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  • 2 juin 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 31 mai 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

20 au 31 mai 2014

Aérien.

Air France-KLM va demander plus d’efforts de productivité aux salariés en échange d’un plan de croissance.

Des efforts de productivité contre un plan de croissance de 5 à 6% par an. C’est ce que veut proposer le PDG d’Air France-KLM, Alexandre de Juniac, aux salariés du groupe pour le nouveau plan stratégique qui débutera 2015, au moment où le Plan Transfom s’achèvera, fin 2014. Ce dernier va certes permettre au groupe de baisser les coûts unitaires de 10% par rapport à 2012 (soit 4 centimes au siège kilomètre offert), mais il reste insuffisant.
Même si, selon Alexandre de Juniac, le plan Transform « replace Air France-KLM à des niveaux de compétitivité comparables à ceux de ses pairs », IAG, maison-mère de British Airways et d’Iberia et de Lufthansa affichent encore une meilleure performance opérationnelle. Au premier trimestre 2014, le plus difficile pour le secteur en raison de la saisonnalité, IAG a, en effet, enregistré une perte d’exploitation de 150 millions d’euros (contre 278 millions un an plus tôt), Lufthansa de 245 millions (contre -359 millions) et Air France-KLM de 445 millions (contre 532 millions).
« La course ne s’arrête pas en 2015. Elle continue à un rythme soutenu, probablement avec des modalités différente », a-t-il dit ce mardi lors de l’assemblée générale du groupe, en annonçant qu’un nouveau plan stratégique sera dévoilé au cours de l’été 2014, puis négocié partiellement et mis en œuvre en 2015″.
Contrat de compétitivité « L’amélioration de la compétitivité est indispensable, car les concurrents venus d’Asie et des pays du Golfe continuent « d’avancer extrêmement vite (…) Je veux proposer un contrat de compétitivité de croissance ». Autrement dit, demander des efforts de productivité aux salariés en leur garantissant une croissance de l’activité (en fait de l’offre mesurée en sièges kilomètres offerts) de 5 à 6% par an, le rythme de croissance du trafic aérien.
Selon Alexandre de Juniac, la croissance offre des perspectives en termes en termes de carrières, d’amélioration des conditions de travail tout en permettant de recruter des jeunes et de distribuer des résultats aux actionnaires, lesquels ne doivent pas espérer de dividendes avant la fin de l’exercice 2015, soit à l’assemblée générale 2016.
Si Alexandre de Juniac estime que le redressement du groupe sera achevé fin 2014, deux gros dossiers, le cargo et le court et moyen-courrier, ne sont toujours pas réglés.
La réduction de la flotte tout cargo à 10 avions en 2015 (contre 25 il y a quelques années) sera insuffisante. « Il faudra aller plus loin. Des partenariats, une cession partielle, une restructuration, toutes les options sont sur la table », a déclaré Alexandre de Juniac.
Le point-à-point moyen-courrier rentable d’ici à 3 ans?
Sur le moyen-courrier, la restructuration d’Air France est plus longue qu’espérée. La rentabilité du réseau court et moyen de point-à-point est aujourd’hui prévue d’ici à 3 ans. Lors de l’annonce du plan Transform en janvier 2012, l’équilibre était prévu fin 2013. En juin dernier, Alexandre de Juniac avait déjà indiqué que cet objectif n’était pas tenable, sans pour autant donner de calendrier sur un retour aux profits. Alors que l’offre d’Air France sur cette partie du réseau diminue fortement, le PDG d’Air France-KLM veut développer Transavia pour « établir les bases d’une low-cost paneuropéenne au-delà de la France et des Pays-Bas ».
Actions gratuites et augmentation de capital pour les salariés.
Les actionnaires ont par ailleurs voté à plus de 94% en faveur de la distribution gratuite d’actions aux salariés. Ce plan reflète la volonté de la direction d’associer les salariés aux résultats du plan de restructuration et de renforcer leur fidélité. Les actions distribuées seront des actions existantes.
L’attribution sera décidée par le conseil d’administration sur la base des propositions du comité de rémunération.
En outre, Air France-KLM va proposer une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe, voire aux retraités, dans la limite de 2% du capital social. Détenant près de 7% du capital, les salariés pourraient ainsi grimper à 8-9% du capital du groupe.
www.latribune.fr 20/05/14.

Qatar Airways pour une ouverture des aéroports européens pendant la nuit.

