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  • 1 août 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 31 juillet 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 31 juillet 2014

Aérien.

Faute de passagers, XL Airways suspend ses vols vers les Antilles.

Baisser les tarifs ne suffit pas toujours à attirer la clientèle. XL Airways en a fait l’amère expérience. La compagnie aérienne low-cost, réputée pour ses tarifs ultra compétitifs, a annoncé la suspension de ses dessertes vers les Antilles françaises de mi-septembre à fin novembre. «Sur cette période, qualifiée d’ultra basse saison entre la Métropole et les Antilles, la stimulation de la demande par une politique tarifaire plus agressive n’a pas porté ses fruits. Il ne s’agit donc pas d’un problème tarifaire mais bien d’une absence réelle de marché», a justifié la compagnie aérienne dans un communiqué.
La compagnie assurait jusqu’ici quatre vols hebdomadaires vers ces destinations. «XL Airways prend acte du paradoxe qui consiste à être reconnue quasi-unanimement par le public, notamment Antillais, comme l’acteur déclencheur d’une baisse généralisée des tarifs sur l’axe Métropole-Antilles, sans que cela se soit traduit dans les faits par une affluence massive à bord de ses avions à cette période de l’année», déplore la compagnie.
Cet été, XL Airways ne semble pas non plus dépassée par les commandes. Contrairement à 2013, où de nombreux vols supplémentaires avaient été programmés, aucune capacité supplémentaire sur les Antilles en juillet et août n’a été ajoutée. XL Airways refuse d’évoquer un problème stratégique mais préfère parler de recentrage sur la période de forte activité touristique, allant du 30 novembre au 30 juin. Sur cette période, cinq vols par semaines seront opérés, toujours à des tarifs réduits à partir de 399 euros aller-retour, «1er bagage compris, repas chaud et divertissement à bord gratuits».
Avec ses billets à bas coûts, XL Airways avait fait une entrée fracassante, fin 2012, sur le marché des dessertes entre la France et les Antilles, dominé jusque-là par Air France, Air Caraïbes et Corsair. XL Airways a déjà réussi à grignoter 8% de part de marché, Air France restant leader sur ces destinations (43% de part de marché), devant Air Caraïbes (29%) et Corsair (21%). Comme Free sur le marché des télécoms, XL Airways avait poussé ses concurrents à revoir leur prix à la baisse…et fait grincer quelques dents. «XL a beaucoup densifié ses avions et on peut se demander si les gens accepteront d’être serrés comme des sardines sur un trajet aussi long», ironisait Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes, dans les colonnes du Figaro il y a deux ans.
Les conditions de voyages font justement l’objet de critiques sur la Toile. «L’espace entre les sièges sur le côté et devant est vraiment faible. Mais le pire est quand même la mousse des sièges. Elle est super ferme et quand on s’assoit et au bout de 5 min on commence à être obligé de changer de position car on commence à avoir mal aux fesses, on se dit que les 9-10 heures d’avion vont être vraiment longues», écrit un bloggeur. «Toutes les boissons sont payantes (3,50 €) sauf eau, jus de fruits et cola», s’insurge un autre sur un forum.
Jeudi dernier, la compagnie s’était mise à dos les 280 passagers d’un vol Paris-Fort-de-France (Martinique), bloqués plusieurs jours pour un «problème de moteur». Renvoyés chez eux, plusieurs d’entre eux disent être restés sans nouvelles. Seul un numéro payant, facturé 34 centimes d’euros la minute, était disponible. «Tous ont pu repartir», assure ce lundi un porte-parole de la compagnie.
En plus des Antilles, XL Airways dessert en long courrier la République dominicaine, les États-Unis, le Mexique et l’océan Indien. Au salon Connect 2014, en juin dernier, son PDG Laurent Magnin affirmait son souhait d’abandonner le moyen-courrier affrété notamment vers la Corse et l’Italie. Pénalisée par le lancement de six nouvelles lignes régulières en long-courrier, la compagnie a affiché une perte opérationnelle de 8,5 millions d’euros sur son exercice 2012-2013. Elle s’attend à un budget «légèrement déficitaire» cette année.
www.lefigaro.fr 21/07/14.

Les gouvernements invités à réévaluer les risques aériens.

