Revue de presse économique du 10 mai 2014
Économie & Tourisme
Revue de Presse Économique
1er au 10 mai 2014
Aérien.
Air France-KLM confirme ses objectifs 2014 après des pertes réduites au 1er trimestre.
Air France-KLM, qui a réduit ses pertes au premier trimestre, a confirmé mercredi ses objectifs pour 2014 malgré un environnement économique toujours difficile, soulignant que son plan de restructuration se déroulait comme prévu.
Dans le détail, de janvier à mars, le groupe franco-néerlandais a accusé une perte d’exploitation de 445 millions d’euros (contre 532 millions) et sa perte nette s’est établie à 608 millions contre 641 millions un an plus tôt, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Air France-KLM, en restructuration depuis janvier 2012 pour renouer avec rentabilité et compétitivité, souligne que ses charges d’exploitation ont diminué de 3,4% et le coût unitaire par ESKO (équivalent siège-kilomètre offert) de 4,3%.
Lors du trimestre écoulé, le groupe aérien, maison mère des compagnies Air France, KLM, Transavia et Hop!, a en outre bénéficié d’une facture carburant en baisse de 6,3% à 1,55 milliard d’euros.
Le plan Transform 2015 s’est par ailleurs traduit par une baisse de 3,8% des coûts de personnel, principal pôle de dépenses (1,84 milliard d’euros au premier trimestre).
Le chiffre d’affaires s’est en revanche replié de 2,2% sous l’effet d’un taux de change négatif et d’une base de comparaison défavorable. Le groupe relève en effet l’effet calendaire lié aux fêtes de Pâques, qui étaient en mars l’an dernier.
Sur l’activité passage, le taux de remplissage des avions s’est encore amélioré. Il a atteint 82,8% (+0,6 point) pour le premier trimestre.
Signe de son dynamisme, Air France-KLM a annoncé dans un communiqué séparé avoir remporté un contrat historique portant sur la maintenance des moteurs GE90 de la flotte Boeing 777 d’Air China.
Le montant n’a pas été communiqué mais il assure qu’il s’agit du « plus important contrat de son histoire en matière de maintenance ». Une source du secteur évalue le contrat à un montant « très supérieur au milliard de dollars ».
www.latribune.fr 30/04/14.
Conjoncture.
Les ménages broient du noir sur leur situation financière future.
L’indice de confiance des consommateurs français trébuche de 3 points à 85 unités en avril, contre toute attente puisque les économistes misaient sur une stabilisation. L’Insee souligne que l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée baisse (-3 points), mais c’est surtout sur leur situation financière personnelle future que le décalage est impressionnant, avec -11 points, soit le plus bas niveau depuis décembre 2011. C’est la plus forte baisse de ce solde depuis mai 1993, indique l’institut statistique. La proportion de ménages à considérer comme opportun de faire des achats importants diminue également (-3 points), tandis que les perspectives sur les capacités d’épargne baissent aussi.
www.boursier.com 30/04/14.
L’inflation en zone euro rebondit en avril.
Bonne nouvelle pour la BCE! Le taux annuel d’inflation dans la zone euro a accéléré le rythme au mois d’avril.
Le taux annuel d’inflation reste encore nettement inférieur à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise un taux de 2% à moyen terme, mais l’indice des prix va dans le bon sens.
Il affiche une progression de 0,7% en avril, après s’être établi le mois précédent à 0,5%, un point bas depuis novembre 2009, selon les données préliminaires publiées par Eurostat, l’agence européenne de la statistique.
A noter, toutefois, que la hausse est moins marquée que prévu, les prix à la consommation étant attendus en hausse de 0,8% sur un an en avril.
www.monfinancier.com 01/05/14.
Consommation.
Consommation : baisse marquée au premier trimestre.
La consommation des ménages, au cœur du modèle de croissance en France, a baissé de 1,2% au premier trimestre de l’année. Faut-il s’en inquiéter ? Pas nécessairement.
Certes, voir le chiffre de la consommation baisser de cette ampleur, cela peut signifier que la reprise a pris un coup dans l’aile et que la croissance risque bien d’en souffrir. Mais d’un point de vue macro-économique, la croissance de 0,2% au premier trimestre, tel qu’annoncé par la Banque de France, est dans les clous de la prévision du gouvernement d’atteindre 1% de croissance sur l’année.