La nuisance sonore des aéroports ? « Les riverains s’y habituent » ! C’est en ces termes que le CEO de Qatar Airways, Akbar al-Baker encourage les Européens à ouvrir leurs aéroports aux mouvements d’avions de nuit.
« Si vous vivez sous la trajectoire de vol d’un avion , je vous assure qu’au bout d’un certain temps vous n’entendrez même pas le passage de l’avion au-dessus de votre maison« , a-t-il déclaré au journal britannique The Telegraph. Pour lui, ce sont les riverains qui font un « tapage excessif » sur la nuisance sonore des avions, empêchant leurs mouvements la nuit dans les principaux aéroports européens. En conséquence, les aéroports européens sont moins compétitifs que les aéroports des autres continents, comme celui de Doha au Qatar, la base de Qatar Airways, ou encore celui de Dubaï, la base d’Emirates, qui fonctionnent eux à plein régime 24h/24.
Les compagnies aériennes du Golfe comme Qatar Airways sont capables de croître plus rapidement que leurs consœurs européennes parce que les résidents locaux « ne font pas tant de bruit sur le bruit des avions », a conclu Akbar al-Baker sur ce jeu de mots.
www.air-journal.fr 26/05/14

Économie.

Montebourg presse les banques de prêter plus aux PME.

Le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, a appelé lundi les banques françaises à favoriser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur. /Photo d’archives/REUTERS/Thierry Roge Le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, a appelé lundi les banques françaises à favoriser l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises, en souhaitant que cette activité soit prise en compte pour fixer les rémunérations des dirigeants du secteur.
A l’issue d’une réunion avec le comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF), le ministre « a demandé qu’un travail soit conduit entre ses services et la FBF pour aboutir à un engagement des établissements bancaires pour l’accès au crédit des PME et TPE et en particulier au crédit de trésorerie », explique un communiqué du ministère.
Parmi les dirigeants reçus à Bercy lundi figuraient le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, le président du directoire du groupe BPCE, François Pérol, et Rémy Weber, président du directoire de la Banque postale.
Arnaud Montebourg « a rappelé à ses interlocuteurs l’insatisfaction exprimée par de nombreuses entreprises qui témoignent d’un accès beaucoup trop difficile au crédit », dit le communiqué, en citant une enquête de la Banque de France selon laquelle seules 60% environ des très petites entreprises ayant sollicité un crédit bancaire au premier trimestre l’ont obtenu.
Le ministre « a enfin souhaité que les objectifs de développement du crédit aux PME ou TPE tiennent une place importante dans les plans stratégiques reflétant l’activité des banques, qui eux-mêmes déterminent les rémunérations variables des dirigeants d’établissements bancaires ».
www.capital.fr 20/05/14.

La croissance en Afrique accélère.

Les économies africaines ont fait preuve d’une « remarquable résilience » pendant et depuis la crise de 2009 jusqu’à aujourd’hui, même si l’atonie de l’activité mondiale a touché le continent. L’Afrique a ainsi connu en 2013 une croissance de 4 % en moyenne, supérieure de 1 point à celle du monde. Son produit intérieur brut (PIB) devrait accélérer à 4,8 % en 2014 et à 5,7 % en 2015 (5,2 % hors Libye) et retrouver alors ses niveaux d’avant 2008-2009, indique le rapport sur les Perspectives économiques en Afrique 2014 rendu public lundi 19 mai.
Ce document, lancé en 2002 par la Banque Africaine de développement (BafD), le centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), concerne pour la première fois les 54 pays du continent africain. Tout en insistant sur la capacité de ce dernier à faire face aux turbulences régionales et internationales, il n’écarte pas la possibilité d’un moindre dynamisme en cas de poursuite de l’atonie de l’économie mondiale.
La croissance ne fait pas qu’augmenter, elle se diversifie, ce qui est un élément positif de nature à permettre le passage à un véritable développement économique et social. Ces dernières années, le moteur principal de la croissance africaine a été la demande. La consommation s’est plutôt bien portée du fait des hausses de salaires, de l’augmentation constante des transferts monétaires en provenance des migrants mais aussi du recul de l’inflation (6,7 % en 2014 contre 9 % en 2013) dans de nombreux pays. Son fléchissement a été particulièrement marqué en Ethiopie (passant de plus de 20 % en 2013 à 7 % en 2014), en Tanzanie de 16 % à 8 %) et en Ouganda (de 14 % à 5,5 %), en raison notamment de la baisse des prix alimentaires et de la stabilité des prix de l’énergie.
La croissance doit aussi beaucoup à la relance de l’investissement après vingt années de stagnation.
« Avec la reprise de la croissance depuis dix ans et la remarquable résilience dont elle a fait preuve face aux chocs internationaux, l’Afrique séduit de plus en plus les investisseurs étrangers », souligne le rapport. Les investissements étrangers devraient atteindre le niveau record de 80 milliards de dollars (58 milliards d’euros) en 2014.
Côté offre, enfin, l’agriculture et les services ont été les locomotives de la croissance, très loin devant l’industrie manufacturière qui ne représente en moyenne que 10 % du PIB africain. A noter la place grandissante du tourisme dans l’économie continentale : les recettes qu’il procure ont progressé de 6% à 10 % l’an entre 2000 et 2012. L’Afrique a accueilli 53 millions de touristes en 2012. Elle devrait en accueillir 85 millions en 2030 et 134 millions en 2050, sous réserve, bien entendu, d’une certaine stabilité politique.
www.lemonde.fr 20/05/14.