Les gouvernements doivent prendre leurs responsabilités pour réévaluer les modalités de détermination du risque aérien, a déclaré le chef de l’Association internationale du transport aérien (Iata).
La question du survol des zones de guerre a été remise à l’ordre du jour par la destruction d’un Boeing de Malaysia Airlines jeudi dernier au-dessus de l’est de l’Ukraine, une zone tenue par des rebelles.
Les compagnies Emirates et Lufthansa ont appelé à la tenue d’un sommet international pour discuter de l’évaluation des risques.
« Tous les efforts seront faits pour s’assurer que ce scandale ne se reproduise plus », a déclaré mardi le directeur général de l’Iata, Tony Tyler, dans un communiqué. L’Iata, basée à Genève, représente près de 200 compagnies aériennes.
« L’industrie fera tout ce qu’elle peut pour soutenir les gouvernements, par le biais de l’OACI (l’Organisation internationale de l’aviation civile), face au travail difficile qu’il reste à accomplir. »
L’Iata estime qu’il incombe aux gouvernements et aux autorités de contrôle du trafic aérien de fournir les informations concernant les routes et les restrictions, soulignant que le vol MH17 de Malaysia avait emprunté un couloir aérien ouvert.
« C’est un crime horrible. Mais le transport aérien reste sûr. Et toutes les parties impliquées dans ce secteur sont pleinement déterminées à le rendre encore plus sûr », a-t-il dit.
www.capital.fr 22/07/14.

Air France divise ses pertes par 2 au premier semestre 2014.

La compagnie a réussi à diviser sa perte nette (retraitée) par deux à -342 millions au premier semestre 2014 contre -686 millions l’an passé.
Son résultat d’exploitation a atteint -207 millions contre -448 millions l’an passé.
Amélioration de la rentabilité dans toutes les régions au second trimestre hormis au Venezuela suite à un problème financier au Venezuela.
«Nous avons eu des retours extrêmement positifs pour le lancement des nouveaux produits long-courriers» a souligné Alexandre de Juniac.
La compagnie ne profite pas encore totalement de cette nouvelle offre alors que les sièges vont être déployés principalement à partir de septembre et jusqu’en 2016 (voir Air France étrenne sa Business, Test de la nouvelle Business d’Air France).
L’activité de la filiale Transavia est également au beau fixe avec une hausse de 0,9% du coefficient d’occupation à 90,7% avec une croissance simultanée du trafic de 6%.
La compagnie a ouvert 19 lignes durant l’été 2014. Aux Pays-Bas, la compagnie se positionne de plus en plus comme une low-cost, une tendance qui devrait sans doute être similaire dans les prochains mois en France.
La compagnie attend un EBITDA compris entre 2,2 et 2,3 milliards d’euros et prévoit toujours de réduire sa dette à 4,5 milliards d’euros en 2015.
Après des réductions de coûts de 260 millions en 2012, de 470 en 2013 la compagnie prévoit des coûts en baisse de 300 à 400 millions cette année.
Dans le cadre de ces réductions de coûts, Air France a ainsi continué à réduire sa flotte cour-courrier (une activité en perte ces dernières années) avec 322 avions en juin 2014 contre 363 avions en juin 2013.
Air France a par ailleurs détaillé son plan Perform 2020 qui vise à renforcer la compagnie sur le marché low-cost via Transavia, à développer le positionnement haut de gamme d’Air France via ses nouvelles offres (nouveaux sièges, salons Premium…) et à développer des partenariats renforcés (joint-venture) avec les compagnies asiatiques similaires à celles mises en place sur le Transatlantique avec Delta.
«Nous avons des partenariats forts avec les compagnies chinoises, que nous pourrions renforcer comme en Asie du sud-est. Nous pourrions également passer de nouveaux accords de partage de code avec Etihad et notre partenariat avec Japan Airlines fonctionne bien. Nous l’avons d’ailleurs renforcé récemment» explique Alexandre de Juniac.
Concernant Alitalia, Air France s’est félicité de l’offre d’Etihad même si les conditions de les dernières conditions de la poste italienne pourrait remettre en cause l’accord (la Poste ne veut pas reprendre les dettes d’Alitalia): «il n’est pas de notre intérêt qu’un de nos partenaires aille mal» a déclaré Alexandre de Juniac. La poste italienne veut bien participer à l’augmentation de capital prévue dans le cadre de l’entrée au capital d’Etihad dans la nouvelle entité mais pas dans la holding qui doit reprendre les dettes.
Etihad attend une décision fin juillet pour sa prise de participation à hauteur de 49% au capital d’Alitalia.
Sur l’activité cargo en perte, Air France n’exclue pas «des partenariats, une société commune ou une cession partielle».
La compagnie vise aussi à se développer sur des marchés à forte rentabilité et croissance comme la maintenance où une croissance de 4% par an est attendue dans les prochaines années.
«Nous sommes N°2 sur ce marché et nous visons à nous y développer via une croissance interne et externe» a précisé Alexandre de Juniac.
En mars dernier, Air France a racheté la société de maintenance américaine Barfield.
www.businesstravel.fr 27/07/14.