La consommation en baisse au premier trimestre est d’abord et avant tout un effet saisonnier très classique : les ménages ont en effet beaucoup consommé au quatrième trimestre, traditionnellement celui des Fêtes évidemment… mais la fin de l’année a aussi été l’occasion pour les Français de profiter des dernières offres de type bonus écologique; rappelons aussi que la TVA réduite dans certains secteurs d’activité s’est arrêtée au 1er janvier.
Cette baisse de la consommation des ménages est aussi due pour bonne partie à… l’hiver clément.
Les factures d’énergie sont donc logiquement en baisse, les radiateurs ayant moins fonctionné. Cela se répercute d’ailleurs sur les résultats des entreprises liées à ce secteur : GDF Suez a accusé au premier trimestre une baisse de 26% de son chiffre d’affaires. Malheureusement, les ménages ne verront pas les effets de cette baisse immédiatement : ce sera après le relevé de leurs compteurs. Ils devraient voir les effets de cette baisse de la consommation (et donc du pouvoir d’achat supplémentaire) à la rentrée.
Par ailleurs, les Français champions de l’épargne, ont mis de côté 2 milliards d’euros dans des placements d’assurance-vie le mois dernier. Il y a donc encore une marge à exploiter.
www.journaldeleconomie.fr 02//05/14.
La baisse de la consommation pèse sur la reprise.
Ce n’est pas la consommation des ménages qui a soutenu la croissance de l’économie française au premier trimestre. En effet, même si celle-ci a légèrement rebondi au mois de mars avec une hausse de 0,4 %, cela n’a pas suffi pour faire grimper la consommation des Français sur la totalité du premier trimestre. Les dépenses des ménages ont reculé de 1,2 % au cours des trois premiers mois de l’année.
Ce repli était certes attendu. Les ménages avaient augmenté leur consommation à la fin de l’année dernière, anticipant la hausse du malus écologique sur les véhicules automobiles et celle de la TVA intervenue au 1er janvier. Tant et si bien que la consommation avait grimpé de 0,6 % au quatrième trimestre, une progression plus rapide que celle du pouvoir d’achat. Cela était intenable à terme, sauf à estimer que le retour de la confiance pousserait les ménages à moins épargner. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas dans l’Hexagone.
La baisse de la consommation au cours du premier trimestre est donc un contrecoup. Mais en partie seulement. Cette mauvaise performance s’explique aussi par les températures clémentes de cet hiver, qui ont limité les dépenses de chauffage. Les dépenses des ménages sont donc revenues à leur niveau d’il y a neuf mois.
La question est désormais de savoir comment va évoluer la consommation au cours des mois prochains. Elle devrait légèrement rebondir au deuxième trimestre, selon l’Insee, mais ne sera pas le moteur de l’activité économique de la France en 2014. Dans le programme de stabilité, présenté la semaine dernière par le gouvernement, ce dernier s’attend à ce qu’elle progresse de 0,8 % en 2014, soit quasiment au même rythme que le pouvoir d’achat (+ 0,7 %) mais moins que le PIB (+ 1 %). Les économistes sont, dans leur majorité, d’accord avec un tel scénario. Il faut toutefois un prérequis pour qu’il se matérialise : que le chômage stagne, ou mieux, se mette à baisser.
Le taux de chômage, actuellement à 9,8 % de la population active en France métropolitaine, est en effet le deuxième facteur explicatif de l’évolution de la consommation après le pouvoir d’achat. Cette stabilisation du chômage ne devrait toutefois pas intervenir avant la deuxième moitié de l’année.
www.lesechos.fr 03/05/14.
Consommation : la confiance n’est plus au rendez-vous .
La consommation des ménages est le moteur de la croissance en France. Et celui-ci carbure à la confiance : si elle n’est pas présente, on peut s’attendre à de sévères cahots.
C’est tout le danger illustré par la dernière étude de l’institut Mediaprism publiée ce mardi par 60 millions de consommateurs. Elle révèle que par rapport à la dernière enquête datant de 2009, 66% des Français se disent plus méfiants dans leurs actes de consommation. Autant dire que les consommateurs regardent deux fois à l’étiquette avant de passer à la caisse.