Emplois.

Certes, les embauches sont en baisse, mais les licenciements aussi.

L’inversion de la courbe du chômage a fini par tomber aux oubliettes (pour l’instant, en tout cas). Le tout nouvel objectif du gouvernement en matière d’emploi, formulé tel quel mardi 13 mai par le ministre du Travail François Rebsamen, est « que, quand nous arriverons vers la fin de ce quinquennat, il y ait moins de 3 millions de chômeurs. »
Pour y parvenir, le ministre peut emprunter deux voies complémentaires: augmenter les créations d’emplois, et/ou réduire le nombre des destructions. Cela tombe bien, France Industrie Emploi et Kurt Salmon RH – Management viennent de publier leur étude annuelle « Créations et destructions d’emplois en France » qui se base sur les entreprises manufacturières et de services de plus de 10 salariés. L’occasion de faire le bilan sur l’année 2013.
Sans surprise avec un taux de chômage français qui dépasse les 10%, le nombre de destructions d’emplois en 2013 est élevé, atteignant 68.458 postes supprimés sur un échantillon de 144.693 entreprises étudiées. Autrement dit, c’est comme si plus d’une entreprise sur deux s’était séparée d’un salarié.
Michel Ghetti, Président de France Industrie et Emploi, s’inquiète en particulier « des fortes hausses des liquidations judiciaires. » En avril, le cabinet Altarès avait d’ailleurs dénombré près de 17.000 défaillances d’entreprises en France au premier trimestre, en hausse de 3,4% sur un an. « On continue à avoir des destructions par la voie des tribunaux ce qui veut dire que les entreprises sont en mauvaise santé », observe Michel Ghetti, qui souligne que les liquidations judiciaires concernent principalement les petites entreprises. « Or, c’est embêtant, car les PME sont les plus créatrices d’emplois en France. » Ces dernières réalisent 38% du chiffre d’affaires, 49% de la valeur ajoutée et 43% de l’investissement français, selon le Centre de Documentation Economie-Finances.
Le nombre de destructions d’emplois ne serait pas tant problématique s’il était contrebalancé par une quantité de créations équivalente. C’est là que le bât blesse. « En termes de compensation, on a certes des secteurs innovants et des projets d’envergure, mais ils ne sont pas de nature à équilibrer les destructions d’emplois », regrette Michel Ghetti. Le nombre de postes créés en 2013 sur l’échantillon est en effet de 53.614, pour 68.458 destructions. Bonne nouvelle toutefois, le nombre de destructions d’emplois est en baisse de 31% sur 2013, alors que le nombre de créations ne diminue lui, que de 18%.
www.challenges.fr 21/05/14.

Entreprises.

Les impayés de salaires s’envolent.

