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  • 20 mai 2014
  • Par APST

Revue de presse économique du 20 mai 2014

Économie & Tourisme

Revue de Presse Économique

10 au 20 mai 2014

Conjoncture.

La croissance ne décolle toujours pas, selon la Banque de France.

La Banque de France (BdF) prévoit une croissance du produit intérieur brut français de 0,2% au deuxième trimestre, a-t-elle indiqué lundi 12 mai pour sa première estimation sur cette période.
Cette prévision est un peu plus pessimiste que celle de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui table sur une croissance de 0,3% au deuxième trimestre.
Pour ce qui est du premier trimestre, le chiffre de la croissance doit être publié le 15 mai: l’Insee anticipe +0,1% et la Banque de France +0,2%.
Pour la Banque de France, la production industrielle a progressé « modérément » en avril, marqué par des évolutions contrastées suivant les secteurs: l’agroalimentaire, la chimie et les produits informatiques ont été « dynamiques » tandis que les machines et équipements et la pharmacie ont reculé.
Selon les chefs d’entreprise, « l’activité devrait légèrement augmenter en mai », note-t-elle dans un communiqué.
En avril, les livraisons ont faiblement augmenté, les effectifs ont « un peu » diminué, les trésoreries se sont améliorées, les prix des produits finis ont poursuivi leur baisse, a rapporté la Banque de France.
L’opinion sur les carnets de commandes s’est globalement maintenue, comme celle des stocks.
L’indice du climat des affaires (ICA) dans l’industrie s’établit à 98 en avril après 99 en mars, proche de 100, sa moyenne depuis 1981.
Les services ont également vu leur activité augmenter « légèrement » le mois dernier avec une hausse dans les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie mais un repli dans le travail temporaire et le conseil en gestion. Une progression est attendue par les chefs d’entreprise en mai.
La Banque de France a précisé que les prix se sont érodés en avril tandis que les effectifs ont « sensiblement » progressé et que les trésoreries ont augmenté de « manière significative ».
En ce qui concerne les services, le climat des affaires est resté stable en avril à 94, comme en mars et en février, et toujours sous la barre des 100, sa moyenne depuis 1987.
Dans le secteur du bâtiment, l’activité est restée « presque stable » avec une nouvelle baisse dans le gros œuvre et une légère progression dans le second œuvre. L’indice du climat des affaires est le même qu’en mars à 95.
Les carnets de commandes se sont améliorés « un peu », ceux du gros œuvre restant « peu garnis alors que ceux du second œuvre se renforcent ». Les prix des devis ont diminué et les effectifs se sont stabilisés.
Les chefs d’entreprises s’attendent à un léger fléchissement de l’activité en mai.
www.challenges.fr 13/05/14.

L’Insee annonce une croissance nulle pour la France au premier trimestre 2014.

La publication des premières estimations de l’Insee sont très mauvaises pour la France. Alors que le consensus estimait la croissance du pays à 0,2% pour le premier trimestre 2014 (avec une fourchette allant de 0% à 0,4%), la France a fait moins bien que prévu est la croissance a été nulle durant ces trois mois.
Selon l’Insee, cette baisse (lors du dernier trimestre 2013 la croissance avait été de 0,2%) est due essentiellement à une chute de la demande intérieure. La consommation des ménages a diminué de 0,5% et l’investissement de 0,9%.
D’une manière générale, ce qui a sauvé la croissance d’une variation négative pour le premier trimestre 2014 a été la reconstitution des stocks des entreprises qui a contribué positivement pour 0,6%. Mais la demande intérieure a contribué négativement pour 0,4% tandis que le commerce extérieur a contribué négativement de 0,2%. Au final, les deux s’annulent donnant lieu à une absence de croissance.
Toutefois, le point positif de la publication de ces chiffres est une révision à la hausse de la croissance moyenne pour l’année 2013. Initialement estimée à 0,3%, elle s’établit désormais à 0,4%.
Mais la croissance de la France ne semble pas en harmonie avec le reste des pays européens. Dans la zone euro, l’Allemagne affiche une croissance de 0,8% contre 0,7% initialement estimé et le Royaume-Uni, hors zone euro, continue d’enregistrer des records de croissance et de voir son chômage baisser.
www.journaldeleconomie.fr 16/05/14.