Conjoncture.

Le climat des affaires est resté stable en juillet.

Cette situation résulte de trois facteurs : stabilité dans l’industrie, amélioration dans les services et le commerce de détail et dégradation dans le bâtiment et le commerce de gros, explique l’Insee.
Le climat des affaires est resté stable en juillet en France, avec une stabilité dans l’industrie, une amélioration dans les services et le commerce de détail et une dégradation dans le bâtiment et le commerce de gros, selon les données publiées mercredi par l’Insee.
L’indicateur global ressort inchangé à 93 (le chiffre de juin ayant été révisé en hausse d’un point), et se maintient en deçà de sa moyenne de long terme qui se situe à 100. L’Insee ( voir sa note de conjoncture ) note aussi que« l’indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs se retrouve dans la zone indiquant une situation défavorable ».
Par secteurs, celui de l’industrie manufacturière est stable à 97, le chiffre de juin ayant été révisé en baisse d’un point, alors que les 18 économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 98.
Celui des services progresse de deux points à 94 et reste en deçà de sa moyenne de longue période.
L’indicateur du commerce de détail progresse de trois points à 99. L’indicateur du bâtiment recule de deux points à 88, après une baisse de quatre le mois précédent, et celui du commerce de gros recule de trois points par rapport à la dernière période mesurée (mai) pour atteindre 96.
Dans l’industrie, l’indicateur de retournement progresse légèrement en juillet et quitte la zone défavorable pour entrer dans celle indiquant « une incertitude conjoncturelle ». Selon l’enquête dans l’industrie manufacturière également publiée mercredi, la demande globale et la demande étrangère se sont dégradées au deuxième trimestre et les soldes correspondants sont désormais sous leur moyenne de long terme. « Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une stabilité de la demande globale et une légère progression de la demande étrangère, les soldes demeurant au-dessus de leur moyenne de long terme », ajoute l’Insee. Les tensions sur l’appareil de production ont augmenté au deuxième trimestre, avec un taux d’utilisation des capacités en hausse de deux points à 82%, qui reste cependant sous son niveau moyen (85%).
Les chefs d’entreprises déclarent que le rythme des suppressions d’emplois a ralenti mais qu’il évoluera peu au cours des mois. Au deuxième trimestre, ils estiment que leur compétitivité est restée dégradée sur les marchés hors de l’Union européenne et qu’elle s’est détériorée en France et en Europe. Les perspectives à l’export se détériorent fortement, avec un net recul du solde correspondant qui se situe désormais à un niveau très inférieur à sa moyenne sur longue période.
www.lesechos.fr 24/07/17.

Tourisme : un mois de juillet « moyen » sur la Côte.

Un mois de juillet moyen pour le tourisme azuréen selon le Syndicat des Hôteliers de Nice Côte d’Azur. Pour son président, Michel Tschann, « le mois de juillet a été moyen alors qu’il était excellent l’an dernier, et, ce, malgré de belles animations comme les festivals de Jazz de Nice et Juan les Pins ».
Après un hiver difficile, les mois d’avril, mai et juin avaient pourtant été bons, bémol mis avec la hausse de la tva qui a empiété sur les recettes nettes. Michel Tschann avance plusieurs raisons pour expliquer ce mois de juillet en demi-teinte :

  • « la météo qui n’a pas été très bonne et a beaucoup pénalisé le haut pays qui a une très mauvaise saison d’été;
  • la détestable impression donnée à l’étranger par la France avec le trio tragi-comique: taxes, grèves et insécurités;
  • la crise en Ukraine qui a entraîné une chute de la clientèle russe;
  • le Ramadan qui a privé Cannes de saoudiens;
  • l’effet coupe du monde qui a probablement incité certains à rester chez eux, sur le canapé;
  • et bien sûr le marasme économique et le découragement généralisé des français.

www.webtimemedias.com 26/07/14.