C’est un signe que, malgré la méthode Coué du gouvernement, la situation ne s’améliore pas: les salaires impayés ont encore augmenté sur les douze derniers mois. Et pour cause. Après une année 2013 qui a connu un niveau record de défaillances d’entreprises,1 le début de 2014 continue sur la même trajectoire. Le nombre de cessations de paiements s’est accru de 3,4% au premier trimestre, pour retrouver un niveau analogue à celui relevé au premier trimestre 2009 – au pic de la crise – et menacer directement plus de 60.000 emplois.
Résultat, les entreprises font de plus en plus appel à l’AGS 2(Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés), cet organisme patronal créé en 1974 qui se substitue aux entreprises défaillantes lorsqu’elles ne sont plus en mesure de verser les sommes dues à leurs salariés (salaires, indemnités de licenciement…). Sur les douze derniers mois (d’avril 2013 à fin mars 2014), le montant des avances sur salaires s’est accru de 7,5%, atteignant la somme record de 2,21 milliards. Le nombre de salariés aidés a augmenté de 4,3%, avec près de 292.000 bénéficiaires. Et le nombre de licenciements dans les affaires AGS affiche une progression de 7% sur douze mois.
Sur la même période, l’organisme, qui tente lorsque c’est possible de se faire rembourser les fonds avancés, a réussi à récupérer 742,3 millions. C’est mieux (+3,3%) que sur les douze mois précédents, mais ce n’est pas pour autant une bonne nouvelle. Car, comme le souligne Thierry Méteyé, directeur national de la délégation Unedic3 AGS, «le montant récupéré est mécaniquement lié aux avances réalisées».
Dans ce contexte d’accroissement durable des impayés de salaires, certains secteurs sont particulièrement à la peine. À la fin du premier trimestre, 27,2% des affaires ouvertes sur les 12 derniers mois concernent le secteur de la construction et 19,7% celui du commerce. Viennent ensuite l’hébergement (12,6%), la restauration (10,4%) et les activités de service (10,3%). Géographiquement, l’Ile-de-France, Rhône-Alpes, Paca et Nord-Pas-de-Calais arrivent en tête des régions ayant le plus recours à l’AGS4.
Malgré ce contexte difficile, le taux de cotisation payé par les entreprises pour alimenter ce fonds de garantie reste pour le moment inchangé à 0,30% de la masse salariale, depuis le 1er avril 2011. En plein cœur de la crise, il avait été multiplié par deux et avait grimpé jusqu’à 0,40%.
www.lefigaro.fr 20/05/14.

Moins de défaillances d’entreprises début 2014.

Moins de défaillances d’entreprises début 2014 Si le nombre de faillites est en léger repli de -2,3% sur les quatre premiers mois de 2014, la tendance reste très négative sur un an (+3,5%), indique Coface dans son dernier bilan de conjoncture. La situation s’aggrave toujours pour les micro-entreprises.
L’assureur-crédit Coface vient de publier son dernier baromètre trimestriel portant sur les faillites d’entreprise : le nombre de dépôts de bilan est en légère baisse (-2,3%) sur les quatre premiers mois de 2014. Mais, si on inscrit la courbe dans une tendance de long terme, celle des douze mois écoulés, les chiffres restent très mauvais, pires même qu’en 2009, au plus fort de la crise : sur un an, Coface dénombre 64 127 défaillances, un niveau en hausse de +3,5%.
Mauvais bilan pour les micro-entreprises.
Selon l’assureur-crédit, la situation, sur l’ensemble de l’année, devrait rester stable avec 63 000 faillites, contre 63 452 en 2013.
La crise reste très violente pour les micro-entreprises à l’origine de 93% des dépôts de bilan comptabilisés sur un an. Justement depuis mars 2013, le nombre de défaillances frappant ces toutes petites structures, progresse encore de 3,9%. Pour les TPE, la hausse est de +0,7%.
Pour les PME (entre 20 et 249 salariés), le gros de l’orage semble être passé (-2,8% de faillites) même si « leur situation financière reste fragile en raison d’un trop faible niveau de consommation » a expliqué une économiste de chez Coface Jennifer Forest.
www.creation-entreprise.fr 26/05/14.

Législation.

Paris : tour de vis contre les meublés touristiques Paris : les meublés touristiques dans le collimateur de la ville.