Hausse des créations d’entreprises en avril (+2,5%).

Après deux mois de baisse consécutifs (-1,9% en février, -1,5% en mars), le nombre des créations d’entreprise est reparti en hausse assez nette au mois d’avril (+2,5%). L’embellie se fait surtout sentir dans la catégorie des immatriculations « classiques », enregistrées dans le régime de droit commun, en progrès de +3%. Les adhésions au statut d’auto-entrepreneur augmentent aussi, mais plus modérément (+2,2%). Elles représentent toutefois encore plus de la moitié du total (50,8%).
Forte hausse dans les services aux ménages.
Justement, l’ensemble des entreprises créées, tous régimes confondus, grimpe en avril à 46 569, indique l’Insee dans son pointage mensuel, soit un peu plus de 1 000 immatriculations supplémentaires par rapport à mars. 29,8% sont des sociétés, 19,4% des entreprises individuelles traditionnelles et, on l’a vu, 50,8% des auto-entreprises.
Le nombre de nouveaux auto-entrepreneurs atteint 23 423 en mars, soit environ 500 de plus par rapport au mois précédents où 22 904 inscriptions avaient été comptabilisées par l’Insee. Ce résultat reste dans la moyenne établi sur les douze derniers mois. La tendance globale est donc plutôt à la stabilité depuis 2012.
Les secteurs qui, de mars à avril 2014, ont le plus attiré de nouveaux candidats à la création d’entreprise sont, dans l’ordre, les services aux ménages (+5,3%), le soutien aux entreprises (+3,7%), les transports et l’entreposage (+3,5%), les activités immobilières (+3,4%), l’hébergement et la restauration (+3,3%) et les activités financières et d’assurance (+3,2%).
www.creation-entreprise.fr 16/05/14.

Économie.

La rentabilité des entreprises se redressera-t-elle cette année ?

Selon une étude du Crédit Agricole, le taux de marge des entreprises s’améliorera tout doucement en 2014 après avoir touché un plancher inédit l’année dernière. La légère baisse attendue de la productivité et la hausse des taux de TVA dans un contexte ultra-concurrentiel pèseront sur la rentabilité des entreprises tricolores.
C’est l’un des leitmotive préférés des organisations patronales. Pour embaucher et innover, lutter à armes égales avec la concurrence internationale, les entreprises françaises doivent coûte que coûte améliorer leur taux de marge, le rapport entre l’excédent brut d’exploitation (EBE) et la valeur ajoutée.
En 2013, le taux de taux de marge des entreprises industrielles a continué de se replier pour atteindre un plancher inédit : 28%. Il s’élevait à 28,3% en 2012 et à 34% en 2000 ! Un pourcentage que l’on observe actuellement de l’autre côté du Rhin où les entreprises, à force d’innovation, ont bien souvent la capacité d’imposer le prix de leurs produits au marché.
Bien conscient de cette urgence, le coût du travail est désormais au centre des préoccupations du gouvernement pour tenter de redresser la compétitivité des entreprises et espérer restaurer leur taux de marge. Mais, en attendant que des mesures soient décidées puis votées par le Parlement, les économistes ne tablent pas sur un rebond puissant du taux de marge cette année.
 » En 2014, il devrait peiner à se redresser et atteindrait 28,5% en moyenne. L’amélioration, même graduelle, de l’emploi va peser sur le redressement de la productivité. La hausse des taux de TVA au 1er janvier 2014, dont une partie n’a pas été répercutée sur les prix compte tenu du contexte économique toujours fragile, a également un impact défavorable « , explique Axelle Lacan, économiste au Crédit Agricole dans une étude publiée vendredi.  » Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) devrait, à l’inverse, permettre une amélioration du taux d’épargne des sociétés non financières [SNF] – ratio entre le revenu disponible brut (RDB) et leur valeur ajoutée – en réduisant la progression de l’impôt sur les bénéfices « , poursuit l’économiste. Selon ses calculs, celui-ci Il atteindrait 14,2%, après 12,2% en 2013.
Dans ce contexte, douter des prévisions des industriels n’est pas illogique. Après avoir baissé de 7% en 2013, l’investissement industriel augmenterait de 4% cette année.
Pourtant, comme l’a rappelé le rapport Gallois en novembre 2011, les retards de l’industrie en matière de robotisations sont importants. La France ne compterait que 34.500 robots industriels, avec une moyenne d’âge élevée, contre 62.000 en Italie et 157.000 en Allemagne.
www.latribune.fr 11/05/14.

