mois de juin dernier..
Le nouveau groupe, qui conservera la nom de l’allemand (TUI AG), sera basé en Allemagne et pèsera l’équivalent de 6,5 milliards d’euros en Bourse. Il sera coté principalement à la Bourse de Londres et de façon secondaire sur un marché allemand, ont précisé les deux entités dans un communiqué commun.
Les deux groupes ont précisé que « la nouvelle organisation devrait être mise en place d’ici à la fin de l’année ».
Une fois la fusion concrétisée, le nouveau TUI aura deux directeurs généraux: Friedrich Joussen, actuel DG de TUI AG, et Peter Long, DG de TUI Travel.
Friedrich Joussen prendra seul la direction générale du nouveau groupe à partir de février 2016 et Peter Long deviendra président de son conseil de surveillance.
Les deux groupes ont de fait fixé désormais les modalités concrètes de leur fusion.Les actionnaires de TUI Travel vont ainsi recevoir 0,399 action de la nouvelle entité par action détenue. Ils détiendront 46% de cette entreprise contre 54% aux actionnaires de TUI AG.
Les actionnaires de TUI Travel, dont TUI AG, vont recevoir un second acompte sur dividende de 20,50 pence par action. Le principal actionnaire de TUI AG, Alexey Mordashov, a apporté son soutien au projet.
www.lesechos.fr 15/09/14.

Les pistes de ski américaines attirent plus que les françaises.

Si elle conserve sa place de première destination touristique mondiale, la France vient de perdre son rôle de leader du ski. Les statistiques publiées par Domaines skiables de France (DSF), le syndicat professionnel des exploitants de remontées mécaniques, sont sans appel. La France a vu la fréquentation de ses pistes fondre de 4,5% lors de la dernière saison pour atteindre 55,3 millions de journées-skieur. C’est presque un million de moins que ce qu’affichent les États-Unis (56,2 millions de journées skieur), pourtant en léger recul (-1,3%). Quant au troisième pays sur le podium, l’Autriche, il reste à bonne distance (50,8 millions).
Les États-Unis, qui talonnent la France depuis quelques années, auraient finalement profité de la mauvaise influence du calendrier scolaire français, régulièrement dénoncé par les professionnels.
«L’impact négatif du calendrier scolaire sur la fréquentation dès la fin du mois de mars est une fois encore mis en lumière, souligne Laurent Reynaud, délégué général de DSF, il coûte à la France sa première place.» Si toutes les stations affichent un recul en 2013/2014, les très grandes ont tiré leur épingle du jeu (-2%) quand les petites ont vraiment terminé à la peine (-9%). Quant au massif vosgien, affecté par la douceur persistante, il a terminé une saison catastrophique (-36%).
Selon les calculs de DSF, les vacances de printemps représentaient traditionnellement 8% de la saison jusqu’en 2010. Avec la fixation toujours plus tardive de ces vacances (qui se sont terminées le 12 mai, cette année), leur poids est tombé à 2% la saison dernière. Un manque à gagner évident qui a été accentué par une météo peu favorable (alors que la saison précédente avait connu un enneigement exceptionnel) et une hausse de la TVA venue renforcer des tarifs déjà élevés. Il y a fort à parier que cette déconvenue mobilisera encore un peu plus les professionnels de la montagne qui font front commun pour obtenir des vacances de printemps plus précoces.
www.lefigaro.fr 16/09/14.

Transports.

Taxis : des forfaits aéroports bientôt en vigueur à Paris.

Le trajet en taxi entre votre domicile et un aéroport parisien pourrait bientôt être fixe. D’après RTL, des forfaits fixes pourraient apparaître début 2015. Seule la CGT s’oppose pour l’instant à cette mesure.
D’après des informations révélées vendredi 12 septembre par RTL, quatre forfaits aller, et retour, pourraient être instaurés pour les trajets entre Paris et ses deux aéroports, Orly et Roissy. Une mesure en faveur des consommateurs, qui permettrait ainsi aux prix des taxis, souvent assez importants sur ce genre de trajets, de ne pas varier.
Suivant l’endroit où vous habitez dans Paris, les prix pourraient toutefois être différents. Ainsi il faudra compter 50 euros pour aller à Roissy et 35 euros pour aller à Orly, depuis la moitié nord de la capitale.
Depuis le sud de Paris, comptez en revanche 55 euros pour vous rendre à Roissy et 30 euros pour vous rendre à Orly.
A noter toutefois que ces prix ne sont pas encore fixés, ils pourraient encore changer, en fonction certainement des revendications et de l’opposition que rencontre une telle mesure. Ces forfaits devraient entrer en vigueur au début de l’année 2015. Pour l’instant, seule la CGT s’est opposée à cette idée. Quant aux autres syndicats, ils ne s’y opposent pas, mais demandent que la voie rapide réservée aux taxis sur l’A1 et l’A6, les deux autoroutes reliant Paris et ses aéroports, soit rapidement mise en place.
www.journaldeleconomie.fr 12/09/14.

Nos adhérents

Rechercher un adhérent

Consultez la liste des professionnels du Tourisme Adhérents de l'APST.
Utilisez le moteur de recherche pour accéder à leurs coordonnées.

ARCHIVES