L’hôtellerie-restauration fait grise mine malgré le beau temps.

Malgré les ponts du mois de mai et une météo clémente, le printemps a été morose dans l’hôtellerie-restauration en France, selon une synthèse publiée lundi 28 juillet par le Synhorcat, le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs.
Au deuxième trimestre, l’ensemble du secteur enregistre ainsi un chiffre d’affaires en baisse de 2,5% par rapport au même trimestre l’année précédente, selon l’enquête I+C/Synhorcat.
Bénéficiant des nombreux ponts en mai, seule l’hôtellerie tire son épingle du jeu, avec un chiffre d’affaires en hausse de 1% pour les hôtels, et une quasi-stabilisation pour les hôtels-restaurants (-0,5%).
En revanche, les restaurants et les brasseries ont été les plus sévèrement touchés par une diminution de leur activité, avec des chiffres d’affaires en baisse de respectivement -4% et -7%. L’activité des cafés-bars a également décliné, dans une moindre mesure (-1,5%), tout comme celle des traiteurs (-1%).
Si les métiers ne sont pas tous également concernés par la morosité, les régions ont également vu des différences notables. Ainsi, le secteur Bourgogne-Rhône-Alpes enregistre la plus forte baisse avec -4,5%. Pénalisé par les intempéries, l’ensemble Midi-Pyrénées-Aquitaine a également souffert (-3,5%). La baisse est moindre dans l’Ouest (-1,5%), tandis que le Nord-Normandie est stable (0%).
« La tendance annuelle demeure orientée à la baisse, de l’ordre de -3% à l’issue du printemps », avertit le Synhorcat. Pour la saison estivale, les professionnels restaient prudents, misant sur une stabilité de leur activité. 30% d’entre eux attendaient une hausse d’activité dans les prochains mois, contre 23% attendant une baisse.
« Pour ce qui concerne la restauration sur le plan national, l’activité est tendue, voire préoccupante. On constate une stabilité relative du nombre de clients mais leurs dépenses subissent de plein fouet la crise du pouvoir d’achat », note Jean-Pierre Chedal, président des restaurateurs au Synhorcat, cité dans un communiqué.
« Le début juillet est nettement impacté par le mauvais temps qui s’ajoute à la baisse du pouvoir d’achat des clients », remarquait également Claude Daumas, co-président du Groupement national des indépendants (GNI).
http://lci.tf1.fr 28/07/14.

Économie.

La finance participative a le vent en poupe.

Donner à un proche pour qu’il puisse réaliser son film ou monter son petit commerce, prêter avec ou sans intérêts, monter au capital d’une start-up prometteuse… Le modèle de la finance participative est en plein essor. 66,4 millions d’euros de fonds ont ainsi été collectés sur les plates-formes de « crowdfunding » au premier semestre 2014, d’après les chiffres de l’association Financement Participatif France (FPF). C’est le double des fonds collectés au premier semestre 2013.
Depuis l’introduction en France, en 2008 de ce mode de financement, un million de Français y ont contribué. Les trois quarts ont moins de cinquante ans, « une typologie plus jeune que dans le financement traditionnel », selon Nicolas Lesur, président de l’association FPF. Plus globalement, « la finance participative marque sa capacité à se démocratiser et à devenir une source de financement crédible et pérenne de l’économie française », se félicite celui-ci.
Dans le détail, les plates-formes de prêt ont permis de collecter 37,4 millions d’euros tandis que celles de dons ont drainé 19,2 millions d’euros. Les sites de capital investissement (prise de participation au capital) ont quant à eux permis de lever 9,8 millions d’euros.
En revanche, les levées de capital arrivent en tête de classement en termes de moyenne de collecte, avec environ 185.500 euros, contre 2.411 euros pour les dons quand il n’y a pas de contrepartie, et 3.478 euros quand le donateur ­perçoit une gratification, souvent symbolique.
De la même façon, le fait de rémunérer ou non les fonds est déterminant pour les prêts : 650 euros sont collectés en moyenne quand il n’y a pas d’intérêt, contre 9.930 euros pour les prêts rémunérés. Il faut dire que la rémunération est attractive : elle varie entre 4 % et 5 % pour les prêts accordés à des particuliers et peut aller jusqu’à 9 % pour les entreprises.
Décrets imminents.
Depuis 2008, près de 45.000 projets ont été mis en ligne. Le taux de succès, c’est-à-dire le taux des projets ayant atteint leurs objectifs de levée de fonds est très variable. Il est de 56 % pour le capital-investissement, 59 % pour les dons avec récompense contre 97,8 % pour les dons sans contrepartie. Les prêts remportent le trophée avec 98 % de succès.
Les acteurs du marché attendent, pour la fin juillet, la publication des décrets clarifiant le statut et le champ d’action de la finance participative. Leur entrée en vigueur devrait ensuite être effective en octobre. Cette réforme devrait ­permettre d’attirer encore plus de contributeurs, rassurés par ce cadre législatif. « C’est une première étape qui a vocation à être révisée assez vite », anticipe Nicolas Lesur.
Les assises du financement participatif ont été décalées à décembre pour avoir un peu de recul. Le président de l’association FPF compte aussi sur le Tour de France de la finance participative, qui organise depuis près d’un an des événements dans les régions en partenariat avec bpiFrance, pour crédibiliser le « crowfunding ».
www.lesechos.fr 24/07/14.