Coût du travail : l’Allemagne se rapproche doucement de la France.

Hollande en rêvait, Merkel l’a fait. Le coût horaire du travail en Allemagne a progressé, l’an passé, de 2,1% alors qu’il a été contenu en France (+0,2%). C’est ce qui ressort des chiffres publiés ce lundi 12 mai par l’office fédéral allemand des statistiques Destatis.
A 31,70 euros en moyenne, le coût par heure travaillée situe désormais l’Allemagne au 7ème rang européen, devant l’Italie (28 euros), l’Irlande (27,60 euros) ou l’Espagne (20,90 euros) mais derrière la Suède (43 euros, 1ère), la Belgique (41, 20 euros, 2e) ou la France (35 euros, 5e).
La première économie européenne a surtout, l’an passé, consenti un effort vis-à-vis des salariés de son industrie. Et cela se mesure dans l’évolution du coût horaire moyen dans le secteur manufacturier.
Il est passé à 36,20 euros, propulsant l’Allemagne au 5ème rang européen. La différence avec la France est désormais très restreinte : 50 centimes.
Cette tendance a débuté voici trois ans. Entre 2004 et 2010, le coût du travail progressait en effet moins vite que la moyenne européenne, alors que depuis 2011, c’est le contraire. Destatis constate notamment que depuis cette date, la hausse annuelle du coût horaire du travail a progressé plus vite en Allemagne (+2,7%) qu’en France (+1,9%). Pour information, le coût du travail agrège salaire brut et charges sociales.
www.challenges.fr 13/05/14

L’inflation toujours aussi faible en France.

Conséquence d’un euro fort et rare, d’une consommation faible et d’une circulation monétaire au ralenti, l’inflation ne décolle pas en France, comme à l’échelle de la zone euro. Selon le dernier rapport de l’Insee, l’indice des prix à la consommation atteint, en avril, +0,7% sur les douze derniers mois, un niveau en très légère hausse, certes, par rapport à février (+0,6%).
Dans bon nombre de pays d’Europe, beaucoup de voix s’élèvent contre cette stratégie monétaire impulsée par la Banque centrale européenne qui, pour maîtriser l’inflation, vise à limiter l’émission de liquidités dans l’économie réelle, enrayant ainsi le moteur de la croissance.
Selon l’Insee, l’indice des prix des produits frais marque un fort recul sur un an (-6,2%), résultat imputé aux « conditions climatiques favorables du début d’année qui ont contribué à stimuler l’offre et à modérer les prix ».
Même tendance pour les produits pétroliers, dont les tarifs sont en baisse de -4,7%.
La hausse est nette, en revanche, dans le secteur de l’électricité (+7,5%) et surtout dans le secteur aérien (+10,7% en avril, +3,3% sur un an).
www.creation-entreprise.fr 15/05/14.

Emploi.

Le recul de l’intérim a pesé au 1er trimestre 2014.