Les agents immobiliers en prennent sévèrement pour leur grade. 83% des personnes interrogés ne leur font tout simplement pas confiance au moment d’acheter un logement ou de procéder à transaction immobilière. Autre profession mal aimée : les assureurs. 78% des Français sont méfiants à la signature d’un contrat. Parmi les métiers qui suscitent une grande méfiance, les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d’accès à internet viennent sur la troisième place du podium, avec 75% d’opinion négative. Les banquiers, qu’on aurait pensé être plus haut dans ce club pas très ragoûtant, recueille 72% de mécontents.
Parmi les raisons qui expliquent ce désamour, 60 millions de consommateurs pointent les frais cachés, dont ces professions se rendent régulièrement coupables. Les relations anonymes avec la clientèle font également partie des irritants qui érodent la confiance.
De l’autre côté du spectre, les professionnels de la santé recueillent tous les suffrages : les médecins sont les chouchous des Français, avec un score de 90%, suivis par les pharmaciens (87%) et les dentistes (76%). Les Français sont 87% à faire confiance aux petits commerçants, et 85% envers les cybermarchands qui disposent d’un service à la clientèle — un chiffre qui tombe à 55% quand ça n’est pas le cas.
www.journaldeleconomie.fr 07/05/14.
Économie.
Retraites : la pension moyenne s’élève à 1.288 euros par mois.
Des pensions revalorisées mais moins de retraités. Tous régimes confondus, le montant moyen des retraites s’élevait à 1.288 euros en 2012. Soit 2,6% de plus qu’en 2011 (+1,3% en euros constants), selon les données communiquées mercredi par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Une augmentation relative qui s’explique par deux phénomènes.
En premier lieu, la revalorisation basée sur l’inflation. Une indexation gelée l’an prochain par le gouvernement pour les retraites supérieures à 1.200 euros, soit près de la moitié des retraités français. L’autre facteur concourant à l’augmentation modérée des pensions en 2012 concerne les carrières des nouveaux retraités, généralement plus avantageuses en termes de cotisations, selon la Drees.
Fin 2012, la France comptait 15,5 millions de retraités vivant sur le territoire ou à l’étranger. La progression du nombre de retraités a subi l’impact de la réforme des retraites de 2010, qui a progressivement repoussé, par génération, de cinq mois l’âge légal de départ. Ainsi, si entre 2006 et 2010 on observait en moyenne 360.000 retraités supplémentaires, les années 2011 et 2012 ont enregistré respectivement un afflux de 210.000 et 225.000 retraités.
A ces 15,5 millions de bénéficiaires d’une pension de droits directs, il faut cependant ajouter 710.000 personnes qui perçoivent uniquement une pension de droit dérivé (pension de réversion pour les veufs et veuves) et les 70.000 allocataires du minimum vieillesse.
www.metronews.fr 01/05/14.
Institutions.
Tirée d’affaire, l’APCE va revoir son modèle économique.
La survie de l’Agence pour la création d’entreprise est garantie. La reprise doit s’organiser entre CCI France, l’APCMA, l’Ordre des experts comptables et la Caisse des dépôts et des consignations. Dominique Restino, le nouveau président, a pour mission de dessiner les nouveaux contours de l’agence.
L’Agence pour la création d’entreprise (APCE) est tirée d’affaire. A l’issue d’une dernière réunion du conseil d’administration organisée le 30 avril 2014, Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique, s’est félicité de l’accord trouvé par les nouveaux partenaires. Le désengagement partiel de l’État va donc être compensé par un plan de financement auquel la Caisse des dépôts et consignations, Pôle Emploi, l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (CCI France), l’Assemblée permanente des chambres des métiers et de l’artisanat (APCMA), le Conseil supérieur de l’Ordre des experts comptables (CSOEC) et Bpifrance vont prendre part.