Le FMI revoit à la baisse sa prévision de croissance mondiale en 2014.

Selon ses nouvelles projections économiques, le produit intérieur brut (PIB) du globe devrait progresser de 3,4% cette année: 0,3 point de moins par rapport aux projections d’avril. Il devrait toutefois accélérer nettement l’année prochaine, à +4,0%.
Un premier trimestre morose outre-Atlantique.
Parmi les raisons de ce regain de pessimisme, le FMI cite « la morosité observée au premier trimestre, en particulier aux États-Unis ». Dans ce pays, qui pèse près d’un quart du PIB mondial, l’hiver rigoureux a paralysé l’activité et conduit, au premier trimestre, à la plus forte contraction économique en cinq ans.
En conséquence, le FMI ne table plus que sur une croissance américaine « décevante » de 1,7% en 2014, en chute de 1,1 point par rapport à d’avril. Le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, a toutefois relativisé:
Autre moteur de l’économie mondiale et cause du pessimisme du FMI: la Chine, qui a vu sa demande intérieure fléchir « plus que prévu ». Le Fonds revoit donc à la baisse de 0,2 point sa prévision pour le pays (7,4%).
S’agissant des autres pays émergents, le FMI prévoit un léger tassement, sans pour autant s’attendre à une tempête financière liée au futur retour à la normale monétaire aux États-Unis.
« Je ne crois pas à un chaos financier majeur (…) mais il y aura des turbulences », a résumé Olivier Blanchard.
Source récurrente de préoccupations pour le FMI, la zone euro voit sa prévision inchangée à 1,1%. L’institution continue toutefois à mettre en garde contre la faible inflation dans la région.
La Russie proche d’une récession selon le FMI.
La montée des tensions géopolitiques depuis inquiète également l’institution, qui écrit : « Les risques d’une flambée des cours du pétrole s’accentuent en raison des récents événements au Moyen-Orient, et ceux liés à l’Ukraine persistent ».
La Russie – où selon le FMI « l’activité a nettement ralenti, car les tensions géopolitiques ont encore affaibli la demande » – voit notamment sa prévision de croissance sabrée de 1,1 point, à +0,2%, tout proche d’une récession.
www.latribune.fr 24/07/14.

Maritime.

Eurotunnel : MyFerryLink pourrait s’arrêter d’ici la fin de l’année.