Cette décision judiciaire qui, selon la cour, a «valeur d’avertissement», risque de faire réfléchir les personnes désirant sous-louer leur appartement. Assigné par son bailleur, une société civile de placement immobilier (SCPI), l’individu a été condamné à payer 2000 € à celle-ci pour manquement à ses obligations.
La SCPI lui reprochait de s’être enrichi en sous-louant ponctuellement, via Airbnb, une chambre de son appartement et en accueillant deux «amis de passage», à raison de 300 € par mois chacun. Il était donc accusé de faire «commerce» des lieux. Selon les calculs de la SCPI, la sous-location de la chambre aurait rapporté au locataire en moyenne 180 euros/mois.
Concernant l’occupation des lieux par ses deux amis, l’homme s’est défendu en assurant qu’il n’en avait «tiré strictement aucun avantage» et que ces derniers «se bornaient à participer aux charges».
Or, comme le rappelle le Huffington Post, la législation française est tout à fait claire. Si vous êtes propriétaire et que vous louez en meublé, le bail est d’un an minimum (ou neuf mois pour un étudiant).
Pour une location saisonnière, «la seule obligation concerne les résidences secondaires dans les villes de plus de 200 000 habitants, pour lesquelles un propriétaire doit s’enregistrer à l’aide d’une procédure spécifique auprès de sa mairie», souligne Lemonde.fr.
Si vous êtes locataire, «il faut une autorisation écrite du bailleur et la location ne doit pas se faire à un tarif supérieur, au mètre carré, à celui de la location elle-même», explique David Rodrigues, responsable juridique au sein de l’association Consommation logement et cadre de vie (CLCV) interrogé par le site internet du quotidien du soir.
C’est pourtant l’une des tentations de la capitale de louer son appartement à un tarif supérieur à son loyer. Histoire d’arrondir les fins de mois… Problème : la pratique fait grimper les prix des locations et les hôtels grognent face à une concurrence jugée déloyale.
La mairie de Paris, elle, multiplie les contrôles. Sur les 420 effectués en 2013 par les inspecteurs de la ville, 44 logements ont été signalés au procureur et un propriétaire de cinq meublés touristiques a même écopé d’une amende de 25 000 € pour chacun d’eux.
La capitale a même donné un tour de vis dans sa guerre contre les meublés touristiques. A l’avenir, les propriétaires souhaitant transformer un logement en meublé touristique (considéré dès lors comme une surface commerciale) devront recréer des locaux d’habitation deux fois plus grands dans le même arrondissement.
Auparavant, la mesure de compensation pouvait être mise en œuvre dans toute la capitale. En soumettant ce vœu au vote, la majorité municipale espère freiner la perte des surfaces d’habitations dans les arrondissements du centre, les plus concernés par la multiplication des meublés touristiques.
www.leparisien.fr 23/05/14.

Nouvelles Technologies.

Facebook : la publicité vidéo débarque en France.

Facebook continue de diversifier ses publicités. Le réseau social au 1,25 milliard d’utilisateurs s’apprête à lancer en France « Publicités Vidéo Premium, des annonces vidéo d’une durée maximale de 15 secondes qui se lancent automatiquement. Un nouveau format testé en fin d’année dernière aux États-Unis qui sera déployé progressivement en France dès mercredi et qui pourrait rapporter gros à Facebook.
Lancement automatique, mais pas de son. Pour ne pas se révéler trop intrusive, ces séquences, jouées automatiquement lorsque l’utilisateur consultera son flux d’actualités, auront le son coupé. Si l’internaute veut écouter l’annonce, il suffira de cliquer dessus. Et pour compléter le message publicitaire, deux autres vidéos pourront être ajoutées par l’annonceur sous forme de carrousel.
Jusqu’à 2 millions de dollars par jour le spot. Aucun tarif n’a officiellement été dévoilé par Facebook pour ce nouveau format mais d’après le Wall Street Journal, le site de Mark Zuckerberg exigerait, aux États-Unis, jusqu’à 2 millions de dollars (environ 1,45 million d’euros) par jour pour afficher une publicité vidéo. Un format qui sera cependant réservé à un seul annonceur par jour, par public visé.
Lors de ses derniers résultats financiers, Facebook annonçait que la publicité représentait 59% de son chiffre d’affaires, qui s’élevait à 1,82 milliard d’euros au premier trimestre 2014.
www.europe1.fr 21/05/14.

Ressources Humaines.

Les salariés français sont heureux mais démotivés.

Le paradoxe des salariés français… Heureux au travail, ils sont aussi les plus démotivés d’Europe et les moins satisfaits de leur rémunération, d’après les résultats du dernier baromètre européen mené par Edenred et Ipsos.
Démotivations. Ils sont en effet 88% à se dire épanouis au bureau, un score en progression de deux points par rapport à l’an dernier. Pour autant, 38% sont démotivés contre une moyenne européenne de 29% et un score de seulement 23% enregistré chez nos voisins allemands. Ils sont également 61% à ne pas être satisfaits de leur rémunération, soit 10 points de plus que la moyenne européenne.
Plus généralement, les auteurs de l’étude notent que les meilleurs scores sont enregistrés dans les pays de l’Europe du Nord, là où il existe « un frémissement des indicateurs de croissance ».
Avenir de l’entreprise ; Les Français sont aussi moins optimistes que le reste des Européens concernant l’avenir des entreprises. Ils sont 59% dans ce cas (+ 2 points), contre 65% en Espagne (+1 point), 73% en Grande-Bretagne (+4 points) et 80% en Allemagne (+4 points).
www.boursier.com 21/05/14.