Dominique Restino, qui avait été chargé par le gouvernement en octobre 2013 de réfléchir aux transformations stratégiques de la structure, est désormais le nouveau président de l’APCE. Il a pour mission de redessiner les contours d’une APCE modernisée. Le plan de redressement de l’Agence pour la création d’entreprise prévoit un changement de modèle économique. Le site internet, qui draine plus de 800 000 visiteurs par mois, devrait être renforcé dès 2015. Cette évolution passerait notamment par une montée en puissance de la publicité sur le site internet et une facturation croissante des services. Rien n’a été dévoilé pour le moment sur les futurs services apportés aux porteurs de projets et aux chefs d’entreprise.
www.chefdentreprise.com 07/05/14.
Nouvelle Économie.
E-Commerce : Et si on parlait des impayés ?
Les chiffres du e-commerce montrent que le secteur se porte bien : hausse des transactions et intentions d’achat, augmentation du nombre de sites d’e-commerce… Pourtant, les faillites existent aussi et le marché semble se resserrer autour d’acteurs majoritaires. Certes, nombre de “petits” sites ont vocation à devenir de belles réussites, à condition de ne pas se focaliser uniquement sur l’idée, le concept, le marché. Les règles de base de gestion d’entreprise s’appliquent aussi à ce secteur plein d’énergie.
En effet, un e-commerçant est pris entre deux logiques, celle du passé et celle du futur. Celle du passé suppose de continuer à savoir gérer son entreprise comme toutes les entreprises traditionnelles, en espérant bénéficier de coûts de distribution moins élevés, et en espérant avoir accès à un marché plus vaste, sans relation directe et de proximité avec ses clients. Celle du futur suppose de construire une relation clients qui sache mixer la distance et la proximité, le traitement de masse et le traitement personnalisé. Et, de fait, cette nouvelle stratégie de relation clients entraîne également une autre stratégie de gestion du risque clients.
Est-il encore nécessaire de rappeler que la principale cause de procédures collectives réside dans les problèmes de financement et en particulier dans la gestion des creux de trésorerie, liés à des retards de paiements ou à des impayés ? Or, de très nombreux e-commerçants consacrent toute leur énergie à trouver une place sur le Net, mésestiment leur risque clients et surtout, ignorent comment traiter convenablement les impayés. Avec l’e-commerce, on assiste bien, en effet, à l’émergence d’une nouvelle relation commerciale. Certes, le potentiel clients est décuplé, le prix et la facilité de l’acte d’achat sont des déclencheurs très forts. Mais la relation quasi personnelle qui s’établit lors d’une vente en boutique disparaît. L’acte d’achat génère une zone d’inconfort devant un produit que l’on ne peut pas toucher, sentir, essayer,… sans conseil, sans contact. Sans interlocuteur identifié, l’acheteur se sent livré à lui-même et l’achat est alors vécu comme étant dépersonnalisé. Dans cette relation “déstructurée”, le client est moins fidèle et les paiements moins certains.
Un nouveau risque d’impayés.
Pour renouer le lien, les e-commerçants ont développé de nombreuses stratégies de ciblage de leurs clients et prospects. Ils ont adopté les technologies les plus modernes pour rendre les interfaces utilisateurs attrayantes et faciles d’emploi. Enfin ils utilisent tous les outils monétiques pour faciliter l’acte d’achat et de paiement. Cependant en cas d’impayés, toute cette mécanique s’effondre. Les outils mis en place pour fidéliser le client sont inopérants et le lien avec le consommateur/client est rompu.
D’autres éléments contribuent à une augmentation des impayés : le montant moyen des transactions et les paiements échelonnés. Le panier moyen (87€ en 2013) est suffisamment faible pour que la perception du risque lié à un impayé, soit, lui aussi, faible pour le client. D’autant que le paiement par carte bancaire, qui représente 80 % des transactions, est tellement aisé et rapide, que la transaction financière est validée en trois clics. De plus, en proposant des solutions de paiement échelonnées (3, ou 4 fois sans frais), les e-commerçants ouvrent la boite de pandore. L’acte d’achat est facilité, les paiements potentiellement indolores, mais les échéances à venir ne sont plus garanties. En tant que professionnel du recouvrement, la pratique et le suivi de millions de dossiers de créances impayées nous permettent de prendre la mesure de cette situation : des clients/débiteurs qui n’ont aucun contact avec le commerçant ne comprennent pas toujours qu’ils se sont engagés à payer ! Des acheteurs qui n’avaient pas les moyens d’acquérir le bien ou le service, ou qui pensent pouvoir se dédire alors qu’ils utilisent déjà un bien, voire des acheteurs qui cherchent à obtenir des délais de paiement supplémentaires à bon compte sont monnaie courante. Sans parler des fraudes volontaires. Car il est important de comprendre que plus l’échéance de paiement est faible, plus paradoxalement le risque d’impayé est élevé. Des garanties existent pour les montants élevés, peu pour les petites transactions…
Connaître les comportements défaillants.