Le recul de l’intérim a pesé sur l’emploi au 1er trimestre. Selon l’estimation « flash » livrée vendredi par l’Insee, l’emploi dans les secteurs marchands non agricoles a enregistré une légère baisse de 0,1%, ce qui représente 23.600 emplois détruits. C’est plus que les 15.100 emplois créés au quatrième trimestre 2013.
L’emploi intérimaire est donc en première ligne, avec un repli sur la période de 4,6%, soit 24.900 emplois détruits, annulant au passage la hausse enregistrée sur les trois mois précédents. « L’emploi intérimaire retrouve, en ce début d’année 2014, son niveau de début 2013 », indique l’institut de la statistique. A noter d’ailleurs que hors intérim, l’emploi marchand s’est stabilisé après une baisse de 0,1% fin 2014.
L’emploi a reculé de nouveau dans l’industrie (-0,3%) et dans la construction (-0,4%), au même rythme que les trimestres passés. L’emploi du secteur tertiaire dans son ensemble s’est replié de 0,1% après +0,3%.
Par ailleurs, la Dares (ministère du Travail) annonce vendredi que le salaire mensuel de base dans les entreprises de plus de 10 salariés a progressé de 0,6% au premier trimestre et de 1,5% sur un an. Par comparaison, le taux d’inflation annuelle se situait à 0,7% à fin mars. L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a augmenté de son côté de 0,7% sur janvier-mars, sa progression sur un an étant également de 1,5%.
www.boursier.com 16/05/14.

Nouvelles Technologies.

Trois choses à savoir sur Alibaba, le géant du web chinois.

Laurent Fabius a signé un partenariat avec ce site de vente en ligne qui compte près de 327 millions de clients.
Avec cet accord, la France compte bien doper les ventes de ses produits en Chine. Laurent Fabius a signé vendredi 16 mai un protocole d’entente avec le président d’Alibaba, Jack Ma. Portant sur une durée de trois ans, le géant de la vente en ligne s’engage à accorder aux entreprises françaises « une procédure d’inscription accélérée », ainsi que des « services sur mesures » et un « soutien marketing » privilégié.
« Une excellente opportunité pour que davantage de consommateurs chinois découvrent de nouvelles marques françaises, à travers un système de distribution moderne », a expliqué Laurent Fabius.
Car le groupe est aujourd’hui devenu, selon ses dires, la plus grosse société de commerce en ligne et mobile au monde en termes de volume de marchandises écoulées. Francetv info vous présente cet ogre chinois en trois points.

  1. A côté, Amazon est un petit poucet
    Pourquoi se contenter d’un service quand on peut en rassembler trois ? C’est l’idée qui fait le succès d’Alibaba. Le groupe combine ainsi les ventes de produits d’occasion, comme le fait eBay, les neufs, comme Amazon, et permet également aux clients de créer leur propre boutique en ligne. Résultat : le volume de marchandises échangé a atteint 248 milliards de dollars (181 milliards d’euros) en 2013.
    C’est le double du volume d’Amazon. Le rapport est sensiblement le même sur le nombre de clients. Amazon en revendiquait 152 millions en 2013 rapportait Le Monde, Alibaba l’estime à plus de 327 millions, selon Forbes.
    Plus que prospère, cet ogre convoite désormais le reste du monde, et se prépare à faire cette année ses premiers pas à la Bourse de Wall Street. Une introduction qui pourrait être la plus importante jamais réalisée dans le secteur des nouvelles technologies, avec une capitalisation de 200 milliards de dollars (146 milliards d’euros), le double de Facebook (104 milliards de dollars,75 milliards d’euros) et trois fois supérieure à celle d’eBay.
  2. Son patron est aussi excentrique qu’impitoyable.
    A la tête de cet empire : Jack Ma, son fondateur. A 49, certains le comparent à Steve Jobs, d’autres à Bill Gates, lui préfère Forrest Gump. Selon lui, le héros incarné par Tom Hanks « n’est pas un type intelligent, mais il est obstiné. Il n’est pas talentueux mais très, très travailleur. Et il est simple et opportuniste », rapporte Le Monde. C’est au retour d’un voyage aux Etats-Unis en 1995 qu’il découvre Internet. C’est là qu’il effectue comme première requête sur un moteur de recherche, les mots « bière » et « Chine », sans obtenir résultat.
    Avec la réussite d’Alibaba, l’homme est devenu médiatique, s’affichant avec des stars américaines comme Arnold Schwarzenegger, ou encore Jet Li. Une célébrité qui lui fait parfois tourner la tête, comme en 2009 où devant 16 000 de ses salariés réunis dans un stade au sud de Shanghai, il est apparu déguisé en drag-queen, chantant Can you feel the love tonight.
    Mais ne vous fiez pas à son sourire jovial. Jack Ma est un redoutable entrepreneur, sans scrupule quand il s’agit de faire du business. Interrogé par Rue 89 sur ce qu’il avait à dire à un ouvrier américain ou européen dont le travail était délocalisé en Chine, l’homme avait simplement répondu : « Too bad » (« Dommage »). Sa vision du monde et des affaires est radicale et sans faux-semblants: « Nous nous intéressons à deux groupes, les riches et ceux qui veulent le devenir. Les pauvres, nous les laissons à nos concurrents… », expliquait-il également.
  3. En Chine, des villages entiers ont fait fortune grâce à lui.
    Grâce à lui, les tracteurs qui circulaient des les rues de certains villages chinois ont été remplacés par des voitures de luxe. Grâce aux plateformes du groupe qui permettent de monter sa boutique en ligne, de simples agriculteurs sont devenus millionnaires. L’un d’eux, rencontré par l’AFP et dont le témoignage est repris par Libération, possède un commerce très lucratif de sacs, qu’il exporte jusqu’en Azerbaïdjan et en Ukraine. « Je me suis mis à Alibaba en 2011. Ca a changé la vie de tant de jeunes gens par ici », explique M. Guo au volant de sa BMW, et qui espère engranger un chiffre d’affaires annuel de 100 millions de yuans d’ici à trois ans (11 millions d’euros).