Eurotunnel a confirmé ce mardi ses objectifs financiers après un premier semestre toujours soutenu par la reprise économique au Royaume-Uni. La grosse ombre au tableau vient de la compagnie maritime transmanche MyFerryLink, ex-SeaFrance, qui a accusé une perte de 14 millions d’euros sur la période. Mais le groupe anticipe surtout un arrêt de l’activité d’ici la fin de l’année, sous la pression de l’autorité britannique de la concurrence…
Le régulateur s’apprête à donner six mois à Eurotunnel pour se conformer à l’interdiction faite aux ferries de sa filiale de relier Calais à Douvres. Raison invoquée : le niveau de concurrence actuel n’est pas soutenable pour le transport transmanche.
« Nous allons demander à ce que notre appel soit suspensif, mais nous n’avons que très peu de chances d’obtenir gain de cause », a déclaré le PDG Jacques Gounon au cours d’une conférence téléphonique. « Face à cette obligation d’arrêt, l’hypothèse la plus vraisemblable pour la fin de l’année, c’est que MyFerryLink sera arrêté même si le processus d’appel continue au-delà. » Environ 600 emplois sont en jeu. Le service de ferries, lancé en 2012 avec les navires rachetés à SeaFrance dans le cadre de sa liquidation financière, a été monté sous la forme d’une Scop (société coopérative et participative) par les salariés de la compagnie en faillite. Mais les autorités britanniques lui reprochent d’étouffer la concurrence.
Interrogé sur la seconde éventualité envisagée par le régulateur britannique, la recherche d’un autre propriétaire pour MyFerryLink, Jacques Gounon a répondu que les conditions de la reprise des navires de SeaFrance interdisaient la cession des bâtiments avant 2017. « Nous sommes clairement dans une impasse, c’est un sujet qui nous dépasse, j’en appelle aux gouvernements français et britannique pour qu’ils interviennent », a-t-il ajouté. « Est-ce qu’il y a des possibilités pour le gouvernement de trouver des formules de chômage partiel, intégral ou autre, pour maintenir la Scop en vie jusqu’au moment où nous gagnerons l’appel ? C’est ça la bonne question. »
www.boursier.com 22/07/14.

Sociétal.

Ce qui manque le plus aux Français en vacances à l’étranger.

Lorsqu’ils partent en vacances à l’étranger, les Français regrettent avant tout le pain et le fromage, tandis que pour les Italiens le café est le manque le plus criant, selon un sondage du comparateur de voyages Skyscanner vendredi.
19% des Français sondés citent le pain et les croissants, à égalité avec le fromage, comme ce qui leur manque le plus lorsqu’ils sont en villégiature hors de leurs frontières. Aussi curieux que cela puisse paraître, les différences culinaires entre pays sont jugées plus perturbantes par les plus jeunes. 28% des 18-24 ans citent l’absence de leurs fromages préférés et de la bonne baguette croustillante comme ce qui leur manque le plus lorsqu’ils quittent le territoire national. Tous âges confondus, les programmes télévisés des chaînes françaises arrivent en troisième position.
Qu’ils aient décidé de visiter la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis, nos voisins vivent eux aussi des frustrations. Ainsi, 28% des Italiens interrogés déclarent que le café est la première chose qui leur manque, devant… le bidet (à 16%). Les Espagnols, de leur côté, regrettent de ne pas pouvoir dîner tardivement (à 31%) lorsqu’ils sont à l’étranger. Ils citent en deuxième position (à 15%) l’absence de météo ensoleillée.
www.challenges.fr 20/07/14.

Tourisme.

Trigano président non-exécutif du Club Med si Bonomi l’emporte.

L’homme d’affaires italien Andrea Bonomi, premier actionnaire du Club Med après en avoir acquis ces derniers mois près de 11% du capital, a présenté le 10 juillet son projet aux syndicats du groupe mais n’a pas convaincu les représentants du personnel, qui craignent des suppressions de postes.
Il fait face à l’offre du tandem formé par le fonds Ardian et le conglomérat chinois Fosun International, qui détiennent à ce jour respectivement 9,3% et 9,9% du Club Med et ont eu le soutien du management du groupe.
« Après avoir longuement rencontré la famille Bonomi, j’ai décidé d’accepter la présidence non opérationnelle », déclare Serge Trigano dans le JDD.
À la question redeviendriez-vous actionnaire, il répond : « Oui. Je souhaite investir. Je n’ai pas vocation à devenir un gros investisseur mais je ne m’imagine pas en actionnaire marginal. »
L’ancien président du Club Med, aujourd’hui à la tête du groupe hôtelier Mama Shelter, estime que l’offre d’Investindustrial est « la plus séduisante et la plus intéressante pour les actionnaires. »
« Elle ouvre au groupe des perspectives qui ne sont pas exclusivement chinoises et haut de gamme. Elle est aussi plus en phase avec ses racines sans être pour autant passéiste », dit-il.
Andrea Bonomi a promis d’accélérer l’expansion du Club en France, où il est confronté comme ailleurs en Europe à une faible rentabilité.
Investindustrial cherche également un partenaire en Chine, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du JDD. Des discussions auraient été engagées « depuis plusieurs semaines » avec des groupes de tourisme et des voyagistes de Chine continentale et de Hong-Kong, selon l’hebdomadaire.
Son offre suscite l’opposition du PDG du Club Med Henri Giscard d’Estaing, lui-même actionnaire et qui garderait son poste si le tandem Fosun-Ardian l’emportait.
Fosun et Ardian veulent accélérer l’implantation du groupe en Chine, pays appelé à devenir son second marché derrière la France dès l’an prochain. (Chine Labbé, avec Pascale Denis, édité par Eric Faye).
http://bourse.lesechos.fr

Tourisme : les Chinois toujours en tête des dépenses à l’étranger.