2 cadres sur 3 trouvent qu’ils ne sont pas assez payés.

Niveau de rémunération, charge de travail, reconnaissance, perspectives d’évolution professionnelle…, les cadres et techniciens n’ont pas vraiment le moral, selon deux sondages Viavoice pour l’Ugict-CGT (cadres) publiés jeudi 22 mai.
Pour les cadres, l’enquête montre qu’en matière de reconnaissance salariale, « tous les indicateurs sont au rouge », selon l’organisation syndicale.
Le niveau de rémunération est jugé en inadéquation avec leur degré d’implication par 65% des cadres (+18 points par rapport au dernier baromètre de janvier 2012). Il est aussi jugé en inadéquation par rapport à la charge de travail (61%, +14 points), le temps de travail réel (55%, +8 points), la qualification (47%, +6 points) ou encore les responsabilités (46%, +7 points).
Sur ces critères les femmes affichent un taux d’insatisfaction supérieur d’environ 10 points, note la CGT, ce qui confirme « la persistance du niveau des inégalités salariales » entre hommes et femmes.
En matière d’évolution professionnelle, environ la moitié des cadres (49%) considèrent que depuis les cinq dernières années, celle-ci est marquée par la stagnation (42% évoquant une évolution positive et 9% négative). Et ils ne voient pas les choses s’arranger dans les années à venir, 57% prédisant une stagnation et 14% une dégradation de leur évolution professionnelle.
Une majorité de cadres évoquent aussi une forte dégradation des pratiques managériales (52%) au cours de l’année écoulée, un chiffre lui aussi en hausse de 11 points par rapport à 2012. Et les trois quarts (75%) ne se sentent pas associés aux choix stratégiques de leur employeur.
Près de sept cadres sur dix (68%) estiment que leur charge de travail a augmenté depuis le début de l’année précédente et 55% en disent autant de leur temps de travail.
www.challenges.fr 23/05/14.

Le chômage continuera d’augmenter dans le monde jusqu’en 2019.

Si l’Organisation internationale du travail (OIT) a réactualisé en légère baisse le nombre de chômeurs en 2013 dans le monde – à 199,9 millions contre 202 millions en janvier dernier – la tendance reste à la hausse. Plus de 213 millions de personnes seront privées d’emploi à l’horizon 2019. «Nous prévoyons une progression sur les deux prochaines années et surtout l’emploi est loin de retrouver les niveaux d’avant crise», commente Raymond Torres, directeur du département de la recherche de l’OIT.
Ainsi, le taux de chômage dans les économies développées et l’Europe est passé de 5,8% à 8,3% entre 2007 et 2014 et sera encore à 7,5% à l’horizon 2019. Pis, dans la zone euro, durement impactée par la crise des dettes souveraines en particulier dans les pays périphériques, le taux atteindra 11,2% contre 7,5% en 2007. Plus alarmant, l’expert de l’OIT pointe la persistance du chômage de longue durée: 40% des personnes privées d’emploi le sont depuis plus d’un an. «Il y a un risque de décrochage du marché de l’emploi», commente-t-il.
En revanche, l’emploi s’améliore plus rapidement outre-Atlantique: le taux de chômage est annoncé en baisse cette année à 6,7% contre 7,4% en 2013. Au final, la hausse sur la période 2007-2019 aura été moins forte qu’en Europe.
L’organisation basée à Genève souligne dans son rapport la résistance des pays en développement. «Il n’y a eu qu’une modeste augmentation du taux de chômage au plus fort de la crise mondiale, passé de 5,4% en 2007 à 5,8% en 2009. Et depuis, il est redescendu pour retrouver son niveau d’avant crise. Cela tient à des systèmes de protection sociale souvent moins favorables où les personnes perçoivent moins d’indemnités que dans les pays développés.
Plus important, cette résistance s’explique par une meilleure conjoncture – une croissance économique globalement plus dynamique – doublée de changements structurels. Plusieurs pays ont amorcé une diversification de leurs économies, – c’est le cas en Malaisie ou au Brésil, mentionne l’OIT – et mis en place des politiques d’emploi plus actives.
Dans le détail, le chômage s’est stabilisé en Asie du Sud; il a diminué dans le sud-est asiatique et en Amérique latine, en particulier au Brésil, où le nombre de chômeurs est passé de 7,8 à 6,4 millions entre 2007 et 2014.
Cette dynamique, souligne l’OIT, va avoir un «impact majeur sur les flux migratoires». Beaucoup de travailleurs européens quittent leurs pays en crise, surtout en Europe du Sud, pour le nouveau monde. C’est le cas des Portugais qui partent tenter leur chance au Brésil ainsi qu’en Afrique, en Angola ou au Mozambique.
Le nombre total de migrants a augmenté de 57 millions depuis l’an 2000 et 19% de ces mouvements se sont produits dans les trois dernières années.
www.lefigaro.fr 29/05/14.