www.francetvinfo.fr 17/05/14.

Ressources Humaines.

Un salarié sur dix en retard au moins une fois par mois.

Selon une nouvelle étude menée par CareerBuilder, un salarié sur dix est en retard au moins une fois par mois et 11 % au moins une fois par semaine. Les bouchons, le manque de sommeil ou encore la météo sont les principales raisons invoquées. Qui n’est jamais arrivé en retard au travail ? Selon une nouvelle étude menée par Careerbuilder, spécialisé dans les solutions globales de recrutement, un salarié sur dix avoue être en retard au moins une fois par mois. Des retards tolérés s’ils restent exceptionnels. Ils seraient même 11 % à arriver en retard chaque semaine,. Cette enquête nationale menée sur un échantillon représentatif de 1 000 salariés dans tous les secteurs et tailles d’entreprises en France montre aussi que toutes les structures sont logées à la même enseigne. “Les employeurs comprennent que de temps à autres, des circonstances indépendantes de la volonté d’un salarié le mettent en retard au travail, analyse Frédéric Woldanski, directeur général de CareerBuilder France.
Cela devient un problème lorsqu’une telle attitude est répétitive ce qui oblige les employeurs à prendre des mesures disciplinaires. ”Les bouchons et le manque de sommeil comme mot d’excuse.
Pour justifier ces retards, 33 % des salariés avancent les difficultés de circulation, 20 % citent un souci dans les transports en commun, quand 25 % invoquent un manque de sommeil. Ils sont 13 % à utiliser la contrainte de déposer les enfants à l’école comme mot d’excuse et 11 % à se justifier grâce à une météo défavorable.
www.courriercadres.com 13/05/14.

Sociétal.

Près de 90% des personnes âgées sont heureuses.