Au bilan, on retrouve des dizaines de milliers de transactions rejetées et des e-commerçants confrontés à une masse de petits soldes impayés qui représentent pourtant bien plus que la marge de leurs opérations….De nombreuses solutions existent sur le papier pour contenir ce risque d’impayés : fidélisation des acheteurs, cashback,… . Pourtant, dans les faits, cela ne contribue pas ou peu à aider au recouvrement des impayés. Par ailleurs, la réglementation qui protège à juste titre le consommateur, peut aussi malencontreusement intervenir pour renforcer le sentiment d’impunité de certains. Les nouvelles dispositions, et demain les actions de groupe (les fameuses “class actions“ aux Etats-Unis), pourront contribuer à mettre l’e-commerçant en position de relative faiblesse quand il s’agira de réclamer un impayé ou un retard de paiement.
La multiplication des impayés grève la rentabilité, leur recouvrement est très coûteux et très complexe notamment pour des échéances inférieures à 100 euros dont le traitement en interne reste déficitaire. L’externalisation s’impose alors. Pour fonctionner, l’externalisation doit être confiée à un “pureplayer” qui va pouvoir mobiliser des méthodes, des outils, des technologies, des ressources et une organisation adaptée au traitement de volumes importants de dossiers de faible solde, pour restaurer le lien avec le client/débiteur. La bonne connaissance des comportements défaillants, la prise en compte de la situation économique réelle des clients, seront la clé de la réussite et permettront de renouer la relation et de réussir le recouvrement. Car si la relation d’achat semble avoir été dépersonnalisée par le Web, la force du recouvrement réussi passe par la “ré-humanisation” du processus en mobilisant au plus près du client un acteur approprié. Un acteur de référence qui va mener la négociation de paiement et donner au client l’occasion de régulariser son impayé. La restauration de ce lien, alors même que la situation semble critique, est déterminante pour la pérennité du tissu entrepreneurial, en particulier dans l’écosystème numérique.
www.courriercadres.com 02/05/14.
Nouvelles Technologies.
1 Français sur 3 possèdera une tablette fin 2014.
Cette année, la croissance de ce marché dépassera encore les 25% en France. C’est mieux qu’au Royaume-Uni mais moins bien qu’en Allemagne.
Fin 2014, la France devrait compter 22,8 millions d’utilisateurs. (C) Sipa Fin 2014, la France devrait compter 22,8 millions d’utilisateurs. (C) Sipa
Certes, le marché des tablettes n’est pas à son beau fixe, affichant une croissance de seulement 3,9% au premier trimestre 2014, contre 28,2% au trimestre précédent. Cependant, le nombre d’utilisateurs de tablettes augmente en France, et il devrait dépasser le tiers de la population totale d’ici la fin 2014 selon un article paru lundi 5 mai dans le eMarketer. A cette date, il atteindra environ 22,8 millions d’utilisateurs de tablettes. Un record.
www.challenges.fr 06/05/14.
Ressources Humaines.
Plus de deux tiers des salariés perdent trop de temps au travail.
Bugs informatiques, réunions à rallonge, réponses aux coups de fil de ses collègues… Les salariés français se plaignent de consacrer trop de temps à des tâches qui ne leur incombent pas. En effet, d’après une étude* réalisée par L’institut Easypanel pour le site e-commerce Crucial.fr, près de la moitié des sondés (43,3 %) consacrent jusqu’à 30 minutes par jour à des tâches qui ne sont pas directement liées à leur travail. Un quart (25,1 %) perd même jusqu’à une heure par jour.