Alors que le montant des achats détaxés des touristes nippons est en recul de 31 %, et que celui des Américains se renforce de 7 %, c’est la Thaïlande qui est à surveiller, s’offrant la plus forte hausse de l’année. Et si la Russie est première en terme de transactions, c’est bien la Chine qui domine, grâce à ses achats de montres et de bijoux.
« La Chine représente une nouvelle fois la nation où les globe shoppers sont les plus nombreux et les plus dépensiers, et, si l’on en juge par la dernière décennie, le montant des dépenses continuera à augmenter, bien que plus lentement qu’au cours de ces dernières années » indique David Baxby, PDG de Global Blue, spécialiste des achats détaxés. « Cependant, il ne s’agit pas uniquement des Chinois.
Le globe shopping occupe une place de plus en plus importante dans le monde; nous voyons de nouvelles nations faire leur entrée dans le top 10, et ce sont ces pays que les vendeurs de produits de luxe doivent cibler ».
Outre l’Indonésie, Global Blue identifie comme nations à surveiller le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et Hong Kong. Côté destination, l’organisme identifie toujours comme pays les plus populaires la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne et Singapour. Global Blue relève en outre l’attrait pour la Finlande, l’Autriche, l’Espagne et la Corée du Sud.
fr.fashionmag.com 21/07/14.

Augmentation du prix des carburants en Égypte : le secteur du tourisme crie haro.

Les dernières décisions du gouvernement égyptien suscitent la colère des professionnels du tourisme, notamment celle concernant l’augmentation du prix des carburants, en particulier le gasoil dont le prix a fait un bond de 63%.
Cette hausse représente « un coup dur pour le secteur du tourisme qui souffre depuis trois ans avec la chute du nombre de touristes en Egypte », a expliqué à Al-Ahram Hebdo Atef Abdel-Latif, membre de l’Association des investisseurs dans le tourisme à Marsa Alam (sud). D’après lui, 70% des établissements touristiques fonctionnent au gasoil. « Cette augmentation des carburants a été accompagnée d’une autre hausse : celle de l’électricité et du gaz naturel. Ce qui a augmenté les frais de fonctionnement des hôtels. En outre, la temporalité de cette hausse n’est pas adéquate. Les professionnels du tourisme ont demandé plusieurs fois à être prévenus d’avance avant toute hausse des prix, puisqu’elles ont un impact direct sur les prix des voyages en Egypte », poursuit Abdel-Latif.
Cette décision du gouvernement pourrait mener les donneurs d’ordre du secteur à prononcer des licenciements, affirme Atef Abdel-Latif, une action qui parallèlement pourrait affecter le service assuré aux touristes. La seule solution est, dit-il, de remplacer les énergies conventionnelles par des énergies renouvelables, comme le solaire ou l’éolien.
De telles initiatives nécessitent d’importants investissements, et l’heure est surtout à la recherche de moyens pour redresser le secteur du tourisme qui souffre d’un déficit budgétaire. Et étant donné que les banques refusent de financer de tels projets, ce serait au gouvernement de subventionner le passage à l’énergie renouvelable pour les hôtels.
Adel Abdel-Razek, de l’Union des Chambres du tourisme, assure au contraire que la hausse des prix des carburants est un pas vers la réforme économique tant attendue en Egypte. Mais il reconnaît que le secteur du tourisme, « en pleine crise », aurait dû être épargné de cette hausse pendant une période limitée,« puisque cette hausse des prix de l’énergie implique une hausse des prix des voyages en Egypte allant de 40 à 50%. Ce qui n’est pas logique avec la récession dont souffre le tourisme actuellement », explique-t-il.
Le ministère du Tourisme a demandé, lors d’un Conseil des ministres, l’adoption de certaines mesures en vue de subventionner ce secteur. Le gouvernement a donné son feu vert pour la mise en place d’un fonds spécial pour soutenir l’énergie fournie au secteur du tourisme, avec un capital de 6 milliards de livres égyptiennes sur trois ans. « On a eu cette année 2 milliards de L.E. On financera la différence entre l’ancien et le nouveau prix de l’énergie pendant une période limitée jusqu’à ce que les choses reviennent à l’ordre. Là, les hôtels et agences pourront compenser leurs pertes et faire en plus des bénéfices », estime Hicham Zaazoue, ministre du Tourisme.
Le tourisme en Egypte a chuté de 30% pendant le premier trimestre de l’année en cours, par rapport à la même période en 2013. Les revenus liés au tourisme ont également chuté de 43% pour atteindre 1,3 milliard de dollars
http://www.afrik.com 23/07/14.