Pour être heureux, vivons… âgé. C’est le bel enseignement d’une enquête menée auprès de 1 176 personnes de plus de 70 ans par Viavoice pour Le Monde 1et le groupe Harmonie mutuelle. Loin d’être un naufrage, la vieillesse permettrait d’accéder au secret du bonheur, à condition que la santé et les moyens suivent. Les personnes âgées de plus de 70 ans se déclarent heureuses à 88 % (le taux chute à 78 % quand les revenus du foyer sont inférieurs à 1 000 euros par mois). Près de 90 % se sentent «bien entourées». Autre surprise, la solitude, souvent perçue comme un fléau, n’est pas forcément négative. Une petite majorité (51 %) des personnes qui ne s’estiment pas bien entourées dit «apprécier cette solitude». Car être seul, c’est aussi «ne pas subir les contraintes des autres» et «s’organiser comme on veut, avec ses horaires.»
93% des personnes âgées s’estiment bien intégrées dans la société. 55% des personnes âgées qui vivent chez elles aimeraient développer davantage de relations avec les plus jeunes, mais sans être nostalgiques de la famille traditionnelle où toutes les générations cohabitaient sous le même toit.
«Les personnes âgées aspirent à être autonomes et libres. C’est une période où l’on peut être plus indépendant que lorsqu’on a un travail et des enfants», analyse François Piquet-Marty, le président de Viavoice. Enfin, les clichés sur la vie en maison de retraite ne sont pas vérifiés dans l’enquête. Les 164 résidents en maisons de retraite interrogés se disent heureux, même si dans une proportion moindre que ceux qui vivent chez eux (77 %).
http://www.lefigaro.fr 14/05/14.

Tourisme.

Tourisme: qui de Paris ou Londres est vraiment champion du monde ?

Qui de Paris ou de Londres peut être sacrée capitale la plus visitée au monde pour l’année 2013? La question est sur toutes les lèvres lors de la présentation du bilan touristique de la ville de Paris ce mardi 13 mai. Et pour cause: la capitale britannique, au coude à coude avec Paris, a publié d’excellents chiffres de fréquentation quelques jours plus tôt.
Interrogé sur le sujet, Nicolas Lefebvre, directeur général de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, préfère botter en touche. « Ce n’est pas possible de le dire car cela revient à comparer des carottes et des navets, se défend-il. Nous savons qu’ils sont très proches mais pour pouvoir comparer il faudrait que nous nous mettions d’accord sur une méthodologie commune ». Pour y voir plus clair, Challenges.fr fait le point sur la guerre des chiffres que se livrent Paris et Londres.
La capitale britannique coiffe au poteau Paris en affichant au compteur 16,78 millions de visiteurs étrangers sur l’année 2013, contre 16,6 millions de touristes étrangers sur la même période pour le Grand Paris, c’est-à-dire y compris dans les trois départements de la petite couronne. Une première puisqu’en 2012, Paris dépassait encore sa rivale: 15,9 millions contre 15,46 millions pour Londres. Si l’on considère Paris intra muros, la fréquentation étrangère tombe même à 12,1 millions de personnes, soit 28% de moins que la ville de Boris Johnson.
Mais le périmètre de la capitale britannique est cependant nettement plus étendu, comme le souligne Jean-François Martins, l’adjoint à la maire de Paris chargé du Tourisme et du Sport: « Ils n’ont pas le même mille-feuille territoriale que nous. Si vous allez 40 kilomètres au-delà de Londres, le nombre de touristes ne va pas évoluer alors que nous, si nous comptabilisions Versailles et Disneyland, qui représentent deux moteurs du tourisme parisien, nous serions largement au-dessus ».
Le château édifié pour Louis XIV a effectivement accueilli 5 millions de visiteurs étrangers en 2013 et le parc d’attractions de Marne-la-Vallée, 7 millions. En intégrant ces deux poids-lourds du tourisme dans la région parisienne, on passe potentiellement à 28 millions de touristes non français, même si parmi eux, certains sont sans doute passés par Paris durant leur séjour.
Si les Londoniens ont accueilli plus de touristes étrangers que Paris en 2013, ils seraient encore loin de dépasser Paris en ce qui concerne le nombre total de visiteurs d’après les services d’Anne Hidalgo.
« Paris reste la première destination touristique au monde, avec 47 millions de touristes (…) là où Londres est à un peu plus de 35 », affirme Jean-François Martins. Il existerait donc encore une sacrée différence entre les deux capitales.
Un chiffre impossible à vérifier. En effet, l’Office britannique des statistiques ne prend pas en compte dans ses calculs le nombre de touristes anglais visitant Londres contrairement à l’Insee qui considère aussi les touristes français séjournant dans la capitale, qu’ils soient hébergés dans une résidence de tourisme ou chez un proche. Et pour établir ce chiffre, le comité régional du tourisme procède à des sondages auprès des voyageurs arrivant à Paris par le train ou l’avion. A Paris, 59% des touristes sont des Français et ce ratio grimpe à 65% pour le Grand Paris.
www.challenges.fr 14/05/14.