Tourisme.

Obama veut ravir à la France le titre de première destination mondiale.

Vous avez peut-être déjà dû attendre près de trois heures, à la douane de l’aéroport de John Fitzgerald Kennedy de New York, alors qu’il était 4 heures du matin pour vous. Et vous vous êtes alors demandé pourquoi il n’y avait que trois officiers pour traiter le flux de tous les voyageurs non Américains. Vous avez aussi, peut-être, un ami Brésilien qui a moyennement apprécié d’attendre plusieurs semaines son visa pour entrer sur le territoire américain.
Les choses vont changer. C’est le message principal que Barack Obama devait adresser, ce jeudi après-midi, au cours d’une visite symbolique au National Baseball Hall of Fame de Cooperstown, dans l’Etat de New York. Après avoir rencontré des patrons de l’industrie touristique en matinée à Washington, le président américain devait annoncer des mesures de simplification des voyages vers les Etats-Unis pour les touristes non Américains.
Le secrétaire à l’Intérieur Jeh Johnson et la secrétaire au Commerce Penny Pritzker vont mettre en place un plan d’action pour réduire les temps d’attente dans les 15 premiers aéroports du pays. En prenant appui sur les expériences de Dallas Fort Worth et de Chicago O’Hare, qui au cours des douze derniers mois sont parvenus à diminuer le temps d’attente de 40 %. Le Congrès vient par ailleurs d’autoriser l’embauche de 2.000 officiers de douane supplémentaires, qui devraient permettre de réduire les files d’attente. Les autorités tentent de raccourcir toujours plus les délais d’attente pour les visas, notamment sur les marchés en forte croissance comme la Chine.
Ces initiatives s’inscrivent dans un plan global visant à dynamiser le secteur du tourisme. Barack Obama veut attirer plus d’étrangers. Son but : ravir à la France son titre de première destination touristique mondiale. L’objectif est d’accueillir 100 millions de visiteurs en 2021, contre 70 millions l’an dernier et 55 millions en 2009. L’idée est de favoriser la création d’emplois, à un moment où le marché, malgré la reprise, est toujours difficile. « Plus de voyageurs étrangers, ça veut dire plus de jobs, c’est aussi simple que ça », a expliqué Jeffrey Zients, le directeur du conseil économique qui fait des recommandations au président.
D’après les statistiques américaines, chaque visiteur étranger dépense en moyenne 4.500 dollars par visite. Le tourisme international aurait créé autour de 175.000 emplois nets au cours des cinq dernières années. Pour alimenter la croissance des visites, les divers départements du gouvernement vont se coordonner pour mener des campagnes de promotion dans 10 marchés jugés prioritaires, comme le Royaume-Uni. L’administration va aussi créer un bureau unique de soutien aux candidatures américaines pour des événements internationaux. Et, avec Brand USA, l’administration veut mettre en avant la richesse culinaire des régions américaines.
www.lesechos.fr 24/05/14.

Le tourisme en Europe poursuit sa croissance.

Selon l’ETC (European Travel Commission) et son étude sur les flux touristiques en Europe, le nombre d’arrivées touristiques sur le Vieux continent a augmenté de 5% depuis le début de l’année par rapport à 2013, affichant une croissance positive pour la 5e année consécutive.
Les marchés traditionnels émetteurs que sont l’Allemagne, le Royaume Uni, la France et les Etats Unis affichent les plus hauts taux de croissance depuis le début de l’année, tandis que d’autres pays émetteurs tels que l’Espagne, les Pays Bas ou l’Italie pourraient également voir leurs flux croître à nouveau cette année, avec une préférence pour les offres de dernière minute, les courts séjours et une forte sensibilité aux prix.
Concernant les autres marchés internationaux, le tourisme émetteur russe pourrait subir les revers de la crise en Ukraine, tandis que le marché japonais reste incertain et qu’une forte croissance du marché brésilien en Europe n’est pas prévue.
Enfin, avec des prévisions de croissance à deux chiffres, les visiteurs chinois vont réellement représenter un marché stratégique plutôt qu’une niche pour les réceptifs européens.
http://hospitality-on.com 26/05/14.