A l’origine de ces activités chronophages? La mauvaise gestion du temps de travail en entreprise. Près de 86 % des salariés pensent que l’organisation pourrait être optimisée afin de gagner en efficacité. Cela se traduirait par une meilleure communication entre les équipes (53,2 %) et une meilleure gestion des temps de réunion (30,4 %). Une autre étude publiée en début d’année vient confirmer ces résultats. Selon cette enquête du cabinet Perfony, les cadres consacrent 16 années de leur vie professionnelle aux réunions, qu’ils jugent trop coûteuses, trop longues et peu efficaces.
Autre problème souligné par la moitié des salariés interrogés: les lenteurs informatiques. Un matériel défaillant peut ainsi faire perdre jusqu’à 30 minutes par jour. Ce temps équivaut à 109 heures par an, soit plus de 2 semaines de travail perdues chaque année.
Enfin, les salariés pensent que la productivité pourrait être améliorée en ménageant davantage de pauses. En effet, boire un café avec des collègues, prendre l’air pour aller se dégourdir les jambes ou ranger son espace de travail permettrait d’être plus performant et de faire une coupure avec le flot incessant des courriels et autres SMS reçus chaque jour. Selon l’institut américain Radicati Group, un salarié trie en moyenne 78 messages par jour. A ce rythme-là, impossible de se concentrer plus de 6 minutes d’affilée et le salarié perd en moyenne deux heures par jour à gérer sa messagerie électronique.
Il est facile de penser, que les smartphones de fonction sont une aubaine pour l’employé. En vérité, c’est l’inverse: offrir des smartphones aux collaborateurs est surtout, le meilleur moyen de les piéger!
La culture du travail actuelle est stricte: dès lors qu’une tâche peut être faite, elle doit être faite. «Aujourd’hui, les outils qu’on met à la disposition des salariés permettent de traiter simultanément de nombreuses actions! La figure symbolique du jeune cadre dynamique pianotant sur son iPhone, toujours «charrette» ou «sous l’eau» et soumis à l’hyperproductivité fait partie intégrante de la «mythologie d’entreprise» contemporaine», analyse Vanessa Saragaglia, directrice du cabinet Diane Executives. Donner l’impression de pouvoir effectuer plusieurs tâches en même temps est donc surtout une question d’image. «L’employé doit absolument renvoyer une image d’effort intensif et de travail acharné», confirme Vanessa Saragaglia. Des comportements qui sont bien évidemment nuisibles pour les salariés: stress, journées à rallonge, dépression, voire burnout peuvent en résulter.
Au final, tous ces dysfonctionnements coûtent cher à l’entreprise: on évalue à 3891 euros le coût annuel par salarié qui perd une demi-heure par jour. Autre exemple: le coût annuel d’une réunion hebdomadaire de deux heures pour 200 personnes avoisine le million d’euros.
www.lefigaro.fr 04/05/14.
Sociétal.
Comment ferons-nous nos courses en 2025 ?
«Avec l’utilisation massive d’Internet, nous vivons le même genre de période que lorsque nous avons découvert la voiture, le train et l’électricité en même temps»: François Bellanger est directeur du think-tank TransitCity et siège au comité scientifique d’Europacity, le projet pharaonique d’Auchan qui vise à bâtir une grande ville commerçante mêlant loisirs, culture et consommation. Selon lui, la façon de faire nos courses devrait énormément évoluer dans les prochaines années, en suivant notamment deux grands axes.
L’un consisterait à gagner du temps, grâce à la proximité (de multiples petites enseignes ouvriraient partout), au transit (avec le drive-in et des magasins dans les gares ou les stations de métro) et enfin grâce aux achats sur Internet. L’autre axe consisterait, à l’inverse, à «valoriser l’expérience» de l’achat. François Bellanger prend ainsi l’exemple des stades de foot pleins à craquer, malgré l’offre abondante de chaînes spécialisées qui retransmettent les matchs: «Il va simplement falloir de plus en plus justifier le déplacement», explique-t-il.
De la même façon que les commerces de proximité qui baissaient le store au déjeuner et après 19h ont subi l’exode de leurs clients, et notamment des femmes qui travaillent, vers les grandes enseignes et les hypermarchés, certains acteurs de la distribution devraient «disparaître» s’ils ne se réinventent pas rapidement face à la concurrence du Web. Un point sur lequel rebondit Stéphane Distinguin, président de FaberNovel et également consultant pour Europacity: «Il faut recréer la magie du commerce, des souks et des bazars», explique ce dernier.