Le budget moyen des vacances d’été est de 889 euros.

Etude après étude, la tendance se confirme: les Français rognent sur leur budget vacances mais ces économies sont très inégalement réparties. Selon le baromètre Sofinco (réalisé fin avril auprès de 1063 sondés), ils estiment à 889 euros en moyenne le budget qu’ils consacreront à leurs congés d’été. C’est 12% de moins que l’an dernier. Si ceux qui partent se serrent à peine la ceinture avec un budget de 1398 euros, soit seulement 4 euros de moins que l’an dernier, ceux qui resteront chez eux voient leur budget dégringoler de 27% à 347 euros (soit 130 euros de moins que l’an dernier).
Preuve que les vacances hors du domicile sont de moins en moins accessibles, la proportion des candidats au départ se réduit. Ils seront à peine majoritaires cet été (51% des sondés, soit 7 points de moins que l’an passé). Là encore, ce baromètre confirme ce que perçoit le bon sens populaire: les ménages les moins aisés sont ceux qui doivent faire les plus gros sacrifices. Les foyers percevant moins de 1000 euros par mois réduisent fortement leur budget estival (-45%) pour le ramener à 259 euros, quand ceux gagnant plus de 3500 euros limitent la baisse à 11% pour ramener leurs dépenses à 1822 euros.
Les plus dépensiers restent globalement les Parisiens avec 1268 euros (contre 803 dans les autres régions), les plus de 35 ans (au moins 970 euros, contre 670 euros pour les plus jeunes) ainsi que les couples (1066 euros contre 540 pour les célibataires). Si le fait d’avoir des enfants reste un élément déclencheur important pour le départ en vacances (58% des vacanciers sont avec enfants) et pousse à dépenser plus (1035 euros contre 831 euros pour les foyers sans enfants), il limite un peu la durée du séjour. Parmi ceux qui envisagent de partir trois semaines ou plus, seuls 20% ont des enfants contre 31 % sans.
www.lefigaro.fr 18/05/14.

A Paris, un Japonais dépense 197 euros par jour.

Les Asiatiques, Japonais et Chinois en tête sont les touristes les plus dépensiers, une fois à Paris. Qui s’en doutait cependant ? Alors que la ville de Paris a battu en 2013 des records d’affluence sur le plan du tourisme, avec pas moins de 29,3 millions de visiteurs (lire ici), force est de constater que Japonais et Chinois représentent une manne non négligeable en matière de recettes financières.
Dans le détail la fréquentation des Chinois a augmenté de 50 % sur un an, l’an dernier, à près de 900 000 sur la région Ile-de-France, et 226 000 hébergés intra-muros. Un phénomène qui s’explique par le fait que cette population est accro aux rayons des grands magasins, mais très économes sur l’hébergement et la restauration. En 2012, date du dernier recensement en la matière, un Chinois dépensait 173 euros par jour.
C’est pour cette raison qu’ils arrivent en seconde position, derrière les Japonais, qui eux sont capables de folies. Ils étaient 484 000 à arpenter les rues de la capitale l’an dernier. A noter enfin qu’en 2012, un Japonais dépensait 197 euros par jour et par personne (hébergement, loisirs, shopping et transports inclus). Cela fait ainsi près de trente ans que les Asiatiques dépensent sans compter quand ils se rendent à Paris.
Et bien que les derniers chiffres en la matière ne seront connus que fin mai, les Japonais resteraient devant les Chinois sur ce sujet, malgré la croissance forte de l’Empire du Milieu.
www.economiematin.fr 14/05/14.

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