Des marques pour promouvoir la France à l’étranger.

Le gouvernement veut promouvoir à l’étranger l’image touristique de la France grâce à une vingtaine de marques et quatre ou cinq pôles d’excellence, a indiqué Fleur Pellerin dans une interview au Parisien mercredi.
« L’idée est de raisonner en termes de destinations et de marques pour créer le désir de France », a expliqué la secrétaire d’Etat chargée de la Promotion du tourisme.
« Avec (le ministre des Affaires étrangères) Laurent Fabius, nous comptons nous appuyer sur une vingtaine de marques à l’international tout au plus, comme par exemple la vallée de la Loire », ou encore la Bretagne, les Alpes…, a-t-elle indiqué.
Outre les destinations, l’idée est de communiquer également autour de thématiques.
« Nous allons aussi développer une offre touristique à l’international autour de quatre ou cinq pôles d’excellence, tels que la gastronomie et l’oenologie, mais aussi la montagne, le luxe et l’artisanat, l’écotourisme », a dit Mme Pellerin, en estimant que « le touriste recherche une expérience, il faut la lui proposer ».
Objectif: mobiliser les acteurs du public et privé autour de ces thématiques pour développer et promouvoir les offres touristiques correspondantes à l’international, a indiqué mercredi à l’AFP l’entourage de Mme Pellerin.
Dans l’artisanat et le luxe par exemple, il s’agira de valoriser des savoir-faire dans la maroquinerie, la couture, la parfumerie, la cosmétique, ou encore, par exemple, la dentellerie, l’ébénisterie, etc, a indiqué mercredi à l’AFP l’entourage de Mme Pellerin.
Dans l’écotourisme, il pourra s’agir de valoriser le « tourisme vert », et de développer des parcours de découverte, a-t-on précisé.
Ces sujets seront détaillés le 19 juin lors de la clôture des Assises du tourisme, que présenteront M. Fabius et Mme Pellerin.
www.boursorama.com 29/05/14.

Le tourisme spirituel ne connaît pas la crise.

Simple touriste ou pèlerin, croyant ou athée: environ 15 millions de visiteurs se rendent chaque année dans une des quinze villes-sanctuaires de France et la tendance est à la hausse, a indiqué mercredi le président de leur association.
L’estimation de la fréquentation globale est à prendre avec précaution, a toutefois ajouté Aurélien Charpille, président de l’association « Villes-sanctuaires en France », en marge d’une conférence de presse à Paris.
La basilique de Lisieux, la cathédrale de Chartres ou le sanctuaire de Lourdes n’ont ni billetterie, ni compteur et les estimations s’appuient aussi bien sur les nuitées hôtelières que sur le nombre de cierges vendus.
Deux indicateurs, moins globaux mais plus précis, attestent d’un intérêt croissant pour le tourisme spirituel, a-t-il ajouté.
10.412 groupes de pèlerins, d’une taille moyenne de 38 personnes, ont été accueillis en 2013 sur l’un des quinze sanctuaires, en hausse de 1,5% par rapport à 2012.
4,7 millions de visiteurs se sont rendus sur les sites des offices de tourisme ou des sanctuaires membres de l’association, en hausse de 10% sur un an.
Pour M. Charpille, « les gens sont en quête de sens, ils ne vont pas à Rocamadour comme à Eurodisney. »
L’association des Villes-sanctuaires, qui a 20 ans, rassemble les responsables religieux et les offices de tourisme de sites de pèlerinage. Elle regroupe aussi bien des villes très fréquentées comme le Mont-Saint-Michel que Pontmain (Mayenne) où des enfants ont dit avoir vu la Vierge en 1871.
« Pour continuer à faire vivre ces lieux saints », l’association organisera le 25 octobre, à l’occasion du passage à l’heure d’hiver, un événement intitulé « la 25e heure ». Les 15 sites organiseront à la même heure des visites originales et gratuites.
www.lexpress.fr 29/05/14.

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