L’interface des magasins devrait donc se modifier peu à peu. Première possibilité: celle de pousser, bientôt, nos chariots dans des rayons… hyper-connectés. «Que ce soit avec un smartphone, des Google Glass ou un système de bracelets connectés, on peut très bien imaginer de multiples capteurs et une intelligence ambiante qui permettraient aux centres commerciaux de se recentrer sur l’expérience du consommateur», détaille Stéphane Distinguin. Ainsi, à partir de profils «types» de clients, la grande surface pourrait s’adapter en fonction des différentes périodes de l’année ou même des heures de la journée. Un processus qui rappelle celui déployé à Disney World, à Orlando.
Deuxième point: le décloisonnement des univers. Alors que sur Internet, le consommateur peut passer de la mode au bricolage en une requête sur Google, François Bellanger insiste sur le fait que de nombreux magasins vont devoir s’évertuer à «offrir plus» à leur client. Stéphane Distinguin ne dit pas autre chose: «On ne peut pas imaginer un monde sans contact. Mais il va falloir ré-imaginer le monde physique en s’inspirant du Web, notamment en ce qui concerne la porosité des univers» visités, assure-t-il. D’autant plus que jusqu’à présent, les dernières innovations (du drive-in à la commande sur Internet) détruisent toutes l’achat d’impulsion – les fameux chewing-gums aux caisses -, une manne pourtant fondamentale dans la distribution.
Enfin, chaque enseigne devrait chercher différents moyens de rajouter des «facteurs d’expérience» forts: espaces de vente temporaires, mixité sociale, cadres originaux… «La question à se poser est: que ne peut-on pas dématérialiser?», explique Stéphane Distinguin. Au point de transformer son magasin en parc d’attraction? Réponse de François Bellanger: «Vous savez, après tout, Disneyland n’est qu’un centre commercial qui ne dit pas son nom…»
www.lefigaro.fr 30/04/14.
Malgré tout, la France est un pays où il fait bon vivre.
Certes, il y a la crise, le chômage, les difficultés de fin de mois, le loyer toujours plus cher, l’euro fort…
Mais tout cela ne saurait retirer à l’Hexagone le statut envié de pays où il fait bon vivre. L’OCDE a livré sa dernière étude sur le sujet, comparant les 36 pays membres, d’où il ressort que la France se classe onzième en ce qui concerne le revenu moyen (il se situe à 21 052 euros).
Le pays est également très bien classé au niveau de l’environnement, avec une enviable quatrième place pour sa qualité de l’air — oui, même quand un nuage de particules fines envahit Paris ! Seules l’Estonie, la Suède et la Nouvelle-Zélande font mieux dans ce domaine.
Si les 35 heures n’ont de cesse d’être décriés, c’est pourtant la durée légale du travail qui permet aux Français de travailler 300 heures de moins que les autres habitants de l’OCDE. La France se classe douzième pour la balance vie privée/vie professionnelle, et septième pour ce qui est loisirs. Il faut bien occuper les RTT…
Tout cela est bel et bon, mais évidemment tout n’est pas rose dans notre pays. La sécurité, par exemple, est plus mauvaise en France que dans bien d’autres pays, l’Hexagone se contentant d’une 26ème place peu glorieuse. L’éducation, pour laquelle des milliards d’euros sont engloutis chaque année, n’en ressort pas non plus grandie. La France se place 25ème, avec des jeunes Français qui ne sont que 72% à obtenir un diplôme du secondaire, contre 75% en moyenne dans l’OCDE.
Au final, la France se classe à la 18ème place, soit exactement en moitié de classement.
www.journaldeleconomie.fr 08/05/14.
Tourisme.
Le tourisme en Argentine en baisse.
Sur l’année 2013, le nombre de touristes étrangers a baissé de 7%. La raison principale : l’Argentine est une destination chère. Hébergement, vols intérieurs, excursions dans les parcs nationaux, restauration… le touriste étranger doit avoir le portefeuille bien rempli à l’heure d’entreprendre un voyage en Argentine !