Tourisme : une étude sacre Paris « capitale européenne du shopping ».

Les conclusions d’une étude sur les habitudes d’achats des touristes étrangers « sont sans appel », indique la ville dans un communiqué. « Paris est la capitale européenne du shopping » ! L’occasion était trop belle pour ne pas faire la promotion de la Ville-Lumière. Paris n’est-elle pas, encore en 2013 la première destination touristique au monde ? En plus de cette caractéristique flatteuse, Paris serait désormais « perçue comme la ‘ville idéale’ pour faire du shopping », indique la mairie, qui cite le sondage réalisé par le cabinet international Abington Advisory.
Sauf que la ville va un peu vite en besogne. Au vu des conclusions de l’étude, on pourrait croire que les touristes du monde entier s’empressent à prendre leurs billets d’avions pour venir s’entasser dans les boutiques parisiennes. Or, le sondage a été réalisé auprès de trois nationalités de touristes seulement : les Brésiliens, les Chinois et les Russes. Un détail que la mairie indique bel et bien dans son communiqué, mais qui lui préfère très vite la dénomination de « touristes étrangers ».
D’après le sondage réalisé en juin et juillet 2014 auprès de 603 « touristes étrangers » – qui sont donc Brésiliens, Chinois ou Russes – 50% des sondés privilégient Paris pour leur shopping contre 25% pour Londres et 18% pour Milan. De plus, plus d’un touriste sondé sur quatre (28%) vient dans la capitale française avec pour principal objectif d’y faire du shopping. La grande majorité (73%) visite Paris pour découvrir ses monuments ou ses musées.
D’après les personnes interrogées, l’attractivité particulière de Paris est due à « la largeur de l’offre », puis à « l’exclusivité des produits » et enfin, au « niveau des prix ». De plus, 51% déclarent acheter principalement des vêtements, 40% des souvenirs et 38% des cosmétiques et de la parfumerie. Selon la municipalité, cela « témoigne de la richesse de l’offre commerciale parisienne, qui allie la qualité des petits artisans et commerçants, aux industries de prestige et aux grandes enseignes ».
Enfin, l’étude analyse les dépenses de ces touristes. En moyenne, ces trois nationalités ont un budget d’environ 5 000 euros pour leur séjour à Paris. Les Brésiliens sont les plus dépensiers, avec 6 150€, mais aussi ceux qui passent le plus de temps dans la ville (14 jours !). A l’inverse, les 2/3 des Chinois, qui passent moins de 5 jours dans la capitale, ne dépensent que 500 €.
Ce que ne dit pas l’étude ?
Ce que n’indique pas l’étude, c’est que ces touristes, s’ils viennent à Paris pour le shopping, ne dépensent pas plus qu’ailleurs. Un rapport de la Chambre de commerce et de l’industrie Paris-Ile-de-France (CCIP-IDF) indiquait qu’au contraire, la capitale française était loin de faire partie des meilleures en termes de recettes touristiques. La première destination touristique mondiale ne serait en fait que la 5ème concernant les dépenses des touristes. Autrement dit, si les touristes viennent à Paris pour le shopping, ils sont plus là pour le lèche-vitrines que pour faire chauffer la carte bleue.
L’étude ne dit pas, du moins pas encore, combien dépensent les touristes Russes, Chinois ou Brésiliens dans les villes « concurrentes » de Paris. S’ils dépensent plus dans la capitale française qu’à Londres ou Milan par exemple, il faudra donc souligner le très bon choix des nationalités pour que Paris puisse se glorifier. Mais il faudra hélas attendre une autre étude, avec d’autres nationalités, pour y voir un peu plus clair.
www.parisdepeches.fr 24/07/14.

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