Au total, 2,4 millions de touristes étrangers ont visité l’Argentine l’année dernière, dépensant approximativement 2,6 milliards de dollars. Les revenus touristiques ont ainsi perdu près de 10% par rapport à l’année antérieure.
De manière paradoxale, les enquêtes sur l’évolution du tourisme en Argentine montrent qu’une partie du tourisme est désormais un tourisme « de shopping ». Si certes, voyager en Argentine est cher, en revanche certains touristes ont compris l’intérêt de venir à Buenos Aires pour profiter du « dollar blue ». En changeant leur monnaie au marché noir, les touristes – en particulier du Brésil- peuvent réaliser de bonnes affaires dans les centres commerciaux. Mais ces touristes-ci ne sortent généralement pas de Capital Fédéral.
Outre le nombre de visiteurs en baisse, l’un des autres problèmes concerne la durée de séjour : en décembre 2013, selon l’enquête de tourisme international (ETI) commanditée par l’INDEC, le séjour moyen des touristes a été de 15% inférieur aux données de l’année antérieure.
Courant 2013, pour inverser la courbe baissière du tourisme en Argentine, le gouvernement a annoncé qu’il investirait près de 50 millions de dollars pour renforcer la promotion du pays à l’extérieur. Où en est-on à l’heure actuelle ?
2014 ne s’annonce guère meilleure pour le secteur touristique.
Les derniers chiffres publiés ne montrent pas d’améliorations. Sur le mois de février 2014, « seuls » 173 000 touristes étrangers sont rentrés en Argentine, soit 2,5% de moins que l’année passée.
http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com 01/05/14.
Hôteliers et restaurateurs réclament un commissaire européen pour le tourisme.
L’Umih, principal syndicat de l’hôtellerie et de la restauration, et le GNC (chaînes hôtelières) lancent mercredi quinze recommandations à l’attention des candidats aux européennes, demandant notamment la désignation d’un commissaire européen dédié au tourisme.
« Nous souhaitons sensibiliser les candidats sur l’importance du tourisme, qui pèse 5% du PIB européen. Il y a une grande méconnaissance de notre secteur, nous n’avons pas d’interlocuteur et c’est pourquoi nous proposons la désignation d’un commissaire dédié et d’allouer 5% du budget de l’UE au tourisme », a expliqué à l’AFP Roland Héguy, président de l’Umih.
Selon lui, le secteur compte 1,8 million d’entreprises, plus de 10 millions d’emplois et représente 5% du PIB de l’UE, soit 460 milliards d’euros.
« Les élections européennes sont très silencieuses, c’est donc à nous d’alerter les futurs députés européens sur le monde du tourisme, leur faire prendre conscience que le secteur va se développer de manière forte », a ajouté Jacques Barré, président du GNC.
En 2013, l’Europe a accueilli 563 millions de visiteurs, soit plus de la moitié des touristes dans le monde. « Et le nombre de touristes dans le monde va doubler pour atteindre près de 2 milliards à l’horizon 2030 », assure M. Barré.
Après avoir lancé en février un manifeste à l’attention des candidats aux municipales pour leur rappeler le rôle « majeur » du secteur dans les territoires en termes d’emplois, de lien social, les deux organisations syndicales ont décidé de faire parvenir aux candidats un cahier de 15 recommandations.
L’Umih et le GNC proposent également de « recréer un intergroupe +Tourisme+ au Parlement européen, qui existait il y a cinq ans », de « lancer une initiative au niveau européen pour rééquilibrer les relations contractuelles et commerciales avec les plateformes de réservation en ligne et les géants de l’internet » ou encore « de s’engager en faveur d’un maintien, au niveau européen, du taux réduit de TVA et d’une plus grande stabilité fiscale pour l’hôtellerie-restauration ».
Ces quinze recommandations sont regroupées en six grandes thématiques: gouvernance européenne, développer l’attractivité des destinations européennes, favoriser la compétitivité des professionnels du secteur, faire du numérique et de l’innovation un moteur pour les professionnels, favoriser l’accès à l’emploi et à la formation et enfin accélérer la transition vers le tourisme durable ».
www.boursorama.com 08/05/14.